Votre tout premier souvenir lié à la météo

[droupi]

Bonjour à tous

Petite idée de topic sympatoche afin que chacun puisse évoquer, sous forme d'anecdote, son plus lointain souvenir d'enfance lié à la météo. Il s'agit donc là de décrire le premier phénomène qui nous aura marqué, à vie, et qui aura pour certains déclenché la passion pour le sujet.

N'hésitez pas à décrire le phénomène et votre ressenti d'enfant à ce moment là... à vos claviers /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">!

Je me lance dans mon récit:

Il fait nuit. Je dors paisiblement dans mon lit, bien collé contre mon nouveau doudou que je viens d'adopter pour mes 6 ans, dans ma chambre située à l'étage de la chouette maison que mon papa et ma maman ont récemment fait sortir de terre. Il fait encore chaud, car le soleil a tapé toute la journée sur le toit de la maison. Papa et maman dorment au rez de chaussée.

Soudain, j'ouvre, machinalement, une demi-paupière. Je me rendors aussi sec. Quelques minutes plus tard, j'ouvre une fois de plus, cette demi-paupière. Puis encore une fois. Ah, ben bravo, me voilà réveillé cette fois. Je m'agace: mais qu'est donc cette chose qui me fait ouvrir la paupière comme ça, et qui ose me sortir de mes doux rêves de la sorte?

Je me décide donc à garder quelque peu les yeux ouverts, le temps de trouver le coupable. Ma bonne résolution aura duré 30 secondes, je re-ferme les yeux, prêt à me blottir de nouveau dans les bras de morphée.

Soudain, le "coupable" se manifeste à nouveau alors qu'il avait cru que je m'étais rendormi, je l'ai berné! Une étrange lueur succincte s'est manifestée et m'a attiré l'œil. Je la distingue au travers des volets en bois collés à ma fenêtre, mais surtout du velux, qui n'a pas de volet. Cette lueur éclaire faiblement la pièce.

Intrigué, je fini par me lever pour essayer "d'éclairer" un peu mon jeune cerveau endormi à cette "chose". J'arrive à la fenêtre, je vais pour l'ouvrir, mais cette lueur se manifeste à nouveau à ce moment là au travers du volet! Je ne vais pas prendre le risque d'ouvrir la fenêtre, peut être que je vais me faire attaquer, je vais donc déjà regarder au travers du velux en montant sur ma chaise. J'attends, il ne se passe plus rien. Ah si, ça y est, sur la gauche au loin, il y a de la lumière; ah et en face aussi!

J'ai déjà vu ça, mon papa m'avait alors dit que ça s'appelait « l'orage », avec des « éclairs » qui font la lumière, du bruit qui fait le « tonnerre », et la pluie qui mouille. Papa avait été formel : « l'orage : ce n'est pas grave ; il faut juste bien s'abriter le temps que ça passe, car ça ne dure jamais très longtemps ».

Là je ne comprends pas, je n'entends pas de bruit qui fait le tonnerre.

Je commence à sortir de mon état léthargique et je suis partagé entre interrogations, début de contemplation, et peur.

Je fini par aller ouvrir la fenêtre. La nuit est calme. Un léger vent souffle dans les feuilles des bouleaux du voisin. Je reste là, à regarder les lueurs apparaître de temps à autres. Elles sont de plus en plus grosses. Ah tiens, un léger bruit de tonnerre en direction des lueurs. A mais papa avait raison. Il s'agit donc bien de l'orage. Il est loin, donc on ne l'entend pas trop.

Au fil des minutes, les feuilles de bouleau font de plus en plus de bruit. Les lueurs grossissent et j'entends de plus en plus le bruit. Pas de doute, l'orage se rapproche.

Je referme les volets et ma fenêtre. Je suis grand maintenant, donc je vais faire tout seul comme mon papa a dit, « bien m'abriter ». Je jette un œil à mon réveil, il est 3h.

Je vais donc sous mon lit. Ah non, ça ne va pas, j'entends encore le bruit du tonnerre. Je ne serais bien abrité que quand je ne l'entendrais plus !

Je prends les couvertures que je trouve dans ma chambre, je vais au fond de mon lit, et je m'enroule dans les couvertures, la tête bien protégée, les oreilles couvertes. C'est bon, je n'entends plus rien, je suis protégé.

De temps en temps je sors la tête timidement, histoire de voir l'évolution des choses.

Les lueurs sont de plus en plus fortes, et commencent à éclairer toute la pièce. J'arrive même à les apercevoir sous les couvertures. Le tonnerre se rapproche de plus en plus des éclairs et gronde de plus en plus fort, mais ce n'est pas grave, je resserre les mains sur mes oreilles, et je n'entend plus rien. J'entends également parfois le vent s'engouffrer dans le conduit de cheminée.

Les premières gouttes s'abattent sur le velux et les tuiles. Les éclairs paraissent plus nombreux, le tonnerre commence à passer à travers de mes couvertures, je sers encore plus fort au niveau de mes oreilles.

La pluie est de plus en plus forte, et d'un coup, un gros boum fait trembler la fenêtre. Puis un second. Je n'ose plus esquisser le moindre mouvement, tétanisé, mais comme je suis grand, je vais gérer tout seul ! Bien sur, si mon papa ou ma maman venait me tirer du fond de mon lit, je n'en serais que mieux.

Ca me paraît interminable, coup d'œil au réveil : mince il clignote ! Faut que je regarde sur ma montre "équipe de france" posée à coté. 3h30. C'est interminable, il pleut toujours fort.

Ca se calme enfin, les grondements sont un peu moins proches. Les lueurs un peu moins fortes.

Serait-ce fini ? Je me rends vite compte que non. L'orage recommence. Ca se remet à craquer. Je suis littéralement en nage sous mes couvertures.

Et maintenant, une envie naturelle se fait vraiment pressante. Mais je ne veux pas bouger de mon lit !

Au bout de quelques minutes, je dois me résigner à rejoindre les toilettes situées à deux pas de ma chambre, si je ne veux pas inonder mon bunker.

Je me prends alors pour le champion du monde de course en sac, je fais vite fait bien fait ce que j'ai à faire, je reviens tout aussi vite, et me renferme au fond de mon lit.

Plusieurs fois, « l'orage » repassera. Une fois même, il fera « tic tic » fort sur les tuiles, la grêle s'abattant sur le village.

Enfin, après cette attente interminable et les crampes aux bras que j'ai attrapées, du fait de serrer trop fort mes oreilles, le bruit est de plus en plus lointain, les éclairs se distinguent de moins en moins dans la chambre. Je desserre l'étau de mes mains sur mes oreilles, j'entends le bruit d'un avion. Il est 5h sur ma montre. C'est fini. Je vais pouvoir me recoucher, j'ai survécu à la 1^ère « gestion de crise » de ma jeune vie.

Durant les temps qui ont suivi, j'ai toujours attendu d'entendre le bruit de l'avion pour me dire que l'orage était fini…

[Romain42]

Ah oui, bonne idée ! Et c'est super bien raconté !

Moi je n'en ai pas...ah si peut-être, mais je vais être peut être un peu hors sujet... et un peu court.

Je devais avoir environ 6-7 ans, j'avais l'habitude de me lever tôt le week-end (je l'ai toujours lol). Donc je vais me mettre devant la télé allumée sur la chaîne météo (autrefois la 33 sur canalsat... maintenant la 40).

En bas, la barre d'informations dit (si je me souviens bien) "L'ouragan Katrina de catégorie 5 est passé sur les côtes [...]. La pression est tombée en dessous de 920 hPa, ce qui est très rare"

J'ai été impressionné par la pression atmosphérique du lieu. Plus tard, ma mère se lève et vient dans la salle à manger et je lui dit : "T'as vu ? Dans l'ouragan katrina, la pression était de 920 h-p-a (ça voulait dire quoi ??).

Ma mère me dit : Je sais pas ce que ça veut dire moi...

J'ai toujours été intéressé par la météo (c'est de naissance), c'est pourquoi je me suis branché sur la chaîne météo.

920 hPa, quand même... ca m'a impressionné car ca faisait petit, et ça s'est confirmé plus tard... quand je constate que depuis toujours (enfin depuis ma naissance) que la pression n'est jamais tombée en-dessous de 960 hPa.

Voilà... je voulais aussi remonter un peu le sujet.

Romain42

PS : ma passion pour la météo existait depuis bien avant, c'est pas ça qui a déclenché ma passion.

[Fantomon]

Moi je ne sais pas je me souviens quand j'avais 2 ans en Juillet 1994 et que je voyais du 32°C à la météo tous les jours. Je cherche, ça a surtout commencé en 1998 mais avant il y a le 22 Avril 1996, mon 1er souvenir météo que j'ai en tête là. Ils annonçaient chaleur, et à la TV déjà 24°C, puis il fait encore plus chaud et encore plus chaud, on était sortis dans Paris ma mère croyait qu'il avait fait 30°C (Faut pas exagérer), mais il faisait quand même bien 25,1°C à Montsouris. C'était l'anniversaire de ma mère.

Sinon, il y a eu le canal St Martin gelé à Paris quelques mois plus tard avec la vdf de 1997 puis Août 1997 bien chaud surtout dans le sud, puis c'est à 6 ans que la météo est vraiment devenue une passion en Février 1998 quand il y a eu la période de douceur. Après je me souviens du 20 Juin 1998, la veille ils annonçaient 34°C à Paris et 38°C à Bordeaux j'étais super content c'était la coupe du monde, à l'époque je rajoutais toujours 3°C à ce qu'annonçait la météo car effet urbain. Je me disais, 37°C à Paris et 41°C à Bordeaux, énorme! J'étais sur le toboggan, brûlant je me souviens, après le soir c'était l'anniversaire de ma cousine qui avait 9 ans.

Après il y a eu quand ils annonçaient -7°C à Paris en Novembre 1998 (Tnn largement de l'hiver avec -6,1°C), puis Mai 1999 super chaud et Septembre chaud. Puis la chaleur en Juin 2000.

Après, c'est bien plus en mémoire avec tout ce qui suit, je me souviens très bien de la chaleur de fin Juin 2001 et de la VDF en Décembre ou encore de la chaleur mi-juin 2002 avec 42°C d'humidex à Paris voire plus il me semble à un moment. Et bien sûr la canicule!

[PaRaDoX]

j'avais 2 ans en Juillet 1994

Pourquoi est-ce qu'il y est écrit "Avril 6, 1997" pour ta date de naissance dans ton profil ? Sinon, mon premier souvenir météo c'est la tempête du 26 décembre 1999, je pense. Enfin je ne m'en souviens que très très vaguement, faut dire qu'à part les émissions TV et les musiques, je n'ai presque aucun souvenir datant d'avant 2001, même pour la coupe du monde 98 et le passage à l'an 2000 (la seule chose dont je me souviens de ce 31 décembre 99, c'est la mort de Gillot-Pétré, je n'étais pourtant pas encore passionné de météo à 5 ans, peut-être était-ce un signe ?). Le premier souvenir météo dont je me souviens très bien, c'était l'épisode neigeux surprise du 4 janvier 2003 où mes parents et moi avons été bloqués sur l'autoroute. C'est à partir de là où j'ai commencé à me souvenir vraiment des évènements météorologiques (les autres épisodes neigeux de l'hiver 2003, un jour de neige en avril (le 10?), le froid d'octobre et bien sûr la canicule).

Edit : En y réfléchissant, il y a aussi la chaude journée du 17 juin 2002 décrite au-dessus par Fantomon, mais je crois que mes souvenirs ne vont pas plus loin.

[Invité Guest]

Moi je m'interroge de savoir comment Fantomon peut avoir vu 32°c tous les jours à la météo quand il avait deux ans (1994), alors qu'il ne savait pas lire...

Idem le 22 avril 1996, alors qu'il avait 4 ans et ne savait donc toujours pas lire, il affirme avoir vu 24°c au bulletin TV (bulletin dont il se souvient parfaitement, admirons la précision du souvenir...). Et il se rappelle que sa mère lui aurait dit qu'elle croyait qu'il faisait 30°c...

Ce n'est pas crédible...Il y a quelque chose qui cloche, même si on admet la puissance de mémorisation du cerveau humain. Quand on sait pas lire, on ne sait pas lire...Il n'y a pas de souvenirs possibles de l'écriture puisque ça nous passe forcément par dessus la tête. Sans compter que la notion des chiffres en bas âge me parait douteuse. Donc se souvenir des 24 ou 30°c...c'est très étrange...

C'est plus simple de s'inventer des souvenirs de première enfance avec ses notions actuelles. Bref, on mélange les époques, n'est-ce pas Fantomon...!

[manteaublanc]

Moi je m'interroge de savoir comment Fantomon peut avoir vu 32°c tous les jours à la météo quand il avait deux ans (1994), alors qu'il ne savait pas lire...

Idem le 22 avril 1996, alors qu'il avait 4 ans et ne savait donc toujours pas lire, il affirme avoir vu 24°c au bulletin TV (bulletin dont il se souvient parfaitement, admirons la précision du souvenir...). Et il se rappelle que sa mère lui aurait dit qu'elle croyait qu'il faisait 30°c...

Ce n'est pas crédible...Il y a quelque chose qui cloche, même si on admet la puissance de mémorisation du cerveau humain. Quand on sait pas lire, on ne sait pas lire...Il n'y a pas de souvenirs possibles de l'écriture puisque ça nous passe forcément par dessus la tête. Sans compter que la notion des chiffres en bas âge me parait douteuse. Donc se souvenir des 24 ou 30°c...c'est très étrange...

C'est plus simple de s'inventer des souvenirs de première enfance avec ses notions actuelles. Bref, on mélange les époques, n'est-ce pas Fantomon...!

Lol, c'est pas pour rien qu'il s'appelle Fantomon, comme fantasmes ou fantomas, bon c'est pour la blague, perso j'ai rien contre lui

[Météo78]

Je me souviens vaguement de quelques chutes de neige notamment en novembre 96, très flou donc ça compte pas mis a part que c'était fun, jétais en maternelle et c'était régulièrement la débandade dans la cour alors que les arbres avaient encore la plupart de leurs feuilles

Mon premier vrai souvenir reste la tempête de 99 alors que l'on fêtait Noël en vendée dans la maison de vacances se situant à environ 200m de la côte sauvage à La Chaume (près des Sables-d'Olonnes). En allant faire la ballade de minuit ( où, fait étrange, le Père-Noël passait toujours pendant ce temps ) on est allé vers la côte sauvage et un toit s'est en partie envolé sous nos yeux sur la route côtière il fallait marcher dans de la mousse et j'en avais presque jusqu'au ventre (une bonne 50aine de centimètre donc je pense) par contre impossible d'aller sur la plage, je me souviens d'une zone noire faisait un bruit énorme qu'il était impossible d'approcher, le chemin se perdait dedans et on a renoncé avec le sable venant dans les yeux (encore heureux car la mer avec du vent à 160 c'est pas ça) et en revenant un bon quart d'heure après, le grand sapin qui fesait l'angle d'une rue non loin des viviers de Rocheteau était tombé en plein milieu de la route, on a eu chaud une fois encore...

La nuit, j'ai pas dormi avec le boucan des tuiles tombant au sol et des poubelles se baladant librement entre les murs dans les rues et bien entendu, aucune lumière

Je dois avouer que cette tempête m'a assez choqué sur le coup et ce dont je me souviendrais toujours c'est de la phrase que j'ai pensé le lendemain matin en regardant les nuages "Il faut que je sache comment ces nuages (c'était des stratus déchiquetés sans intéret avec quelques trouées de bleu) peuvent faire autant de vent" et c'est là que je me suis vraiment intéressé à la météo /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais vraiment a fond dans la météo, en grande section de maternelle, mon père me lisait chaque soir un petit paragraphe dans les livres de météo, en particulier un sur les tornades que je trouvais exquis, "Bon ça va je te l'ai déjà lu deux fois ce soir, il ne change pas!" /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et j'ai eu le livre "traqueurs d'orages" au CP (que je lisais "tracteur d'orage" vu que j'apprenais à lire )

Au CP d'ailleurs, à chaques fois qu'une perturbation bien venteuse passait la "maitresse" disait "ah voilà, il y a beaucoup de nuages pour toi aujourd'hui Jérémie"

Voilà pour moi, ensuite est venu internet avec Orage.net (il a coupé à un moment et je n'ai rien compris sur le coup) donc je suis passé à La Météo.org puis Infoclimat vers 2003 et enfin l'inscription sur les forums en 2006

(désolé si il y a des trucs pas trop cohérents en année/classe mais c'est pas facile de se souvenir de ça exactement)

[Euphydryas]

Mon souvenir météo le plus marquant est la série d'hivers 85-87. J'avais alors une dizaine d'années et je me rappellerai toute ma vie du froid terrible qui avait régné en région parisienne alors que j'étais à l'école.

J'adorai cette période pour plusieurs raisons (je ne me souviens pas du tout des années précises pour les températures, neiges...) :

- Nous partions systématiquement vers 7h le matin en voiture avec les parents pour arriver à l'école à 8h / 8h30. Une matinée (et une seule durant toute cette période) mon père n'a pas pu nous amener à l'école située à près de 40km du domicile (trajet Méru (60) à Argenteuil (95)). Cette matinée, sur la route départementale dans le nord du 95 un camion c'était mis en portefeuille à cause de la neige. Un 4x4 réussissait à avancer en doublant par les champs enneigés, mais mon père lui, a du emprunter une route communale pour essayer de contourner le bouchon. La couche de neige était tellement importante sur le réseau communal qu'il était impossible de rouler sur quelques mètres sans que la voiture ne s'enfonce jusqu'au capot. Nous avons du faire demi-tour après plusieurs essais de trajet.

- Une fois encore durant ces terribles hivers nous avions relevé avant de partir pour l'école une température de -20°C sur le thermomètre du jardin (un simple thermomètre à mercure) Sur la radio, les commentaires allaient bon train sur des records de températures, sur des historiques... on sentait très fortement, malgré l'age, que l'on vivait quelque chose d'exceptionnel.

- Durant ces hivers j'ai souvenir d'un début d'année tellement froid que la cour de récréation était restée couverte de neiges et glaces durant de très longues semaines, sans aucun redoux. C'était terrible. Les enfants à l'école étaient chaussés d'après-ski (?) et moi je portais une cagoule et des bottes en caoutchouc. Les toilettes étaient prises d'assaut car les pieds étaient gelées et lors des récrés c'étaient les seuls endroits "chauds" disponibles. Cet hiver là, en février de mémoire, lorsque la température a commencé à permettre de casser la glace avec le talon des bottes nous avions construit un igloo dans la cour de récré. La couche de glace était impressionnante.

C'était l'époque où l'on jouait au yoyo dans les cours de recrés. Le froid extrême que j'ai connu durant cette période m'a marqué à vie. Surtout à cause des années qui ont suivies où, très vite, on entendait des remarques du type "il ne neige plus en France", "les hivers ne sont plus ce qu'ils étaient"... c'étaient la fin des années 80 et le début des années 90... à partir de cette époque, comme pour me prouver que c'était faux, je photographiais chaque chute de neige dans le jardin des parents et je mesurais...

Évidemment, comme toute personne qui a vécu 85-86-87, je n'ai jamais connu d'hiver plus rigoureux. Pourtant je suis très loin d'être hivernophile. Ces hivers m'ont rendu passionné par la climatologie mais c'est surtout la chaleur qui m'a intéressé. Sans doute une attirance pour quelque chose au final très rare en banlieue nord de Paris !

[Invité Guest]

Mon tout premier souvenir, c'était bien entendu un épisode neigeux.

Il faisait nuit, on devait être en décembre, et je rentrais des Hautes-Vosges en passant par le col des croix pour repasser en franche-comté. Dès l'ascension du col les arbres se sont mis à blanchir et des gros flocons bien poudreux tombaient un peu tout autour du pare-brise de la voiture. Devant les phares, le reflet des flocons était magique.

Je devais avoir 3 ans (bon je ne sais plus trop) et depuis l'arrière de la voiture j'avais demandé à mes parents qu'est ce que c'était que ce "truc blanc" qui tombait. Pour la toute première fois j'avais entendu parler de la neige ...

Après je restai à contempler les voûtes de branches d'arbre enneigées qui surplombaient la route. Un souvenir inoubliable, qui a sans doute peu à peu déclenché cette passion de la neige au fil des ans.

Un très bref souvenir, mais enfin bon à cet âge là on n'a jamais des souvenirs très longs.

Neigepassion.

[Fantomon]

Je modifie ma date de naissance pour rester enfant en gros.

J'ai su complètement lire à 3 ans et à 2 ans je commençais à compter et à lire donc c'est pour ça que je me souviens de tout ça. Je n'ai d'ailleurs aucun souvenir de quand je ne savais pas lire.

En tout cas, mes premiers souvenirs c'est la chaleur de quand on allait à Salin de Giraud des étés 1994 et 1995 très chauds surtout dans le Sud. D'où le fait que j'adore la chaleur en toutes saisons alors que mon premier souvenir de froid est réellement la VDF de 1996-1997 qui me rappelle mon entrée en maternelle quand j'avais peur des autres et où j'étais pas bien alors que les hivers doux ce sont les hivers doux du CM1 et CM2 où j'étais heureux (Avec une VDF en Décembre 2001 quand même mais ayant peu touché Paris). Je crois que c'est de là que vient mon côté anti-froid et fan de chaleur.

A noter que j'ai soit été conçu aux Moutiers soit en Camargue fin Juillet 1991.

[Canada Goose]

Il est magique ce Fantomon ! Il savait lire à 3 ans !

[Invité Guest]

Il est magique ce Fantomon ! Il savait lire à 3 ans !

Bah moi dans le ventre de ma mère je surfais déjà sur IC : mon cordon ombilical était connecté à la Livebox !

Sans être né je me souviens donc très bien de la sècheresse de l'été 1976 ! Sur le forum tout le monde était très inquiet (oui, je savais déjà lire) ! ^^

[dudule]

Bah moi dans le ventre de ma mère je surfais déjà sur IC : mon cordon ombilical était connecté à la Livebox !

Sans être né je me souviens donc très bien de la sècheresse de l'été 1976 ! Sur le forum tout le monde était très inquiet (oui, je savais déjà lire) ! ^^

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Faut avouer que Fantomon touche le fond là...

[Stev]

Bonjour à tous,

J'écris sur ce topic car je n'ai pas encore vécu de phénomène exceptionnel, peut être 1999, trop loin pour moi je me rappel toutefois que le vent soufflait fort sur le pignon de ma maison, on entendait les rafales.

Je me rappel quand j'étais petit j'avais vu un halo solaire qui m'avait interpeller tellement il était beau.

Mais un souvenir qui me reste là, c'est 2003, des températures très chaudes tous l'été et puis surtout des orages tous les soirs pendant une semaines, si mes souvenirs ne me trahissent pas, les températures avaient nettement baissées à la suite de ce qui restera l'orage le plus fort que j'aurai vécu, toute la nuit où le tonnerre était strident pendant 30 minutes.

Enfin, Xynthia, non pas les vents mais les inondations, je n'en n'avais jamais vu, à la base je voulais allez voir l'état de mer sur la côte et là Yffiniac sous 1 mètre d'eau. Des inondations un peu partout.

Malgré tout ça, je n'ai pas encore vécu de phénomène m'ayant marqué par son spectacle, à suivre ...

[Mauersegler]

A noter que j'ai soit été conçu aux Moutiers soit en Camargue fin Juillet 1991.

D'ou son amour pour son paradis imaginaire : les Moutiers... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Sinon pour mes premiers souvenir lié à la météo, ce sont principalement les orages avec le tout premier souvenir, j'étais en maternelle donc je devais avoir 3-4 ans quand un orage survient. il aura laché 2 coup de foudre très très proche et particulièrement explosif, 2 flashs très éblouissant malgré que j'étais à l'intérieur avec le tonnerre explosif instantanée (en même temps que l'éclair).

Il y a aussi ce mythique 28 juillet 1994 avec son orage nocturne sec et hyper électrique, le rêve absolu pour tout amateur de photos d'éclair, ou j'espère en revivre un orage pareil pour faire le plein de photos d'éclairs.

j'ai plein de souvenirs orageux encore datant des année 90, une belle époque ou les étés étais orageux

(cette année c'est la dèche avec 1 seul épisode significatif,le reste étant des averses orageuse de traîne)

évidement je rêve d'aller voir les supercellules des USA, mais je rêve également d'un 28 juillet 1994 bis histoire d'avoir enfin une photo d'éclair qui détrône Celle ci (eh oui cet éclair du 11/07/08 reste pour le moment ma meilleur prise)

D'ou ma passion pour la météo et plus particulièrement les orages /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

[Fantomon]

Si c'est vrai que j'ai su lire à 3 ans, c'est la vérité donc je me souviens de pas mal de mots/chiffres de quand j'avais 3-4 ans.

[rodac]

Mon premier souvenir météo a aussi été l'orage, c'était en août 1975, j'avais cinq ans.

J'étais avec ma famille en vacances dans un chalet de montagne dans le Bas-Valais, et l'orage dont je me souviens avait été remarquable non pas par sa violence, mais par sa durée; cela avait commencé en fin d'après midi, puis les éclairs se sont succédés toute la soirée, puis toute la nuit, si bien que le lendemain matin, quand le jour se levait, j'avais des "flashes" dans les yeux et n'arrivais pas à savoir si c'était des lumières d'éclairs ou non. A ce moment-là je n'avais pas encore eu trop la trouille.

Deux ans plus tard, c'est à dire l'été 1977, j'ai eu des souvenirs d'orage beaucoup plus incisifs; cette fois c'est la violence des orages qui était remarquable, au cours de cet été pluvieux. Durant deux semaines de juillet, les orages seront quasi quotidiens et ça viendra très souvent "péter" tout près de la maison familiale. Cette fois j'avais eu la trouille, surtout la nuit, et je me cachais sous les couvertures. C'est cette année, face à cette menace orageuse, que mes parents ont fait installer un paratonnerre sur la maison.

Voilà pour la petite histoire...

[nils]

Bonjour à tous,

J'ai deux souvenirs qui m'ont fait aimé la météo, ce sont les deux des orages mais je ne me rappelle plus lequel est antérieur à l'autre.

Je devais avoir 5-6-7 ans je ne sais plus mais c'était le dernier jour de centre aéré des grandes vacances, je me rapelle qu'il y avait des activités organisées l'après-midi et qu'il faisait très chaud. En fin d'après-midi , on est allé dans un bâtiment annexe , un immeuble. Le ciel était gris mais pas très foncé et je regardais par la fenêtre car il y avait des éclairs. Les autres derrière moi dansaient avec la musique très fort. C'était vers la fin de la fête car ma mère venait me chercher un peu après. Tout d'un coup je vit un éclair, tout semblait se passer au ralentit. L'éclair arrivait de devant moi (face à la fenêtre) pour frapper une grue juste en surplomb derrière le batiment. Il y a eu deux boom très puissant qui ont fait tout trembler puis les organisateurs ont arrêté la musique, c'était la fin de la fête. Ensuite je me rappelle égalemment que quand je rentrais j'ai vu un rideau de pluie ou de grêle très opaque s'abattre sur les premiers contreforts du Jura : le Revermont.

Le Revermont , on y viens car c'est le lieu de mon deuxième souvenir. On était aux Conches (pour ceux qui connaissent aux dessus de Ceyzériat plus communément appelé Mont July). On avait fait une petite promenade et celle-ci se terminait puisque le ciel devenait noir en direction de l'Ouest (sur la plaine). On revenait vers la voiture qui se trouvait à côté d'un belvédère, le col de la Pérouse (je connait les noms car j'y suis revenu de nombreuses fois durant mon enfance). Un magnifique spectacle s'offrait à moi : un orage arrivait et il y avait un rideau de grêle qui semblait se déverser par dessus le nuage (comme si il sortait vers le haut pour retomber sur la plaine et Bourg , je sais c'est dur à expliquer /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> )

Quand je suis rentrer à la maison il y avait des grêlons sur tout un côté de la rue et cela m'a impressionné /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">