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Tendance Automne 2011


Invité
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Attention, c'est une analyse globale là.

L'enjeu c'est de prévoir la tendance en France, ce qui est plus bien dur !

En effet, à l'échelle de la planète c'est assez facile de comprendre que lorsque tu mets le feu sous une casserole, pleine d'eau, au début de la chauffe il n'y a que quelques émulsions et de tout petits tourbillons.

Mais plus tu approches de l'ébulition, plus l'eau s'anime.

La terre et le RC, s'est un peu comparable : Plus tu chauffes et plus les courants s'animent, plus leur répétitivité grandit.

Après, la France, c'est tout petit, tu as raison, c'est un peu comme définir précisément l'endroit où commence la pluie et l'endroit où elle s'arrête, c'est trop pointu.

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Pour la précision, dans une casserole chauffée par le bas, on passe d'un état au repos à un état turbulent (qui peut atteindre un régime quasi-stationnaire)

Le RCA c'est qu'on passe d'un état turbulent à un autre. Et qu'on ne sait pas comment la turbulence (sucession des régimes de temps sur une région donnée) va changer sinon qu'elle sera plus chaude en moyenne. Et qu'on est loin d'atteindre un possible régime stationnaire. C'est une expérience réellement passionnante pour les amateurs de turbulence et phénomènes transitoires... default_innocent.gif

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Pour la précision, dans une casserole chauffée par le bas, on passe d'un état au repos à un état turbulent (qui peut atteindre un régime quasi-stationnaire)

Le RCA c'est qu'on passe d'un état turbulent à un autre. Et qu'on ne sait pas comment la turbulence (sucession des régimes de temps sur une région donnée) va changer sinon qu'elle sera plus chaude en moyenne. Et qu'on est loin d'atteindre un possible régime stationnaire. C'est une expérience réellement passionnante pour les amateurs de turbulence et phénomènes transitoires... default_innocent.gif

La démo était juste pour rebondir sur le fait que certains courants pourraient être plus fréquent, voire plus nombreux.

PS : La casserole ne sera jamais en régime stationnaire, puisque son niveau diminue par ébulition et évaporation default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

La terre, c'est un peu pareil, du reste, le niveau des océans baisse à raison de 3 kg d'hydrogène par seconde, par manque de gravité sur des molécules trop légères default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> (dans 850 000 ans, il n'y aura probablement plus d'eau sur terre, moche pour le Pastis, ça default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">)

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Oui mais avec la condensation elle finira par retomber puisque il y a autant d'eau sur terre depuis 3 milliards d'années.

Non, pas vraiment. Les atomes d'Hydrogène sont trop petits et trop légers pour être sensibles à la gravité terrestre au delà d'une certaine altitude.

Ils partent vers l'univers de façon définitive.

Et lorsque les atomes d'hydrogène manquent, ils ne s'associent plus à l'O2 pour faire de l'eau.

L'O2 plus lourd se concentre dans les roches, comme le CO2 et c'est terminé, exit la vie.

Et ce à raison de 3 kg par seconde depuis toujours .....

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Posté(e)
Trelly (50) Alt : 45 mètres

Y'a 800 ans il y avait autant d'eau qu'aujourd'hui .... pourquoi dans 800 ans il n'y en aurait plus du tout, si depuis toujours, " 3kg par seconde " s'échappe ?

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On s'évapore un peu du sujet là, non ? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Plus sérieusement, CFS voit souvent un automne sec ces temps ci ... default_sick.gif

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La démo était juste pour rebondir sur le fait que certains courants pourraient être plus fréquent, voire plus nombreux.

Ok, le réchauffement climatique c'est un peu comme une casserole en ébullition donc tout va s'accélérer... default_whistling.gif

(je répète qu'il faut s'attendre à un changement, visible ou pas, des régimes de temps, avec réorganisation de différents équilibres méridiens, pas une augmentation de la convection)

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selon G. Séchet : septembre indécis (la belle arrière-saison qui se dessinait n'est plus entrevue)

mois d'octobre humide et un peu frais, tendance qui se confirme donc et qui semble - je n'ai pas parcouru l'intégralité des posts des uns et des autres - aller dans votre sens.

pour novembre , il ne se prononce pas

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selon G. Séchet : septembre indécis (la belle arrière-saison qui se dessinait n'est plus entrevue)

mois d'octobre humide et un peu frais, tendance qui se confirme donc et qui semble - je n'ai pas parcouru l'intégralité des posts des uns et des autres - aller dans votre sens.

pour novembre , il ne se prononce pas

Il travaille beaucoup à ses prévisions Guillaume Séchet, peut être beaucoup trop ....

Parfois il vaut mieux rester sur la première analyse et ne pas trop chercher à la parfaire.

Que septembre soit globalement un mois d'été, ça parait encore très jouable.

La NAO pourrait faire quelques rebonds autour de 0 pout globalement être dans le "légèrement positif" jusqu'en novembre, et en septembre c'est presque l'été avec un soleil encore fort.

Octobre et novembre moins beau et venteux, sûrement ....... mais frais ou froid je n'y crois pas.

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Tendance pour l'automne:

Septembre 2011:

Température: -0.5°C ( +/- 0,5°C )

Précipitation: Légèrement excédentaire

Ensoleillement: Légèrement déficitaire

Septembre pourrait être un mois banal. En effet, il se pourrait que ce mois ressemble au mois de Juillet avec une dépression anglaise jamais bien loin de chez nous. Les HP seraient souvent vers le Groenland et en Europe du Nord. Ainsi, les températures pourraient être fraiche avec des précipitations assez nombreuses.

Octobre 2011:

Température: -1.0°C ( +/- 0.5°C )

Précipitation: Normal

Ensoleillement: Normal

Octobre, serait un mois assez froid, puisque les HP resteraient vers le Groenland. Les basses anomalies circuleraient vers l’Espagne, Portugal, France notamment aussi.

Novembre 2011:

Température: -0.5°C ( +/- 1.0°C )

Précipitation: Normal à légèrement déficitaire

Ensoleillement: Normal

Novembre, les HP seraient en retrait, mais encore assez haut en latitude ( Islande ). Les basses anomalies seraient en Europe Centrale pouvant de temps en temps venir en France.

Mais, la fiabilité pour ce mois tombe très bas, de mon simple et humble avis.

C'est pour cela que je donnerai plus de détaille et de précision, je l'espère, vers la fin du mois d'Août, c'est à dire vers le 30 ).

default_flowers.gifdefault_clover.gif

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TreizeVents : dans le sens où s'il y a peu de réserves sur le pôle nord, les HP n'arrivent jamais à percer le bouclier qui se met en place en gros => très probablement froid en scandinavie, mais nous que du flux minable d'ouest avec 10°C et il pleut. Très bon en montagne cependant.

Une bonne goutte froide, c'est notre seule façon d'avoir de la neige.

Pour le grand froid, ça vient toujours de l'est, il faut donc une bonne pelletée d'HP quelque part dans le grand nord (est) pour drainer le froid, signe d'une faiblesse de la ceinture polaire peut-être ??.

Il faudrait voir si dans les années 90/2000, riches en hiver minables en plaine (et parfois très pluvieux) ça a été le cas.

Il est vrai -et ça va dans ton sens- qu'on obtient plus facilement des décrochages arctiques (dû à l'affaiblissement du vortex justement- en février-mars.

Très intéressant ton post default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">.

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Pour l'automne :

Je vais plus m'appuyer sur le fait que les conditions exceptionnelles ont disparu : nina, nao etc .. tout tourne autour de zéro. Donc -et ça c'est une certitude- c'est qu'on ne peut rien prévoir avec les armes habituelles des prév saisonnières (qui n'ont pas fonctionné pour cet été en +)- default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">.

Par contre, on pourrait renouer avec des conditions automnales bien françaises, plutôt un beau mois de septembre avec bien sûr tous les clichés régionaux.

A partir d'octobre (début dans le nord, fin au sud-ouest), retour des bonnes journées pluvieuses et venteuses que l'on connait.

Si aucun signal ne se dessine, à part cette activité atlantique forte (va-t-on récolter des restes ??), il va être très difficile de projeter quoique ce soit. Je comprends ainsi toutes les prévisions qui tendent à trouver un automne ... normal.

Qu'en pensez-vous ??

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TreizeVents : dans le sens où s'il y a peu de réserves sur le pôle nord, les HP n'arrivent jamais à percer le bouclier qui se met en place en gros => très probablement froid en scandinavie, mais nous que du flux minable d'ouest avec 10°C et il pleut. Très bon en montagne cependant.

En général, c'est justement quand il y a peu de réserves froides au sommet de l'Europe, que les HP parviennent le plus à remonter et à conduire à des périodes froides sur notre continent. Ce n'est bien entendu pas une règle générale, mais c'est souvent le cas, particulièrement en Scandinavie ou il y a une corrélation significative entre l'AO (indice de concentration du vortex polaire) et les températures : plus le vortex est concentré, plus les hivers sont doux, et inversement. Cette corrélation marche un peu moins bien au niveau de la France, même si elle n'est pas inexistante.

D'ailleurs, tu l'écris finalement toi-même un peu plus loin :

Pour le grand froid, ça vient toujours de l'est, il faut donc une bonne pelletée d'HP quelque part dans le grand nord (est) pour drainer le froid, signe d'une faiblesse de la ceinture polaire peut-être ??.

Pour l'automne : Je vais plus m'appuyer sur le fait que les conditions exceptionnelles ont disparu : nina, nao etc .. tout tourne autour de zéro.

La NAO, on ne sait pas vraiment la prévoir au delà d'une dizaine de jours, donc cela ne change pas grand chose. Par contre pour l'ENSO, actuellement on est en effet au neutre, mais en début de chute libre, et toutes les prévisions vont dans le sens d'une nouvelle Niña marquée culminant en début d'hiver. Après, est-ce que l'on peut en déduire quelque chose pour l'automne et l'hiver, c'est une autre histoire.
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Un petit point également à rajouter Kaktus : étant donné l'état véritablement désastreux de la banquise arctique en cette fin d'été, on peut déjà avancer sans trop de risque de se tromper que le vortex polaire sera très certainement bien faible, et déconcentré, cet automne.

Cela peut favoriser des coups de fraîcheur précoces dans les régions tempérées de l'hémisphère (conditionnel), sans pouvoir dire si cela serait plutôt orienté vers chez nous, ou plutôt vers d'autres continents. Cela peut aussi favoriser un bon albédo avec une couverture neigeuse qui pourrait être bien entretenue notamment en Sibérie et nord Canadien, si ces régions ne se retrouvent pas du côté doux des échanges méridiens.

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Un petit point également à rajouter Kaktus : étant donné l'état véritablement désastreux de la banquise arctique en cette fin d'été, on peut déjà avancer sans trop de risque de se tromper que le vortex polaire sera très certainement bien faible, et déconcentré, cet automne.

Cela peut favoriser des coups de fraîcheur précoces dans les régions tempérées de l'hémisphère (conditionnel), sans pouvoir dire si cela serait plutôt orienté vers chez nous, ou plutôt vers d'autres continents. Cela peut aussi favoriser un bon albédo avec une couverture neigeuse qui pourrait être bien entretenue notamment en Sibérie et nord Canadien, si ces régions ne se retrouvent pas du côté doux des échanges méridiens.

Quelle est la nature du lien entre banquise et Vortex polaire? Le Vortex Polaire n'est-il pas conditionné par d'autres facteurs plus déterminant que la Banquise?
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Quelle est la nature du lien entre banquise et Vortex polaire? Le Vortex Polaire n'est-il pas conditionné par d'autres facteurs plus déterminant que la Banquise?

Le vortex polaire se caractérise donc par l'ensemble des masses d'airs froide se situant au pôle.

Cet ensemble de masses d'airs commence à se rafraîchir en vu de la saison froide à cette période de l'année environ ce qui signe le début de l'automne météo.

Un vortex polaire concentré aura tendance à l'approche et pendant la saison froide de maintenir les masses d'airs au pôle. Ainsi la banquise pourra bénéficié de masse d'air très froide pour se reconstitué (aux alentour d'octobre) et de maintenir donc un bon rythme de croissance avec l'aide du froid.

Tandis que si le vortex est déconcentré les attaques des HP/HG subtropicaux donc des masses d'air très douces auront tendance à ralentir la progression de la glace à certain endroit ou les masses d'airs douce domineront.

Sinon un vortex polaire concentré favorisera à l'échelle hémisphérique une circulation zonal (AO+), un vortex déconcentré favorisera une circulation méridienne et des échanges "nord-sud" donc des vagues de froid à basses latitude et de violente vague de douceur au pôle.

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Le vortex polaire se caractérise donc par l'ensemble des masses d'airs froide se situant au pôle.

Cet ensemble de masses d'airs commence à se rafraîchir en vu de la saison froide à cette période de l'année environ ce qui signe le début de l'automne météo.

Un vortex polaire concentré aura tendance à l'approche et pendant la saison froide de maintenir les masses d'airs au pôle. Ainsi la banquise pourra bénéficié de masse d'air très froide pour se reconstitué (aux alentour d'octobre) et de maintenir donc un bon rythme de croissance avec l'aide du froid.

Tandis que si le vortex est déconcentré les attaques des HP/HG subtropicaux donc des masses d'air très douces auront tendance à ralentir la progression de la glace à certain endroit ou les masses d'airs douce domineront.

Sinon un vortex polaire concentré favorisera à l'échelle hémisphérique une circulation zonal (AO+), un vortex déconcentré favorisera une circulation méridienne et des échanges "nord-sud" donc des vagues de froid à basses latitude et de violente vague de douceur au pôle.

Si j'ai bien compris c'est donc le Vortex qui à une influence importante sur la banquise et non l'inverse.
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Si j'ai bien compris c'est donc le Vortex qui à une influence importante sur la banquise et non l'inverse.

Je crois qu'ils ont tous les deux une influence l'un sur l'autre mais j'en suis pas sur. Mais le plus important reste je pense le rapport concentration du vortex---> banquise.
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Je crois qu'ils ont tous les deux une influence l'un sur l'autre mais j'en suis pas sur. Mais le plus important reste je pense le rapport concentration du vortex---> banquise.

Il y a une interaction entre les deux mais celle-ci est "déséquilibrée" d'un côté puisque le Vortex à plus d'influence sur la banquise que l'inverse. Il serait donc difficile d'établir des prévisions sur l'évolution du Vortex en fonction de l'état de la banquise, cette dernière serait plutôt un indicateur des conditions atmosphériques au pôle qu'un facteur les déterminants?
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Il est donc difficile d'établir des prévisions sur l'évolution du Vortex en fonction de l'état de la banquise, cette dernière serait plutôt un indicateur des conditions atmosphériques au pôle qu'un facteur les déterminants.

Oui globalement donc l'état de la banquise (pas très bonne aujourd'hui) aura une tendance tout de même à rendre plus difficile la reconcentration du vortex donc peut être une possible NAO- dominante mais ce n'est pas le seule indice à prendre en compte.

Donc oui c'est plus facile de dire que la banquise sera en moins bonne état si on observe une NAO- dominante.

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Un petit point également à rajouter Kaktus : étant donné l'état véritablement désastreux de la banquise arctique en cette fin d'été, on peut déjà avancer sans trop de risque de se tromper que le vortex polaire sera très certainement bien faible, et déconcentré, cet automne.

OK possible mais attention : la déconcentration du vortex polaire est une hypothèse qui ne durera pas éternellement. Surtout qu'elle est en contradiction avec la prévision climatique...
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Si j'ai bien compris c'est donc le Vortex qui à une influence importante sur la banquise et non l'inverse.

A l'automne, l'ensemble du bassin arctique retombe peu à peu dans la nuit polaire, avec une reconstitution systématique de la banquise.

Or, le refroidissement de l'océan glacial arctique, qui a particulièrement chauffé cet été (on a des températures de surface qui dépassent localement les 8° au nord de la Sibérie, dans des zones qui devraient normalement être couvertes de banquise !), va conduire au relâchement dans l'atmosphère de très grandes quantités d'énergie, essentiellement sous forme de chaleur.

On va ensuite assister à la reconstitution de la banquise ; or là également la transformation de l'eau liquide en glace (solidification) relâche des quantités extrêmement importantes de chaleur dans l'atmosphère (rappel des cours de calorimétrie pour ceux qui ont fait "S" default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">)

On sait donc que le refroidissement de l'océan arctique et la reconstitution de banquise vont très fortement réchauffer l'air dans tout le bassin (où selon le point de vue dont on se place, absorber de grandes quantités d'air froid). Autant de masse froide qui ne sera pas "disponible" pour permettre la reformation d'un vortex polaire puissant.

On avait déjà assisté à cette situation en 2007, où les anomalies douces en automne avaient littéralement "crevé le plafond" dans les régions arctiques au moment de la reconstitution de la banquise après le profond minimum de septembre.

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A l'automne, l'ensemble du bassin arctique retombe peu à peu dans la nuit polaire, avec une reconstitution systématique de la banquise.

Or, le refroidissement de l'océan glacial arctique, qui a particulièrement chauffé cet été (on a des températures de surface qui dépassent localement les 8° au nord de la Sibérie, dans des zones qui devraient normalement être couvertes de banquise !), va conduire au relâchement dans l'atmosphère de très grandes quantités d'énergie, essentiellement sous forme de chaleur.

On va ensuite assister à la reconstitution de la banquise ; or là également la transformation de l'eau liquide en glace (solidification) relâche des quantités extrêmement importantes de chaleur dans l'atmosphère (rappel des cours de calorimétrie pour ceux qui ont fait "S" default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">)

On sait donc que le refroidissement de l'océan arctique et la reconstitution de banquise vont très fortement réchauffer l'air dans tout le bassin (où selon le point de vue dont on se place, absorber de grandes quantités d'air froid). Autant de masse froide qui ne sera pas "disponible" pour permettre la reformation d'un vortex polaire puissant.

On avait déjà assisté à cette situation en 2007, où les anomalies douces en automne avaient littéralement "crevé le plafond" dans les régions arctiques au moment de la reconstitution de la banquise après le profond minimum de septembre.

Merci à tous pour vos explications! default_thumbup1.gif

TreizeVents, Ta synthèse en faisant appel à des notions de physique simples mais que je maîtrise mal, est très éclairante sur les échanges atmosphère/océan et leurs influences sur la "mécanique" atmosphérique je comprends mieux tes prévisions merci.

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Autant de masse froide qui ne sera pas "disponible" pour permettre la reformation d'un vortex polaire puissant.

C'est là que je ne suis pas sûr de cette vision.

Un vortex polaire c'est avant tout un air très froid en altitude.

L'influence de la surface est complexe, sachant qu'il faut faire intervenir des processus baroclines pour dynamiser le vortex, donc dépendant de l'intensité et de la localisation du gradient de température, fonction de la limite de la banquise, de la SST frontière...

Si c'était simple, on aurait compris la NAO depuis longtemps...

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