Bon, puisque les collègues ont décidé de me laisser tout seul me lancer dans des explications, je continue la suite de ta question.
T'as vu la différence mathématique entre les 2 tourbillons.
La conséquence en est que le Ta est quelquechose proche de la réalité. On pourrait dire que c'est le tourbillon engendré par un courant d'air, sauf qu'il est absolu. Et comme tout ce qui est absolu sur terre, extrêmement fugitif; coincé qu'il est entre le jet à sa tête et les monts et les vaux à ses pieds, il se comprime et s'étire constament, ralentissant ou accélérant dans le même temps.
Bon ça reste une image, puisqu'en théorie il n'a pour épaisseur que l'espace entre 2 cisaillements de vent...Les gouttes d'eau, elles, subiront ses effets.
Le Tp ou Pv, lui, on peut pas le rencontrer. Par définition c'est une multiplication pas homogène. Et comme disait mon instit :" faut pas multiplier les lapins par des carottes, t'as plus de chances de récolter de la crotte que du civet."
De plus, il porte bien son nom : potentiel.
Pour en revenir à mon instit (Dieu ait son âme) potentielement intelligent, si tu l'avais croisé dans la rue, tu voyais pas son intelligence. Y'a qu'à l'école qu'il nous la communiquait...
Les ricains (comme dit Sardou, s'ils n'étaient pas la vous seriez tous en germanie...d'accord, mais la chiraquie?) ont inventé ce concept PV en remarquant qu'il était concervatif.
Une cellule d'air en mouvement a deux paramètres qui ne vont pas varier:
sa théta prime w et son tourbillon potentiel. Et celà tant que sa taille théorique reste inférieure à l'échelle synoptique. (en pratique nettement inférieure en durée à 4 jours).
Tu commences à voir l'intérêt pour le prévi.
Pour la prévision :
La prudence devrait conduire à expliquer que les cartes et coupes de PV sont utilisées de la manière suivante:
Plus une zone a une PV faible, moins y'a de risque de catastrophe...
Faut se méfier du contraire.
Mais on remarquera quand même qu'avec les coupes on peut déterminer à coup sûr la tropopause dynamique (pas celle de l'OMM et de l'OACI), et on a donc une meilleur évaluation de l'altitude des jets.
Avec les cartes, on peut se risquer à prévoir les zones de convection (ascendance ou subsidences (vers le bas)).
Pour terminer : advection = déplacement.
Et si tu répètes que j'ai comparé la PV à de la m... de lapin, je t'expliquerai plus rien.