thib91

Bonne flotte ce soir après un weekend lugubre et un dimanche sous une alternance de bruine et de pluie interrompue. 11 mm au pluviomètre, probablement pas loin d'une quinzaine voir une vingtaine d'ici jeudi...En espérant que le printemps qui vient nous sorte de ce marasme météo.

Il serait intéressant que tu nous éclairs sur les mécanismes qui font aboutir ce scénario, à quel moment il y a des divergences qui aboutissent à la construction de cette synoptique avec arrivée de cette goutte froide par le NE. Tu pourrais ainsi identifier les éléments clés à l'origine et suivre leur évolution dans les modélisations. Je pense que ce serait instructif pour tous mais aussi pour toi. Indice : le devenir de la GF concernant actuellement l'ouest du pays est un élément clé. Sinon mon avis est que c'est probablement un scénario isolé dans l'extrême, comme l'était celui du CEP de ce matin avec le diagramme pris ici au dessus de la Lorraine. Il y a tout de même d'autres scénarios un peu du même acabit avec une goutte froide circulant sur le NE du pays (T°<-5° à -8° hpa), mais ils sont assez minoritaires. Ils restent en l'état possibles car ils sont modélisés, mais peu probables à mon avis. Je pense qu'ils ne passeront pas le week-end, mais rien ne t'empêche d'explorer cette piste et d'expliquer pourquoi, cela permettra d'animer le topic.

Oui cela pourrait commencer à sentir le printemps sur une large moitié sud (sud de la Loire), sauf peut-être les littoraux du SE soumis à des entrées maritimes dans ce type de flux. Plus au nord le flux pourrait rester plus continental mais mou. Sans apport d'air froid, si l'ensoleillement est généreux, il fera aussi bien bon les après-midi malgré quelques gelées matinales. Une nuance néanmoins pour les secteurs situés le long de la Manche et des frontières nord, avec des potentiels petits débordement d'air un peu plus froid par le nord et l'est en altitude, pouvant occasionner des journées plus nébuleuses et froides, mais là aussi cette tendance pourrait vite s'effacer vers un temps + doux en seconde partie de semaine. En somme un temps qui sentirait plus la mi/fin-mars que la mi-février. On surveillera à LT le déplacement du bloc anticyclonique vers le Nord, pouvant ouvrir la voie à un temps plus perturbé par l'ouest c'est l'option que je privilégie. Quand aux scénario ouvrant les portes de l'est, c'est probablement une chimère numérique de plus, ils restent minoritaires et sans cesse repoussés à des échéances déraisonnable, c'est un signe. Ils finiront sans doute par s'éteindre dans les prochains jours, clôturant probablement la fin de cet hiver assez peu emballant, une fois de plus.

Il est probable que la sonde de température de la station nantaise ait un problème, elle semble sous-estimé la température de 1 à 2° depuis plusieurs semaine. Arkus l'a remarqué sur le topic du NO.

Pour les naïfs.... https://korii.slate.fr/et-caetera/elon-musk-detruit-administration-americaine-comme-twitter-x-efficacite-gouvernementale-doge-controle-fermeture-agences-usaid-opm-licenciements-politique-trump-etats-unis

Effectivement les mois de décembre ont sauté dans mon calcul pour toutes les stations, c'est MAJ sur le post initiale. C'est bien 735h pour Nancy sur la période 1991-2020 et 1400 heures pour l'hiver 1995-1996. Merci pour ta carte, il serait également intéressant d'avoir cette carte uniquement pour les grandes stations habituellement utilisées pour définir la climatologie de la France, et comparer avec le nombre moyen de jours de gel. Elle permet aussi de voir en quelque sorte des zones de "rupture" climatique concernant les durées du gel, qui est un marqueur assez pertinent d'un début de "continentalité" des températures. Cela corrobore certaines réflexions sur un topic voisin, qui après des pages de discussion faisait état d'une limite nord/sud peu évidente pour la France, mais d'une limite peut-être plus pertinente Ouest-Est ou disons orienté plutôt NO/SE. Concernant cette zone de rupture je dirais qu'il s'agit de la barrière des 600 heures de gel par an, qui apparaît souvent assez rapidement aux pieds des premiers petits reliefs (même modeste) situés aux marges orientales des grands bassin fluviaux (Seine, Loire, Garonne), bassins qui présentent une homogénéité spatiale assez nette au niveau des heures de gel (400/500h sur bassin parisien, 300 à 400 h pour la Loire, 200 à 300 heures pour la Garonne) . Cette limite des 600 heures apparaît brutalement à l'est du bassin parisien où l'on prend assez rapidement 100 à 200h de + de gel par an en arrivant sur l'est de la Champagne vers le Barrois, l'Argonne, les Ardennes et vers les plateaux Bourguignon (Chatillonnais, Tonnerrois, Auxois) puis le Morvan. Pour le bassin de la Loire elle apparaît en croissant depuis les marches du Morvan dans le Nivernais en se prolongeant dans le bocage Bourbonnais et plus au sud la Creuse (Hautes-Marches). On la retrouve dans le Centre-Ouest sur l'est du Limousin (à l'est d'un arc allant de la Souterraine à Limoge et Tulle). Plus au sud malheureusement pas de données mais probable que cette ligne des 600 heures englobe une grande partie du Cantal à l'exclusion peut-être de sa partie ouest (Châtaigneraie), la partie nord de l'Aveyron (au nord de la vallée du Lot), puis probablement en altitude (au delà de 500m) une bonne partie des Mont de Lacaune à la Montagne Noire, Larzac, Levezou. Peu de données en vallée du Rhône (Drôme Ardèche) mais on suppose qu'il faut prendre pas mal d’altitude (>500/600m) ou être suffisamment avancée dans les reliefs (vallée de la Durance au nord de Sisteron) pour retrouver cette limite des 600 heures. Au nord de la vallée du Rhône cette limite des 600 heures arrivent quasiment aux portes de Lyon mais probablement resserré sur un couloir le long du Rhône et au dessous de 250/300m d'altitude.

Oui mais il y a d'autres contraintes qui rendent la vie tout autant difficile que les forêts Boréales du nord du Canada ou de la Russie. Au dessus de 2000/2200m les périodes de mauvais temps peuvent également être dangereuses (visibilité nulle, vent très violent), l'épaisseur de la couche de neige et les risques qui en découlent (avalanches) exposent à des risques tout aussi mortel que le froid. Lors des périodes de beau temps l'insolation hivernale est très forte et accentuée par la neige avec des risques important pour les yeux sans protection efficace (ophtalmie des neiges). A cela s'ajoute une sécheresse de l'air pouvant être délétère pour les muqueuses et la peau.

Nouveauté ce matin, les plateaux sont à nouveau visible, le plafond nuageux est bien remonté. Sinon c'est toujours gris, température d'une stabilité déprimante et une bise qui se lève.

Oui la corrélation est meilleur avec les jours sans dégel, sans être forcément non plus systématique. Cela change pas mal de chose pour la végétation (et les humains) surtout si l'on coupe cela avec les niveaux d'humidité.

Rien de nouveau sous le soleil, les configuration à GF continentale ont toujours engendré une mauvaise prévisibilité surtout au niveau de la température. C'est d'autant plus vrai que les réserves d'air froid sur le continent sont anémiques, de fait la surface concerné par l'air froid décroché est vraiment réduite (et donc difficile à appréhender pour les modèles). Il faut lever le nez des graphiques, mais ce n'est pas la première fois que la remarque t'es faite. Sinon les cartes de Virgile illustrent parfaitement la diminution du potentiel hivernal de la séquence à venir. Nous y sommes habituer mais c'est toujours aussi fascinant à observer. Globalement le + gros risque neigeux devrait se concentrer sur le Massif Central avec probablement pas mal de neige sur les massifs de sa façade orientale (Cevenne, Vivarais, Margeride) en altitude. Neige également et à plus basse altitude mais en moindre quantité sur le centre et l'ouest du massif, jusqu'aux confins du Limousin. Les Pyrénées Orientales et également les massifs alpins frontaliers de l'Italie pourraient également voir pas mal de neige mais là aussi essentiellement en altitude. Pour les plaines pas grand choses en dehors de floconnades peut-être un peu insistantes sur les collines normande au passage de l'air froid demain. Sinon cela n'ira probablement pas plus loin que quelques faibles pluies froides des littoraux aquitains au centre du pays jusqu'au sud bassin parisien et de la Champagne vendredi et samedi. Tx faiblardes entre demain et dimanche sur la façade ouest (globalement 2 à 5° 6/7° vers l'Aquitaine) un peu plus douce sur l'est du pays sans plus.

Cette rupture de 2014 on en a souvent parlé sur le forum avec @th38, car elle a été fortement ressentie pour qui s'intéresse à la météo/climato, en premier lieu sur les régions orientales du pays. La rupture s'y est manifestée dès 2015 avec cette canicule fin juin/début juillet qui fut à l'époque la + intense juste derrière août 2003 (du lyonnais à la Lorraine), puis et surtout décembre 2015. Ces 2 événements ont ouvert la voie à la succession d'étés torrides que l'on connaît depuis (chaque été a désormais une température moyenne + chaude que les étés les + chauds du 20ème siècle) et leurs canicules/VDC explosant des records de plusieurs degrés. Il y a également désormais les hivers qui depuis 5 ans se succèdent sont tous au moins sur le podium des plus doux. Avec la multiplication d'épisodes de douceurs effarant en cœur de saison froide (nouvels ans 2024 et 2023), la multiplication des épisodes de pluie jusque 2500/3000m en hiver (2 à 3 par saison). Cette accélération, ou effet seuil, est donc également palpable dans la météo de nos dernières années. C'est impossible à prouver pour l'instant, mais à mon sens tout ceci n'est pas amplifié par quelconque variabilité naturelle sur l'Europe. C'est ce qui est le plus inquiétant car si un cycle "chaud" se prépare avant la fin 2030 bonjour les dégâts. Il faut s'y préparer et il est probable que la question écologique/climatique que l'on tente d'écarter du débat publique, va nous revenir avant la fin de la décennie en pleine figure (canicule + intense que 2003).

Sujet intéressant qui peut-être exploré de façon plus approfondie avec les données en OPEN DATA de MF. Cela permet de voir les choses sous un angle rusticité, plus pertinent que le décompte du nombre de jours de gel ou les tnn et surtout de déconstruire certains raccourcis climatiques. Par exemple, Bergerac (24) en Dordogne et Saint-Dizier (52) en Champagne, enregistrent en moyenne à peu près le même nombre de jours de gel par an avec 50 pour la première et 54 pour la seconde. Nancy en Lorraine et Aix-les-Milles en Provence également (70 environ). D'ailleurs leur tnn moyenne pour les mois d'hiver sont assez proches. Au regard de ces chiffres il a souvent été dit que l'intérieur de la Provence ou du SO pouvaient présenter des niveaux de froid parfois semblables à l'Alsace ou au Nord NE du pays. Or si l'on regarde la durée moyenne du gel (période 1991-2020), on s'aperçoit que les différences deviennent très fortes entre stations ayant pourtant la même moyenne de températures minimales et a peu près le même nombre de jours de gel. En moyenne par an : 392h de gel à Bergerac (50 jours de gel sous abris) 564h de gel à Saint Dizier (54 jours de gel sous abris) 538h de gel à Aix-les-Milles (72 jours de gel sous abris) 734h de gel à Nancy-Essey (63 jours de gel sous abris). Autre angle d'approche intéressante, si l'on regarde par saison froide on voit apparaître des saisons qui ont été très rudes par la durée du gel mais sont complétement passées sous les radars car il n'y a pas eu de VDF emblématique. Par exemple à Strasbourg et Nancy, la saison froide élargie (ONDJFMA) 1995-1996 est probablement l'une des plus rude des 35 dernières années. On y a dépassé les 1000 heures de gel à Nancy et Strasbourg, alors que l'on peine à atteindre les 400 heures ces 10 dernières années. Je ne sais pas si tu as le temps mais une carte du pays avec les durées moyennes annuel du gel serait intéressante @Arkus.

Je m'en doutais hier et donc cela n'a pas loupé, les grisailles sont restées hier très compactes et aujourd'hui ce fut pire avec de la bruine par 3° sous un ciel blanc/gris très sombre très bas, bref un temps cafardeux à souhait. A vérifier mais je pense qu'il s'agit d'une ou de la journée la plus sombre de cet hiver. Le pire est qu'il est probable que ce menu soit au programme encore longtemps, avec la poursuite des conditions molles ad vitam, je pense que l'on pourrait connaître une série remarquable de jours sans soleil, peut-être jusqu'en milieu de semaine prochaine voir + loin encore. Bref encore un hiver sans intérêt météo, sans dynamisme, je compte les jours avant le printemps qu'on en finisse.

On est resté sous la crasse... tx bien faiblarde de 0,4°, les bois des coteaux entourant Nancy sont restés givrés toute la journée au dessus de 250m. @alex67 tu n'as pas choisi la journée idéale pour la photo, le site est probablement sympa au printemps ou sous le soleil mais là franchement on a envie d'éteindre. Tu le trouveras aussi via l'open data de MF pour pas mal de stations. Je suis en train de compiler et regarder un peu ces données elles, sont intéressantes. Notamment car elles permettent de voir où il gèle vraiment le plus,et de mieux qualifier la "rusticité". Par exemple 2 stations à 50 jours de gel/an peuvent avoir des différences importantes en nombre d'heure de gel. Une station du NE de la France à 50 jours de gel/an aura souvent bien + d'heures de gel qu'une station provençale ou du SO enregistrant pourtant elles aussi peu ou prou à 50 jours gels/an.

Tartine de stratus, glauque -1°. Verras-t-on le soleil cette semaine ?

Sur la façade est et en particulier le centre-est ce pourrait vraiment être limite en air froid. La GF devrait très rapidement transiter sur le pays jeudi et pivoter vers l'ouest ou le NO de la France vendredi. A l'arrière de l'air + doux pourrait remonter de méditerranée sur la façade orientale du pays du Languedoc à L'Alsace. On pourrait donc entre vendredi et samedi se retrouver avec -6 à -8° à 850hpa de Lille à Bordeaux VS +4 à 2°à 850hpa de Perpignan à Strasbourg. Ce pourrait être intéressant en terme de neige sur la zone de contact quelque part (à + ou - 100km) entre Pyrénées, Massif Central, Morvan et les plateaux Bourguignons voir de façon + marginal les confins de la Champagne/Lorraine et/ou de l'IDF, sachant que le dynamisme semble en partie lié à la présence de relief qui "boostent" le potentiel précipitant. Le Massif Central et en particulier ses composantes orientales et potentiellement le Morvan semblent donc être en ligne de mire d'un épisode neigeux jusqu'à basse altitude. Plus à l'est du couloir rhodanien à la Lorraine, ce pourrait être + sec ou si précipitations (notamment sur Languedoc et Provence), uniquement neigeuses en altitude en raison de la présence d'une langue douce remontant de méditerranée. Sous l'air froid en altitude des Flandres à la Garonne probable temps + froid et bien nébuleux avec pourquoi pas quelques floconnades de ci-delà voir des saupoudrages. L'évolution à partir de samedi et pour dimanche est plus chaotique avec une GF qui pourrait se décaler à nouveau vers l'est et le sud avec potentiellement une augmentation du dynamisme vers l'est et le nord (?). Mais c'est tellement loin au regard des échelles en jeux qu'il est difficile pour l'instant d'envisager quoi que ce soit. Sinon le risque de forte ou très forte gelée est à mon avis marginal, car la GF devrait s'accompagner de pas mal de nébulosité et de vent. En revanche ce pourrait être assez froid pour la climatologie en terme de tx sur les façades maritimes de l'ouest du pays entre vendredi et samedi, sans être exceptionnel.

Journée sans dégel "surprise" pour Nancy...sous un brouillard lugubre en contraste avec la lumière de ce weekend. Tx -0,7° Tn -5,6° Ce qui en fait une des journées la plus froide de l'hiver en température moyenne, verdict demain.

En tout cas cela bouge pas mal à LT avec la forte progressions du régime NAO - dans l'ensembliste sub-saisonnier d'ECMWF à partir de la mi février. En fin de semaine dernière, le régime de blocage était encore vue largement dominant ad vitam avec probable évolution vers une NAO + pas franche du collier. L'option qui envisage un blocage continental/Scandinave cédant en fin de topic, avec pourquoi pas une migration rétrograde des HP vers le nord-ouest (Islande, Groenland), est à mon avis à prendre sérieusement en considération. Cela ouvrirait possiblement la voie à un temps plus agité et humide (circulation perturbée sous blocage) sans que l'on puisse déterminer en l'état ses caractéristiques. C'est encore loin, mais finalement les perspectives saisonnières d'un mois de février calme et anticyclonique pourraient s’effacer au profit d'un temps nettement plus agité (?). Ce sera sans doute le sujet du prochain topic, mais celui-ci pourra déjà nous renseigner sur l'évolution à attendre.

Il n'y a eu que très peu de jours avec du froid dynamique à tous les étages, au contraire les quelques jours froids en plaine ont quasi tous été le fait d'inversions thermiques. Le 18 janvier dernier la température était positive au dessus de la Dordogne, avec un iso 0° en air libre au delà des 2000m d'altitude. Pour ici no comment, il ne s'est rien passé, on reste dans la dynamique enclenché depuis 2013 et qui s'est accéléré à partir de 2015 mais surtout 2019, à savoir disparition du "dynamisme" hivernal. Le seul point positif fut un début d'année où le soleil a été un peu plus généreux que plus à l'ouest.

Oui quand on y pense cela fait froid dans le dos...ce fut quelque part une véritable chance car c'est probablement un des moments de l'année où il y a le moins de monde à l'extérieur. Quoi qu'il en soit ces 2 tempêtes de 99 sont probablement les événements météo les plus extrêmes qu'ait connu le pays ces 50 voir 80 dernières années. J'y ajouterai la canicule de 2003 du fait de la non préparation du pays, de ses conséquences sanitaires et de son caractère inédit.

Je pense que c'est justement un écueil de se fier à un alignement des déterministes à J+4. On est pas dans le cadre d'une perturbation d'ouest, mais d'une mini GF de petite échelle arrivant par l'est. La synoptique n'est absolument pas favorable à une véritable dégradation neigeuse allant au delà d'un saupoudrage ou de quelques gouttes, ce que d'ailleurs relève les ensemblistes. Globalement pour le nord du pays il faudrait un blocage + haut en latitude, en + le dynamisme de l'anomalie venant de l'est semble trop faible.

Attention a na ps prendre les modélisations déterministes pour argent comptant et bien croiser avec ce que propose l'ensemble des scénarios. Pour l'ensembliste d'ECMWF à La Bresse c'est une médiane des scénario à 1mm de précipitation pour vendredi avec un cumul médian d'ici dimanche autour des 2 mm😬.....Très peu de scénario au delà des 4/5mm sur l'ensemble, à l'inverse beaucoup quasi secs. Pour la plaine on est dans les même proportions avec en plus des températures bien limites. Il est donc encore trop tôt pour annoncer des centimètres (stt en plaine), tout au plus un peu d'humidité possible entre jeudi et samedi, globalement en faible quantité. A affiner lorsque l'on entrera dans le j-3 et avec les mailles fines, on sera probablement à peu près fixé mercredi. Globalement c'est une situation synoptique qui devrait plutôt favoriser le sud-est de la France pour l'humidité et peut-être la neige. Pour nous il faut pour l'instant espérer une bonne surprise/évolution lorsque l'on entrera dans les échéances plus courtes, avec une meilleur appréhension des phénomènes de petite échelles, mais perso je trouve le potentiel "faiblard".

Il me semble que le qualificatif sévère est réservé pour des gels plus fort (<-10°). Sinon weekend magnifique par ici, plein soleil du matin au soir, le tout avec un soleil déjà nettement plus haut et des journées qui rallongent, les oiseaux ne s'y trompent pas avec des chants prolongés le soir. Côté mercure du gel samedi (-3°) et dimanche (-5,2°) mais des après-midi dans le positif bien qu'encore un peu trop frais avec 5 et 4°. Ce matin retour malheureusement à la réalité de nos hivers avec du brouillard bien givrant sous -3°, jusque -5,6° dans la nuit à Essey m. Ce petit froid aura au moins le mérite de calmer les ardeurs d'une végétation qui s'est sentie pousser des ailes sous la grande douceur des 15 derniers jours.

Rétrospectivement les modèle avaient bien anticipé la situation, il fallait peut-être plutôt miser sur des altitudes supérieures à 1000/1200m que 800/1000 pour la couche "déco". Un peu juste malheureusement pour certains massifs...d'autant plus qu'il n'y aura probablement pas d'apport humide avant à minima 10 jours, on se contentera du soleil pour cette première partie des vacance.