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Il y a eu 97 cm au sol le 24 décembre dernier (max de l'hiver), pour la barre symbolique des 1 mètre il faut remonter à l'hiver 2021/2022 (132cm le 10 décembre, 102cm le 9 janvier, 117cm le 22 février et 105cm le 1 mars). A titre de comparaison, sur la climatologie 1960-1996, il était courant d'attendre mai, et la "normale" de hauteur de neige au sol pour fin mars dépassait 1 m 10. https://bsky.app/profile/francoisjobard.bsky.social/post/3llggiafhis2k Globalement cet hiver est une fois de plus peu enneigé sur les Alpes.

Plein soleil et petite fraîcheur, bien limitée par la bise à la station de Nancy-Essey qui est toujours bien exposée à ce vent. Tn 0,2° D'ailleurs en parlant de bise, depuis le 1 er février soit 56 jours le vent est à la bise (secteur ESE, E, ENE, NE, NNE) plus d'1 jour sur 2 (30 récurrences). C'est beaucoup et on s'étonnera du peu de froid qui a accompagné la girouette, dont cette composante est normalement synonyme de très forte gelées et déficit thermique important. Désormais cela nous permet tout au plus de ne pas trop nous éloigner des moyennes 1991-2020...Ca laisse songeur sur la capacité à enregistrer 1 voir 2 mois vraiment déficitaires cad inférieurs à 1,5/2° par rapport à la norme même très réchauffée 91-20.

Pas d'eau jusque perpète...avec la bise qui souffle quasi 1 jours sur 2 depuis début février, les sols pourraient devenir bien secs en surface. La perturbation prévue pour la fin de nuit, début de matinée de samedi est vue crever en arrivant sur la Lorraine. Probable que l'on enregistre un 0 pointé à Nancy et les perspectives nous amène sans pluie possiblement jusqu'en fin de première décade d'avril (?). La récurrence des HP continentales/nordiques avec ces vents de NNE incessant (et pas très froid) me fait de + en + penser au printemps 2020.

Oui et cette séquence sèche pourrait durer un peu. Ici finalement la période de recharge sera déficitaire. Il n'y a que janvier qui est excédentaire, novembre, décembre février et mars sont bien déficitaires (entre -15 et -60% selon les mois).

Merci pour la statistique des mois consécutifs au dessus des normes, c'est intéressant. Effectivement on retrouve en tête les stations méditerranéennes les plus "maritimisées" cad dont la température moyenne est sous influence directe de la température des eaux de surface de la mer et donc des fortes anomalies de stt enregistrées ces 3 dernières années. Seules exceptions Le Luc et Istres. Ensuite c'est le NE de la France, Strasbourg, Nancy, Metz, Troyes, Colmar, Charleville...pour ces secteurs je n'ai pas d'explication, si ce n'est que cela s'inscrit dans la tendance au réchauffement plus fort de la partie orientale du pays et en particulier du NE. A voir pour cette station, le record s'établissant à 6,8mm en mars 2014. Quand aux records absolues pour les mois de Mars, il resteront probablement détenus par 1953 pour les stations les + anciennes. Lors de ce mois, il n'était pas tombé une seule goutte sur pas mal de stations champenoise et Meusienne (0mm à Montmédy et Stenay, 0,3mm à Reims-Courcy), ce mois fut également très sec sur l'Europe occidentale. La presse locale fait état de nombreuses coupures d'eau et sources à sec, à Tomblaine, Essey-les-Nancy dont certains quartiers seront privés d'eau courante de 6h à 23h pendant plusieurs semaines. D'ailleurs cette année 1953 fut particulièrement difficile pour l'agriculture notamment en raison de cette sécheresse printanière intenses, de fortes gelées en mai et de pluies persistantes à la fenaison. ER du 12 mai 1953

Effectivement, néanmoins tout n'est pas encore capté par la végétation, d'autre part les sols étant humidifiés, le ruissellement est moins marqué et l'eau déjà présente dans les sols alimente la végétation, le surplus ira donc ailleurs. Un épisode pluvieux d'Avril déposant 100mm en 48h ira forcément alimenter les nappes, rivières, zones humides etc...

On note malgré tout une certaines unanimité sur le caractère anticyclonique de la prévision, ce que confirme les ensemblistes. Temps globalement sec, sauf si petites anomalies circulant sous le blocage, préférentiellement vers le sud. Si le blocage reste bien sur ces racines subtropicales le temps pourrait donc rester printaniers et sec, même au sud, avec peut-être quelques effluves d'influences aux marges orientales (+ fraîches continentales) ou occidentales (+nébuleux) de notre pays. On surveillera également les velléités de progression du blocage vers le nord et l'Atlantique (Islande) ouvrant la porte à de l'air franchement + froid. On voit ainsi apparaître de bien vilains scénarios pour la saison, du type flux de NE avec -5/-6° à 850hpa. Cela reste minoritaire mais méfiance dans le contexte saisonnier printanier favorable aux échanges méridiens.

Les signaux sub-saisonniers sont quand même positifs pour les secteurs méditerranéens et donc par extension le Roussillon et la Catalogne. La période de recharge pourrait donc se poursuivre une partie du mois d'Avril, espérons que ceci se concrétise.

https://bsky.app/profile/mystereclimat.bsky.social

Oui c'est très exagéré... D'ailleurs la station MF de Bulh-Lorraine est également proche des moyennes concernant le gel.

Les 20° finalement dépassés à Nancy pour le premiere fois de l'année.

Oui matinée digne d'une fin mai sous un soleil déjà puissant et un petit flux de sud très doux. Déjà 17,5° au thermomètre chaud au soleil... La végétation explose depuis 48h. Gros contraste avec la semaine dernière où à cette heure doudounes et bonnets étaient indispensables sous une bise cinglante (4° et 40kmh de vent). En somme les joies du mois de mars!

Toujours pas de 20° à Nancy-Essey de peu avec 19,7° sous le soleil hier et 19,4° sous un ciel très voilé aujourd'hui. Bien agréable néanmoins avant la dégradation de demain soir.

Fin décembre début janvier 1971 est exceptionnel en vallée du Rhône et sur le Massif Central, ailleurs c'est plus classique. Néanmoins on peut noter que tout début janvier les 3/4 du pays sont sous la neige, ce qui est peu commun. Seule une frange du littoral Atlantique du Sud de la Bretagne au Lande n'est pas sous la neige.

Janvier 2005 ? Rien de particulier en plaine du très classique, à mon avis tu peux l'écarter. Janvier 2006 c'est exceptionnel sur le SO du massif central, notable en Aquitaine et du centre au Val de Loire, sur le NE et le CE on est dans du classique. Mars 2013 c'est exceptionnel sur la Normandie, notable des Flandre au nord du bassin parisien/Ardenne ainsi que d'au sud de la Garonne des Landes à la région toulousaine. En mars tu peux également ajouter mars 2006, exceptionnel du sud de l'Alsace à la Bourgogne en passant par le Val de Saône, notable du Morvan à la Touraine (en passant par le Berry et l'Auvergne). Début mars 2005 très neigeux également du bassin parisien à la Normandie (+ de 50cm au sol sur les collines de la Manche). Je penses que tu as oublié la période la plus importante : décembre 2010 et sa succession d'épisode d'abord sur les 3/4 du pays puis sur le nord entre le 8 et le 25 décembre. C'est la période la plus neigeuse du 21ème siècle en plaine en France, sans conteste. Pour le 20ème siècle ne pas oublier les hivers du début des années 1940 (notamment 1940,1941, 1942 + janvier 1945) avec des épisodes très importants, nombreux et étendus. Ce sont probablement les hivers les plus neigeux du 20 ème siècle avec ceux de tout début 1900, auxquels il faut ajouter les hivers 1968-1969 et 1969-1970, plus neigeux que n'importe quel hiver du 21ème siècle, et plus récemment 1985-1986 avec notamment février 1986.

Grande amplitude thermique aujourd'hui sous un ciel tout bleu. La bise froide des derniers jours a laissé place a une douce brise d'ESE. -3,4° tôt ce matin puis belle progression du mercure jusque 17,8° au plus haut dans un air moins sec (Td redevenant nettement positives). Cela nous fait donc une amplitude journalières de 21,3°, la pus élevée depuis les 22,2° du 27 février 2019.

Oui le comportement de Mourmelon est très spécifique et peu lisible. Finalement les extrêmes ne sont pas si marquées en période hivernale, ils le sont un peu plus que son environnement immédiat, mais pas tout le temps. Globalement il faut que l'air soit assez sec, que ce soit peu venté ou alors de secteur ENE ou N (position d'abris). C'est également une station qui n'est jamais descendu sous les -20° depuis son installation en 2004, alors que c'est arrivé en 2005 et 2009 dans d'autres stations du NE (Haute-Marne, Meuse, Vosges...). En revanche elle score bien aux intersaisons, en particulier au printemps (-8,8° le 20 avril 2017, -9° le 14 avril 2019, -1,5° le 5 juin 2009). Sinon il y avait une station à Mourmelon vers le village entre 1971 et 2004 qui ne présentait pas de valeur particulièrement froide par rapport aux stations environnantes. https://www.keraunos.org/climatologie/synthese-climat-de-la-france-cartes-donnees-stations/51388001/tn_min/2025/02 La spécificité de la station est donc probablement lié à sa position d'abris (talweg protégé des vents d'ENE et de Nord) et la nature de son sol (crayeux) vite sec et avec probablement un albédo asse élevée (blancheur). Les terrains militaires en Champagne se sont souvent installés sur les sols les + pauvres, les plus ingrats (sec, faible épaisseur, peu ou pas d'humus) un type de substrat qui peut donc être sujet à fort rayonnement (et donc refroidissement). A mon avis il y a plein de secteurs en Champagne et ailleurs qui présentent ces caractéristiques. Pour Nancy plein soleil ce matin sous un ciel très pure et une luminosité forte. Contrairement à hier très peu de givre, en raison d'un bise persistante rendant l'air sec et froid ce matin. Tn -2,9° avec un petit filet de vent de NE bien froid (20 km/h), windchill -6/-8 ce matin il fallait être couvert. Actu 7° et toujours cette bise d'est soufflant jusque 40 km/h, les points de rosées sont largement négatifs (td entre -7 et -5°) séchant bien les sols encore très humidifés par la neige de jeudi dernier.

Difficile d'avoir des relevés pluvio et d'épaisseur fiable, surtout lors de ce type de tempête où le vent violent a probablement dispersé pas mal de précipitations et créée des congères. Pour la photo il s'agit probablement d'une tranchée ferroviaire, endroit particulièrement propices aux accumulation de congères. J'ai trouvé cette photo du 16 janvier 1914 suite à un accident ferroviaire, probablement causé par la neige, on voit que la neige a été très soufflée. J'ai donc quand même du mal à croire aux 2 mètres à Narbonne, peut-être relevés sur des congères pourquoi pas mais qu'il soit réellement tombé 2 mètres (?), sachant que le mètres n'a quasiment jamais ou très peu était atteint en plaine (sur les 100 dernières années) même en secteur méditerranéen, du coup 2 mètres semble exagérés (hors congères j'entends). J'ai trouvé uniquement 3 relevés dans l'Aude dans les archives MF pour la période du 15 au 16 janvier - 72mm entre le 15 et le 16 janvier, sans précision sur la nature des précipitations ; - 16mm à Port-la-Nouvelle ; - 42 mm de neige à Carcassonne. Sinon dans le bulletin climatique nationale, un petit résumé de janvier 1914 pour Perpignan. Une autre image de Bézier prise en janvier 1914. https://www.facebook.com/ville.debeziers/posts/béziers-sous-la-neige-en-janvier-1914/971521878341792/

Très belle émission (épisode 1), le massif central en toile de fond... https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/tourmente-et-avalanche-9857959

Comme partout weekend gris et froid sous une bise de NE sensible. Aujourd'hui retour du soleil mais toujours sous une bise devenant forte cet après midi avec des rafales de 55km/h, le vent ronflait sous les toitures. Ressenti a nouveau pas chaud du tout avec a peine plus de 10° malgré le plein soleil. Ce matin belle gelée blanche et presque -2° à Essey.

En fait je ne vois pas de quoi vous essayez tous de me convaincre? La station de Nancy-Essey est un peu plus froide que Seichamps en hiver, regarde les moyennes dans IC sur des mois d'hiver. Il y a indéniablement un effet urbain sur Essey, mais je ne vois pas où tu veux en venir tout ceci est bien connu et je l'ai documenté suffisamment ici. Il faut aussi relativiser l'amplification récente de l'effet urbain pour Nancy-Essey, il y a encore des lotissements de construits mais l'agglomération ne grandit plus vraiment comparativement a des villes comme Nantes, Strasbourg, Montpellier...En outre, en montagne il n'y a pas d'ICU et la neige diminue aussi vite si ce n'est plus qu'ailleurs. J'ai donc bien conscience des dynamiques de RC et d'ICU , mais je constate et déplore que la diminution est aussi le fait d'une succession de pièces tombant du mauvais côté. La liste des épisodes s'arrêtant ou commencant quelques km au sud, a l'est, au nord, a l'ouest de la ville est vraiment importante ces dernières années (depuis 2018), c'est un fait.

Les amandiers sont trop précoces pour être plantés dans des secteurs sujets au gel printanier, c'est un arbre du domaine méditerranéen. Même dans un climat sans RC, avec des février + hivernaux, la problématique de gel printanier aurait été juste décalée de quelques semaines.

Ce sont les données MF de la station de Nancy-Essey. Le décrochage est très violent. Ce qui se passe sur Nancy depuis quelques années va même au delà du RC...J'ai vécu les années 90 en région parisienne et j'avais plus de neige que ces 8 dernières années à Nancy. Je dis que cela va au delà car il y a encore des épisodes sympa (au moins 4/5cm) à Metz, Strasbourg, Épinal, même en RP ou dans le NPDC, ici ils ont totalement disparus (la seule exception fut janvier 2021). Sinon nuit nebuleuse et humide, tout est trempé... Les plateaux sont plongés dans un brouillard froid. Tn de 0,2° au plus bas et malgré tout quelques restes de neige résistent par endroit en bord de Meurthe. Malgré cela la station de Nancy-Essey n'a enregistré aucune neige au sol sur cet episode...On touche ici a la limite des relevés automatique.

Voir ma réponse plus haut à Sawano. Sinon le coup de cela n'aurait rien changé 20 ans en arrière je ne comprends pas qu'on puisse encore sortir de telles inepties. Le recul des séquences neigeuses est un fait indéniables statistiquement prouvé et les causes vont au delà d'une quelconque variabilité naturelle ou sois disant synoptique qui ne va pas.. Aujourd'hui cela s'est joué à quelques dixièmes de TD et de température pour faire basculer vers un épisode costaud sur Nancy.