calou34

Les TAF du 34 déplacés vers le bord de mer, et les HR qui se situent entre 15 et 20% sur le piémont. Tn -6°2, vent calme au lever du jour, reprise en cours. C'est une singularité héraultaise à retenir lors de la prochaine VDF /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> NB: pour eric66, l'IRE c'est un indice pas une T donc pas de celsius /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Entre Aigoual et centre Hérault, ce sont les Td qui sont remarquables, les T ne sont pas (encore) descendues sous les -4° ou -5°. Remarquable compression adiabatique en air sec sous les 1000 voire 1500m quand on voit la T à l’Aigoual. Tn en cours ici, -5°7. Petit clin d’œil aux Marseillais et autres provençaux que j'envie à en devenir jaloux ce matin encore

Re, La base, c’est la méthode d’Euler et les équations primitives, mais si tu as étudié le modèle de Lorenz, tu devrais pouvoir t’en sortir. Après, tu peux trouver de la doc sur les principaux sites de prévisions numériques et les méthodes de prévisions d’ensemble mise en pratique (vecteurs singuliers d’IFS ou bred modes de GFS par ex.).

Couloir de type foehn bien visible sur le montpelliérais. Tx 3°4, vent irrégulier mais qui a pris de la vigueur depuis 1 heure. http://www.infoclimat.fr/espace_stockage/11124/francesenowpng.png

C’est clair, pas de précipitations à l’heure qu’il est, contrairement à ce qui est modélisé. Je veux bien croire que les champs moyennés discrétisés soient "larges", mais il y a une erreur quelque part sur les premiers pas de temps.

C’est moi ou y’a un biais de nébulosité et de précipitations au démarrage ?Si l’état initial ne colle pas avec les conditions réelles, on va vers des déconvenues. On est tranquille , à voir entre Minervois et biterrois dimanche.

Le vent reste modéré ici (pour le moment), du coup l’impression est plus supportable qu’ailleurs. Tx en cours 2°9, tn -4°4 .

Oui, ça va se jouer sur des domaines très limités, les contraintes imposées par les conditions de surface sont très fortes.Que des solutions approchées et diverses par les LAM selon leurs conditions latérales imposées par le CEP ou GFS et la résolution explicite de la convection et de leur microphysique embarquée. AROME pourrait s’avérer redoutable, mais ne pas perdre de vue qu’il y aura des satisfaits et des mécontents sur des distances très courtes, les "possibles" 20 ou 30 cm seraient très localisés, c'est juste un ordre d'idée. PS: Le chat' est lourdingue sur le forum, y'a d'autres moyens pour ça

Oui, entre tram et mistral, peu de vent en général ce soir. Jolie "floconnade" cet aprèm, pas suffisamment intense pour poser au sol ou éphémèrement. Jusqu’à -8° tout de même de tn ce matin dans les TAF autour du pic, -5°6 ici. Tx 1°2, ce soir ça plafonne à -0°5 sous les nuages résiduels.

Bonjour, Plutôt qu’un long discours, je te conseille cet ouvrage en réponses à tes interrogations. http://www.unitheque.com/Livre/meteo_france/Cours_et_manuels/Les_bases_de_la_prevision_numerique_du_temps-33332.html

En l’occurrence, l’épaisseur donnée à saturation n’est pas suffisante, c’est GFS.Il faudra considérer l’énergie potentielle d’une telle masse d’air qui contourne les Alpes d’un côté par la VDR dans les bas niveaux et la courbure de contournement par le sud. Bien le bonjour caesar /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> , en espérant te lire de nouveau régulièrement.

Parce qu'en BVR, la composante des vents est sud à sud-ouest au-dessus de 850 hPa. C'est sur l'air froid et le mistral qu'est advecté l'air humide et plus doux (ici RS GFS secteur d'Avignon).

D'accord avec toi, d'ailleurs j’accorderai volontiers plus de crédit aux CEP et HIRLAM sur ce coup, on va avoir besoin d’une description détaillée de la perturbation de tourbillon géostrophique, et ses ajustements avec l’influence du massif alpin sur l’écoulement en basses couches. Les 4D VAR et la précision de calcul devraient l’emporter (c’est un choix orienté je sais, mais ce sont les prévis les plus optimistes pour le 34 /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ).

On ne peut pas raisonner avec l’effet de foehn, pas de trainée de pression au relief visible en raison d’une petite croissance barocline de la perturbation qui l'emporte.L’écoulement est W jusqu’au 1è heures du jour, pas d’adiabatique sèche de la nuit, l’évaporation compense même en perte de T. C’est temporairement jouable jusqu’en garrigues en 2è partie de nuit, trop doux près des côtes. Après, oui, assèchement et réchauffement par le bas.

Non, je parle bien de Montpellier et de leur T "un peu en dessous des normales" pour la semaine.Les AS sont pas mal niveau T, mais avares en neige.

Le CDM 34 est alarmiste........je veux dire alarmant. Quelle est leur stratégie ? Ils ne communiquent plus avec Toulouse? /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Tof, tu peux les appeler stp, histoire de voir si il y a quelqu'un /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Courage, ton "prêche" est indispensable sur ce forum /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> , et comme disait Albert :"Ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit compréhensible". (Ce type m'a toujours aidé à relativiser devant la suffisance et l'ignorance).

Non, l’analyse est le résultat d’une interpolation au sens statistique des covariances d’erreurs entre une prévision du modèle (ébauche) et les données assimilées.Ça devient infernal de commenter run par run, la tendance est claire depuis plusieurs jours. La prévision probabiliste n'a jamais "posé" du blanc en plaines, à basse voire très basse altitude oui. Les stries blanches du déterministe GFS sont trop imprécises pour s’y fier, elle représente une moyenne discrétisée sur un maillage très large.

_Mode pessimiste_ Beaucoup d’hébétude dans toutes ces pages de fin de soirée, pour 1 run ! (j'y ai presque cru, mais j'ai relevé les pseudos pour ne plus me faire avoir /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) Si on excepte Roussillon et PACA, GEFS sec et AS du CEP calamiteux des plaines héraultaises à la Camargue. Mardi, GEFS sonne l’espoir, mais le sigma dans la prévision est révélateur d’un probable revirement (CEP encore moins humide que dimanche). Bonne "floconade" amis provençaux, audois et Roussillonnais (régale toi Chris, depuis le temps ). J'avais remarqué hier soir un non ajustement de la hauteur géopotentielle à 500 hPa chez HIRLAM, je vois que seul weatheronline reporte ce défaut (alors on croise les doigts).

Ouais tof, l'option CEP-ARPEGE a l'air de tenir la route, l'adaptation d'ALADIN suit-elle? Sinon, GFS n’assèche pas non plus le delta, l’isohyète moyen est soumis à une forte variabilité du large des côtes au golfe de Gênes en passant par la CA, ce qui est normal. Il faut aussi avoir en tête (à moins que ça ait changé) que les GRIB /US de la NOAA haute résolution délivrent l’information à 0.5°, donc en moins bonne résolution que la projection sur grille gaussienne de GFS, d'où ce lissage hors réalisme. On pourrait rapprocher GFS et HIRLAM pour comparer quelques paramètres convectifs, ces 2 modèles constituant les 2 "extrêmes" possiblement envisagés (je n’ai pas trouvé d’écarts plus significatifs, sauf peut-être GME mais son approche en méthode numérique est différente). Mais HIRLAM semble pâtir d’un biais de géopotentiel à l’analyse en partant systématiquement 80 mgp plus bas sur le niveau 500 hPa que tous les autres modèles, du coup on est pas loin d’apocalypse snow jusque sur le Languedoc .(mais il est trop instable pour en présenter les cartes).

Si GFS de ce soir est "doux", c’est que la dynamique qu’il pronostique est intéressante, c'est ce qu'il nous faut Les courbes de T à 500 hPa plongent au passage du talweg et sont suivies d’un crochet de hausse dans les basses couches à 850 hPa (ici Montpellier à titre d’exemple). L’advection douce en basses couches est un bénéfice à l’instabilité conditionnelle nécessaire à de bonnes précipitations et au phénomène d’isothermie. Le reste a été fort bien expliqué par flo13 il y a quelques post en arrière, j’ai beaucoup apprécié la référence au "KC" renvoyant aux critères de Pone. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Attention aux modèles déterministes à j+5, il n’y a pas de notion de variabilité au sens strict de la prévision. La sensibilité à la condition initiale donne un état futur du système rarement identique. Il faut encore recourir aux ensembles et à leurs distributions quand on voit les solutions du jour. Dans les diagrammes de GFS, la non-linéarité de la prévision apparaît en journée du 28, avec des variables ordonnées de T qui divergent entre la simulation de contrôle et le déterministe. Globalement, moyennes et médianes plongent vers le froid jusqu’au 29, après difficile de se fier à une tendance centrale. Trop tôt pour se prononcer sur la neige, les probas restent encore faibles.

2°2 / 13°9 , tn vers minuit, assez peu courant de se situer ici parmi les plus faibles valeurs de la région.

Rapidement, avant de tirer des plans sur la comète, le positionnement d’ensemble de GFS et d’IFS à 120h, en limite de prévisibilité bonne à moyenne (encore inutile d’aller au-delà sauf avec de l’intuition). On peut s’amuser à une covariance simple entre les moyennes des 2 ensembles et leurs variances respectives (très superficiellement bien entendu) /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> et tenter un constat. La profondeur de l’onde s’ajuste peu à peu sur les 2 modèles, mais la dispersion montre un sigma plus important autour de la moyenne en amont. Il y a encore un doute sur la vitesse de déplacement vers l’E (plutôt bon signe pour les RR), mais également sur la possible mise en place d’une circulation fermée (cut-off) et son réel positionnement. Les probas de neige sont globalement en hausse par rapport à hier, mais encore insuffisantes pour en débattre objectivement. Attention à ne pas attacher trop d'importance aux contours moyens des isohypses, l'écart-type a son importance dans la lecture de ce type de cartes /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

3°5 / 14°1 , il commençait à geler dans les points bas à l’aube. Spectaculaires nuages d’ondes cet après midi, bien en évidence au crépuscule.