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Lien entre Réchauffement Climatique et Inondations


Damien49
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En météo, humidifier l'air c'est (en proportion moindre) comme le chauffer car ça met l'air sous pression localement et force la dilatation (vers le haut). Ce qui oblige les mêmes processus de rééquilibrages qu'une dépression thermique, qu'une advection chaude, etc.

Si le cycle d'eau est stable, alors ça ne doit pas jouer sur la pression totale, mais ça créé des perturbations supplémentaires.

Mais si on provoque un transfert net océan->atmosphère, forcément on augmente la pression.

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A ce sujet , j' ai appris récemment que le rechauffement de la planete qui implique donc forcément une hausse de  la teneur en vapeur d' eau de l' air ,impliquait aussi surtout ( ce que je savais pas

Lien vers l'étude du World Weather Attribution : https://www.worldweatherattribution.org/heavy-rainfall-which-led-to-severe-flooding-in-western-europe-made-more-likely-by-climate-change/.

Oui, d'accord avec ça. Mon point étant que le dioxygène (O2) ne finit pas dans la molécule de CO2. Je pense que la figure ci-dessous résume bien la chose.  

Images postées

Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

J'ai du mal à vous comprendre,

S'il y a évaporation supplémentaire, c'est que la pression partielle de vapeur est inférieure à la pression de vapeur saturante.

Pour arriver à ce déséquilibre, il y a deux chemins :

Soit tu fais augmenter la pression de vapeur saturante, donc tu augmentes la température

Soit tu fais diminuer la pression partielle de vapeur, donc tu augmentes le volume.

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En météo, humidifier l'air c'est (en proportion moindre) comme le chauffer car ça met l'air sous pression localement et force la dilatation (vers le haut). Ce qui oblige les mêmes processus de rééquilibrages qu'une dépression thermique, qu'une advection chaude, etc.

Si le cycle d'eau est stable, alors ça ne doit pas jouer sur la pression totale, mais ça créé des perturbations supplémentaires.

Mais si on provoque un transfert net océan->atmosphère, forcément on augmente la pression.

OK, pour moi c'est clair mais ça illustre bien les difficultés de compréhension qui peuvent arriver entre une approche physique simplificatrice et une approche météo.
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  • 7 months later...

Dans la relation eau climat on a l'habitude d'entendre que le changement climatique dû aux émissions de co2 et par son effet de serre qui réchauffe l'atmosphère a pour conséquence d'entrainer des sècheresses et des inondations .Autrement dit les émissions de co2 modifient le climat.

M...ouais....

On ne dit pas trop que si il y a de plus en plus de co2 dans l'atmosphère c'est aussi parce qu'il s'y accumule .... pour des raisons autres que les émissions de co2 et leurs répercutions climatiques.

Des activités humaines modifient le cycle de l'eau directement dans le sens d'un assèchement de certaines parties des sols des continents, et par réduction de la croissance végétale, empêche au co2 de se recycler. Je pourrais me contenter de dire que cela aggrave le problème , mais si on se penche sur ce problème , il faut y regarder de plus près...

La déforestation , le drainage des sols agricoles, le labourage ,l'endiguement des cours d'eau, l'imperméabilisation des sols , l'urbalisation, le pompage des eaux souterraines réduisent et surexploitent les nappes phréatiques. Cette avancée désertique influe sur l'espace de circulation atmosphèrique de l'eau en repoussant l'eau ailleur vers d'autre zones de condensation , c'est à dire en accélérant les vitesses et donc en transférant des flux de chaleur plus sur les pôles et les hauts sommets. Cette distorsion de la thermodynamique de la circulation du cycle de l'eau dans l'atmosphère explique les écarts climatiques des sècheresses et inondations. D'autant plus que les retours d'air sec et froid du cycle de l'air, qui effectue le tranfert d'eau , aggravent les sècheresses "naturelles" qui sont responsables des incendies de forêts en été.

Ce concept de changement climatique par l'assèchement des terres directement par des activités humaines conjointement avec les émissions de co2 pourrait déboucher sur une solution qui consiste à une gestion de l'eau visant à réhydrater les espaces continentaux souterrains à partir des excédents des ruissellements . Autrement dit lutter contre la sècheresse avec l'eau des inondations. Comment? En complétant les cours d'eau et leurs affluents d'un réseau de canaux suivant les courbes de niveau et capables de répartir ces eaux excédentaires trop vite parvenues dans les lits des cours d'eau pour les réinfiltrer dans les sols sur tout le territoire le long de ces canaux. Cette gestion globale de la ressource en eau offre d'énormes autres possibilités de développement aux potentialités de l'eau , climatique ou énergétique.

Evidement il ne suffit pas d'avoir des idées encore faut-il des clients.

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On ne dit pas trop que si il y a de plus en plus de co2 dans l'atmosphère c'est aussi parce qu'il s'y accumule .... pour des raisons autres que les émissions de co2

Il y a d'autres sources possibles de CO2 mais l'émission par combusion du C fossile est de loin la plus grave. La combustion du C fossile est un forçage énorme puisque c'est une source de la Terre interne qui arrive dans un cycle externe quasi-équilibré. Résultat, il n'y a pas de processus rapide prévu pour gérer ce surplus de CO2. Au mieux, la fixation par certaines roches, et ça prend des millions d'années. Au contraire, les autres changements d'occupation des sols font partie du cycle externe, donc peuvent être réparés assez rapidement (si on laisse la Nature faire, du genre on brûle une forêt et on la laisse repousser).
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  • 3 years later...

Je remonte un bien vieux sujet des archives poussiéreuses du forum ...

Une étude intéressante et en rapport direct avec le sujet est parue le 11 mai dernier dans la revue des sciences de l'hydrologie ; son titre est à l'image de sa conclusion, le réchauffement climatique génèrerait une augmentation de la fréquence des crues en Europe.

Pour synthétiser les informations essentielles de cette étude :

- De manière générale, les modélisations envisagent une augmentation de la pluviométrie annuelle sur le nord de l'Europe, une réduction de cette pluviométrie sur le sud du continent, et par la force des choses il n'y a pas véritablement de tendance claire pour l'Europe centrale qui se trouve à la croisée de ces deux grandes évolutions.

- En ce qui concerne les épisodes pluvieux extrêmes (épisodes journaliers de précipitations très importantes), toute l'Europe serait concernée par une hausse de la récurrence et de l'intensité de ce type de phénomènes, avec cependant une hausse plus robuste sur l'est et le nord du continent.

- Cela étant, en ce qui concerne l'évolution des occurrences d'épisodes hydrologiques (fortes crues), un recul est attendu dans la Péninsule Ibérique, en Scandinavie et dans les pays baltes, notamment du fait de la réduction de l'enneigement et de l'augmentation de l'évapotranspiration.

- En revanche dans tous les autres pays d'Europe, les cas hydrologiques sévères devraient augmenter dans les prochaines décennies, et parfois de manière très sensible.

- En France, de manière générale, le nombre de crues de niveau centennal devrait augmenter de l'ordre de 127 % d'ici 2020, de 154 % à l'horizon 2050, et de 245 % à l'horizon 2080.

Quelques images :

[align=center]Evolutions générales de la pluviométrie européenne :[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

[align=center]post-2200-0-89873700-1436100408_thumb.png[/align]

[align=center](Cliquez pour agrandir)[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Ces cartes représentent la pluviométrie annuelle en Europe (haut, gauche), les valeurs moyennes de pluviométrie maximale sur 24 heures (haut, droite), et l'évolution attendue sur cette pluviométrie moyenne (bas, gauche) et sur les valeurs maximales sur 24 heures (bas, droite). Pas vraiment de remarques sur les deux premières cartes qui collent bien à la réalité climatique de notre pays, notamment avec la grosse "tâche" des Cévennes sur les pics de pluviométrie journalière.

Au niveau des évolutions attendues sur la pluviométrie annuelle, on distingue bien le caractère un peu entre deux chaises de la France, entre la réduction attendue dans le sud de l'Europe et qui se propagerait au sud-ouest de notre pays, et l'augmentation de la pluviométrie plus au nord-est. Par contre, les valeurs maximales journalières pourraient augmenter sur tout le pays, et parfois assez fortement d'ailleurs dans la moitié nord, indiquant une hausse des épisodes pluvieux intenses.

[align=center]Evolution du débit annuel moyen des grands cours d'eau à l'horizon 2080 :[/align]

[align=center] [/align]

[align=center]post-2200-0-90025000-1436099117_thumb.png[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

On remarquera la forte baisse de tous les cours d'eau du quart sud-ouest du pays, et en premier lieu dans les bassins de l'Adour et de la Garonne. Evolution négative également des cours d'eaux des régions méditerranéennes, notamment l'Aude. Dans le nord et la vallée du Rhône, les débits devraient rester globalement stables. De manière plus large, on décèle bien sur cette carte les effets attendus de la baisse de la pluviométrie dans tous les pays du sud de l'Europe, du Portugal à la Grèce en passant par l'Espagne et l'Italie. A noter la forte hausse des débits, à l'inverse, de l'Islande à la Scandinavie et jusqu'aux pays riverains de la Baltique.

[align=center]Evolution du nombre de crues significatives (durée de retour >= 2 ans) aux horizons 2020, 2050 et 2080 :[/align]

[align=center] [/align]

[align=center]post-2200-0-45818800-1436099794_thumb.png[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Une hausse de plus en plus nette du nombre d'épisodes de crues significatives est anticipée sur quasiment tous les bassins versants de notre pays, à l'exception notable du haut Adour, de la haute Garonne, et de l'Isère (conséquence des baisses d'enneigement attendues sur les massifs dans un contexte de hausse des températures et de baisse de la pluviométrie ?). A l'horizon 2080, en l'état des modélisations, le nombre de crues significatives pourrait doubler, et parfois plus que doubler, sur tous les bassins de la moitié nord. Comme signalé plus haut, a l'échelle européenne, on notera la diminution du nombre de crues notamment en Espagne et dans le nord-est de la Scandinavie.

Je n'ai présenté ici qu'un résumé court et rapide, mais pour les personnes intéressées et qui voudraient creuser le sujet, la totalité de l'étude est disponible sur ce PDF :

[align=center]/applications/core/interface/file/attachment.php?id=21736'>Alfieri et al.pdf[/align]

Carte1.png.f5938fe426f82fee23bcae2b4b9ac

Carte2.png.1a0d7463ce6d35196ebfc235e4f36

Alfieri et al.pdf

Carte3.png.829f000ffdfc3e77632e370227a58

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Je remonte un bien vieux sujet des archives poussiéreuses du forum ...

Une étude intéressante et en rapport direct avec le sujet est parue le 11 mai dernier dans la revue des sciences de l'hydrologie ; son titre est à l'image de sa conclusion, le réchauffement climatique génèrerait une augmentation de la fréquence des crues en Europe.

[align=center]Evolutions générales de la pluviométrie européenne :[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

[align=center]attachicon.gif/index.php?app=core&module=attach&section=attach&attach_rel_module=post&attach_id=21738'>Carte3.png[/align]

[align=center](Cliquez pour agrandir)[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Alors, comme cela commence à faire un certain temps (15 ans ?) qu'on lit des études de ce genre (désertification du pourtour méditerranéen) et que le réchauffement est en cours (+1° depuis un peu plus de 1 siècle), j'aimerais bien confronter ces modélisation à la tendance actuelle.

Du coup, j'ai commencé un petit exercice pour quelques capitales du pourtour méditerranéen, sur les 10 dernières années 2005-2014 (pour commencer...) => prendre le cumul pluviométrique sur les 10 ans et confronter à la moyenne (des 30 dernières années ? pas sûr car pour démarrer, j'ai juste pris les moyennes données par Wikipédia)

Et j'obtiens les résultats suivants, d'ouest en est :

Madrid : -21%

Marseille : +3%

Rome : -10%

Zagreb : +1%

Athenes : -15%

Alors, bien sûr qu'avec seulement 10 ans de cumul, c'est peu pour en tirer quelque tendance que ce soit mais bon, histoire de ne pas avoir fait ce début d'exercice pour rien, je me risquerais juste à 2 observations :

Obs 1 : la capitale qui se démarque le + sur les 10 dernières années à sa norme climatique est Madrid (-21%). Je pousserai sur les 10 ans précédents pour voir si la tendance se confirme...mais cela serait-il précurseur de l'avenir pluviometrique de notre sud-ouest français ?

Obs 2 : les 2 seules capitales (sur les 5) à être en excédent pluvio, sont les 2 les plus nordiques. Cela pourrait-il représenter la part sud de la zone tampon modélisée entre les excédents et déficits ? et quid du positionnement de cette zone tampon dans les décennies à venir ? Remontera-t-elle ? ou pas ?

A suivre donc...mais je suis d'avis que le potentiel hydrologique méditerranéen pourrait réserver des surprises pluvio dans un contexte de RC...

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Et j'obtiens les résultats suivants, d'ouest en est sur 10 ans:

Madrid : -21%

Marseille : +3%

Rome : -10%

Zagreb : +1%

Athenes : -15%

J'ai poussé sur 15 ans l'exercice et échangé Zagreb (dont je me suis rendu compte qu'il n'était pas vraiment de climat méditerranéen) par Split et ajouté qq nouvelles villes (en bleu celles en excédent significatif sur 15 ans et en rouge celle en déficit significatif):

Madrid : -16% (ça se tasse un peu sur 15 ans)

Barcelone : -6%

Marseille : +2%

Genes : -5%

Rome : -17% l'écart se creuse

Venise : -7%

Split : +27% ! (à vérifier s'il n'y a pas d'erreur)

Athenes : -12% ça se tasse aussi sur 15 ans

Dans les 5 années ajoutées, il y a la fameuse 2002 qui score bien partout en méditerranée sauf à Rome qui semble y avoir échappé...pour cela, la ville dévisse un peu alors que les autres se maintiennent ou réduisent le déficit.

Je regarderai le cas de Split un peu plus précisément car +27% c'est vraiment très significatif, le marché du parapluie a dû s'y développer avec des scores à 1625mm (en 2014) ou encore 1428mm (en 2004) et d'autres encore.

Barcelone, Marseille, Genes et Venise n'ont pas de tendance significative sur les 15 ans passés.

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  • 1 month later...

Peut-etre faudrait-il éviter de trop se le cacher ? Mais peut-on établir un lien( au moins observable ) entre une augmentation claire de la frequence des evenements extrèmes observés depuis la fin des années 80 et le rechauffement climatique ? La réponse à vue d' oeil est probablement oui . En effet , cela n' echappe ,peut-etre , à personne ( à l' exception éventuellement des moins agés ), mais le nombre de catastrophe d' origine météorologique et climatique semble quasiment exploser depuis près de 30 ans à l' echelle du globe .En effet ,il commence probablement a y en avoir tellement qu' on finit par ne plus les voir,en tendant presque à ne plus les compter .A une echelle locale, ce serait au moins le cas pour les épisodes méditerranéens , dont ces évènements deviennent quasiment pluri-annuels , alors qu' autrefois ( Années 50 , 60 ,70 , début 80 ) , ces derniers étaient rares à raison d' 1 à 2X par décénies ( et encore ) .De mon coté , je me souviens en 88 ,suite aux innondations de Nîmes , il était dit que ce type d' évènement se produisait 1X par siecle en france , puis 4 ans plus tard il y eut notamment la catastrophe de Vaison la romaine , puis la série ne cessera d' augmenter .Parallèlement, en sortant de l' aire méditerranéen , il y a biensûre les tempetes et les innondations en europe du nord , et la multiplication des orages violent un peu partout.

De manière générale , la plupart des articles de journaux qui sortent dans la presse, ainsi que la plupart des reportages à la télé sur ce sujet , tendent à normaliser.Néanmoins la situation serait ,peut etre ,bcp plus sérieuse. En effet, sans forcément aller faire une étude statistique , sur la réalité et l' importance de l' augmentation de ces évènements , il y a bcp de raisons , d' un point de vue de la science météorologique et climatique de penser que ce n' est pas une illusion.Pour plusieurs raisons, Tout d' abord , dans un climat plus chaud sur une planète recouverte à 70 % d' eau, c' est sensiblement plus de vapeur d' eau ( et donc aussi d' énergie) dans l' atmosphere , ce qui peut donc déjà expliquer des pluies plus fortes. 2) Le rechauffement observé et prévus n' est pas uniforme sur le profile verticale atmospherique :la basse troposphere ( qui concentre la plus grande partie de la vapeur d' eau atmospherique )se rechauffe plus vite que la haute troposphere , et la stratosphere se refroidit ,d' où biensure une augmentation de la Cape( Avec un risque que celle-si ne cesse d' augmenter ,en raison d'un differentiel thermique tjrs plus grand entre la basse et la haute troposphere).3 ) Les perturbations de la circulation atmospherique provoqué entre autre par le rechauffement differentiel entre telle ou telle région du monde . 4) Les effets du rechauffement sur les Jets polaires ? Certaines etudes indiquent que les courants jets pourraient s' accelerer du fait que même si les contrastes thermiques diminuent entre les pôles et l' equateur ,près de la surface , c' est l' inverse qui se produiraient en altitude . Parallèlement ,le fort rechauffement de l' artique expliquerait , en grande partie l' augmentation de la profondeur des ondulations des Jets observés ces dernières décénies ,ce qui tend aussi à créer des perturbations plus fortes en zone tempéré .

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Posté(e)
Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

A une echelle locale, ce serait au moins le cas pour les épisodes méditerranéens , dont ces évènements deviennent quasiment pluri-annuels , alors qu' autrefois ( Années 50 , 60 ,70 , début 80 ) , ces derniers étaient rares à raison d' 1 à 2X par décénies ( et encore ) .De mon coté , je me souviens en 88 ,suite aux innondations de Nîmes , il était dit que ce type d' évènement se produisait 1X par siecle en france , puis 4 ans plus tard il y eut notamment la catastrophe de Vaison la romaine , puis la série ne cessera d' augmenter .Parallèlement, en sortant de l' aire méditerranéen , il y a biensûre les tempetes et les innondations en europe du nord , et la multiplication des orages violent un peu partout.

De manière générale , la plupart des articles de journaux qui sortent dans la presse, ainsi que la plupart des reportages à la télé sur ce sujet , tendent à normaliser.Néanmoins la situation serait ,peut etre ,bcp plus sérieuse. En effet, sans forcément aller faire une étude statistique , sur la réalité et l' importance de l' augmentation de ces évènements , il y a bcp de raisons , d' un point de vue de la science météorologique et climatique de penser que ce n' est pas une illusion.Pour plusieurs raisons.

Je me souviens d'avoir vu un reportage lié à des inondations suite à un intense épisode pluvieux méditerranéens, ou cévenols, et qui avait généré de fortes inondations, il y a un an ou deux ans. Le journaliste s’était interrogé également sur l'existence ou non d'une tendance sur la récurrence de tels événements, et il s'était alors tourné vers les professionnels de Météo-France, qui s'étaient basés sur le graphique suivant, mettant en évidence la difficulté d'y observer une quelconque tendance:

150830103119873878.jpg

http://www.institutdesactuaires.com/docs/2013091180000_MeteoFranceChangementClimatique.pdf

Et ce qui expliquerait du coup, pourquoi on tend à normaliser ces événements pluvieux sur le Sud-est de la France.

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Dire ceci : "alors qu' autrefois ( Années 50 , 60 ,70 , début 80 ) , ces derniers étaient rares à raison d' 1 à 2X par décennies ( et encore ) .De mon coté , je me souviens en 88 ,suite aux inondations de Nîmes , il était dit que ce type d' événement se produisait 1X par siècle en France,... " n'est-ce pas abusif tout de même, car il y a des inondations et intempéries chaque années.

Car voici des cas, et encore plus on va loin dans le temps moins on a d'infos... donc tout n'y est pas bien sur :

- 30/09/1965 : de graves inondations ont touché la région de Dijon où il est tombé 100 mm de pluie. - 30/09/1966 : de graves inondations ont eu lieu à Saint-Raphaël où treize voitures ont été emportées par les flots.- 01/08/1967 : un nouvel orage très violent éclate sur la banlieue nord de Paris et des rafales de vent à près de 150 km/h sont enregistrées à l’aéroport du Bourget qui est paralysés - inondations à Garges-les-Gonesses (Val-D’Oise)- Les 31/10 et 2/11/1967 : deux fortes tempêtes engendrent des glissements de terrain sur le littoral de la Manche et le sud de la Bretagne - le 5 novembre, les éléments se déchaînent également sur la Côte d’Azur où le vent atteint 110 km/h. - 6 7/01/1968 : une dépression prend de l’ampleur en passant rapidement sur le nord-est de la France - elle provoque des vents très violents et des dégâts sur presque tout le pays - les rafales atteignent 162 km/h à Perpignan (tramontane), 150 km/h sur les monts du Lyonnais et 120 km/h à Poitiers - il neige entre la Seine et la Belgique - la gare olympique de Grenoble ,en préfabriquée, est rasée par le vent - la neige bloque les stations de sports d’hiver - des inondations se produisent dans de nombreuses régions. - 04/04/1969 : déluge dans les Pyrénées Orientales avec 113 mm à Perpignan et 212 mm à Sournia.Il y a eu une crue qui a essentiellement affecté la Marne et la Seine. En amont de Paris les débit ont tout de même atteint 1650 m3/s dans la capitale.- 23/09/1969 : mini-cyclone en Méditerranée. Inondations en France. - 10 au 11/10/1970 : 10 et 11 octobre : un déluge provoque des inondations dans la région de Carcassonne où il tombe 200mm de pluie en moins de 2 jours - pendant ce temps, une grande partie de la France profite de conditions estivales - il fait 25° à Paris… En Italie à Genova il est tombé 900 mm en 12 heures. Des inondations importantes ont eu lieu. - 13/05/1971 : de fortes pluies ont provoqué des torrents de boue en Sein et Marne. Ce qui a paralysé le métro de Paris. - 19/07/1972 : des pluies et des orages ont provoqués des inondations en Ile-de-France. Le métro est inondé.- 14/08/1972 : de violents orages ont éclaté sur l'Eure-et-Loir, donnant jusqu'à 80 mm de pluie en quelques heures. Des inondations se sont produites. - 15/09/1973 : des inondations ont eu lieu à Marseille. Un orage accompagné de grêlons gros comme des oranges c'est abattu dans le Gers.- 02/10/1973 : dans le Sud on a relevé 30°C maximum à Ajaccio (et 26°C à 6 heures du matin!) et 161 mm de pluie se sont abattu sur Marseille.- 13/10/1973 : des inondations catastrophiques ont eu lieu à la Côte d'Azur. Saint-Raphaël a été traversé par des torrents de boue. 191 mm de pluie sont tombée sur Nice. 16/10/1973 : il a fait chaud à Bastia avec 28,10°C ! - 18/04/1974 : sur le littoral varois il y a eu 6 tornades ! Le Lavandou, Port-Cros, Le Levant et Bormes-les-Mimosas sont ravagés ! - 8/08/1975 : de violents orages déclenchent une inondation avec un torrent de boue à l'Etretat. - 02/01/1976 : Une violente tempête frappe le Nord Ouest de l'Europe. On a relevé des pointes de vent jusqu'à 150 km/h à Ostende. Cette tempête, associée à une forte marée haute, a provoquée la rupture de digues dans la région de Ruisbroek (Puurs), causant d'importantes inondations en province d'Anvers.- 13/05/1976 : de violents orages éclatent en région parisienne et près de Nantes - ils provoquent des torrents de boue en Seine et Marne - certaines lignes du métro parisien sont inondées - des grêlons de 3cm de diamètre forment une couche de 6cm à Clichy sous Bois- /11/1976 : la Loire est en crue - 02/1977 : l'Yonne est a l'origine de la pointe de crue dans la capitale- Du 17 au 25/05/1977 : le midi est touché par un véritable déluge qui provoque des inondations - l’Ariège, la Haute-Garonne, l’Aude et les Pyrénées-Orientales sont en partie sinistrés - le stadium municipal de Toulouse est inondé - le bilan est de 4 morts.- 08/07/1977 : en Gascogne, 100 à 150 mm d'eau tombe en seulement 24 heures. Auch est inondé par 30 cm d'eau. Le Sud-ouest connait ses plus graves inondations depuis 1875.- 26/10/1977 : Nîmes a été transformée en torrent impétueux, les eaux du canal de la Fontaine ont provoqué elles aussi des inquiétudes. À un certain moment elles ont franchi le parapet, non loin du square Antonin ce qui ne s'était pas produit depuis des dizaines d’années. Le vistre était également sorti de son lit dans cette partit de la banlieue nîmoise. - etc Williams

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Tout dépend, de la manière dont sont comptés ces episodes .Autrefois ,il était rare ou très rare qu' une station enregistre 200 mm ou plus d' eau en 24h ou en quelques heures .La plupart des records annuels tournaient autours de 100 à 150 mm par 24h pour des stations bien placés des cevennes ou des alpes-maritime( généralement des pluies orographiques) .Aujourd' hui, cela n a plus rien à voir ,régulièrement chaque année ,des cumuls de 200 à 300mm /24 h ou quelques heures sont observés , tout en s' etendant hors de leurs zones habituelles d' observations . D ailleurs, je me souviens avoir entendus au début des années 90 un prévisioniste de MF interrogé sur un épisode qui avait donné 300mm /24h en Ardeche .Ce dernier avait dit,à cette époque que c' etait remarquable . En effet , à cette époque ,c' était encore rare bien que la liste commençait à augmenter . Aujourd' hui, ce n est plus le cas .

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Tout dépend, de la manière dont sont comptés ces episodes .Autrefois ,il était rare ou très rare qu' une station enregistre 200 mm ou plus d' eau en 24h ou en quelques heures .La plupart des records annuels tournaient autours de 100 à 150 mm par 24h pour des stations bien placés des cevennes ou des alpes-maritime( généralement des pluies orographiques) .Aujourd' hui, cela n a plus rien à voir ,régulièrement chaque année ,des cumuls de 200 à 300mm /24 h ou quelques heures sont observés , tout en s' etendant hors de leurs zones habituelles d' observations . D ailleurs, je me souviens avoir entendus au début des années 90 un prévisioniste de MF interrogé sur un épisode qui avait donné 300mm /24h en Ardeche .Ce dernier avait dit,à cette époque que c' etait remarquable . En effet , à cette époque ,c' était encore rare bien que la liste commençait à augmenter . Aujourd' hui, ce n est plus le cas .

Pourtant en Ardèche il y a des crues et ou inondations presque chaque années ou bien c'est aux départements voisins. L'inondation la plus importante à même eu lieu il y a 125 ans :

- du 19 au 23/09/1890, il a été mesuré 971 mm à Montpezat (Ardèche) crééant une importante inondation. A Vallon, le 20 septembre, à 6 heures du soir, les eaux de l’Ardèche mesuraient 4,80 m à l’échelle du pont suspendu.Le lendemain dimanche, à 2 heures du matin, eut lieu le maximum de cette première crue : 12,10 m. Les eaux, baissant d’une manière continue, ne mesuraient plus que 6,60 m à 4 heures du soir. Mais le temps restait menaçant ; les éclairs se succédaient sans interruption dans la nuit du 21 au 22. Le 22 septembre, à 6 heures du matin, l’Ardèche mesurait déjà 9,10 m ; à 8 heures, la crue atteignait 13 m, et vers midi 17,30 m. Son lit de Vallon à Salavas, avait une largeur de 800 à 900 m. Elle débitait environ 10000 mètres cubes par seconde. Au Pont d’Arc, la crue a dû atteindre 21 m… alors que la crue de 1992 n’atteint « que » 9,40 mètres à ce dernier. - En 1891, le Vernazon en colère, a créé une inondation à Saint-Cirgues-en-Montagne ; - Les 22 et 23/09/1893 la commune de Labeaume a été inondée (voir certainnes inondations très loins dans le temps dans cette commune : http://www.mairiedelabeaume.fr/hydro-geologie-a-labeaume/les-inondations.html) ; - 01/11/1896 : au nord des Cartonnages Girard, on peut voir les niveaux atteints par les eaux du Rhône au cours l'inondation impressionnant qu'il y a eu. - 05/06/1897 : il y a eu une crue torrentielle dans la commune de VOIRON ; - 02/11-1899 : l'eau est monté à 10,20 m au pont du Salavas, 3202 m3/s ; - le 29/09/1900 la commune de Labeaume a été inondée. 13,8 m et 5639 m3/s ; - 17 au 19/03/1901 : les précipitations "torentielle" font que sur la rivière de l'Ardiège à Vallon Pont d'Arc on mesure une cote de 4,80m ;- 22/09/1901 : sur la rivière de l'Ardiège à Vallon Pont d'Arc on mesure à la cote 6m ; - 10/10/1902 : les pluie orageux ont fait que sur la rivière de l'Ardiège à Vallon Pont d'Arc on mesure à la cote 4,3m et provoques quelques dégâts suite et mettent les rivières en crue ;- 07/11/1902 : idem ; - 22-23/04/1903 : des orages éclatent donc crue des rivières ;- 19/06/1903 : la crue de l'Ardèche atteint 7,25m à Vallons Pont d'Arc ;- 27-29/10/1903 idem ;- 13-14/12/1903 idem ; - 3-04/02/1904 : idem ;- 09/10/1904 : idem ;- 25-26/09/1904 : idem ; - 24/09/1905 : idem - 06-08/11/1906 : idem ; - du 26 au 28/09/1907 l’Ardèche est en crue, son niveau à Vallon-Pont-d’Arc montera à 8 mètres le 27 septembre.- 8/10/1907 une crue beaucoup plus spectaculaire. A Privas, 519 mm sont recueillis en 24 heures du 8 à 6 h au 9 à 6 h. Ponts emportés, terres ravinées, maisons inondées ... De nombreuses rivières débordent telle la Dunière (affluent de l’Eyrieux, qui monta à 5 mètres à l’échelle de Saint-Laurent-du-Pape) ou l’Ouvèze qui dévasta le Pouzin et noya 6 personnes. A l’Ardèche, sa cote fut mesurée à 9,70 m à Vallon-Pont-d’Arc. Ce dont il faut voir c'est que les crues et inondations d'il y a très long temps on ne les connait pas comme ceux de ces dernières années. Puis il y a des périodes avec plus ou moins d'inondations ou sécheresses...Williams

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Mais peut-on établir un lien( au moins observable ) entre une augmentation claire de la frequence des evenements extrèmes observés depuis la fin des années 80 et le rechauffement climatique ?

Pour les inondations et tout ce qui concerne la convection (sub)tropicale, la réponse est de plus en plus documentée : plus rare mais plus violent. Car l'instabilité potentielle et le contenu en vapeur d'eau augmentent, surtout au-dessus de la mer.

Pour les tempêtes des latitudes moyennes, surtout atlantiques, il n'y a pas de réponse simple car jusqu'à preuve du contraire, l'historique récent est dominé par la variabilité naturelle. On sait que certaines phases des oscillations amènent plus de tempête sur certaines zones que d'autre. Et on sait aussi que la température de la mer n'est pas un élément déterminant pour ces tempêtes, donc pas évident de prévoir quelque chose.

Voilà pour les 2 types principaux de catastrophe.

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Au sujet des tempêtes liés à l' instabilité barocline , c' est à dire des tempêtes (hors phenomene orageux ) de zone tempéré . Ceraines etudes indiquent que le rechauffement climatique pourrait augmenter l' intensité du Jet Polaire , ce qui peut donc implique une augmentation de l' intensité des tempetes aux latitudes moyennes . En ce qui concerne l' intensité des phenomènes convectifs ( Orages ,tempête tropicale, ect ) , l' effet de serre à la particuliarité de concentrer principalement le rechauffement dans les basses couches de l' atmosphere . De ce fait ,la basse troposphere se rechauffe plus vite que la haute troposphere ,et la stratosphere se refroidit .,Les contrastes thermiques entre la basse et la haute atmosphere sont donc accentués, d' où (comme le dit Cotissois ) une intensification de l' instabilité convective latente,en plus de l' augmentation de la teneur en vapeur d' eau de l' atmosphère .Tout phenomene convectif devient ainsi potentielement plus intense . Puis,cela risque de devenir d' autant plus vrais que le dit rechauffement climatique avancera et que les contrastes entre la basse et la haute atmosphere hausseront .

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  • 1 month later...
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Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

Tempête , Cyclone Tropicale et subtropical ,en europe .

Je ne trouve pas ça très pédagogique de n'avoir aucune explication, et aucune base scientifique nulle part. confused1.gif

Un petit complément d'info serait le bienvenu. huh.png

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Le scenario presenté ci-dessus est clairement éxagéré , néanmoins sous l' effet du probable rechauffement climatique, ce type de phénomène pourrait se multiplier ( ce qui est déjà le cas ), puis surtout devenir plus intense . Depuis 15 ans la mer mediterranée est l' endroit au monde qui cumul la plus grande densité au monde de formation des Tropical like cyclone .

https://en.wikipedia.org/wiki/Mediterranean_tropical-like_cyclone

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyclone_subtropical_m%C3%A9diterran%C3%A9en

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Posté(e)
Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

Je suis un peu néophyte sur ce sujet, donc les explications ci-dessus me sont très utiles! Merci! happy.png

Pour illustrer le tout, la dépression qui a touché la Corse ces derniers jours, pourrait être de type "médicane", d'après les informations de Météo-France:

Cette dépression présente certaines caractéristiques associées d'ordinaire aux dépressions tropicales. L'importante évaporation qui s'est produite et la convection associée ont libéré une grande quantité d'énergie dans l'atmosphère, jusqu'à quelques milliers de mètres d'altitude. On parle alors de « dépression à cœur chaud », propice notamment à de fortes pluies. Ce type de phénomène intense, d'échelle relativement petite, qui peut se former à l'automne en Méditerranée, est parfois désigné sous le nom de « medicane », pour mediterranean hurricane.

http://www.meteofrance.fr/actualites/29494579-passage-d-une-depression-fortement-pluvieuse-en-corse

Et dont voici, l'image la plus esthétique du "médicane" présent sur la méditerranée entre le 30 septembre et le 2 octobre 2015:

151004122233457132.jpg

Je n'ai pas trouvé d'archivage sur Infoclimat pour la recherche de ce type d'image satellite visible. J'ai mal regardé, ou il n'y en a pas? huh.png

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Au sujet des tempêtes liés à l' instabilité barocline , c' est à dire des tempêtes (hors phenomene orageux ) de zone tempéré . Ceraines etudes indiquent que le rechauffement climatique pourrait augmenter l' intensité du Jet Polaire , ce qui peut donc implique une augmentation de l' intensité des tempetes aux latitudes moyennes . En ce qui concerne l' intensité des phenomènes convectifs ( Orages ,tempête tropicale, ect ) , l' effet de serre à la particuliarité de concentrer principalement le rechauffement dans les basses couches de l' atmosphere . De ce fait ,la basse troposphere se rechauffe plus vite que la haute troposphere ,et la stratosphere se refroidit .,Les contrastes thermiques entre la basse et la haute atmosphere sont donc accentués, d' où (comme le dit Cotissois ) une intensification de l' instabilité convective latente,en plus de l' augmentation de la teneur en vapeur d' eau de l' atmosphère .Tout phenomene convectif devient ainsi potentielement plus intense . Puis,cela risque de devenir d' autant plus vrais que le dit rechauffement climatique avancera et que les contrastes entre la basse et la haute atmosphere hausseront .

Je ne pense pas que les phénomènes convectifs, en très grande majorité, fassent intervenir la stratosphère.

Et je n'ai pas de souvenir d'avoir lu que le gradient vertical changerait significativement au fur et à mesure du RC.(voir le PS)

Si le rapport flux convectif humide/flux thermique de surface est conservé, une augmentation de 3°C de la temp de surface devrait augmenter le flux de surface de 4.2% et donc le flux convectif, dans l'hypothèse ci dessus, devrait augmenter pareillement.

Mais en effet, comme le RH (humidité relative) devrait augmenter de l'ordre de 30% en moyenne, les phénomènes convectifs devraient être moins nombreux mais plus concentrés.

Et donc oui, plus d'inondations.

PS: après vérifications, le gradient devrait diminuer entre surface et atmosphère jusqu'à 300hPa et devrait ne faire qu'augmenter ensuite, selon les CMIP5 (voir AR5 fig 10-8 de 60°N à 60°S).

En général dans un système climatique de type terrestre soit convecto-radiatif, c'est la convection qui mène le gradient vertical.

Et si globalement ce gradient augmente c'est que la convection diminue ou plutôt (décidément c'est compliqué ce truc!) qu'elle augmente moins que la proportionnalité stricte mentionnée plus haut.

Mais par contre quand çà passe, çà y va dur, si je puis dire...

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Sauf erreur, si le gradient adiabatique diminue avec le RC, ce n'est que parce que la vapeur d'eau augmente mais il s'agit d'une tendance globale.

je ne pense pas qu'on puisse utiliser cette tendance globale pour analyser ce qui pourrait se passer localement.

Il y a ici des meteos plus qualifiés que moi mais il me semble que pour analyser le comportement d''une cellule convective, ce que l'on a besoin de connaître c'est le gradient local et celui là n'a pas de raison d'évoluer de façon systématique comme le fera la moyenne globale. Il continuera à y avoir des hétérogénéités dans les champs de température et d'humidité et il me semble que c'est même cette hétérogénéité qui est la source des la convection profonde.*

Ce qui me semble certain, c'est l'augmentation des flux d'évaporation en surface , ensuite je me demande si on se mord pas la queue en raisonnant sur un gradient moyen qui est lui même fonction de la convection.

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D' après ce que j' ai lu dans divers articles, le rechauffement de la troposphere n' est pas uniforme ,avec,donc des basses couches se réchauffant d' avantage que les hautes couches , l' instabilite latente (cape ) augmente donc . Ceci serait plus vrais pour les profils atmosphériques des hautes latitudes que pour les profils des latitudes tropicales. En raison de la convection plus forte au dessus des mers des tropiques .

Lien plus explicatif

http://www.realclimate.org/index.php/archives/2004/12/why-does-the-stratosphere-cool-when-the-troposphere-warms/langswitch_lang/fr/?wpmp_switcher=mobile

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Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Entretien du Monde.fr, un chercheur est interrogé par Audrey Garric ; chapeau du papier par la journaliste:

La hausse des températures conduira à l’avenir à une augmentation de l’intensité et de la fréquence des « épisodes cévenols », explique le chercheur Philippe Drobinski.

Mais s'agissant de ce 4 octobre:

Non, on ne peut pas attribuer l’événement des Alpes-Maritimes de samedi au changement climatique car on manque encore de recul. Il est difficile de faire le lien entre la tendance de fond du réchauffement et les épisodes météorologiques ponctuels. Pour les canicules, le signal est beaucoup plus clair : si l’augmentation de la température est très forte, on peut la déceler dans la variabilité naturelle du climat (entre les jours et les nuits, les différentes années, etc). En ce qui concerne les précipitations au contraire, ce signal est pour l’instant complètement noyé dans cette variabilité naturelle : on n’est pas capable de dire si tel épisode qui survient est attribuable au changement climatique ou pas.

Philippe Drobinski, directeur de recherches au CNRS et coordinateur d’HyMeX.

Le distinguo est important. L'ensemble de l'entretien ici :

Les violentes intempéries dans les Alpes-Maritimes sont-elles dues au réchauffement climatique ?

Encore plus subtil, à la journaliste Laetitia Van Eeckhout, Pascal Brovelli, directeur adjoint de la direction des opérations pour la prévision à Météo France:

Les projections sur le climat laissent effectivement penser que l’on va rencontrer ce type de situations plus souvent. La fréquence de tels épisodes intenses peut être mise en relation avec le réchauffement climatique.

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