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Suivi hydrologique


acrid vintaquatre
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Messages recommandés

Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Bonjour,

Je me permets de créer un nouveau sujet plutôt que d'encombrer le topic de suivi pluviométrique avec des clichés et analyses (puisqu'il a davantage une vocation de suivi chiffré).

Suite à ce que j'ai pu évoquer en chiffres dans le topic de suivi pluviométrique, voici des comparatifs du Lac Bleu entre ma visite hier samedi 23 Mai et plusieurs autres moments. Il est situé 7-8 km au Sud de ma commune à Léognan, dans le Sud Bordelais.

D'abord le 23 Mai :

12944123Mai.jpg

Une photo de ma dernière visite le 12 Avril (la croix rouge indique où j'ai pris la photo le 23 Mai) :

19891012Avril.jpg

Et une autre fois en Juin 2013 lorsque le lac était bien plein :

392487Juin2013.jpg

Même chose à un autre endroit avec l'évolution entre les deux dates, soit à peine un mois et demi.

23 Mai :

34655723Mai2.jpg

12 Avril :

21137512Avril2.jpg

A un endroit où un petit bassin secondaire se créé lorsque le niveau est au moins normal. Il y avait de l'eau en continu depuis le début 2013 lorsque la situation hydrologique était revenue dans la normale.

23 Mai :

75698423Mai3.jpg

Pour comparaison, en Février 2014 après un mois de Janvier très pluvieux et un dernier trimestre 2013 proche des normes :

165146Fvrier20143.jpg

Et fin Juin 2013 après un mois très pluvieux et des hiver et printemps correctement arrosés :

784417Juin20133.jpg

Maintenant à l'entrée du lac (par là où on arrive) avec un banc au fond à droite comme repère.

23 Mai :

13693123Mai4.jpg

Février 2014 :

844536Fvrier20144.jpg

Un repère, les planches qui sont censées juste un peu dépasser de l'eau (d'une quinzaine de cm).

23 Mai :

27660423Mai5.jpg

Et en Mars 2013 avec un niveau légèrement supérieur à la normale :

194474Mars20135.jpg

Ces mêmes planches vues de plus près.

23 Mai :

89752823Mai7.jpg

Et en Juin 2013 :

676268Juin20137.jpg

Pour avoir mesuré le niveau manquant au niveau des planches on peut l'évaluer à environ un demi-mètre.

Voilà pour les comparatifs...On peut donc en conclure qu'on a perdu entre 10 et 15 cm depuis le 12 Avril.

Il est à noter que nous devrions être à la période de l'année où le niveau est au plus haut : après la recharge d'automne-hiver et après la période plus pluvieuse que l'on connaît habituellement en seconde partie de printemps.

Quelques photos supplémentaires des endroits qui étaient recouverts par l'eau depuis deux ans et demi et qui sont de nouveau à secs ou en passe de l'être très prochainement.

Un nouveau passage qui vient de se créer :

240674DSC0516.jpg

Voilà un banc de sable où je n'avais pas pu remettre les pieds depuis deux ans et demi, avec une petite île au bout qui va venir rallonger le banc de sable d'ici peu :

846469DSC0517.jpg

Un endroit à sec depuis peu :

208154DSC0525.jpg

Et un autre à sec depuis plus longtemps avec des craquelures du coup bien visibles :

541714DSC0531.jpg

Je ferai par la suite un suivi à d'autres endroits, mais le Lac Bleu que je suis depuis maintenant 3 ans permet d'avoir une très bonne idée de la situation hydrologique en surface puisqu'il fonctionne comme un bassin de retenue (en cuvette et alimenté par aucun cours d'eau).

J'avais fourni déjà pas mal de chiffres il y a quelques jours dans le topic de suivi pluviométrique 2015 et je tâcherai de fournir une analyse plus détaillée dans les prochains jours, notamment en comparaison avec les saisons hydrologiques des années précédentes.

PS : ce sujet n'est pas ouvert uniquement pour la situation ici et chacun peut causer d'autres secteurs, donner ses chiffres, etc. Il s'agit de causer de sujets connexes avec la pluviométrie proprement dite. wink.png

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Invité Guest

Beaucoup de différence entre nord et sud Gironde, ici c'est très vert et humide nottament grâce au fortes pluies orageuses du début mai.

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Posté(e)
Pouydesseaux 40120 et Grasse 06130

Super les photos Acrid33 ont se rend bien compte de l'évolution ducoup default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je suis curieux de voir l'évolution du niveau cet été ;-)

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Oui une situation bien différenciée entre Nord/Sud et rive gauche/rive droite qui s'est faite surtout sur le printemps, avec une situation particulièrement sèche sur le Bordelais qui n'a pas non plus reçu assez de pluie durant la saison de recharge, contrairement au Sud-Ouest et à l'Ouest de la Gironde (par exemple on peut voir dans les stats du Cap Ferret que les mois de Novembre, Janvier et Février ont été nettement plus pluvieux qu'à Bordeaux).

Pour compléter mon analyse sur le Lac Bleu, voici un comparatif cartographié de ses différents niveaux.

Le niveau minimum que j'ai pu constater en Septembre 2012 :

676623Plusbasniveau.jpg

Le niveau maximum que j'ai pu constater début Mars 2014 (encore légèrement supérieur à celui de début Février 2014 pour lequel j'ai mis quelques photos) :

482320Plushautniveau.jpg

Le niveau normal (par exemple en Mars 2013) :

563570Niveaunormal.jpg

Et voici le niveau lors de ma visite de samedi :

613097Niveau23Mai.jpg

On peut voir qu'on est déjà bien en-dessous du niveau normal avec en hachures les zones susceptibles de s'assécher (en extrapolant sur une prolongation de la sécheresse météorologique actuelle bien entendu) :

1 : orange : assèchement quasi terminé (photo du bassin secondaire - 3ème série de photos en Mai 2015/Février 2014/Juin 2013), devrait être effectif d'ici le milieu de mois prochain.

2 : rouge : assèchement en cours (bassin à droite de la planche de bois sur la deuxième série de photos, et 3ème photo en partant de la fin pour le bout de la presqu'île), devrait être effectif en première partie d'été, vers fin Juin-début Juillet.

3 : bordeaux : assèchement entamé (vue générale sur la photo de Mars 2013 et arrière-plan à droite sur la première photo), zone totalement à sec en Septembre 2012, pourrait l'être d'ici la fin d'été.

Bien entendu il ne s'agit que d'extrapolation car il s'agit juste de montrer comment le niveau et donc la surface du lac peuvent évoluer avec des conditions pluviométriques restant nettement déficitaires comme actuellement.

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Posté(e)
Canejan - Pessac en Gironde (51m) (mais originaire du Vaucluse, au pied du célèbre Mont-Ventoux).

Merci pour ce sujet tres intéressant, de quand date la photo aérienne de base? smile.png

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Merci pour ce sujet tres intéressant, de quand date la carte aérienne de base? smile.png

La vue aérienne est celle du GéoPortail (IGN), en bas de page c'est marqué juste "2012" donc je suppose que cela devait être en début d'été : j'y étais allée en Mars 2012 et le bassin que j'ai hachuré en bordeaux était quasiment à sec, puis il y a eu le fameux Avril 2012 (très pluvieux) et j'y étais retournée en Mai c'était un peu plus plein que sur la vue aérienne et un peu plus plein qu'actuellement, et enfin j'y étais retournée en Juillet et le niveau était un peu plus bas qu'actuellement et donc correspondant à peu près à la vue aérienne.
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salut,

Très belle analyse wink.png

Ton analyse montre bien une tendance que l'on retrouver partout quel que soit le sujet:

La météo devient très instable, les perturbations ressemblent à rien etc

Est ce que tu peux nous montrer les cumuls de la partie nord de la région et de celle ou tu es?

Pour te donner la situation d'un endroit qui n'a (presque ) rien à voir avec ta région (le nord), figures toi que le printemps est de plus en plus sec, les champs sont hyper secs et malgré des passages parfois pluvieux, c'est vite asséché par le vent. Pour moi c'est extra-ordinaire, car j'ai passé mon enfance à me balader dehors en botte sauf l'été et là je n'en ai jamais besoin quasiment c'est toujours sec ohmy.png

edit:

janvier 105,0 déficite: -84% => excédant février 50,0 déficite: -15% => excédant mars 11,5 déficite: 80% => très sec et venteuxavril 14,0 déficite: 72% => très sec et venteuxmai 33,4 déficite: 47% => très sec et venteuxJe sais pas pour quoi mais j'ai une alternance de périodes sèches que la végétation habituée à une certaine humidité aime pas du tout et des fortes précipitations souvent convective et perturbation

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Voici les cumuls collectés sur 26 stations girondines.

Pour Mai :

512511CumulsMai2015.jpg

Maximum : 80,4 mm à Vensac

Minimum : 18,8 mm à Martillac

On visualise très bien l'épisode pluvieux du début de mois sur le Nord du département. Cet épisode ayant été à cheval sur Avril et Mai, la différence sur le printemps est d'autant plus importante mais je n'ai pas accès aux archives sur ces stations amateurs (juste le mois en cours et l'année).

Pour 2015 (au 26 Mai) :

471287Cumuls2015au25Mai.jpg

Maximum : 372,6 mm à Ambès

Minimum : 220,8 mm à Pessac

La "boule" la plus claire (moins de 250 mm) est l'agglomération bordelaise intra-rocade, avec même un cumul annuel inférieur à 200 mm (191,8 mm) sur la station de Bordeaux Saint-Jean (à la limite de la commune de Bègles en zone très urbanisée). Ça paraît vraiment très peu mais et d'une cette station n'a jamais présenté de bug à ma connaissance, et de deux la station de Pessac (Haut-Brion), la plus en zone urbanisée après celle de Bdx, ne cumule que 220,8 mm, donc ça paraît plausible.

Pour rappel nous "devrions" cumuler à la fin Mai environ 380 mm sur la Gironde : la norme de Mérignac est à 382,2 mm exactement, sachant qu'il est censé pleuvoir davantage sur la zone forestière et moins sur le littoral et la rive droite, ce qui donne des déficits globalement autour de 30 % sur 5 mois.

Comme je l'ai rappelé dans un précédent message hier, la saison de recharge a été meilleure sur l'Ouest et le Sud de la Gironde que plus au Nord. C'est le contraire pour le printemps...Mais avec au milieu le Bordelais, le "c** entre deux chaises" qui n'a pas reçu assez dans les deux cas.

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Posté(e)
Briançon (05) 1260m

Pour compléter tes données, le SWI se situe au 25 mai 2015 vers 0.3 précisément sur le secteur de Pessac, mais ce secteur n'est pas représentatif de la Gironde, puisqu'on retrouve de vastes zones >0.6 dans le Blayais, sur la côte médoquine et le Langonnais.

Moyenné sur l'ensemble du département, l'indice se situe à 0.54, légèrement en deça de la valeur médiane de 0.59, le record de sécheresse à la même période de l'année datant de 2011 avec 0.28 en moyenne sur la Gironde, celui d'humidité remonte à 1979 avec 0.99.

Pour rappel, le SWI quantifie l'état hydrique du sol, et notamment les ressources en eau disponibles pour la plante. Au-dessus de 1, cela signifie qu'il n'y a plus de drainage gravitationnel, le sol est saturé. Lorsque l'indice vaut 0 , il n'y a plus d'eau disponible pour la plante, elle meurt.

En réalité, le maximum annuel du SWI est atteint en médiane en janvier en Gironde, et le minimum, lors de la première décade de septembre.

Du point de vue national, on retrouve également un léger déficit (0.64 contre une médiane de 0.72), et une situation également bien contrastée, avec de nombreuses zones en déficit par rapport à la normale (qui varie selon les régions), notamment près des frontières du nord-est, du Massif Central aux régions méditerranéennes ainsi que dans le sud-ouest. Les zones en excédent se situant près de l'Atlantique au nord de l'estuaire de la Gironde, à proximité des Pyrénées et dans les Préalpes.

En valeur absolue, le SWI le plus bas se situe en Balagne, avec des valeurs < 0.15, soit un déficit d'humidité de 70%, alors que les valeurs absolues les plus élevées sont sur les zones de fonte nivale des Pyrénées et des Alpes, où elles atteignent souvent 1.4.

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Merci beaucoup pour ces données ! flowers.gif

Au 1er Mai l'indice était tout de même autour de 0,45 sur le Bordelais et entre 0,6 et 0,7 sur l'Ouest de la Gironde (et majoritairement au-dessus de 0,7 sur le reste du département), soit une nette baisse, logique avec un mois de "saison douce" supplémentaire qui s'est avéré sec encore une fois.

On est en effet bien loin de la situation du printemps 2011 en surface, et heureusement...A en juger par l'allure des pelouses, elles avaient l'allure actuelle dès le début Avril en 2011 et le duo Avril-Mai avait été encore 3 fois plus sec que cette année.

A ce propos, comme je l'annonçais vendredi, les pelouses tondues la semaine passée ne repoussent plus du tout, rien, pas le moindre brin d'herbe verte...

PS : pour le maximum d'humidité atteint normalement à cette époque de l'année grâce au pic pluviométrique printanier, je causais des réserves d'eau de surface (le Lac Bleu en l'occurrence), pas de l'indice d'humidité des sols. wink.png

Pour comparaison justement, j'y étais allée en Septembre dernier au Lac Bleu (soit la période théoriquement où il devrait être au plus bas) et c'était largement plus plein (30-40 cm de plus) que le weekend passé et également plus plein que lorsque j'y étais allée fin Janvier (où le niveau était quasiment le même qu'actuellement, donc merci aux pluies de toute fin d'hiver sinon la situation serait critique !).

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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Bonjour,

Je reviens vers vous pour quelques observations personnelles.

En prenant la route pour le NE de la Gironde on observe un dégradé dans la sécheresse de surface : bien jaune sur le Bordelais, devenant entre-deux sur le NE du Bordelais, et plus vert sur l'Entre-Deux-Mers et le Libournais en remontant sur Coutras (situation assez normale pour la saison). J'ai quand même pu remarquer qu'avant d'arriver à Libourne on traverse normalement une zone de marécages et que ceux-ci sont à sec, je trouve cela assez précoce tout de même...

Je posterai dans l'après-midi un petit bilan de la situation pluviométrique sur la saison hydrologique à Bordeaux.

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Voici comme évoqué un bilan de la pluviométrie sur la saison hydrologique à Bordeaux-Mérignac.

229417Saisonhydrologiqueau31Mai.jpg

On remarque que nous n'avons jamais été en excédent, même si le déficit s'est parfois réduit. Il y a eu quelques périodes bénéfiques : mi-Novembre, dans les derniers jours de Janvier puis la seconde quinzaine de Février.

J'ai voulu ce graphique pédagogique pour mieux comprendre les effets de ce régime pluviométrique.

J'ai donc distingué plusieurs périodes où les pluies ont un effet différent. Et j'ai rajouté de manière simplifiée les effets d'un temps sec prolongé par période.

- Recharge maximale (du 10 Novembre au 10 Mars) : températures moyennes sous les 10° sur toute la période et en conséquence une évaporation nulle ou quasi-nulle + aucun besoin d'eau par la végétation. Pour les limites de cette période : en Novembre les arbres ont encore leurs feuilles mais sont en phase de les perdre et il n'y a donc plus aucun pompage depuis un moment ; et à la fin Février/début Mars la végétation démarre mais étant donné la faible proportion des espèces qui se développent sur cette période les besoins en eau sont très réduits.

Situation normale à excédentaire :

l'intégralité des précipitations étant captée par les sols, ceux-ci se rapprochent de la saturation et les précipitations pénètrent en profondeur pour alimenter les nappes. Dans une situation de sols totalement saturés, l'eau s'accumule en surface (flaques, marécages, voire inondations) avant de pénétrer jusqu'aux nappes souterraines (processus d'absorption d'autant plus progressif qu'on est proche de la saturation).

Situation déficitaire :

l'eau précipitée nourrit les sols (les sols restent assez humides bien que pas saturés) et éventuellement les réserves de surface si la situation n'est pas critique, mais il n'y en a pas assez pour assurer une remontée suffisante des réserves souterraines.

- Recharge partielle (du 10 Octobre au 10 Novembre) : températures moyennes entre 10 et 20° et donc évaporation forte devenant moyenne, mais plus de besoin en eau de la végétation, donc les pluies non-évaporées permettent d'entamer la recharge.

Situation normale à excédentaire :

une proportion moyenne puis faible de l'eau précipitée est évaporée, le reste vient alimenter les sols puis les réserves souterraines, la saison de recharge est entamée bien que encore assez limitée. Tout dépend aussi de l'humidité des sols en rentrant dans cette période puisque les premières précipitations captées par les sols vont d'abord venir humidifier ceux-ci avant que le reste puisse aller davantage en profondeur.

Situation déficitaire :

une proportion moyenne puis faible de l'eau précipitée est évaporée et le peu qu'il reste ne permet pas de ré-humidifier correctement les sols. La recharge est donc nulle.

- Recharge faible (du 10 Mars au 10 Avril) : températures moyennes entre 10 et 15° entraînant une évaporation faible à moyenne, mais de gros besoins en eau de la végétation puisque la grande majorité des espèces entament et poursuivent leur croissance.

Situation normale à excédentaire :

une petite proportion de l'eau précipitée est évaporée (plus ou moins car le régime thermique peut largement varier sur cette période et cela dépend aussi du régime de précipitations), une très large part est consommée par la végétation. S'il pleut suffisamment il reste assez d'eau pour alimenter et saturer les sols. Et si la situation est excédentaire il reste encore assez d'eau pour compléter les réserves souterraines.

Situation déficitaire :

une petite proportion de l'eau précipitée est évaporée, le restant est entièrement consommée par la végétation. Si les pluies sont assez bien réparties dans le temps cela permet temporairement que les sols restent suffisamment humides en superficie. L'assèchement en profondeur est entamé, d'abord mécaniquement (il n'y a plus assez d'eau pénétrant dans les sols pour maintenir les réserves à un haut niveau), puis par le pompage par la végétation qui se nourrit de plus en plus profondément à mesure que les réserves de surface s'amenuisent.

- Aucune recharge (du 1er Septembre au 10 Octobre) : températures moyennes supérieures à 15° entraînant une évaporation forte à très forte, ne permettant pas la plupart du temps d'entamer la saison de recharge.

Situation normale à excédentaire :

les sols se ré-humidifient progressivement en surface. Selon la forme des précipitations (pluies suffisamment importantes et issues de perturbations -et donc avec une faible évaporation) les sols peuvent se ré-humidifier suffisamment pour entamer un début de recharge des réserves souterraines. Ce type de régime pluviométrique devient plus courant à partir de la fin Septembre alors qu'il reste assez rare ou anecdotique en début de période.

Situation déficitaire :

les sols continuent de s'assécher et atteignent leur niveau d'humidité minimale dans l'année. Le peu d'eau précipitée est en très grande partie évaporée.

- Aucune recharge (du 10 Avril à fin Mai) : températures moyennes de 10 à 15° en début de période, puis supérieures à 15° entraînant une évaporation moyenne puis forte. C'est la période de l'année où les besoins en eau sont au plus haut, avec une activité végétative maximale (forte croissance jusqu'au début Mai) et des besoins liés à la plupart des cultures.

Situation normale à excédentaire :

une partie plus ou moins importante de l'eau précipitée est évaporée, une part importante est consommée par la végétation et le reste permet de maintenir les sols correctement humides.

Situation déficitaire :

une partie plus ou moins importante de l'eau précipitée est évaporée, le reste est entièrement consommé par la végétation. Celle-ci va se nourrir dans les réserves pour palier à un manque de pluie. Toutes les réserves (de surface et de profondeur) diminuent et les sols s'assèchent progressivement, voire rapidement selon le régime thermique, la sécheresse de l'air et le vent.

En ce mois de Mai nous sommes dans la dernière situation, avec un assèchement superficiel qui s'est fait d'abord très progressivement en milieu de printemps et s'est largement accéléré depuis environ 3 semaines malgré des températures juste douces. L'eau contenue auparavant dans les sols a été entièrement consommée, partiellement pour les réserves de surface.

Désormais les besoins en eau restent importants mais c'est surtout l'évaporation qui devient importante, voire maximale selon le régime thermique. En conséquence la sécheresse de surface va continuer de s'accélérer, tant au niveau des sols qu'au niveau des réserves de surface déjà assez mal en point.

La situation risque de devenir critique pour le début Juin étant donné que tous les ingrédients météo sont réunis pour aggraver largement la situation actuelle.

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Moncoutié 13kms au nord de Cahors(46)-350m

Beau boulot Astrid,les inquiétudes évoquées depuis avril (n'en déplaise a certains) vont très certainement prendre une autre dimension a compter de la semaine prochaine,reste a souhaiter que quelques orages bien pluvieux viennent bousculer ou en tout cas atténuer la machine a sec qui va se mettre en marche pour les trois mois a venir,cela peut rapidement devenir exponentiel et dés juin...

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Posté(e)
Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m)

Voici les cumuls collectés sur 26 stations girondines.

Pour Mai :

512511CumulsMai2015.jpg

Maximum : 80,4 mm à Vensac

Minimum : 18,8 mm à Martillac

On visualise très bien l'épisode pluvieux du début de mois sur le Nord du département. Cet épisode ayant été à cheval sur Avril et Mai, la différence sur le printemps est d'autant plus importante mais je n'ai pas accès aux archives sur ces stations amateurs (juste le mois en cours et l'année).

Pour 2015 (au 26 Mai) :

471287Cumuls2015au25Mai.jpg

Maximum : 372,6 mm à Ambès

Minimum : 220,8 mm à Pessac

La "boule" la plus claire (moins de 250 mm) est l'agglomération bordelaise intra-rocade, avec même un cumul annuel inférieur à 200 mm (191,8 mm) sur la station de Bordeaux Saint-Jean (à la limite de la commune de Bègles en zone très urbanisée). Ça paraît vraiment très peu mais et d'une cette station n'a jamais présenté de bug à ma connaissance, et de deux la station de Pessac (Haut-Brion), la plus en zone urbanisée après celle de Bdx, ne cumule que 220,8 mm, donc ça paraît plausible.

Pour rappel nous "devrions" cumuler à la fin Mai environ 380 mm sur la Gironde : la norme de Mérignac est à 382,2 mm exactement, sachant qu'il est censé pleuvoir davantage sur la zone forestière et moins sur le littoral et la rive droite, ce qui donne des déficits globalement autour de 30 % sur 5 mois.

Comme je l'ai rappelé dans un précédent message hier, la saison de recharge a été meilleure sur l'Ouest et le Sud de la Gironde que plus au Nord. C'est le contraire pour le printemps...Mais avec au milieu le Bordelais, le "c** entre deux chaises" qui n'a pas reçu assez dans les deux cas.

Je relève un RR annuel de +233.8 mm

à Bordeaux hyper-centre (Gambetta) voir ma signature. j'ai d'ailleurs très souvent des RR plus conséquent que Bordeaux Saint-Jean étrangement ...

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Posté(e)
Pertuis (84) / Gréasque (13) / Clairvaux d’Aveyron (12)

En Provence aussi c'est sec... Pas de vraie pluie (supérieure à 1-2mm) depuis le 27 avril et rien en vue pour les 10 prochains jours...

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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

En Provence aussi c'est sec... Pas de vraie pluie (supérieure à 1-2mm) depuis le 27 avril et rien en vue pour les 10 prochains jours...

Oui mais il s'agit d'une sécheresse de surface due à la combinaison de plusieurs facteurs : l'absence de pluie certes mais aussi et surtout le vent et des températures durablement chaudes.

D'ailleurs, à ce propos, je vois dans le bilan du printemps de MF qu'ils évoquent l'assèchement relativement précoce des sols en PACA et Corse à la fin de ce bilan, avec des graphiques illustrant l'évolution sur les derniers mois.

Mais avec un indice d'humidité des sols tout juste sous 0,6 au 31 Mai en PACA, je ne vois pas ce qu'il y a de remarquable là-dedans...Gaet avait dit plus haut dans le sujet que la norme en Gironde courant Mai était de 0,59, ce qui voudrait dire qu'en régions méditerranéennes c'est logiquement en-dessous, et que donc la situation actuelle n'a rien d'anormal. confused1.gif

Je veux bien que l'assèchement ait été remarquable par sa rapidité, mais pas par la situation en elle-même. Ou alors dans ce cas, on pourrait causer d'autres coins en France qui sont dans une situation beaucoup plus tendue, et pas qu'ici.

Juste pour le "truc", ici les indices sont nettement plus bas avec des normales pourtant logiquement plus hautes et ils n'en causent même pas...whistling.gif

Bref ! pinch.gif

Voici quelques photos prises ces derniers jours dans le coin.

D'abord samedi, devant chez moi :

223759DSC0481.jpg

Pour comparaison voici le 22 Mai au même endroit :

76297311019407101534060897589842620962653055829120n.jpg

Toujours samedi, à l'entrée d'une zone humide à même pas 2 km d'ici :

332025DSC0469.jpg

Voici dans ce parc l'Estey de Franc, avec comme on peut le voir un niveau qui a très largement baissé. Selon les endroits (profondeur différente) il reste 10 à 30 cm d'eau avec quelques îlots qui commencent à apparaître ici et là :

756879DSC0474.jpg

Et voici un bassin de retenue un peu plus loin :

928215DSC0477.jpg

D'autres photos de l'état de l'herbe prises hier lundi 2 Juin sur ma commune :

5457481655873101534532484489847115286946802539406n.jpg

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46808411141159101534532482339844689195517615702313n.jpg

45801511350457101534532485589847299124222577553122n.jpg

Et une autre prise cette après-midi, cette fois à Talence (à quelques km d'ici, intra-rocade) :

42119311109530101534559220539842848895601897794458n.jpg

Je trouve que la situation est exponentielle, plus on avance dans la saison et plus ça sèche vite, et ce quelque soit les températures et autres paramètres météo. C'était resté peu visible jusqu'à début Mai, puis mi-Mai ça a commencé à jaunir partout, puis là c'est grillé et ça évolue un peu plus chaque jour. Il y a des endroits où l'herbe devient inexistante, là où c'est le plus sableux.

Avec le temps à venir dans les 8-10 prochains jours...scared.gif On a le choix entre du bien chaud (plus de 30°) sans vent ou du 27-28° avec vent de Nord-Est desséchant selon les runs, je ne sais pas ce qui est le pire d'un point de vue climatologique et hydrologique...bored.gif

Aujourd'hui était le 14ème jour sans la moindre pluie et ça risque de tenir encore un moment...

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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

J'avais pu constater il y a une petite semaine, juste avant que les pluies reviennent enfin, que certains endroits que j'avais pris en photo une semaine plus tôt et qui étaient déjà grillés, avaient de moins en moins d'herbe. Le sable était en train de prendre le dessus.

Je poste ici les cartes d'indice d'humidité des sols au 1er Juin :

522002Humiditsols1erjuin.jpg

141843Humiditsols1erjuin1.jpg

Je vous laisse le soin d'analyser la situation pour les autres régions. wink.png

En ce qui concerne la Gironde on note des indices généralement compris autour de 0,35, supérieurs dans le Langonnais, le Libournais et de la confluence à la Haute-Gironde. On remarque la petite tâche orange foncé sur le Bordelais, et plus précisément sur le Sud-Bordelais, qui correspond à des indices autour de 0,20. Pour rappel, les indices devraient en moyenne s'établir autour de 0,5 à cette période de l'année.

La situation avait continué de s'aggraver durant la première décade de Juin.

Qu'en est-il maintenant ?

Il est tombé 41,2 mm à Bordeaux-Mérignac entre mercredi matin et samedi matin, ce qui constitue évidemment le cumul mensuel. Les cumuls tournent entre 20 et 35 mm sur la majeure partie du Bordelais. Ils sont en moyenne encore plus faibles plus à l'Ouest (en allant vers le littoral et le Bassin d'Arcachon) et très hétérogène ailleurs en Gironde, avec des cumuls déjà excédentaires sur le mois pour certains secteurs du NE Gironde et de la vallée de la Garonne.

Autrement dit il a beaucoup plu là où ça ne manquait pas vraiment d'eau (au moins en surface), et il a plus beaucoup plus modestement dans les secteurs qui en avaient le plus besoin. C'est à croire que cette récurrence de passer à côté de l'essentiel a la vie dure !

Bon on peut quand même se satisfaire de cette eau tant attendue, même si c'est 2 à 3 fois moins que ce qu'on pouvait espérer sur la période (à la vue des prévisions qui laissaient envisager des passages pluvio-orageux conséquents tous les jours) et même si ça ne suffit pas pour résorber vraiment la sécheresse de surface. Cela permet au moins une pause bien méritée, avec des brins d'herbe et des graminées qui ont pu repousser un peu partout. Ça reste bien sec en-dessous et cela se voit de loin car ça n'est pas vert uniformément (on voit encore bien la "base jaune" en-dessous des brins d'herbe verte).

On peut tabler sur une période indéterminée de temps sec, estival, ensoleillé et avec un vent continental, qui ne va pas permettre de garder ce peu de vert bien longtemps. On risque donc d'enregistrer un 7ème mois déficitaire en pluie sur les 10 derniers, tout en sachant que Mars et Juin, avec des déficits autour de 35 %, sont les "moins pires" de ces 7 mois en terme de rapport à la norme.

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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Je me suis rendue au Lac Bleu hier en fin d'après-midi. Je m'étais dit qu'il devait avoir logiquement un peu baissé depuis ma dernière visite le 23 Mai, déjà parce que c'est logique à cette saison, et parce que la dernière semaine de Mai n'avait pas reçu le moindre mm, la première décade de Juin ayant fait pareil, mais avec en plus des températures nettement plus chaudes. Je me suis aussi dit que ça ne devait pas être la cata vu qu'il était tombé une trentaine de mm entre mercredi et samedi dernier. Bah finalement si, c'est un peu la cata, je crois que nous étions arrivés à un stade d'assèchement où tout s'accélère, qu'il pleuve un peu ou pas du tout (bon ça aurait été pire dans ce dernier cas et je n'ose imaginer).

Voici donc des photos avec la petite analyse qui va avec.

Les flèches rouges correspondent à l'assèchement constaté entre le 23 Mai et le 17 Juin. Les flèches oranges, quand elles y sont, correspondent à l'assèchement constaté précédemment entre le 12 Avril et le 22 Mai.

1.

12 Avril :

88188612Avril.jpg

23 Mai :

97284223Mai.jpg

17 Juin :

12351317Juin.jpg

2.

23 Mai :

93971223Mai1.jpg

17 Juin :

97983717Juin1.jpg

3.

12 Avril :

16445812Avril2.jpg

23 Mai :

42303023Mai2.jpg

17 Juin :

52673917Juin2.jpg

4.

23 Mai :

23579223Mai3.jpg

17 Juin :

23326917Juin3.jpg

5.

23 Mai :

34744723Mai5.jpg

17 Juin :

22584717juin5.jpg

6.

23 Mai :

43875723Mai6.jpg

17 Juin :

31407817Juin6.jpg

7.

23 Mai :

23171223Mai7.jpg

17 Juin :

13410317Juin7.jpg

Voici une carte avec les endroits du lac concernés par les photos :

968756Lieuxphotos.jpg

Et voici comme la dernière fois une carte avec le niveau du lac, au 17 Juin :

367618Niveau17Juin.jpg

Les hachures oranges correspondent aux endroits qui se sont asséchés depuis le 22 Mai, les hachures rouges à celles qui devraient s'assécher durant l'été.

Et pour compléter la vue de la série de photos 3. , où l'eau a disparu, voici ce bassin en question :

314785DSC0480.jpg

437541DSC0473.jpg

Pour comparaison, nous en sommes au même stade qu'au début de l'été 2012. Cette année là le niveau était très largement remonté en Avril avec un mois très pluvieux, et avait baissé de manière très régulière durant toute la saison chaude, avec des déficits de précipitations du même ordre que ce que nous connaissons depuis 3 mois et demi. Et en Septembre 2012 les zones que j'ai hachurées en rouge étaient complètement à sec. On fonce donc droit vers le même constat avant la fin de saison chaude. Et juste pour la petite précision, à la mi-2012 nous en étions à deux années glissantes beaucoup très sèches, alors qu'actuellement ça ne fait "que" 10 mois que nous sommes rentrés dans une période de déficits chroniques.

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J'avais pu constater il y a une petite semaine, juste avant que les pluies reviennent enfin, que certains endroits que j'avais pris en photo une semaine plus tôt et qui étaient déjà grillés, avaient de moins en moins d'herbe. Le sable était en train de prendre le dessus.

Je poste ici les cartes d'indice d'humidité des sols au 1er Juin :

522002Humiditsols1erjuin.jpg

141843Humiditsols1erjuin1.jpg

Je vous laisse le soin d'analyser la situation pour les autres régions. wink.png

Y'a de quoi se tirer un balle quand on habite la grande Limagne, pire du pire en valeur absolue, et pire du pire en relatif aussi, le grand chelem !

Suivi de peu par nos voisins/frères de galère de la plaine du Forez, mais lâchement lâché par les Alsaciens qui se désolidarisent de notre misère pluviométrique.

Jardiner dans un coin pareil, faut etre fou....

Certes, depuis cette carte il est (enfin !!) tombé de l'eau, de l'ordre de 30 mm dans les zones les moins favorisées de Limagne, jusqu'a une soixantaine pour les chanceux bien placés, ça va donc mieux, mais ça reste fragile (moins de 160 mm en presque 6 mois à Clermont-Aulnat !!!), il nous faudra d'autres pluies régulièrement dans les semaines à venir.

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  • 2 weeks later...
Y'a de quoi se tirer un balle quand on habite la grande Limagne, pire du pire en valeur absolue, et pire du pire en relatif aussi, le grand chelem !

Suivi de peu par nos voisins/frères de galère de la plaine du Forez, mais lâchement lâché par les Alsaciens qui se désolidarisent de notre misère pluviométrique.

Jardiner dans un coin pareil, faut etre fou....

Certes, depuis cette carte il est (enfin !) tombé de l'eau, de l'ordre de 30 mm dans les zones les moins favorisées de Limagne, jusqu'a une soixantaine pour les chanceux bien placés, ça va donc mieux, mais ça reste fragile (moins de 160 mm en presque 6 mois à Clermont-Aulnat !), il nous faudra d'autres pluies régulièrement dans les semaines à venir.

On ne peut pas vraiment dire que la situation s'est amélioré dans la Plaine de la Limagne comme le montre cette carte du 17 juin 2015 même après les pluies qui sont survenue entre le 10 juin 2015 et le 15 juin 2015 prés de 40mm quand même, la situation ne s'est pas amélioré ou trés légèrement que ce soit au niveau des sols qu'au niveau des réseaux hydrologique:

1142963411163350083839601981150815n.jpg

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Ports-sur-Vienne (37)

Très largement déficitaire si l'on se base sur la moyenne de référence 1991-2010, le rechargement des nappes phréatiques est assez difficile, cela va t'il s'arranger ? avec la situation attendu ces prochaines semaines et au cours des prochaines années, il va falloir faire très attention.

france-precipitations.jpg

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Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

Très largement déficitaire si l'on se base sur la moyenne de référence 1991-2010, le rechargement des nappes phréatiques est assez difficile, cela va t'il s'arranger ? avec la situation attendu ces prochaines semaines et au cours des prochaines années, il va falloir faire très attention.

Je pense que ta carte "illustrant la situation actuelle" est un peu hors-sujet... whistling.gif

http://www.les-crises.fr/point-meteo-2012-11/

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  • 1 month later...

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