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fabinoo

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Tout ce qui a été posté par fabinoo

  1. Bonsoir tout le monde, Je remercie ceux d’entre vous qui ont répondu à mon post, notamment Cirrus et Torrent pour les liens vers l’ENA. Je fais quelques commentaires sur ce que vous avez dit, ensuite, je ferai (dans un prochain post) une critique du passage du dossier de l’ENA concernant le pétrole : il me semble extrêmement révélateur du problème. >>>les grande compagnie petroliere se hatent pour decouvrir de nouveaux gisement Exact. Et les résultats de ces recherches sont affligeants. Je prends un extrait du rapport de l’ENA qui résume tout : « 1999 et 2000 ont été des années exceptionnelles, marquées par la découverte de dix-sept gisements géants dont un super-géant, représentant au total 31 Gbl de réserves supplémentaires. » Dans ces deux années EXCEPTIONNELLES, on n’a découvert qu’un peu plus de la moitié de la quantité de pétrole consommée pendant ce temps (25 Gbl par an environ). Pas la peine d’être Énarque pour voir qu’il y a un problème (enfin, les Énarques, ça semble pas les gêner, eux). >>>la penurie n est pas pour demain Tout dépend de ce qu’on appelle pénurie. Si on entend par là qu’on n’a plus une goutte, tu as raison. Si on appelle pénurie le moment où on n’arrive plus à extraire autant de pétrole que nécessaire, on est sans doute beaucoup plus proche. >>>n oublie pas que le CO2 a un temps de residence atmospherique de 120 >>ans alors le mal est deja fait Je ne l’oublie pas. DU mal est déjà fait, très probablement plus encore risque d’être ajouté bientôt. >>>Sujet très intéressant […] mais ô combien complexe Justement, aussi complexe soit-il, ce sujet, il l’est infiniment moins que peut l’être le comportement de quelques kilomètres cubes d’atmosphère. C’est pour ça qu’il y a quelque chose de louche : si nos dirigeants voulaient vraiment se faire une idée des véritables réserves, techniquement, ce serait bien plus simple que de modéliser le changement climatique. C’est donc clairement qu’il n’y a pas de volonté politique de le faire, sans doute pour ne pas heurter les lobbies pétroliers (la mafia, nous dit Torrent, qui a sans doute raison). >>>charbons ou schistes bitumineux : ceux-là ils sont quasiment inépuisables et on en trouve partout.... le hic c'est que leur capacité calorifique est beaucoup plus faible C’est exactement là le problème : le rendement. Au début du 20è siècle, il fallait investir UN baril de pétrole pour en extraire CENT. Aujourd’hui, pour le pétrole conventionnel, on est encore vers UN pour DIX, UN pour VINGT selon les lieux. C’est encore très bon. Pour le charbon et les pétroles non conventionnels, on est à UN pour CINQ dans les cas extrêmement favorables, mais plus souvent vers UN pour DEUX. Cela signifie non seulement qu’ils coûteront de DEUX à DIX fois plus cher que le pétrole actuel, mais aussi et surtout qu’il faudra plus de temps pour les extraire et qu’on émettra beaucoup de CO2 rien que pour l’extraction (sans compter les dégâts environnementaux directs). >>>Pour les nouvelles énergies dites propres, c'est de la fusion dont tu parles ? Je n’ai aucun doute sur le fait que nous soyons parfaitement capables de trouver des tas de solutions de remplacement (dont la fusion), si on investit massivement dans la recherche et dans la réflexion sur nos modes de vie pendant quelques décennies. Il faudrait pour cela qu’il y ait une véritable volonté politique (j’ai pas cette impression), et trente ou quarante ans au moins de relative prospérité économique pour pouvoir financer cet investissement. Or problème, on est déjà à la limite de la faillite du système économique actuel. Je doute qu’il résiste à un choc pétrolier de longue durée (contrairement aux précédents qui ont été ponctuels et qui ont pourtant déjà fait de gros dégâts). La recherche risquerait d’être amputée de pas mal de budgets, réorientée vers des problèmes plus graves encore (sécurité alimentaire, militaire…), et on risque de ne pas avoir les moyens de passer de l’expérimentation à la production industrielle (il faut des quantités d’énergie énormes par exemple pour produire un panneau solaire, et beaucoup plus encore pour en tartiner la Lune comme certains veulent le faire). >>>enorme krach C’est le risque, en effet, et ce serait d’autant plus dramatique que l’on oublie souvent que l’agriculture consomme un quart du pétrole produit actuellement, et que l’industrie pharmaceutique en est très dépendante. On pourrait dans le pire des scénarios (mais pas si improbable) connaître à grande échelle le triptyque Guerres Famines Pandémies typique des périodes moyenâgeuses. >>>les plus optimistes pensent qu'on en a encore pour 40 ans, les pessimistes pour 20 ans C’est une opinion très répandue. En fait, les « pessimistes » ne raisonnent pas en termes de « combien d’années il nous reste » mais en termes de « combien on pourra sortir chaque année ». Je dirais même que les pessimistes pensent qu’il nous reste pour des milliers d’années de pétrole, mais qu’on le sortira bientôt goutte à goutte. Voir sur le site de l’ASPO, dans la newsletter de juillet, le paragraphe 381 (en anglais, mais assez facile) : les grandes compagnies de pétrole continuent de revoir leurs RESERVES à la hausse. Pourtant, leur PRODUCTION baisse depuis plusieurs années. >>>quelles énergies de masse en substitution ? De masse ? Rien avant longtemps. De substitution correcte du pétrole ? L’hydrogène, avec un rendement de 20 à 30 % sur l’ensemble de la chaîne. On passe de DIX pour UN à UN pour QUATRE. Quarante fois plus cher. La seule ressource actuelle capable d’assurer suffisamment d’énergie pour ça, c’est le nucléaire, et encore, seule la surgénération pourrait être suffisamment économe s’il faut multiplier par 10, voire 50, la production d’énergie nucléaire. Et si je vous dis que je ne VEUX PAS vivre dans un monde avec plusieurs milliers de centrales nucléaires, dont une bonne partie dans des pays instables (d’autant plus qu’à moyen terme, TOUS les pays sont susceptibles d’être instables) ? Bon, je m’attelle à la critique de l’ENA, mais ça sera pas pour ce soir. Faites (quand même) de beaux rêves.
  2. Salut, c’est Fabinoo Si j’ai un peu déserté Infoclimat depuis quelques mois (je le lis toujours mais j’y interviens peu), c’est parce que je suis très absorbé par une préoccupation plus inquiétante encore à mon sens que le réchauffement climatique, et qui pourrait prendre tout le monde (et le réchauffement) de vitesse : la possible pénurie d’énergies fossiles. Je crois que le sujet a été effleuré sur ces forums ces derniers temps, mais il ne me semble pas qu’il ait été abordé en profondeur. Or, l’état des réserves de matières premières énergétiques fossiles (mais pas seulement) aura des conséquences très importantes sur la suite des émissions de GES, et pas forcément dans la direction attendue. Je m’explique : Imaginons que ces réserves aient été totalement sur-estimées, on aurait assez rapidement une décroissance de la consommation d’énergies fossiles. Donc une diminution de l’émission de GES. Sur le plan climatique, ce serait une bonne nouvelle, même s’il faut se méfier de l’inertie du processus que nous pourrions avoir enclenché. Imaginons maintenant un pétrole et un gaz naturel en abondance : il est clair que les émissions de GES seront plus abondantes. En revanche, sous la pression écologiste, l’humanité envisagerait des solutions de remplacement, de manière relativement sereine (au risque de le faire trop tranquillement, d’ailleurs). On aurait un important réchauffement, mais dans des conditions politiques, économiques et scientifiques qui permettraient d’en limiter autant que possible les effets (au moins sur l’homme). En attendant d'être passé au tout écolo dans quelques siècles, une fois la leçon digérée. Imaginons maintenant, comme cela me paraît plus probable, que les productions de pétrole conventionnel et de gaz naturel déclinent assez vite, mais seulement ces deux sources d'énergie-là. Nous pourrions être amenés, en attendant que la science nous apporte de nouvelles solutions à l’échelle industrielle, à utiliser massivement de grandes quantités de charbon et de pétrole non conventionnel, de manière pas du tout sereine, avec des rendements très mauvais et des émissions accrues de GES par rapport au cas précédent (moins de pétrole = plus d’émissions, paradoxalement). Le problème, c’est que je crains bien que les bouleversements induits par ce déclin soient tellement brutaux, et l’urgence de trouver des sources d’énergie de remplacement telle, que l’humanité en vienne à considérer que le problème du changement climatique est absolument secondaire. Ce qui est d’ailleurs assez clairement déjà la position de Bush, ou de Lomborg, même si ceux-ci n’évoquent pas franchement le problème énergétique. Je ne suis encore arrivé à aucune conclusion sur le sujet, j’en suis encore au stade des questions : Quand se posera le problème énergétique ? Quelles en seraient ses conséquences ? Sur notre civilisation ? Sur l’environnement en général et le climat en particulier ? Quels moyens avons-nous de l’amortir ? La seule certitude que j’aie acquise, c’est que ce sujet est encore largement sous-évalué, sous-discuté (il est quasiment absent de la presse grand public), et que c’est la discussion sur le réchauffement qui occupe tout le terrain médiatique. Ce qui est d’autant plus dommage que les deux sujets sont intimement liés. Pour toutes ces raisons, je souhaitais lancer cette discussion ici. Je pense que le sujet a déjà été abordée par quelques-uns d’entre vous, alors dites-moi ce que vous en pensez. En gros, la question est : Le changement climatique ne risque-t-il pas de nous paraître d’ici quelques années un aimable sujet de badinerie en regard de la crise énergétique en cours, et cette crise ne risquerait-elle pas de réduire à néant tous les efforts mis en œuvre pour limiter l’émission de GES et protéger l’environnement ?
  3. Non, pas là, malheureusement, mais j'ai une photo (avec la date) prise par un ami. Elle est prise depuis Speloncato, loin à l'interieur des terres, ce qui me permet d'en déduire l'état du ciel. Pour l'heure et la force du vent, c'est la deuxième photo au dessus qui me donne ces indications approximatives. Comment je peux mettre à dispo cette photo ?
  4. Quelques précisions : Date : 30 janvier 2003. Heure : dans l'après midi. Lieu : 1km environ au large de L'Ile Rousse. Sitation météo : Fin de mistral noir, le vent général n'est pas très fort, je dirais force 5. Les trombes se situent sur la dernière rangée de cumulus, mais il il a des cumulonimbus et un temps très chargé à l'interieur des terres, avec encore quelques précipitations. C'est une situation qui se produit une ou deux fois par an à cet endroit, il arrive parfois que les trombes touchent les terres, mais le plus souvent elles ont une trajectoire parallèle à la côte. En revanche, d'ordinaire, on en observe une seule à la fois.
  5. Merdre alors, ça marche pas les liens : les voici : Ici et là
  6. Cet article pose quelques problemes : On a un monsieur qui est allé trois fois (c'est très peu), et à des intervalles très rapprochés (circonstance aggravante), dans une région limitée en surface de l'arctique. Or d'une année sur l'autre on a des variations considérables de répartition de la banquise. Cette phrase-là aussi pose problème : "Les relevés effectués lors d'une expédition en 2001 montraient qu'à pareil moment de l'année, en mai, les températures moyennes de l'Arctique étaient de -15 à -20°C, alors que cette année, elles n'étaient que de -5 à -7°." Comment UNE expédition peut-elle faire la moyenne des températures de tout l'arctique comme on pourrait le comprendre dans cette phrase ? Je pourrais alors dire qu'on a une glaciation en cours sur la Corse : nous sommes le 20 mai et il y a encore près de 3 mètres de neige à Maniccia, à 2340 m d'altitude, ce qui est beaucoup plus que l'an dernier, et sans doute plus que presque toutes les 10 dernières années. En revanche, si on veut se faire peur avec un peu plus de sérieux, on peut regarder des statistiques concernant l'ENSEMBLE de l'Arctique sur un GRAND NOMBRE d'années. Et on s'aperçoit qu'on a un rétrécissement de la banquise depuis une trentaine d'années, qui a tendance à s'accélerer, sans être aussi rapide que ce que l'article laisse penser. Voir là :
  7. Euh, Cyril, l'hiver (officiel), c'est du 21 décembre au 20 mars en général. Ensuite, c'est une saison qui s'appelle le printemps. Et l'hiver météorologique, c'est du 1er décembre au 28 ou 29 février.
  8. Une petite remarque sur l'anticyclone de Sibérie : SItué comme il l'est depuis quelques temps (au nord de la Caspienne), il empêche justement une vague de froid importante chez nous. - Il maintient des températures très douces sur la Russie. - Il empêche les dépressions de venir se positionner sur l'Europe de l'est (on a bien vu que le blocage est maintenu trop à l'ouest, et affaibli). Ainsi, un basculement au nord ou nord-est est impossible, et de toutes façons ne nous apporterait rien de bien froid. S'il disparaît dans les jours à venir, il permettra au froid de s'installer en Russie, et à un éventuel GA de dégénerer en flux de NE, ou à un blocage de venir se positionner directement là où il faut, c'est à dire entre l'Islande et la Norvège (précisément là où il y a actuellement une zone de faible géopotentiel).
  9. 2 impacts un peu avant minuit au centre de Paris. D'autres un peu plus tard vers le N-E de la ville. Le tout avec de la neige, ce que je ne pensais jamais voir ici.
  10. Selon GFS, la neige arriverait plus tôt : à minuit, elle aurait déjà fini de tomber sur l'île de France (aucune précipitation prévue entre 0h00 et 6h00 TU). Le gros passerait donc en Ile de France entre 18h00TU et 0h00 TU, plutôt décalé vers la seconde partie de la période. Soit une arrivée de la neige vers 21h locales, se terminant vers minuit ou un peu après. C'est bien sûr une exploitation brute du run de 6h00. Quelles sources as-tu utilisées pour ta chronologie, Kéké ?
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