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Bcp de records mensuels ont été battus, dans le secteur: 114 km/h à Nancy-Ochey (ancien rec. 100,8km/h en 2002) 108 km/h à Metz-Nancy-Lorraine (105,5 km/h en 2014)

Et lorsque l'on regarde certaines synoptiques de l'époque, je me demande si elles occasionneraient de tels épisodes neigeux dans le climat de 2021. La tempête de neige du 21 janvier 1945 par exemple : 14cm à Strasbourg, 18mm précipités à Nancy sous des t° négatives. Du bon polaire maritime bien froid, nous avons eu des équivalents ces dernières années ne donnant rien sous 300/400m. Exemple: 30 janvier 2015: des averses de neige régulières entre le 30 janvier et le 5 février donnant au maximum à peine 1cm à Nancy-Essey (200m d'altitude). Pour Strasbourg c'est encore pire avec le plus souvent de la pluie. Au dessus de 300m c'était autre chose (ici et ici) et mieux au dessus de 400 m (ici) d'ailleurs la LTN était bien visible ici. Le RC semble bien faire son œuvre...

Grande douceur sous un léger vent de sud et un ciel de plus en plus lumineux. 21° pour Nancy dans une ambiance relativement humide (HR 60%) donnant une impression de "lourdeur" après les températures fraîches des derniers jours. Demain devrait être une journée encore plus douce. A noter que le coup de vent à venir devrait nous sortir de la période la moins ventée de cette année 2021. En regardant la moyenne des vents moyens quotidien sur 10 jours, la période écoulée a été marquée par un vent très faible. Il faut remonter au 26 novembre 2020 pour trouver des valeurs équivalentes. A l'inverse le taux d'humidité dans l'air est sur 10 jours au plus haut depuis février dernier, preuve que l'on a bel et bien changé de saison ici l'automne où l'absence de vent est souvent à l'origine de brouillards et brumes qui humidifient fortement les basses-couches.

-1,9° à St-Ouen-les-Parey après les -3,3° d'hier. C'est déjà le 8ème gel du mois dans le secteur et le 5ème successif.

C'est donc bien la première fois que la station cumule autant de jours de gel avant le 15 octobre depuis son ouverture en 2009. Station gélive puisqu'au niveau des valeurs remarquables sur la période il y a un beau -6,7° le 15 octobre 2009 et -2,3° le 20 septembre 2012.

Oui on est pas passé loin (0,3° le 11 octobre dernier et 0,6° hier), mais la station est quand même influencée par son environnement péri-urbain qui la réchauffe probablement de quelques dixièmes de degré en moyenne (probablement entre +0,3 et +0,5° selon mes estimations) voir un peu plus dans certaines situations. Ces températures équivalent probablement à une petite gelée sous abris il y a 40 ans sur le même secteur mais à l'époque nettement moins urbanisé, un peu à l'image de ce qu'enregistre la station de l'INRA située 10 km à l'est. Sinon déjà 5 jours de gel à Saint-Ouen-les-Parey dans la plaine vosgienne limite Haute-Marne, et ce au 15 octobre ce qui est assez rare je pense (à voir l'historique de la station). https://www.meteociel.fr/climatologie/obs_villes.php?code=88430001&mois=10&annee=2021

Pour Nancy et globalement la Lorraine, nous dépassons depuis quelques jours à nouveau la moyenne annuelle de l'ensoleillement. Les années bien ensoleillées continuent de se succéder à un rythme étonnant. La station de Metz-Nancy-Lorraine qui dispose de conditions parfaites de mesure a ainsi enregistré 3 années consécutives au delà de 2000h...c'est très significatif sachant que la moyenne annuelle est située vers 1650h (1665h à Nancy et 1640h à Metz). 2123h en 2018 2051h en 2019 2125h en 2020 Bilan provisoire pour 2021 : 1709h l'excédent pourrait donc encore être notable en 2021. A calculer mais j'ai l'impression qu'à l'échelle du pays les régions du 1/4 NE en gros du plateau de Langres aux Ardennes + Lorraine et Alsace sont celles qui enregistrent les excédants les plus marqués (depuis 2018). Pour trouver une année nettement déficitaire en ensoleillement il faut ainsi remonter à 2013, soit 8 ans!

Journée splendide d'automne, après le brouillard matinal le soleil brille sans partage dans un ciel tout bleu. Ta 15,3° (tx 15,6°) en progression par rapport aux jours précédents (+3°) tn 0,6° En revanche peu de vent et des pressions élevées=qualité de l'air médiocre..d'autant plus que la circulation automobile semble avoir augmenter en ville (effet délétère post-confinements). Il serait temps de contraindre + fortement son usage dans les espaces urbains.

Plus proche de nous le 14 octobre 2015 : https://tempsreel.infoclimat.net/temperature_max/2015/10/france_14_18.png?v5.2r812 5,1° à Nancy-Essey, 3,7° à Nancy-Ochey, 3,4° à St-Ouen-les-Parey, 2,8° à Langres.... Si l'on regarde au niveau des anomalies thermiques par rapport aux maxima, c'était souvent plus froid que le 27 octobre 2012. Ici pour Nancy les 5,1° de tx le 14-oct.2015 équivalent à une anomalie de -10,9° par rapport à la moyenne des tx. Les 3,9° de tx dy 27-oct 2012, une anomalie moins forte de -10,2°. Cette valeur du 14 octobre 2015 fut vraiment remarquable car c'est la seconde plus forte en octobre depuis l'après guerre. Plus loin il y a des valeurs remarquables fin octobre 1922 (tx de 0,7° le 29/10/1922 soit -11,6° d'anomalie) ou encore 6,2° de tx le 4 octobre 1923 (-11,3° d'anomalie), également les 2,9° du 22/10/1926 (-11°), 2,5° du 27/10/1931, mais c'était un autre climat et la comparaison avec les moyennes 1981-2010 est peu pertinente. Pour en revenir au temps présent, c'est le premier gros brouillard de la saison sur le centre-ville de Nancy. Froid cette nuit avec 0,6° au plus bas, gel loupé encore de quelques dixième. Actu le brouillard tend à se lever, encore bien frais pour l'heure (4°).

Pas de brouillard ce matin en hyper-centre mais temps très brumeux et bcp de rosée. 0,3° au plus bas à Nancy-Essey, on loupe la première gelée de peu. Et tnn de a saison sur mon balcon en centre-ville à 8m du sol 😋avec 4,1°

Oui et ce malgré 10° à 850hpa, les nuits sont désormais suffisamment longues pour qu'il puisse geler sous abris par temps clair et calme dans les secteurs deventés. Nous sommes déjà presque à la moitié de l'automne, cela se ressent.

Quelques faibles gelées sous abris sur le réseau MF en Lorraine: -1,8° à Buhl-Lorraine (57), -1,1° à Ommeray (57), -0,9°a Hestroff (57), -0,7 à St-Ouen-les-Parey (88), -0,4° à Mouzay (55). Pour Nancy tnn de la saison avec 1,6° et premières t°négatives à 10cm du sol.

Bataille atroce au sein d'une guerre atroce, ici on atteint les sommets de la violence et de la barbarie résultat de deux régimes fanatiques dirigés par des psychopathes qui s'affrontent dans une logique d'anéantissement. Pour illustrer l'abattoir que fut cette bataille, sur les 260 000 soldats de la VI armée allemande 91 000 survivront aux combats, au froid et à la faim, parmi ces 91 000 survivant seuls 6000 survivront à la captivité. Au final 98 % des engagés de la VI armée ne reviendront jamais de Stalingrad. Pour en revenir du point de vue de la climatologie, en France cet hiver fut le plus doux de la période 1939-1945. Décembre 1942 est globalement doux avec des excédents thermiques supérieures de 1 à 2° à la normale en raison de HP régulièrement présentent des Acores à la Russie dirigeant un flux de SO + ou - humide et très doux en altitude. Seule la fin d'année verra l'installation pour quelques jours, entre Noël et nouvel an, d'un temps plus froid en raison du retrait des HP sur l'Atlantique occasionnant un décrochage polaire en flux de nord. Coup de froid assez court mais suffisant pour blanchir les plaines du nord et de l'est le 28 décembre (12cm à Chartres, 10 cm à Limoges, 9cm à Strasbourg, 7cm à Lyon, 5cm à Paris et Bourges). Janvier 1943 est encore plus doux, avec une anomalie thermique supérieure à 3° sur quasiment l'ensemble du pays. Les gelées ont été peu nombreuses et marquées, le nombre de jours de gel dans les stations du réseau n'a atteint ou dépassé 10 qu'à Besançon, Ambérieu et Mende (15), st Nicolas du Port et Limoges (12), le Puy (11) et Millau (10). Le temps est relativement agité et très humide avec des cumuls de précipitation très excédentaires ayant dépassé le double de la normale dans de nombreuses régions de l'Ouest et même le triple en Bretagne. Plusieurs coups de vents et tempêtes ponctuent le mois, notamment les 12 et 31 janvier. Les observateurs parisiens de l'époque note pour ce mois de janvier : "Cette douceur a été telle que l'on n 'a observé aucun arrêt de la végétation. Dans les en- droits abrités, les pâquerettes et les primevères n 'ont pas cessé de fleurir et les noisetiers étaient en pleine floraison au début de la troisième décade de janvier. Une seule chute de neige s'est produite à la date du 5 : celle- ci a persisté sur le sol pendant trois jours" La situation synoptique à l'origine de la situation est assez atypique avec un flux d'ouest très actif circulant assez bas sur l'Atlantique mais qui vient buter contre un imposant anticyclone sur l'Europe de l'est. Ce dernier plonge la Russie européenne et les pays de l'est dans un froid intense isolé de toute influence Atlantique. Cette situation occasionne des contrastes important à l'échelle européenne entre une partie ouest très douce et humide sous l'influence Atlantique et l'est du continent plongé dans un froid intense. Février 1943 est lui aussi relativement doux, surtout dans le NE et sur le Languedoc du pays où les excédents dépassent +2°, c'est un mois globalement anticyclonique et sec. Pour ce mois de février, le flux d'ouest se rétablit mais circule assez haut en latitude et ondule. En France on oscille entre faibles dégradations pluvieuses sous de petites ondulations et périodes sèches quasi printannières en fin de mois sous des HP subtropicales. Il ne pleut quasiment plus sur le pays à partir du 17 février dans une ambiance pré-printannière. A partir du 20 février les maxima deviennent très douces: Montpellier(22°0 ) Marseille (21°4), Vichy (21°2), Gourdon (2l°) Nice (20°8) , Angoulême 20°1) , Millau (20°0) , Limoges (19°8) , St-Nicolas-de-Port (17°), Strasbourg (15°)...

Les premières gelées un peu marquées de l'automne dans les vallées d'altitude des Alpes du Sud : -6,2° à Ristolas - 1670m (05), -3,6° à Bercelonnette - 1155m (04), -3,4° à Villar d'Arène - 1665m (05), -2,8° à Aiguilles - 1479m (04)

Oui et ce n'est arrivé que 2 fois depuis 1950 : En 1966 : 198,2h pour septembre vs. 162,9h pour août et 178,9h pour juillet (été très maussade, humide et frais) En 1997: 262,3h pour septembre vs. 232,3h pour août et 231.4h pour juillet. On retiendra également 1959 où septembre fut plus ensoleillé qu'août (237,6h) et égal à juillet (287,5h). Sinon il est plus courant d'avoir un septembre + ensoleillé qu'août (13 occurrences depuis 1950) que juillet (9 occurrences). En regardant sur des relevés plus anciens des années 20 et 30, il y a septembre 1929 (267h) + ensoleillé qu'août (259h) et juillet (252h). D'ailleurs le Bulletin mensuel de l'Office national météorologique de France de septembre 1929 fait état d'un mois de septembre "caractérisé par un temps chaud et sec [...] la température moyenne est en excès d'au mois 3° sur la normale, cet écart atteint même et surpasse 4° sur la partie occidentale de l'Ile-de-France, la Normandie, le Maine , la Touraine et le Berry [...] la moyenne mensuelle de septembre 1929 dépasse de 0,5° la normale de juillet à Paris". A l'époque il s'agit du mois de septembre le plus chaud depuis 1881 à Nantes, 1895 à Besançon et même 1823 à Epinal.

Pour Nancy-Essey On retrouve les mêmes années (sans surprise) mais avec un nombre moins élevés de jours. Avec 117 Tx > 20°, c'est le plus faible total depuis 2013 (105 jours), mais il est encore possible d'en enregistrer en octobre; Avec 52 Tx > 25°, c'est le plus faible total depuis 2014 (51 jours); Avec 8 Tx > 30°, c'est le plus faible total depuis 208 (5 jours), ex aequo avec 2014; Avec 0 Tn > 20°, il faut remonter à 2016 pour trouver trace d'une saison chaude sans nuit tropicale;

Oui comme souvent dans ce type de configuration synoptique.

Tu as raison, à priori pas de record à attendre pour Brive car la tn devrait intervenir cet après-midi en passant sous 20°.

L'entrée dans l'automne se confirme bel et bien avec des températures en net décrochage depuis mi-septembre. La journée d'hier fut par exemple la première de la saison avec une température moyenne inférieure à 10° et donc plus fraîche depuis le 7 mai dernier. Et ce matin une tn à nouveau automnale de 2,8°, la aussi la plus fraîche depuis le 8 mai dernier. Si l'on regarde cette valeur par rapport aux autres valeurs enregistrées dans cette période [ici du 20 septembre au 10 octobre], elle est assez notable par son écart assez marqué à la moyenne et à l'écart-type, surtout sur les 20 dernières années. Il est intéressant de constater la quasi-disparition des gelées à cette période de l'année, la dernière remontant désormais à 1994 (5 octobre), alors qu'elles étaient souvent fréquentes dans les années 1950 et au début des années 1970. Toujours par rapport au graphique, on surveillera la tn de dimanche qui est prévue autour de 16-18° soit au niveau des records pour l'époque.

Je suis d'accord avec cela, les réseaux sociaux sont devenus le moyen d'expression privilégié même en météo-climato. Aucun jugement de ma part mais c'est un média probablement plus en lien avec les aspirations individualistes et le mode de communication de notre société de 2021. Les forums sont presque devenus un «truc de vieux». Je caricatures volontairement mais la moyenne d'âge du forum IC doit être bien différente d'il y a 10-15 ans.

Baisse bien enclenchée au passage de cette faible ligne d'averse avec un vent d'ONO bien rafraîchissant. 16° à 17h, à peine 12,5° à 18h, sensations bien automnale ce soir.

Encore une météo intéressante aujourd'hui, avec un front froid musclé ce soir et clôturant une après midi encore assez lourde Tx 22° mais ressenti autour des 25 malgré les nuages, en raison d'une humidité encore bien sensible. Ce soir au passage du front froid 5mm en quelques minutes, rotation des vents au NO, hausse des pression et chute de la température de plus 5°. Ta 14° , vent plein ouest. 53mm pour le mois de septembre

Bonjour, Avec les données transmises par @fran39, j'ai mis à jour le graphique de la pluviométrie et des températures moyennes des étés calendaires (21 juin-20 septembre) en France. Sans surprise l'été 2021 vient rompre la série spectaculaire de 3 étés successifs inédits par leur niveau de chaleur et d'humidité. D'un point de vue national, l'été 2021 se replace dans une certaine normalité par rapport aux moyennes 1991-2020 au niveau thermique tout en présentant un caractère assez humide. Si l'on replace notre été calendaire par rapport aux moyennes de la période précédente (1961-1990), l'été 2021 reste très chaud. Depuis 1991, le niveau thermique moyen des étés sort clairement de l'intervalle de fluctuation habituel des étés moyens entre 1961 et 1991, en résumé un été thermiquement moyen d'aujourd'hui correspond à un été exceptionnellement chaud avant 1990.

Météo intéressante ces derniers jours par ici, assez variée et représentative du début d'automne. Vendredi journée délicieuse sous un soleil sans partage et dans un air bien sec, matinée fraîche avec un léger brouillard vite dissipé et après-midi presque chaude sans de vent. Samedi bien ensoleillé malgré des débordements nuageux par le sud en cours d'après-midi, chaud avec probablement la ou une des dernière chaleur de la saison (25°). Dimanche pluvio-instable avec de fortes pluie en cours de matinée et le passage d'un orage en fin de journée nous offrant un très beau spectacle nuageux et surtout 18mm au pluviomètre. Concernant la dernière journée de chaleur, au regard de la date moyenne il est probable que le seuil des 25° atteint samedi l'ait été pour la dernière fois de la saison.

Forêt domaniale (appartenant à l'Etat), car si l'on prend comme critère les ensemble forestier d'un seul tenant mais ne relevant pas forcément du domaine de l'Etat il y a de nombreux ensembles forestiers bien plus vastes. Je pense dans notre région au secteur boisé d'un seul tenant qui va par exemple de la vallée de la Meurthe jusque Saverne et couvrant tout le massif du Donon. La Sologne au sud d'Orléans, immense forêt marécageuse mais appartenant à des propriétaires privés, et il y a en d'autres dans les massifs montagneux des Alpes du sud, du Massif Central etc..