Pat39

Moins de 7% sûrement. Quand je bossais au Mont-Aigoual j'avais relevé calculé des humidités de 7%. Oui "calculé" car à l'époque les sondes hygrométriques n'étaient pas encore assez fiables, et on devait passer par la "règle à humidité" avec t, t' P.... La situation idéale est gros anticyclone avec forte subsidence, et le spectacle en plus vaut le coup, mer de nuages et visi dépassant les 250 km !

S'il s'agit de St Georges, où j'ai bossé en brigade en 1974, je confirme la "surchauffe". En plus pas représentative de la ville, je me souviens d'une différence de plus de 5 degrés certains matins !!

Exactement ! Ne pas oublier que dans mon ex-boîte, consigne était donnée voilà seulement 15 ans, de ne pas évoquer le changement climatique... J'en ai fait les frais en octobre 2005 quand je fus interwievé par France 2 à la suite d'une série de Tx impressionnants pour la saison.

Oui, "ça". J'aimerais par curiosité voir la même fiche pour Paris St Germain des Prés, qui est souvent citée ici.

Il manque le 40°2 de Saint-Avé (56) le 10/8/2003. Record auquel j'ai moi-même assisté ! https://www.meteociel.com/obs/clim/normales_records.php?code=56206001

Sinon 40°2 à St Avé (banlieue de Vannes) le même jour, sur un poste mieux classé.

Bonjour J'ai travaillé à la clim 05 de 1980 à 1987 et j'y ai fait nombre de visites clims annuelles, C'est vrai qu'il se trouve exposé au sud, mais dans ce coin, dur d'y trouver des terrains plats. En tout cas RAS sur ses valeurs, un des postes qu'on avait le moins à corriger quand il n'y avait pas de SA.

On oublie souvent Rosans quand il est question des Hautes-Alpes, mais c'est un des points les plus chauds du département. Moins que Tallard ou Laragne mais plus chaud que Gap et bien sûr Embrun.

Cette raison doit beaucoup me tenir à coeur car du coup j'ai parlé deux fois des raisons financières ! mea culpa !

Bonjour J'ai participé, en 1998, à l'implantation de la station de Séné, qui à mon avis est une hérésie, ne représentant pas du tout le climat de la ville de Vannes, distante de 8km sur une presqu'île entre mer et marais. Niveau températures, la brise y arrive très vite l'après-midi et il n'est pas rare de voir des écarts de plus de 10 degrés au plus fort de la brise entre la ville de Vannes et la station de Séné. Niveau humidité - donc Td et Humidex - n'en parlons pas ! J'ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi, pour des raisons financières, on implante des stations n'importe où et où on casse de belles séries pour le plus souvent de basses questions financières. C'est d'ailleurs pour ça qu'en 2003, la température n'y a pas dépassé les 38°3, alors que la ville de Vannes était à plus de 40° dans les quartiers nord. Le record de Bretagne a d'ailleurs été établi dans ce coin, à St Avé (classe 2) avec 40°2 ! https://www.meteociel.com/obs/clim/normales_records.php?code=56206001 Peu de rapport avec les "trous de froid" mais je tenais à apporter une précision pour Vannes (????) Séné à l'implantation fantaisiste.

La "ville" la plus ensoleillée de France n'est pas Marseille mais Toulon avec 2839 heures en annuel, idéalement placée sans obstacle dans la course du soleil. Pour Marseille, il n'y a pas de mesures d'ensoleillement avec une assez longue série. mais vu le relief c'est certainement moins, surtout dans les quartiers est comme St Loup. A remarquer que (pollution ou instruments de mesure ?) l'ensoleillement ne cesse de baisser à Toulon, qui se retrouve du coup second des stations MF pro derrière l'aéroport de Marignane qui compte 19 h de plus.

Peut-être suis-je "hors sujet", mais avant toute chose c'est ça façon de présenter les bulletins à la télé qui me gêne. Après quelques 40 ans de carrière à MF, dont 25 de prévi et de bulletins (j'ai dû en faire quelques milliers) l'entendre parler sans cesse de "dégradation" au lieu de "perturbation" m'énerve quelque peu, et je pense que les collègues qui ont "fait du kiosque" doivent aussi tressaillir en entendant "à l'arrière de la dégradation".

Bonjour On revient 35 ans en arrière ! Quand j'ai intégré Météo-France (ex Météorologie Nationale) les "tech" n'avaient droit qu'à faire de l'observation. Seuls les CT pouvaient, dans certaines stations, prétendre faire de "l'assistance". Puis au début des années 80 ont été créés les CDM, et chaque département a pu alors faire sa propre prévi ("en respectant les directives régionales"... pour ouvrir le parapluie). Du coup les "tech" ont pu accéder à la fonction de prévisionniste, avec des stages de 4 semaines de "rafraîchissement" à Toulouse. Age d'or pour ma génération, qui a duré le temps des CDM, une grosse trentaine d'années. Période pendant laquelle les "zingénieurs" ont été cantonnés soit à la prévi régionale soit aux tâches d'encadrement. Je peux témoigner que dans les années 90, les jeunes zingénieurs qui sortaient de l'école ne connaissaient rien à la prévi !

Bonjour mm91 Cette notion de "couche invariable" est connue depuis des siècles, elle était évoquée dans un traité de météorologie datant de 1837 ! Je cite : "dès 1671, Cassini avait reconnu que les caves de l'observatoire de Paris, situées 27 m au-dessous du pavé, n'éprouvait aucune variation dans le cours d'une année. (...) La température de ces caves mesurée sur 50 ans est constante et égale à 11,82 degrés centigrades." Je ne sais pas si ce point de mesure existe encore de nos jours, mais il serait un bon marqueur du réchauffement climatique !

Bonjour Retraité de Météo-France, je m'intéresse à cette question depuis toujours (enfin depuis une cinquantaine d'années), et je peux apporter une réponse, que je connaissais déjà, et corroborée par ce site http://www.foamcoat.eu/technique/temperature-du-sol/ Sous nos latitudes, ce serait donc environ 6 mètres.

Bonjour Les relevés de Mende-Chabrits vont subsister tant que le CDM48 sera en place. J'ai bien peur que d'ici 3 ans, le CDM soit parti, et les relevés aussi. Sinon, mon grain de sel pour dire qu'aussi bien l'une que l'autre, Chabrits ou Brenoux, ne sont représentatives du climat de la ville de Mende, très particulier. Le seul point de mesure qui, à mon sens était valable pour cette ville était le poste de Mende-Ville, uniquement géré par des professionnels, de 1984 à 1998. Pour moi, c'est un crime de l'avoir fait disparaître.