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Oui, ce qui n'est pas sans poser quelques problèmes.

Oui il y a un petit creux pluviométrique sur le bassin parisien et plus globalement dans les plaines du nord du pays de février au mois d'avril. Cela correspond peu ou prou à la fin d'hiver et les 2/3 du printemps. La pluviométrie regagne ensuite rapidement en vigueur entre la fin avril et surtout en mai avec le réchauffement des masses d'air. Climatologique on entre donc effectivement dans la période en moyenne la moins arrosée.

Oui mais je trouve que les choses se détériorent, pour pas mal de secteurs. Pour y être allé quelques fois ces derniers mois, pour diverses raisons, j'ai pu constaté de mes yeux la frénésie immobilière absolument affolante qui est à l’œuvre. J'ai retrouvé La Clusaz défigurée et envahie par les voitures. Le choc est rude comparativement à ce qu'était cette station de village familiale et tranquille encore au début des années 1990... La val d'Arly se transforme peu à peu en vaste lotissement à l'urbanisation quasi continue entre le Flumet et Mégève, constitué de chalets et résidences + ou - "chics" entrecoupés de ronds-points sans âmes. L'activité agricole et l'ouverture paysagère relative, qui faisait le charme de cette vallée, est en train de disparaître. On retrouve ces dynamiques de grignotage immobilier désastreux entre Monêtiers et Briançon, quand à la Tarentaise...je préfère m'abstenir. Je suis le premier à comprendre la nécessité de développement économique pour les territoires, d'autant plus dans des espaces géographiques montagnards initialement pauvres, mais ces dernières années cela devient absolument indécent. Une véritable course à l’échalote immobilière, délétère à long terme et qui pour ma part coupe toute envie de retourner dans ces secteurs.

Mets bien à jour tes références en terme de température, malheureusement elles évoluent très rapidement. Sur les 30 dernières années, la moyenne annuelle à Saint-Exupéry est à 13°, 13,3° à Bron, soit le niveau thermique annuel moyen de Montélimar prè-2000. Sur les 20 dernières années, on est à 13,2° à St-Ex et 13,5° à Bron. Et sur les 10 dernières années la tm annuelle s'approche des 14° à Bron et est à 13,8° à St-Ex, soit un bon +2° par rapport aux moyennes trentenaires ou décennales prè-2000, et au passage tout proche des moyennes trentenaires d'Orange pré-2000.

Photo du 29 janvier 1976, prise le long du canal de la Marne au Rhin à Nancy. Ce matin là le thermomètre affichait -19° à Nancy-Essey avec 7 cm de neige au sol. On relevait également -20° du côté de Lunéville, -23,5° à Roville (88), -22° à Neufchateau, -18° Vaucouleur (55). Cette chute brutale du thermomètre vers les -20° fut d'assez courte durée (24h) et circonscrite au centre/sud de la Lorraine (-10° à -14° ailleurs en Lorraine, FC, Champagne et Alsace). Elle faisait suite à une petite chute de neige et un temps calme et froid. Mais elle s'inscrivait alors au cœur d'une séquence hivernale s'étendant du 24 janvier au 9 février lors de laquelle il y avait eu 17 jours consécutifs de neige au sol à Nancy-Essey, chose désormais inconcevable (ne serais-ce que relever 7 cm au sol..).

Bonjour et merci pour l'information. Où peux-t-on trouver ces données. Sur meteo.data.gouv les données LSH la dernière MAJ date de mars 2024.

Ton NE est bien "méridional", il est presque en limite du domaine si l'on prend par exemple la région Grand Est. J'ai localisé les stations choisies avec des points violets. Pas de station en Champagne, dans les Ardennes, en Lorraine ou dans le Bas-Rhin. Les 2 facteurs qui expliqueraient la diminution du nombre de jours de brouillard en Europe (indépendamment de la variabilité naturelle en lien avec la fréquence + ou - grande des configurations favorables) seraient : - L'amélioration de la qualité de l'air avec une forte diminution de l'émission des particules fines qui formaient alors des noyaux de condensations idéals - L'artificialisation des sols au profit de l'urbanisation et probablement l'intensification des pratiques agricoles diminuant l'humidité disponible à la surface sols sur des surfaces importantes.

N'y a t-il pas un soucis dans votre base de donnée ? Pour Nantes-Atlantique (Bouguenais) la moyenne mensuelle est pour l'instant d'environ 4,3° (calculée selon la méthode tnm+txm/2) et d'environ 4,1° ( (calculée selon la méthode 24 relevés jours) au 27 janvier. Avec les données MF, depuis 1946 à Nantes-Bougnais le top 10 des mois de janvier les + froids. Avec les prévisions de MF on peut estimer que la température moyenne de la station sera située entre 4,4° et 4,7° soit autour de la 20ème place des + froid depuis 1946 (soit 80 ans).

Le déficit me semble très marqué de l'Anjou à l'intérieur de la Normandie jusqu'en Picardie en incluant l'île de France, ailleurs on est semble t il proche des moyennes, voir au dessus du massif central à la Provence.

16,8° a la station MF de Bulh Lorraine, nouveau record mensuel de douceur depuis son ouverture en 2012.

14,6° sous un ciel couvert et quelques gouttes, cette valeur est au niveau du record de tx de janvier entre 1927 et 1999.

Douceur très marquée ce matin sous un petit filet vent de SO et un ciel partagé. 13° au thermomètre, primevères et pâquerettes sont de sorties.

On l'a déjà dit, mais la limite nord sud climatique n'est pas forcément la plus pertinente. Pour la France on est plutôt sur un dégradé climatique ouest/est (ou NO/SE), devenant fort en allant vers le SE méditerranéen. J'ai l'impression qu'il y a plus de différence climatique entre Brest et Strasbourg qu'entre Brest et Biarritz, plus entre Paris et Belfort qu'entre Paris et Toulouse.

Oui ICON est immonde pour le nord du pays, l'anti est trop bas en latitude avec probablement bcp de nébulosité sur le nord du pays dans un flux anticyclonique mou de NNO... CEP et GFS sont + engageant avec une cellule anticyclonique légèrement + nord, qui draine de l'air originaire de + loin vers l'est (+ continental) avec en conséquence une alimentation de basse couche moins maritime et donc + sèche et ensoleillée au nord. On s'accroche à cela désormais, mais c'est ainsi. A noter que l'on se dirige probablement vers un énième hiver sans franche attaque d'air froid en altitude. Il y a eu plusieurs fois entre 0°et -5° à 850hpa, mais les températures < à -5° à 850hpa n'ont concerné que les frontières de l'est pendant quelques heures en janvier...Les masses d'air qui ont survolé notre pays cet hiver en altitude ont été digne d'un mois banal de novembre des années 1990, on est rarement allé cherché + bas. Restons optimiste, le printemps est bientôt là et nous sortira du marasme météo qu'a été cet hiver.

Il a fait au contraire sur la période en moyenne nettement + froid à Colmar en journée qu'à Bordeaux ou Agen, c'est justement un trait d'une certaine continentalité et de la latitude (puissance du soleil). Txm du 25/12 au 01/01 3,5° à Colmar pour 35 h d'ensoleillement 6,7° à Agen pour 10,1 h d’ensoleillement 7° à Bordeaux pour 10 h d'ensoleillement 3 fois moins d'ensoleillement l'AM à Agen ou Bordeaux et pourtant les températures y sont en moyenne nettement + élevées qu'à Colmar. Avec 10 h d'ensoleillement à Colmar sur la période par temps anticyclonique avec inversions thermiques la txm aurait probablement été proche de 0° voir négative, donc encore nettement + éloignées que celles d'Agen ou de Bordeaux. Pour illustrer en prenant 2 journées très anticycloniques et bien ensoleillées sous inversion thermique de mi janvier à Colmar et Agen. A Colmar "malgré" l'ensoleillement les températures restent assez basse l'après-midi Idem lors de la fin décembre A Agen, les journées ensoleillées sont nettement - froides

Oui le retour d'une tendance fortement anticyclonique pour la période de toute fin janvier, début février était très bien anticipée depuis bientôt 10/15 jours! A voir désormais si elle sera aussi durable qu'envisagée par les prévisions d'ensemble sub-saisonnier, le diagramme d'Hovmoller fait ainsi durer le plaisir jusque fin février! Cette semaine marquera la transition vers des conditions plus calmes et anticyclonique en février. La séquence perturbée d'O/NO entre dimanche et jeudi est peut-être la dernière avant plusieurs semaines. Elle est donc porteuse d'enjeux pour les massifs engagés dans l'industrie du ski, l'apport neigeux de cette séquence conditionnera la qualité du ski surtout sous 1500m donc les petits massifs + globalement Pyrénées bien à la peine depuis le début de la saison. Pour les 95% restant de la population qui ne vont pas au ski, et qui globalement n'en ont rien à faire, il s'agira d'une séquence perturbée tout à fait classique avec passage pluvieux et pourquoi pas une ou deux traine(s), peut-être un coup de vent sur l'ouest et en Manche dans une ambiance à peine rafraîchie. Pour la suite, les conditions anticyclonique devraient s'installer par l'ouest dès jeudi puis concerner la majorité du pays dès vendredi. La dorsale anticyclonique semble sur les modélisation actuelles monter suffisamment haut en latitude (vers GB, mer du nord et sud scandinavie) pour bien protéger l'ensemble du pays, avec un petit flux continental en basse couche synonyme de probable gelées matinale, AM déjà + douce sous le soleil de février et ensoleillement globalement très correcte(sauf localement). Il pourrait rester néanmoins un peu d'air froid en altitude vers le SE de la France et Golfe du Lyon qui pourrait engendrer de l'instabilité et pourquoi pas une dégradation humide vers Corse, Roussillon voir PACA entre vendredi et dimanche. C'est néanmoins encore loin et les incertitudes persistantes sur la latitude exacte des hautes pressions (dorsale) et le comportement des résidus d'air froid en altitude sur leur flanc sud (isolement + rapide au sud ou à l'est) pourrait aussi bien largement ouvrir le domaine méditerranéen français aux vents de terre.

Pour les massifs de l'Est, fenêtre à ne pas louper entre mardi et jeudi prochain avec une séquence perturbée d'O/NO assez fraîche (sans +) avant une période anticyclonique probablement durable pour les vacances de février. Pas de grosses quantités en perspective mais de quoi assurer peut-être une couche à minima pour le décor et pour des altitudes supérieures à 800 / 1000m avant l'anticyclone. Il faut espérer que cela ne se dégonfle pas d'ici là (asséchement) mais pour l'instant cela tient la corde. Pour l'épisode de la nuit de samedi à dimanche bcp d'incertitudes encore sur les quantités et températures (les 2 semblent liées), le gros devrait tomber sous forme de pluie mais même si la neige prend probable que ce soit à des altitudes > à 1000m (sauf localement sur Jura) et en milieu/fin de perturbation. Ce qui aura tenu au sol pourrait de toute façon dégager entre dimanche soir et lundi soir avec flotte jusqu'au plafond et vent de sud.

https://www.meteosuisse.admin.ch/portrait/meteosuisse-blog/fr/2025/01/tempete-eowyn.html

L'injustice territoriale face au coût de l'énergie, un vrai sujet pas assez exploité par les politiques ^^. Les ménages du NNE sont nettement pénalisées // aux ménages des régions méridionales et du SO, c'est incontestable. Il y a bcp de logements qui par ici (même en ville) doivent lancer des coups de chauffe, comme cette année, dès la fin septembre pour maintenir une ambiance correcte (taux d'humidité <70% et T° >18°) et souvent jusqu'en mai. Les aides devraient être prioritairement et massivement orientées vers les logements les moins isolées de ces régions.

Ta définition est tout à fait logique sub = sous, donc juste sous l'Arctique. Ces questions sémantiques sont centrales dans ce type de discussion, on se rend compte que l'interprétation des un et des autres n'est pas la même et qu'il y a souvent un glissement du sens des mots à l'origine d'incompréhension(s). Il faudrait préalablement poser une définition qui soit partagée. Cela raisonne d'ailleurs avec les fameux TAF (Trou à Froid), qui à mon sens ne recouvre aucune définition claire et partagée. On y trouve de tout, c'est un concept scientifiquement encore un peu flou et loin d'être maitrisé par tous, donc souvent dévoyé dans son usage. Ok, merci pour la précision. Quelle formule? et sur quelle période climatique utilises-tu pour effectuer tes calculs?

Beaux contrastes thermiques aujourd'hui pour les températures maximales.

Ces chiffres (concernant les quantités de neige) correspondent à une moyenne calculée sur la base de relevés, ou sont-ils issus d'un calcul (type coefficient de nivosité?).

Effectivement. Ceci dit, il y a eu une succession de séries aussi bien costaudes depuis 1999. 2012-2013 par exemple : une série 3 jours successifs en novembre, deux séries en janviers, de 8 et 4 jours successifs, et une série de 4 jours successifs en février. Et puis surtout dans les années 1990 D'ailleurs si on se concentre uniquement sur les séries de + de 6 jours gris (jours avec fraction d'ensoleillement <20%), les automnes hivers 2014-2015, 2012-2013, 2010-2011, 2002-2003, 2000-2001 sont encore devant.

Oui le climat montagnard n'existe pas en tant que tel, mais seulement des nuances montagnarde de chaque zone climatique. C'est en quelque sorte l'altération d'un climat régional du fait de l'altitude avec des effets sur les précipitations (totaux pluviométriques renforcés et parfois régime), la température (décroissante avec l'altitude) et l'ensoleillement (durée et intensité). On pourrait néanmoins peut-être faire une distinction entre les massifs suffisamment puissants (étendus et élevés) qui disposent de grands bassins intra-montagnards ou grandes vallées profondes dont les caractéristiques climatiques s'écartent nettement de leur zone climatique, et tiennent plus aux versants/sommets qui les encadrent (effets d'abris +++). Et les massifs plus isolés/réduits n'ayant pas cette capacité à modifier fondamentalement les caractéristiques de la zone climatique en question, si ce n'est les dégrader du fait de l'altitude.

Effectivement aucune webcam "potable" pour Strasbourg, regrettable. Le brouillard s'est encore épaissi, tn en cours -3° Finalement on est pour l'instant sur un mois de janvier classique ou moyen des anciennes normes (la période 1961-1990), ce fut hivernal dans le sens où on est proche des anciennes moyennes, mais il n'y a pas eu de déficit thermique très marqué, aucune journée ne s'est rapproché des seuils de VDF, on en est resté très éloigné.