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Il manque une légende permettant de prendre la mesure, concrètement à quoi correspondent ces couleurs ? Sur Nancy on est passé au travers des pluies des dernières 24h...pas de bol et même bien dommage car il manque de l'eau. La carte des cumuls de pluie laisse bien entrevoir cette bande sèche restée à l'écart des fronts instables au nord et au sud. Espérons que l'arrosage soit plus conséquent mercredi.

Tout a fait d'accord 15° avec un soleil puissant mais une bise sensible et un point de rosée < à 5° est nettement plus frais en ressenti que 15° sous une pluie sans vent avec un point de rosée au dessus de 10°.

Il n'y a malheureusement plus grand chose de remarquable à cela, cette tendance ne fait que se confirmer d'année en année depuis 10 ans. Tant et si bien qu'il faut prendre cette état comme un élément quasi intangible de nos étés. Ce qui est désormais remarquable c'est un été sans épisode caniculaire, je ne parle même plus d'été "frais" par rapport aux moyennes des 30 dernières années, car même avec une synoptique très dégradée comme l'année dernière l'été est resté globalement + chaud que la moyenne. Sinon plus besoin de consulter les modèles, il suffit de voir sur la page d’accueil si un message de GrandMottois ou HauteTarentaise a été posté pour savoir que l'isoterme 20° à 850 hpa est modélisé quelque part, cela en est presque comique. Merci en tout cas aux prévisionnistes qui élargissent la prévision au delà de ce prisme dans leurs analyses 😉.

Également sec sur Nancy, la station MF de l'agglomération a enregistré un cumul de 106,9 mm pour ce trimestre soit un déficit assez marqué de -35 %. Il s'agit du 14 ème printemps le plus sec depuis 1927, le plus sec depuis 2014 (74mm) mais on reste loin du record de l'aride printemps 2011 où l'on avait cumulé seulement 49 mm sur 3 mois. A noter le contraste avec 2024 qui fut le second printemps le plus humide depuis 1927 (derrière 1983).

Effectivement, hors stations purement méditerranéennes c'est en Lorraine et sur le littoral vendéen que l'ensoleillement a été le plus généreux. Mais finalement c'est une particularité climatique de cette saison qui est un peu exacerbée cette année, à savoir un ensoleillement en avril-mai climatologiquement meilleurs dans le NE qu'en Aquitaine, et certaines années que dans le CE. D'ailleurs ces valeurs ne sont pas records, pour Nancy les 270 heures d'ensoleillement de mai 2025 sont derrières les mois de mai 2023, 2022, 2011 ou encore 1990. Le record datant de l'extraordinaire mois de mai 1989 et ses 343 heures d'ensoleillement.

Le soleil de retour la température remonte en flèche, atmosphère très très lourde façon hammam.

Vue vers l'est depuis la webcam du musée des beaux-arts, évacuation de cette petite cellule orageuse, mais qui par ici a bien trempée les sols...

Petit orage en cours sur Nancy bonne drache accompagnée de quelques manifestations électriques. Très chaud avec 31,7° avant l'orage, 6 ème plus forte valeur jamais enregistrée en mai. Metz et Nancy touchées au même moment par 2 cellules orageuses distinctes, pas courant.

Bien lourd ce matin sous un soleil puissant. Après une rosée abondante la chaleur est déjà là pesante avec un ressenti bien au delà des 30 depuis 10h. Ta 27° et un point de rosée à 18°. Hier tx a 29,9°.

Oui effrayant...on note aussi qu'un été comme 2022 sera anormalement frais. Nous ne sommes pas prêt, et n'organisons rien pour être résilient, au contraire (la loi duplomb en est une illustration criante). Les enfants d'aujourd'hui vivront ou plutôt subiront cette évolution c'est à pleurer, nous aussi en partie en tout cas pour les plus jeunes. C'est encore plus désespérant quand on voit les préoccupations politiques actuelles et plus globalement de nos concitoyens aujourd'hui. La question que je me pose est a quel moment auront lieux les points de bascule? Lorsqu'un enchaînement d'événements ou de crises rapprochées ne pourront plus être couvertes par les assurances, lorsque les états ne pourront plus faire face? Cela arrivera probablement bien avant la fin de siècle.

Et oui c'est la tuile, vous vivez à Caen... 15° et de la pluie fin mai c'est aussi un temps de saison. D'ailleurs Caen connait plutôt un gros déficit pluviomètre et excédent d'ensoleillement depuis des semaines, mais bon c'est probablement du trollage de bas niveau.

La moyenne des minimales fin mai à Montsouris est de 11/12° soit du niveau de ce qui a été enregistré ce matin. Donc non il ne caille pas pour une fin mai, à part si l'on attend les standards Météo du sud de l'Europe en région parisienne, mais alors vous êtes à côté de la plaque. Le forum d'IC mérite autre chose que ce type de message déconnecté de tte réalité climatique/météo.

Frais ce matin, 2,8° au plus bas pour Nancy-Essey et jusque -2,4° à 10cm du sol. Parmi les valeurs un peu significatives je retiens les -0,7° à Erneville (55) ce qui en fait la gelée la plus tardive des 20 dernière années (-0,6° le 25 mai 2004).

Oui et d'ailleurs la Meurthe-et-Moselle a rejoint hier la Meuse dans le peloton des départements en vigilance sécheresse. Quand aux nappes phréatiques il y a en plusieurs sur le NE qui ne sont pas toutes au même niveau, celles situées sous les Karst des plateaux de Meuse, sur le Perthois, l'Argonnes sont basses. Mais bon on connaît les marottes habituelles de l'oiseau...

Pour aller dans ton sens, les Saints de Glace sont surtout ceux des jardiniers. Si l'on tente d'interpréter les Saints de Glace avec notre tropisme technico-scientifique du 21ème siècle on passe à côté de ce que cela signifie. Les anciens ne se posaient pas la question de savoir si il gelait sous abris normalisé à 2m du sol du 11 au 13 mai. C'était surtout une sorte de mémorandum traditionnel qui disait que passé la m-mai le risque de gel destructeur diminue fortement. Et par gel destructeur, je ne parle pas forcément de gel sous abris. Il peut faire -2°/-3° au sol mi-mai sans gel sous abris normalisé à 2m du sol, pourtant les plants fragiles au sol peuvent dans ces conditions prendre cher s'ils ne sont pas couvert. Pour illustrer à Nancy-Essey, station périurbaine de l'agglomération nancéienne station périurbaine pas franchement froide comparativement à d'autres situées en lorraine ou dans le NE, depuis 2010 il y a eu 18 gels au sol passé le 10 mai, vs aucun sous abris. Parmi ces gelées il y a eu un -3,6° au sol un 17 mai, un -0,9° un 29 mai de quoi faire mal aux plants. Si l'on regarde maintenant du 1 au 10 mai, il y a eu 23 gels au sol (et 4 sous abris), pourtant sur 3 fois moins de jours! Avec des valeurs au sol plusieurs fois inférieures à -5°. Cette limite autour du 10/15 mai est donc encore très pertinente d'un point de vue climatique. A mon sens les Saints de glace ont donc encore leur pertinence et correspondent bien à la période de l'année où il faut encore être prudent au jardin, des gelées blanches assez marquées au sol pouvant encore se manifester en dehors des centres urbains sur les 3/4 du pays. Passé la mi-mai, le risque est toujours présent mais moins marqué.

Quelques valeurs assez froides ce matin, il faut pour certaines stations remonter au 24 mai 2013 pour trouver plus froid aussi tard dans la saison, par exemple : Tn de 1,3° à Valencienne, 0,9° le 24 mai 2013, record de 1,1° le 6 juin 2006 (dps 1985). Tn de 1,5° à Rouvroy (80), 0,8° le 24 mai 2013

Pour la station d'Issanlas SAPC (depuis 2005) 2,2° en juin dernier, 1,8° en juin 2019, 0,5° en juin 2014...Pour la station "ancienne" (relevés depuis 1951), gels en juin en 2019, 2014 etc....Ce niveau de températures à cette période sur le plateau ardéchois (et globalement en montagne au dessus de 1000m) n'a rien d'inhabituel ou de peu fréquent.

Attention au jardin entre cette nuit et la nuit de vendredi à samedi, on a une masse d'air assez sèche et froide en basse couche qui descend actuellement depuis la mer du nord vers nos régions. Cette nuit c'est surtout le long des frontières Belges, Luxembourgeoise et vers les Ardennes qu'il pourrait faire assez froid (ciel clair + masse d'air froide) avec un risque de gelée blanche. Ce risque pourrait s'étendre à l'ensemble de nos régions dans la nuit de vendredi à samedi avec un vent assez faible voir nulle + un ciel clair du gel sous abris est possible localement, de façon plus généralisé au sol. Couvrez vos plants surtout proches du sol et dans les secteurs déventés des zones rurales et périurbaines.

Amélioration pluvieuse hier, insuffisante vue le bilan hydrique mais toujours bonne à prendre. 7,7 mm sous cette perturbation pour un mois de mai cumulant à peine 19,6 mm. En conséquence c'est sec, le nombreux jeunes arbres plantés cet hiver dans Nancy (et insuffisamment arrosés) ont soif et présentent des signes de stress hydrique important... L'évapotranspiration est largement supérieure au cumul des pluies. Ce déficit est classique au printemps et habituellement compensé par l'eau de l'hiver dans les sols, mais il atteint rarement des proportions aussi marqué que cette année puisque l'on a atteint hier le record bas de fin mai 2011, juste avant la pluie. On voit surtout que la sécheresse est désormais bien installée, la courbe du bilan hydrique sur 31 jours glissant est restée dans le bas de la climatologie depuis début février. On croise les doigts pour des arrosages + réguliers dans les 10 prochains jours, avant probablement l'arrivée des vraies chaleurs (et de l'été) début juin.

Une averse en cette fin de journée, à peine de quoi mouiller les sols, quelques pluies faibles vont nous concerner dans la prochaine heure, ca fera du bien car c'est sec.

Dans le nord entre mi novembre et mi février, il faudrait adapter nos rythmes de vie à ce manque de lumière, cela améliorerait probablement la santé mentale de tous et la productivité (si cher à nos "élites"). L'activité devrait être plus réduite en hiver et augmentée en été.

Dans ton message tu disais qu'historiquement les sécheresse n'étaient craintes que dans les régions méditerranéennes ce qui est faux, les registres paroissiaux de toutes les communes du nord du pays peuvent en témoigner.

C'est dans le nord et surtout le NE (ainsi qu'en Allemagne) que l'ensoleillement progresse proportionnellement le plus vite, plus rapidement que dans le CE et globalement dans le sud du pays. Par intuition je dirais que cela pourrait s'expliquer par la multiplication des blocages omega et aux hautes latitudes aux saisons intermédiaires (stt fin d'hiver printemps et début d'été). Un peu comme cette année mais aussi en 2023, 2022, 2020...

Pas du tout, il suffit de lire les chroniques anciennes de régions du nord pour y voir que les sécheresses (nombreuses) ont été très dommageables pour l'agriculture et donc la subistance des sociétés rurales. Des hivers très froids ont souvent été moins dommageables que des excès d'eau ou de sécheresse au printemps ou en été.

Je m'étais amusé à tenter de calculer le nombre de jours frais par été à Nancy. Pour cela j'avais établis des seuils de température maximale correspondant aux valeurs inférieures ou égale au percentile 10 des températures maximales de la décade de référence (selon la climatologie de la période 1981-2010). Résultat sans appel, même l'été médiocre de 2024 fut globalement chaud avec très peu de journées véritablement fraîches par rapport à la climatologie moyenne des étés entre 1981 et 2010. On voit également les 2 ruptures (que l'on retrouve l'hiver pour la fréquence et la sévérité des VDF), de la fin des années 1980 et de 2015. Pour les étés avec un nombre de jours frais élevé on retrouve en tête 1956 (le + frais depuis les années 1910), les étés des années 1960 (1960, 1965, 1966) et ceux de la fin des années 1970 (1978 et 1980).