thib91

Rétrospectivement les modèle avaient bien anticipé la situation, il fallait peut-être plutôt miser sur des altitudes supérieures à 1000/1200m que 800/1000 pour la couche "déco". Un peu juste malheureusement pour certains massifs...d'autant plus qu'il n'y aura probablement pas d'apport humide avant à minima 10 jours, on se contentera du soleil pour cette première partie des vacance.

Effectivement, il reste des endroits très agréables et calmes dans les Alpes, j'ai juste été effrayé par les secteurs à forte attractivité touristique qui, il me semble, sont en train de scier la branche sur laquelle ils se trouvent. @meteofan à mon avis ce n'est plus le ski qui est le moteur économique de ces secteurs. Il est certes indispensable à "l'attractivité" de la montagne (pour attirer les investisseurs), mais à vue d’œil c'est probablement le développement/la spéculation immobilier(e) et la construction qui sont devenus les secteurs économique concentrant le + d'investissements et de flux financiers. Ce pue la bulle immobilière dans beaucoup d'endroit, on verra dans quelques années...mais il pourrait y avoir du dégât.

Oui mais je trouve que les choses se détériorent, pour pas mal de secteurs. Pour y être allé quelques fois ces derniers mois, pour diverses raisons, j'ai pu constaté de mes yeux la frénésie immobilière absolument affolante qui est à l’œuvre. J'ai retrouvé La Clusaz défigurée et envahie par les voitures. Le choc est rude comparativement à ce qu'était cette station de village familiale et tranquille encore au début des années 1990... La val d'Arly se transforme peu à peu en vaste lotissement à l'urbanisation quasi continue entre le Flumet et Mégève, constitué de chalets et résidences + ou - "chics" entrecoupés de ronds-points sans âmes. L'activité agricole et l'ouverture paysagère relative, qui faisait le charme de cette vallée, est en train de disparaître. On retrouve ces dynamiques de grignotage immobilier désastreux entre Monêtiers et Briançon, quand à la Tarentaise...je préfère m'abstenir. Je suis le premier à comprendre la nécessité de développement économique pour les territoires, d'autant plus dans des espaces géographiques montagnards initialement pauvres, mais ces dernières années cela devient absolument indécent. Une véritable course à l’échalote immobilière, délétère à long terme et qui pour ma part coupe toute envie de retourner dans ces secteurs.

On l'a déjà dit, mais la limite nord sud climatique n'est pas forcément la plus pertinente. Pour la France on est plutôt sur un dégradé climatique ouest/est (ou NO/SE), devenant fort en allant vers le SE méditerranéen. J'ai l'impression qu'il y a plus de différence climatique entre Brest et Strasbourg qu'entre Brest et Biarritz, plus entre Paris et Belfort qu'entre Paris et Toulouse.

Il a fait au contraire sur la période en moyenne nettement + froid à Colmar en journée qu'à Bordeaux ou Agen, c'est justement un trait d'une certaine continentalité et de la latitude (puissance du soleil). Txm du 25/12 au 01/01 3,5° à Colmar pour 35 h d'ensoleillement 6,7° à Agen pour 10,1 h d’ensoleillement 7° à Bordeaux pour 10 h d'ensoleillement 3 fois moins d'ensoleillement l'AM à Agen ou Bordeaux et pourtant les températures y sont en moyenne nettement + élevées qu'à Colmar. Avec 10 h d'ensoleillement à Colmar sur la période par temps anticyclonique avec inversions thermiques la txm aurait probablement été proche de 0° voir négative, donc encore nettement + éloignées que celles d'Agen ou de Bordeaux. Pour illustrer en prenant 2 journées très anticycloniques et bien ensoleillées sous inversion thermique de mi janvier à Colmar et Agen. A Colmar "malgré" l'ensoleillement les températures restent assez basse l'après-midi Idem lors de la fin décembre A Agen, les journées ensoleillées sont nettement - froides

Pour les massifs de l'Est, fenêtre à ne pas louper entre mardi et jeudi prochain avec une séquence perturbée d'O/NO assez fraîche (sans +) avant une période anticyclonique probablement durable pour les vacances de février. Pas de grosses quantités en perspective mais de quoi assurer peut-être une couche à minima pour le décor et pour des altitudes supérieures à 800 / 1000m avant l'anticyclone. Il faut espérer que cela ne se dégonfle pas d'ici là (asséchement) mais pour l'instant cela tient la corde. Pour l'épisode de la nuit de samedi à dimanche bcp d'incertitudes encore sur les quantités et températures (les 2 semblent liées), le gros devrait tomber sous forme de pluie mais même si la neige prend probable que ce soit à des altitudes > à 1000m (sauf localement sur Jura) et en milieu/fin de perturbation. Ce qui aura tenu au sol pourrait de toute façon dégager entre dimanche soir et lundi soir avec flotte jusqu'au plafond et vent de sud.

L'injustice territoriale face au coût de l'énergie, un vrai sujet pas assez exploité par les politiques ^^. Les ménages du NNE sont nettement pénalisées // aux ménages des régions méridionales et du SO, c'est incontestable. Il y a bcp de logements qui par ici (même en ville) doivent lancer des coups de chauffe, comme cette année, dès la fin septembre pour maintenir une ambiance correcte (taux d'humidité <70% et T° >18°) et souvent jusqu'en mai. Les aides devraient être prioritairement et massivement orientées vers les logements les moins isolées de ces régions.

Oui le climat montagnard n'existe pas en tant que tel, mais seulement des nuances montagnarde de chaque zone climatique. C'est en quelque sorte l'altération d'un climat régional du fait de l'altitude avec des effets sur les précipitations (totaux pluviométriques renforcés et parfois régime), la température (décroissante avec l'altitude) et l'ensoleillement (durée et intensité). On pourrait néanmoins peut-être faire une distinction entre les massifs suffisamment puissants (étendus et élevés) qui disposent de grands bassins intra-montagnards ou grandes vallées profondes dont les caractéristiques climatiques s'écartent nettement de leur zone climatique, et tiennent plus aux versants/sommets qui les encadrent (effets d'abris +++). Et les massifs plus isolés/réduits n'ayant pas cette capacité à modifier fondamentalement les caractéristiques de la zone climatique en question, si ce n'est les dégrader du fait de l'altitude.

Effectivement aucune webcam "potable" pour Strasbourg, regrettable. Le brouillard s'est encore épaissi, tn en cours -3° Finalement on est pour l'instant sur un mois de janvier classique ou moyen des anciennes normes (la période 1961-1990), ce fut hivernal dans le sens où on est proche des anciennes moyennes, mais il n'y a pas eu de déficit thermique très marqué, aucune journée ne s'est rapproché des seuils de VDF, on en est resté très éloigné.

Brouillard très épais en ville, le plus épais de la saison je pense, avec une visibilité bien inférieure à 100m dans certains quartiers. Ce brouillard est vraiment de très basse couche, car le haut du plateau de Brabois est au soleil. Cela est probablement pas sans lien avec le niveau de particules fines très élevé.

Ces cartes sont une moyennes, elles ne figent pas une seule et unique synoptique. On ne peut écarter une séquence très perturbée par flux d'ouest suivie d'une séquence de temps très anticyclonique et calme à l'écart du flux perturbé. Dans ce cas possible qu'il fasse plus frais/froids (gelées) quelques jours malgré le soleil deja vaillant de février. Globalement la tendance semble clairement s'orienter vers un écoulement zonal des masses d'air + ou - orientés OSO du fait de pressions qui pourraient être + élevés que la moyenne sur continent européen (Flux d'OSO doux à très doux et + ou - perturbé). Mais on ne peut écarter une séquence bien anticyclonique sur février, s'étendant à l'Europe occidentale voir + au nord. La probabilité d'avoir un temps très hivernale sous l'influence de masses d'airs guidées par des flux nordiques ou bien continentaux semble donc très faibles. La seule fenêtre pourrait être un blocage anticyclonique + costaud qui tend à s'élever un peu vers scandinavie ou grande Bretagne déviant le flux perturbé très au nord avec avec un peu de froid sec par flux d'est sur une partie méridionale et occidentale de l'Europe.

Les périodes d'anomalies thermiques négatives ont ete faibles sur le NE depuis le début d'hiver, le petit froid de cette mi janvier est même anecdotique. A titre d'exemple depuis le début d'hiver une seule forte gelée à Strasbourg (-5,3°), 2 jours sans dégel à Nancy dont 0 en janvier... On passe quand au printemps ?

Janvier ne terminera probablement pas avec une tnm<0° car les 8/10 derniers jours seront bien doux. Mais sur 1 mois glissant il est probable que l'on aille chercher les -1° de tnm...il y a 15 ans on guettais les mois a température moyenne négative, désormais c'est uniquement les minimales. Vous avez au moins eu un épisode par chez vous et ces derniers hiver ont été généreux pour votre secteur, ici on attend toujours un vrai épisode depuis 2021. Côté météo c'est toujours aussi inintéressant, on essaie cpdt tant bien que mal de profiter des quelques plages ensoleillées. Heureusement comme l'a dit @MATT_68 on tient le bon bout, cet énième hiver ressemblant à un éternel mois de novembre est probablement bientôt terminé.

Au 17 du mois de Janvier, Nancy a déjà enregistré son cumul moyen d'ensoleillement pour Janvier, Strasbourg l'a dépassé. C'est un peu plus en retrait // aux moyennes à Colmar et Besançon mais rien de cata et 2 journées ensoleillées suffiront à atteindre le quota. D'autant plus que décembre a été largement excédentaire en terme d'ensoleillement sur ces stations. Tout ceci dans un contexte globalement bien anticyclonique sans réel flux continental marqué (invasion froide d'altitude dans air sec) c'est assez rare, habituellement la crasse est très tenace et les heures d’ensoleillement sont rares.

Le stratus était vue se lever dès le début de matinée par ECMWF HRES (0.1°). Malgré sa maille + large il est remarquable pour prévoir la nébulosité, bien meilleur qu'Arome, je conseil. Globalement de cette séquence bien anticyclonique de janvier et par extension de décembre, ce que je remarque d'inhabituel c'est : 1- La non persistance des phénomènes de basse couche, on a des brouillards et des nuages bas mais ils sont peu persistants (c'est tant mieux) 2- L'absence ou la difficulté à avoir des journées sans dégel malgré des conditions normalement tout fait réunies pour en connaître, à savoir conditions fortement anticyclonique et léger flux continental.

Oui une espèce de brouillard bruineux qui gel instantanément, une horreur. Édit: verglas hétérogène selon les endroits, mais très dangereux. Beaucoup de chutes en ville, sirènes de pompier fréquente...on a eu de l'orange pour moins que cela.

Qd je parle de station synoptique c'est celle qui sont considérées comme principales et relèvent tous les paramètres, car représentatives des conditions météo d'une région + ou - grande, et on parle d'une unité urbaine faisant plus de 2000km2. Ta dernière phrase dit exactement ce que j'ai expliqué depuis le début et justifie le fait que Montsouris soit une stations du réseau principal. Mais je pense que tu avais compris mon propos car tu es suffisamment intelligent...du coup je vois pas l'intérêt du message si ce n'est me prendre pour un âne.

Il va falloir se détendre, personne ici ne remet en cause l'intérêt de mesures sur ces TAF, il n'y a rien de dénigrant à dire que ces derniers sont uniquement représentatifs de quelques mètres carrés ou hectares. Montsouris est à l'inverse représentative d'un niveau de température moyen et de vent d'une agglomération parisienne qui s'étend sur des milliers d'hectares et ce depuis des décennies. L'échelle de l'agglomération est suffisamment importante pour qu'une station réchauffée par un ICU de grande dimension puisse y être considérée comme synoptique.

Je ne nie pas l'intérêt d'étudier de ces secteurs, ni la diffusion des données, juste un peu d'ironie sur la course à l’échalote à ce sujet (dont semble s'emparer les médias, friands de buzz) et qu'il est important de ne pas surinterprété les relevés qui y sont enregistrés. J'ai aussi toujours un peu de méfiance vis à vis de ce concept, un peu flou ou disons qui me semble mal défini avec des TAF qui semble recouvrir à la fois des "choux et des carottes".

Tout à fait, le raisonnement en miroir est intéressant. Cette recherche de records pourrait aussi se faire à l'inverse, et donnerait du grain à moudre... En installant par exemple des stations le long de falaises de calcaire orientés plein sud, au pied de la place de la Concorde, plus provocateur, au milieu d'un parking de supermarché d'une zone commerciale immense. On pourrait ainsi allez à la recherche des Trou à Chaud, par exemple un jour de canicule début juillet, je ne serai pas étonné que l'on puisse relever 48° sous abris à 2m du sol au milieu du parking du Auchan de Plan de Campagne. Cela ferait des beaux titres et des extrapolations douteuses du type "il a fait 48° dans cette ville du sud de la France".

Ce que je vois surtout, c'est que ces valeurs extrêmes reprises par les médias alimentent les complots et desservent totalement le combat contre le RC... il n'y a qu'a lire la section commentaire des différents posts pour trouver des trucs du style: "vous voyez il fait encore froid, on nous ment et nous bassine avec le RC", "ah là quand il fait froid on entend plus les experts parler" etc etc... On se bat à longueur de temps pour que les médias arrêtent de relayer les thermomètres de pharmacie ou de voitures, qui après tout sont représentatifs d'un milieu urbain en plein cagnard, et maintenant il faudrait concevoir qu'ils utilisent sans pincette des valeurs de TAF.. pour moi ce n'est pas logique. Donc oui, malheureusement il vaudrait mieux parfois que ces valeurs spécifiques restent dans un cercle d'initié/expert, car maniées par le grand public et sans connaissance météo ni background scientifique elles deviennent des bombes à complot. Oui tu as raison, c'est en cela que même sur la carte IC je trouve qu'il serait pertinent de pouvoir au premier coup d’œil distinguer les stations synoptiques, qui ont été retenues car elles mesurent bien des paramètres représentatifs d'une petite région (échelle élargie), et donc qui ignore en partie les phénomènes de petites échelles.... Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'elles sont souvent implantées sur des espaces bien dégagées et ouverts, donc en théorie peu ou pas influencés par des conditions micro-locales (dans un petit creux topographique par exemple au milieu d'un vaste plateau ou plaine, la station ne sera alors représentative que de ceux creux sur certains paramètre (température et vent) et en aucun cas de l'ensemble du plateau ou de la plaine).

Hello, bonne année à tous. Un petit passage pour signaler les 14,6° actuellement relevés à Nancy-Essey sous un vent fort de SSO. Cette valeur est tout à fait exceptionnelle pour un mois de janvier puisqu'elle se classe à la 11ème + douce sur 3069 relevés en janvier ! Elle se classe donc dans les 0,5% les + douces jamais enregistrées en janvier. Sinon par ici l'hiver se poursuit sans grande saveur, un peu de gel par ci par là, sans grande vigueur, quelques saupoudrages allant jusqu'au cm mais jamais durables, de la pluie toujours...et des grands coups de douceurs bien marqués. Heureusement plus que quelques semaines avant le printemps. A +

C'est la fourchette "généreuse" vue par d'ARP, dont on connaît la tendance à gonfler l'orographique à ces échéances. CEP et ICON, encore pertinents à J+3, envisagent aussi pas mal de scénario bien moins humides qu'ARP. Loin de moi de vouloir être pessimiste ou autre, c'est une réalité dont il faut aussi tenir compte dans la prévision.

Cela semble se goupiller un peu mieux que la dernière fois mais tout de même prudence, il serait dommage d'être déçu suite à une interprétation trop optimiste des modèles. Ne pas occulter : Les fortes pluies entre samedi soir et dimanche matin, avec une LPN remontant probablement temporairement au delà des 1500m sous les plus fortes précipitations avec du vent, décapage express probable en quelques heures des chutes d'hier et d'aujourd'hui. Le cumul des précipitations dans l'air froid entre dimanche matin et mardi est encore sujet à une dispersion importante sur les modèles, il y aura de la neige mais peut-être pas autant qu’espérer, même si on a pas mal de scénarios bien humides, il y en a aussi pas mal qui le sont bien moins.

A noter que le régime NAO - recouvre pas mal de synoptiques différentes. J'avais regardé l'année dernière, depuis 2013 la fréquence des régime NAO- est à peu près semblable à la moyenne 1981-2010. Mais la nature des circulation qu'il engendre semble avoir nettement évolué. Entre 1980 et 2013, les régime de NAO- aboutissaient plus fréquemment à des circulations atmosphériques très hivernales apportant des VDF. Soit dépressionnaires liées à des anticyclones sur Mer de Norvège-Fénnoscandinavie (HNFZ) ou anticycloniques liées à des HP sur l'Islande (HNA). Depuis 2013, les circulation HNA ou HNFZ sous régime NAO- tendent à disparaître au profit des circulations cycloniques de SSO (Sz et TB) nettement moins hivernales voir carrément douces. Ces dernières sont en très nette augmentation et désormais majoritaires lorsqu'une NAO- se produit. Pour résumer les régimes NAO sont depuis 10 ans essentiellement porteurs de circulation atmosphérique douce et humide sur notre pays.