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ça y est Vigilance orange de météo-france pour le Limousin, les Alpes du Nord et les Alpes du Nord: Voici la Carte: http://www.meteofrance.com/vigilance/index.html Pas encore de bulletin de suivi!
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Pas mal toutes ces webcams, c'est sûr pour la neige ça va être bien pour les habitants du Nord de pouvoir regarder
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Ciel vraiment très blanc dans le nord-est de la Vienne avec une température de 4° et 55% d'humidité, pas un flocon malgré qu'en Charente neige faible, à suivre! /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
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J'habite à Châtellerault donc dans la Vienne mais c'est pareil la Vienne est vraiment basse au niveau des quais!
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Moi habitant de la Vienne je le constaste car le niveau des rivières en ce moment est comparable à ce qu'il est en été et c'est vrai que l'hiver n'a pas été beaucoup pluvieux! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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qu'est ce que je disais ça va sûrement se renforcer, mais de toute façon je sais que j'aurais pas 10cm dans la Vienne demain mais bon ça peux tomber toute la matinée, mais en très petite quantité!
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Oui mais pour demain matin ça peux se renforcer les pluies et donc produire plus de neige! il y a peut-être un risque que ça fasse ça!
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Dans la Vienne ciel couvert il y a eu quelques flocons ce matin mais rien de plus, actuellement température de 1,4° et le ciel est couvert mais demain on n'annonce -2°
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1998, 2002, 2003 et 2004, années les plus chaudes depuis la fin du XIXe WASHINGTON, le 11 février (AFP) - Les émissions de gaz à effet de serre conjuguées au phénomène El Nino ont fait de 1998 l'année la plus chaude en moyenne sur Terre depuis la fin du 19ème siècle, suivie par ordre décroissant par 2002, 2003 et 2004, ont indiqué jeudi des scientifiques de la Nasa. "Nous avons observé une très nette tendance au réchauffement ces 30 dernières années principalement à cause de l'augmentation dans l'atmosphère des émissions de gaz à effet de serre", a expliqué James Hansen, climatologue de l'institut Goddard à la Nasa pour les études spatiales. En 2004, la température globale moyenne de la Terre s'est établie à 14 degrés celsius (57 degrés Fahrenheit), soit 0,48°C (0,86°F) de plus en moyenne que durant la période allant de 1951 à 1980, selon M. Hansen, cité sur le site internet de la Nasa. Les régions du globe ayant connu la plus forte augmentation de température ont été l'Alaska, la région de la mer Caspienne et l'Antarctique. L'énergie solaire retenue dans l'atmosphère par l'accumulation des gaz à effet de serre --notamment l'oxyde de carbone provenant des industries et des automobiles-- combinée au courant du Pacifique El Nino pourraient faire de 2005 une année encore plus chaude que 1998, a indiqué la Nasa. Selon l'agence, le réchauffement est désormais tel qu'il affecte les saisons en les rendant plus chaudes de façon permanente. Pour déterminer si la Terre se réchauffe ou se refroidit, les scientifiques relèvent les températures en plusieurs points du globe au sol (par des stations météorologiques) et à la surface des océans (par satellite). Ils calculent ensuite la température médiane de manière à établir une température moyenne sur l'ensemble de la surface de la Terre.
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Comprendre les colères de la Terre Source : RDT Info, le 16/02/2005 à 12h45 Améliorer les scénarios de secousses sismiques, analyser les tremblements de terre qui ont eu lieu dans le passé, ne pas négliger les zones "dormantes", déployer des infrastructures de mesure et d'observation, travailler à l'échelle internationale et intercontinentale, affiner les méthodologies et les outils… Autant de pistes qui balisent les projets européens focalisés sur les séismes. Le retour en force de la paléo-histoire Il y a cinq ans, la Turquie occidentale a été frappée, à trois mois d'intervalle (les 17 août et 12 novembre 1999) par deux séismes importants, respectivement de magnitude 7,4 (épicentre dans la baie d'Izmir) et 7,1 (mer de Marmara). Bilan : 30 000 morts, plus de 50 000 blessés, et plus de 35 milliards € de dégâts matériels. Comme après chaque tremblement de terre majeur, de très nombreuses recherches et études de terrain ont eu lieu depuis lors dans les régions anatoliennes traversées en sous-sol par les deux failles de Izmit Ducze et Marmara, considérées désormais comme dangereusement actives à la frontière entre les plaques eurasienne et africaine. "Une telle séquence de deux séismes géographiquement et temporellement aussi rapprochés a un caractère unique dans un passé récent", souligne Mustapha Mehgraoui, de l'Institut de Physique du Globe de Strasbourg (CNRS, FR), qui coordonne le projet européen Relief (Reliable information on earthquake faulting). "Elle a en tout cas montré l'inadaptation des scénarios de risques séismiques qui sont établis suivant des évaluations probabilistes standard, simplement basées sur le catalogue de sismicité historique et des sources séismotectoniques simplifiées." Le projet Relief, commencé en 2002, déploie une vaste exploitation de toute la cartographie géophysique observable sur le long tracé des deux failles – et notamment les marques laissées sur 170 km par les séismes de 1999 – que ce soit par des relevés de terrain ou des prises de vue aériennes et satellitaires. L'une des originalités spécifiques de notre approche est d'intégrer une démarche beaucoup plus rétrospective de l'histoire séismique de la région – et ce, en remontant bien au-delà du tremblement de terre de degré 7,4 qui avait déjà frappé la Mer de Marmara en 1912. Le temps de la Terre fonctionne à une échelle sans commune mesure avec la nôtre. Beaucoup de géophysiciens sont de plus convaincus que la paléosismologie, la recherche des traces laissées dans les couches géologiques superficielles par des séismes remontant à l'Holocène et au Pleistocène supérieur – sur environ 20 000 ans – sont une source féconde pour comprendre les risques actuels présentés par les failles actives. En Europe occidentale, un calme trompeur ? Si l'on exclut sa partie méridionale allant de la Grèce à l'Italie en passant par les Balkans, l'Europe bénéficie dans l'ensemble – et pour le moment du moins – d'une basse séismicité. Ce calme relatif est-il trompeur ? Un nombre non négligeable de zones, qui ont connu dans le passé des tremblements de terre violents, doivent être considérées comme lentement ou potentiellement actives. On peut citer notamment la Provence et le sillon du Rhône, le sillon du Rhin, la Plaine du Pô, la côte catalane, l'Espagne méridionale. Si le risque est actuellement considéré comme faible – ou inconnu –, la vulnérabilité de l'Europe de l'Ouest est en revanche élevée, en raison de la densité de concentration de population et des infrastructures, ainsi que des faibles applications de normes parasismiques dues à l'absence de souvenirs récents de séismes. Des études géomorphologiques et géologiques nombreuses et approfondies donnent aujourd'hui une connaissance assez bien documentée des failles peu ou pas actives. Mais l'intensité du couvert végétal et les modifications profondes et permanentes du paysage par l'homme constituent un obstacle à l'observation des lentes déformations liées au travail des failles. C'est à un exercice approfondi de mise à jour de cette impression fallacieuse de "sécurité" que s'est employé, de 2001 à 2004, le projet SAFE. Mobilisant les approches sismologiques les plus avancées, ce projet a notamment établi une nouvelle cartographie des risques sismiques dans certaines zones et constitué des systèmes experts pour aider à établir de nouveaux diagnostics d'évaluation des risques potentiels. A gauche : tranchée d'étude à Guzelkoi. A droite : dans cette zone de faille, les flèches noires montrent les cicatrices des failles datant de 1912. La sismologie euro-méditerranéenne à l'âge virtuel Plaque eurasienne contre plaque africaine : le destin sismologique des deux bords de la Méditerranée, marqué par la rencontre entre ces deux plaques, est indissociablement lié. C'est en fonction de cette frontière tectonique majeure que l'Europe a développé un puissant système de détection, en coopération avec ses partenaires d'outre rive, de la Turquie au Maroc. Le déploiement de cette infrastructure de mesures (plus de 2 000 sismographes, sans compter les accéléromètres et autres capteurs provisoires reliés à plus de 100 observatoires spécialisés) a été particulièrement intensif depuis une décennie, faisant du réseau euro-méditerranéen un dispositif de surveillance similaire à ceux dont sont dotés la Californie ou le Japon. Mais comment gérer un tel flux de données, disséminées en un aussi grand nombre d'acteurs ? La première étape a été, en 1975, la création du Centre sismologique Euro-Méditerranéen (CSEM-EMSC), placé sous les auspices de la Commission sismologique européenne, dont la mission principale est la centralisation des informations et des données et la diffusion des messages d'alerte – notamment au Conseil de l'Europe et aux instances européennes. Dans les années '80, l'apparition des nouveaux sismomètres à très haute performance, basés sur les technologies numériques à large bande, amena à la création du réseau Orfeus (Observatories and research facilities for European seismology), spécifiquement dédié au développement de ces outils et des logiciels de transmission et de traitement des données. Cependant, ces dernières dix années, le déploiement fulgurant des technologies de l'information et de la communication via Internet constitue un challenge permanent pour l'infrastructure sismologique euro-méditerranéenne. "Sous peine d'une divergence de plus en plus handicapante, il fallait unifier les standards, les protocoles et procédures d'échanges ainsi que la compatibilité absolue des logiciels", explique Torild van Eck, du Royal Netherlands Meteorological Institute (KNMI), quartier général du réseau Orfeus. "En 2000, nous avons donc obtenu, dans le cadre des soutiens européens aux infrastructures de recherche du cinquième programme-cadre, un financement pour le lancement du projet Meredian (Mediterranean-European rapid earthquake data information and archiving network). L'objectif était de mettre en place les outils pour optimiser l'échange, l'archivage et l'accès aux énormes quantités de données recueillies par quelque 400 stations équipées en numérique à large bande dans le cadre d'Orfeus." Un des fleurons nés de ce projet est la création du VEBSN (Virtual European scale broadband seismograph network), une plate-forme Internet ultra performante pour l'échange, la mise à jour et la consultation en temps réel de données numériques provenant d'un vaste réseau de plus de cent stations sismologiques. Dès qu'un événement se produit – comme ce fut le cas, par exemple, lors des tremblements de terre d'Algérie en 2003 et du Maroc en 2004 –, les utilisateurs ont pu disposer en un temps record de renseignements précieux sur la situation des lieux touchés, l'amplitude des ondes de surfaces et donc des secousses enregistrées, le suivi des répliques, etc. Cette intégration croissante des réseaux d'observation euro-méditerranéens est appelée à s'étendre en intégrant de plus en plus les nouveaux pays adhérents de l'Union ou candidats et la région à très haut risque sismique des Balkans.
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3 petits couchers de soleil
tony86 a répondu à un sujet dans Photos, vidéos et matériel de prise de vue
C'est vrai les 3 photos sont bien surtout la 3ème oû le ciel est vraiment rouge, superbe photo, continue comme ça! -
Prévisions neige des 19 et 20 février 2005
tony86 a répondu à un sujet de kéké dans Prévisions à court et moyen terme
Mais en tout cas tout le nord subirait de la neige /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> pendant cette perturbation en plus le refroidissement serait brutal /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> , à suivre de près surtout pour cette vague neigeuse qui pourrait géner beaucoup de gens si cela devait tomber fort /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Averse de neige assez forte sur Châtellerault(86) il y a 1/2h ça commencer à glisser sur la route et ça tenait sur la jardin mais ça c'est arrêté /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> mais on peux avoir d'autres averses, à suivre! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Forte averse de grêle à l'instant sur Châtellerault dans la vienne la température est passé de 10° à 4°!
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Toujours des croix en Moselle vers Metz 3 croix vertes
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Moi aussi ça me surprend toujours prochainement c'est sûr ça serait bien qui ouvre avec les photos qu'il va y avoir
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Toujours quelques croix vers les Ardennes mais c'est des croix bleue et une croix verte se sont de petits orages car le conflit de masse d'air est assez fort ce qui provoque ces petits orages! /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Le super volcan de Yellowstone Tu es poussière et tu retourneras à la poussière (I) Cette célèbre phrase extraite du livre de la Genèse confond à bon escient cendre (efer) et poussière (afar). La cendre évoque les résidus d'une combustion totale mais également les restes calcinés d'un corps. La poussière exprime un résidu, un ensemble de particules sans importance, leur comparaison exprimant la précarité de notre existence. Cette expression biblique s'applique très bien à notre sujet. Dans les années 1990 les paléontologues et les géologues ont découvert qu'il existe encore sur Terre un "super volcan" en sommeil de la dimension de ceux qui ont conduit à plusieurs extinctions massives... Cette découverte donna des sueurs froides à bien des scientifiques. La source d'eau chaude du Grand Prismatic et ses fameuses cyanobactéries thermophiles. En 1999, dans l'émission Horizon, la BBC diffusa un documentaire sur les super volcans du réalisateur anglais Marc Hedgecoe. L'émission sera diffusée dans le monde entier dans les cinq ans qui suivirent. Dans son film il posait la question de savoir si le fameux parc naturel de Yellowstone aux Etats-Unis n'était pas en réalité un super volcan en sommeil similaire à ceux qui conduisirent à plusieurs extinctions massives ? Ses conclusions furent sans appel : le Yellowstone devrait bientôt exploser, conduisant à... l'extinction de l'Homme. Le documentaire était tellement convainquant que plus d'un chercheur ont redouté l'impact de cette histoire et l'ont jugée irréaliste. Mais les faits parlent d'eux-même et donnent en grande patie raison à Hedgecoe. Voyons comment les scientifiques aboutirent à cette funeste conclusion. Des cendres sans volcan Le parc national de Yellowstone s'étend dans le Wyoming sur près d'un million d'hectares (88 x 95 km). En 1971, de violentes pluies se sont abattues à 500 km du parc, dans la région Est du Nébraska, l'état situé juste à l'est du Wyoming. A cette occasion le paléontologue américain Mike Voorhies de l'université de Nébraska explora la région située à l'ouest de la ville d'Orchard et découvrit environ 200 fossiles de rhinocéros et d'animaux préhistoriques parmi lesquels des chameaux, des lézards, des chevaux et des tortues. Tous moururent brutalement il y a 10 millions d'années, la plupart alors qu'ils étaient encore jeunes et les femelles encore grosses. Puisqu'ils ne sont ni morts de vieillesse, ni dans des combats ou noyés, seule une catastrophe majeure pouvait expliquer cette hécatombe. Des fragments d'os furent envoyés au Prof. Karl Reinhard de l'université de Nébraska pour analyse. Les squelettes étaient couverts d'un élément organique lié à la maladie de Marie, une maladie que les animaux peuvent contracter au contact de l'air et qui attaque les poumons un peu comme la pneumonie. Tous les animaux, sans exception, avaient été infectés. Dans le détail on constata que leurs poumons n'étaient pas remplis de fluide comme dans le cas d'une pneumonie mais ils avaient été lacérés et remplis de cendres. Ces animaux avaient succombés sous un nuage épais de cendres, crachant tout leur sang et se désséchant lentement dans d'atroces souffrances. Aspect actuel (2002) du super volcan Bruneau Jarbridge, nom composé à partir des deux rivières qui le traverse en Idaho : c'est un canyon qui sert de terrain de jeu aux kayakistes, aux canyoners ainsi qu'aux pêcheurs épris de nature sauvage. Documents Wendy & Andy. Problème, la région du Nébraska est formée de grandes plaines et n'abrite aucun volcan. Le plus proche, Bruneau Jarbridge, est éteint et se situe en Idaho à 1600 km plus à l'ouest. Aujourd'hui on y pratique le kayak et le canyoning dans des rapides qui atteignent localement la classe III et IV. Quand au Mont St.Helens il est encore un peu plus éloigné, dans l'état de Washington, près de la côte Pacifique. Aussi loin que remontent les archives, le Nébraska n'a jamais été volcanique. Or la moitié du nord des Etats-Unis fut recouvert à cette époque d'une couche de 2 mètres de cendre. Le ou les volcans devaient être des centaines de fois plus puissants que les volcans ordinaires. D'où cette cendre pouvait-elle bien provenir ? Nous savons que les cendres sont relativement lourdes par rapport aux poussières mais elles peuvent être transportées par le vent à quelques dizaines ou quelques centaines de kilomètres d'un volcan. En comparant les cendres d'Orchad à celle de Bruneau Jarbridge, le géologue Bill Bonnichsen de l'Idaho Geological Survey découvrit que les compositions minéralogiques des deux groupes de roches étaient similaires, comme si elles provenaient du même gisement. Et de fait le canyon de Bruneau Jarbridge est principalement constitué de rhyolite et de lave, la même que celle que l'on trouve dans les roches jaunes de Yellowstone d'où le parc tire son nom. Il en vint à la conclusion que Bruneau Jarbridge était donc responsable de la catastrophe survenue à Orchad. Il s'agissait d'un super volcan. Les terres jaunes de Yellowstone. Jusqu'à présent les chercheurs s'étaient très peu intéressés à cette classe de volcan. Et pour cause. Tous pensaient que les super volcans tels ceux qui ont conduit à la formation des trappes du Deccan ou de Sibérie avaient disparus ou étaient en tous cas dans un profond sommeil et sans la moindre activité. On s'est longtemps demandé à quoi ils ressemblaient et s'il n'en restait pas quelques uns cachés sous la végétation ou noyer sous plusieurs mètres d'eau. Quant au public, c'est grâce au documentaire de la BBC qu'il entendit parler des super volcans pour la première fois. Les super volcans Pour nous résumer on peut dire qu'un super volcan produit des éruptions et des explosions d'une ampleur catastrophique, pour ne pas dire apocalyptique. C'est un événement majeur qui décime en général toute la population d'une région, sa superficie pouvant dans notre exemple couvrir les 2/3 des Etats-Unis ! Personne ne peut concevoir une telle éruption car depuis que l'homme écrit ses mémoires, personne n'en a été témoin. Statistiquement un volcan comme le St.Helens (à gauche et au centre), de classe VEI5, entre en éruption une fois par siècle et libère 1 km3 de cendres et de magma dans l'atmosphère. A droite la caldera partiellement noyée du volcan de Santorin dans la mer Egée qui explosa en l'an 1650 av.JC. De classe VEI6 il produisit 30 km3 de matière volcanique et forma une colonne plinienne qui s'éleva à 36 km d'altitude ! En détruisant toute la ville et les alentours dans un rayon de 100 km il marqua probablement le déclin de l'Empire Crétois. En 1950, le petit volcan qui s'est reformé au centre entra à nouveau en éruption. Document Kid's Cosmos, NASA/ARC/GEO et NASA/GSFC/METI/ERSDAC/JAROS/ASTER Science Team. Le Prof. Bill McGuire, volcanologue et géophysicien au Centre Benfield Greig de l'UCL, nous rappelle que les super éruptions sont souvent appelées "VEI8" ce qui représente le degré 8 sur l'échelle d'indice d'explosivité volcanique VEI qui varie entre 0 et 8. Chaque degré représente une éruption 10 fois plus puissante que la précédente. Le Mont St.Helens par exemple fut classé VEI5, paroxysmal. Pour vous donner une idée de sa puissance, il libéra une énergie équivalente à 27000 fois celle de la bombe d'Hiroshima soit plus de 100 kT de TNT, la même puissance que celle libérée par la bombe atomique de Storax qui explosa le 6 juin1962 dans le Névada ! Si on représente la quantité de matériel éjecté par un cube, l'éruption du Mont St.Helens représentait un petit dé d'un cm3. Quand vous voyez les dégâts qu'il créa en pulvérisant tout un versant de la montagne, son énergie fut purement phénoménale. Si nous passons à la classe juste supérieure, une VEI6 comme l'explosion du Santorin représente déjà 125 cm3, soit un cube de 5 cm de côté. Son éruption fut qualifiée de colossale. La poussière qu'il dégagea que l'on appelle la colonne plinienne s'éleva jusqu'à la stratosphère, à 36 km d'altitude, le niveau de la couche d'ozone ! L'éruption du St.Helens Maintenant asseyez-vous bien. Si on représente une éruption VEI8 nous parlons d'une toute autre échelle. Il s'agit d'une éruption dite "méga-colossale" équivalente à celle de 1000 volcans comme le St.Helens simultanément. Dans notre modèle réduit la quantité d'ejecta représente un mètre cube ! Nous pouvons placer un million de petits dés de VEI5 dans le volume qu'il occupe ! Actuellement chaque année nous assistons à 50 ou 60 éruptions volcaniques à travers le monde. Ce sont essentiellement des VEI entre 0 à 3. Quasiment tous les volcans émettent des gaz nocifs comme le gaz carbonique et le dioxyde de souffre et parfois uniquement des cendres. La plupart éjectent de la lave relativement fluide contenant du gaz qui peut facilement s'échapper sans provoquer d'explosion, mais les super volcans sont tout différents. Tout d'abord ils ne forment pas de dômes montagneux, mais des dépressions dans le sol. Bien que nous n'en ayons jamais observé en éruption, en étudiant les roches qui les entourent les scientifiques sont parvenus à déterminer de quelle manière ils se formaient. Ainsi que l'explique le schéma présenté à droite, comme tous les volcans, tout commence par un colonne de magma qui monte des entrailles de la Terre. Ce magma peut stagner quelques millénaires dans le manteau à quelques centaines de kilomètres sous la surface, formant un point chaud. Sous certaines conditions, plutôt que de percer la surface, le magma s'accumule dans un lac sous-terrain et finit par faire fondre localement l'écorce terrestre, transformant la roche elle-même en un magma épais. On ignore exactement pourquoi, mais sous les super volcans se forme un vaste réservoir de roche fondue. Le magma est si épais et si visqueux qu'il emprisonne les gaz, conduisant à une augmentation colossale de la pression en quelques milliers d'années. Lorsque la chambre magmatique n'est plus en mesure de contenir cette pression, on assiste à une éruption explosive des centaines de fois plus puissante que l'écoulement normal du réservoir. Cet effet détruit le plafond de la chambre formant un énorme cratère qui peut atteindre une centaine de kilomètres de diamètre. Le volcan s'effondre et se transforme en caldera. Evolution du Yellowstone. Formation d'un point chaud sous l'écorce et formation d'un dôme; fracture suivie d'une éruption quin vida partiellement la chambre magmatique; affaissement de la caldera; comblement de la caldera par de la lave qui fournit la source de chaleur aux formations hydrothermales actuelles. Document Russ Finley. Si la catastrophe se produit en mer, ce qui reste du super volcan risque d'être englouti sous les eaux. C'est ce qui s'est produit à Santorin et à Toba et certainement dans d'autres super volcans aujourd'hui éteints et indécelables. Le principal facteur qui détermine la taille des éruptions d'un super volcan est la quantité de magma disponible. Si un énorme volume de magma s'accumule sous l'écorce, nous avons potentiellement une chance d'assister à une très très grande éruption. Il existe à travers le monde quelques endroits qui réunissent les conditions géologiques pour créer des chambres magmatiques aussi vastes. On les comptent sur les doigts d'une main et les chercheurs ne sont même pas sûr de pouvoir trouver tous les super volcans qui existent encore. Nous en connaissons au moins deux. Il existe à Sumatra un super volcan aujourd'hui situé au centre d'un lac baptisé Toba. Personne ne fut témoin de son éruption qui se produisit voici 74000 ans. La caldera du super volcan Toba qui explosa à Sumatra il y a 74000 ans. Le second est plus étonnant, c'est le parc national de Yellowstone, aux Etats-Unis. On le connaît essentiellement pour ses paysages "d'enfer" : le lac arc-en-ciel de Grand Prismatic Spring qui doit ses couleurs à des cyanobactéries, les sources chaudes de Mammoth Hot Spring couvertes localement de slimes et son geyser Old Faithful, le Vieux Fidèle qui jaillit toutes les 65 à 92 minutes jusqu'à 55 mètres de hauteur. Mais de temps en temps, certains sentiers sont fermés au public en raison de l'activité thermale trop intense, preuve s'il en est que s'il peut se présenter sous des aspects attrayants il n'en demeure pas moins capricieux. Restait à savoir pourquoi.
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Ici dans la vienne 12° dans l'après-midi et maitenant 9,7° /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> pas terrible
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Oui c'est sûr mais en Europe centrale il fait comme même beaucoup plus froid que dans l'Europe de l'ouest chez nous! /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Changement climatique: résultat alarmant
tony86 a répondu à un sujet de tony86 dans Météo, environnement et société
Oui mais le problème c'est que ce réchauffement va aller plus vite qu'on ne pense et il fera sans doute beaucoup de dégâts un peu partout -
Changement climatique: résultat alarmant
tony86 a posté un sujet dans Météo, environnement et société
Résultats alarmants de la plus grande étude sur le changement climatique Source : CORDIS Nouvelles Les premiers résultats de la plus grande étude prédictive sur le changement climatique sont inquiétants. En effet, les gaz à effet de serre pourraient entraîner une augmentation des températures mondiales allant jusqu'à 11°C d'ici 2050. Une telle augmentation des températures représente plus du double du réchauffement maximal envisagé par le Groupe intergouvernemental pour l'étude du changement climatique (IPCC). Baptisée climateprediction.net, l'expérience "montre que l'accroissement des émissions de gaz à effet de serre pourrait avoir un impact bien plus important sur le climat qu'on ne le pensait auparavant", a déclaré le scientifique en chef du projet, David Stainforth, de l'université d'Oxford. L'expérience a pu être menée grâce à la participation de plus de 95 000 personnes de 150 pays, qui ont utilisé leurs ordinateurs. Des écoles, des entreprises et des particuliers du monde entier ont téléchargé un logiciel contenant le modèle climatique du Met Office, l'institut météorologique britannique. Ce modèle est opérationnel lorsque les ordinateurs sont inactivés. Le programme examine un scénario climatique valable quelques jours ou quelques semaines et envoie ensuite automatiquement les résultats à l'université d'Oxford et aux institutions qui collaborent au projet dans le monde. Les participants ont déjà simulé plus de quatre millions d'années modèles et ont contribué à plus de 8 000 ans de temps de calcul, ce qui dépasse de loin la capacité de calcul des plus grands super-ordinateurs du monde. Pourtant, les scientifiques du projet insistent pour qu'un plus grand nombre de personnes s'impliquent. "Comme nous avons découvert que ces réactions extrêmes sont une option réaliste, nous avons plus que jamais besoin de l'aide des gens pour mesurer les dangers d'un tel réchauffement et de comprendre ses impacts régionaux", a déclaré M. Stainforth. -
Au moins 54 morts et plus de 400 personnes portées disparues après la rupture d'un barrage au Pakistan QUETTA, Pakistan (AP) - Au moins 54 personnes sont mortes et plus de 400 personnes étaient portées disparues après la rupture due aux fortes pluies d'un barrage qui a provoqué l'inondation de plusieurs villages dans une région reculée du sud-ouest du Pakistan, ont annoncé vendredi un responsable pakistanais. Le barrage de Shakidor long de quelque 150 mètres s'est rompu dans la nuit de jeudi à vendredi près de Pasni, un village reculé de la province du Bélouchistan. Entre 400 et 500 personnes sont encore portées disparues, a dit le ministre provincial Sher Jan Baluch. Plus de 1.200 villageois ont déjà été secourus par des soldats et des hélicoptères et des bateaux dépêchés dans le secteur, a précisé un porte-parole de l'armée pakistanaise à Quetta. AP
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Intempéries au Pakistan: une centaine de morts, un barrage rompu ISLAMABAD (AFP) - Une semaine de pluies torrentielles et de chutes de neige record ont fait plus d'une centaine de morts au Pakistan depuis mercredi, dont au moins 50 personnes tuées jeudi lors de la rupture d'un barrage sur la côte sud-ouest du pays. Jeudi soir près de Pasni, sur la côte du Baloutchistan, à 300 km à l'ouest de Karachi, la rupture du barrage de Shadi Kor, sous la pression d'une semaine de pluies torrentielles, a fait au moins 50 morts, ont indiqué les autorités. Plusieurs centaines de personnes pourraient être portées disparues, selon les autorités, alors que les difficultés de communication rendaient difficile tout bilan définitif. "C'est un véritable désastre", a affirmé à l'AFP le ministre provincial du Baloutchistan Sher Jan, en soulignant qu'une demi-douzaine de villages avaient été inondés. Au moins 50 personnes ont été tuées par la rupture du barrage, construit en 2003 et de 25 mètres de hauteur sur une longueur de 147 mètres, et dix autres ont péri dans un autobus emporté par les eaux, a indiqué à l'AFP le ministre. Interrogé sur le nombre de disparus, le ministre a affirmé qu'"une région très vaste avait été inondée et qu'ils pouvaient se chiffrer en centaines". Selon lui, quelque 8.000 personnes ont été affectées par la rupture du barrage, dans les villages de Sindhi Puso, Turati, Kurki, Zar Khor et Sharnu Bazar, autour de Pasni. "Nous savons que de nombreux habitants ont trouvé refuge dans les hauteurs", a-t-il toutefois ajouté. Une quarantaine de personnes ont également été portées disparues à bord d'autocars ou de véhicules privés, selon l'administration locale, qui a souligné que la plupart des rares routes de la région de Pasni étaient coupées. Des renforts militaires ont été dépêchés vers Pasni, et plus particulièrement vers deux villages situés en aval du barrage qui a cédé et dont les quelque 700 habitants ont été touchés par l'inondation, a indiqué l'armée pakistanaise. "Des matériels d'urgence, des tentes, de la nourriture et des médicaments ont été envoyés vers cette zone", a affirmé le porte-parole des forces armées pakistanaises, le général Shaukat Sultan, en ajoutant qu'il était "difficile d'établir un bilan des victimes pour le moment". Au moins 70 autres personnes ont péri dans le reste du pays entre mercredi et vendredi à la suite des intempéries. Dans la Province de la Frontière du Nord-Ouest (NWFP), frontalière de l'Afghanistan, au moins 35 personnes sont mortes, dont onze tuées mercredi par un rocher qui s'est détaché d'une montagne à la suite de chutes de neige dans un village proche de Mansehra (60 km au nord d'Islamabad). Sept personnes ont été tuées dans la zone tribale du Sud-Waziristan, longeant la frontière de l'Afghanistan (ouest), et au moins trois à Multan (centre). La plupart ont été victimes de l'effondrement de leur habitation ou de glissements de terrain. Six ont péri au Cachemire sous administration pakistanaise (nord-est), dont deux militaires emportés par une avalanche. Dans le nord du Baloutchistan, une famille de huit personnes a été tuée mercredi par l'effondrement de sa maison dans le district de Pishin, au nord de la capitale provinciale Quetta. Onze autres personnes ont été tuées dans la province, selon les médias publics pakistanais. Dans l'extrême nord himalayen du pays, notamment dans les vallées de Gilgit et Skardu, de très nombreuses routes, dont l'axe de la Karakoram Highway reliant le Pakistan à la Chine, étaient bloquées par la neige ou des glissements de terrain. "C'est la première fois depuis au moins quinze ans que nous enregistrons d'aussi fortes pluies de manière incessante", a indiqué à l'AFP le directeur du Département météorologique pakistanais, Qamruz Zaman. Les services de la météo ne prévoyaient vendredi pas de rémission des intempéries avant au moins lundi.
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/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Oui c'est possible la preuve avec les pluies verglaçantes sur le Québec en 1998 sui avaient beaucoup de dégâts!