dada Posté(e) 2 mars 2010 Partager Posté(e) 2 mars 2010 Aucune évacuation préventive n'a été effectuée dans les zones les plus vulnérables en dépit des alertes émises par les services météo. Était-il possible de prévenir le pire, en évacuant les villages menacés avant que les eaux ne montent brutalement sur le littoral atlantique ? Alors qu'aucune mesure de mise à l'abri de la population ne semble avoir été prise, la question a été posée lundi. En Vendée et en Charente-Maritime, dans les communes inondées, les habitants, souvent âgés, ont été surpris dans leur sommeil. Dès samedi matin, Météo France avait pourtant émis une série de bulletins annonçant une «tempête d'une force et d'une ampleur peu commune». À 16 heures, la vigilance passait au rouge - l'alerte maximale - dans quatre départements. L'Institut météorologique annonçait des «vents violents» et «de très fortes vagues déferlant sur le littoral». La conjugaison de plusieurs facteurs pourra favoriser «une élévation temporaire du niveau de la mer pouvant submerger certaines parties du littoral», précisait encore le bulletin. Selon Alain Ratier, directeur général adjoint de Météo France, «le risque de montée des eaux était clairement notifié, mais il n'était pas quantifié. Nous sommes en effet incapables de traduire les effets sur terre de la surcote, qui était estimée à 1 m en haute mer». La préfecture de Vendée, qui a relayé ces alertes, a activé sa cellule de crise samedi à 22 heures. Selon Béatrice Lagarde, sous-préfète des Sables-d'Olonne, «le bulletin égrainait la liste habituelle des dangers (arrachement des toits, circulation routière perturbée, chutes d'arbres…) sans mettre un accent particulier sur les risques d'inondations. L'ensemble du département était d'ailleurs concerné». Bout d'article de TF1.fr où chacun se renvoie la balle. Evacuer ou pas... Troisième question : les élus ont-ils tardé à prendre des mesures d'urgence lors de la tempête, et notamment à ordonner des évacuations ? Samedi, dans les départements concernés par l'alerte rouge, Météo France annonçait des "vents violents" et "de très fortes vagues déferlant sur le littoral", avec le risque d'une "élévation temporaire du niveau de la mer pouvant submerger certaines parties du littoral". Une mise en garde suffisante pour évacuer ? Mais sur ce point, mairies et préfecture se renvoient la balle. "Si les mairies avaient demandé des évacuations, nous l'aurions fait", commentait ainsi mardi matin sur Europe 1 Béatrice Lagarde, sous-préfète des Sables d'Olonne. Mais la même Béatrice Lagarde reconnaît que "l'ensemble du département était concerné" par l'alerte de Météo France, dont le bulletin donnait "la liste habituelle des dangers (arrachement des toits, circulation routière perturbée, chutes d'arbres...) sans mettre un accent particulier sur les risques d'inondations". Les maires affirment aussi, pour leur part, que rien ne laissait prévoir une inondation : "Nous n'étions absolument pas sensibilisés à la puissance avec laquelle les vagues allaient frapper", commente le maire de La-Tranche-sur-Mer dans Le Figaro. "Or le phénomène s'est révélé exceptionnel : ici, la mer a soulevé à plus de huit mètres de haut des rochers de 800 kg". Les prévisionnistes eux-mêmes avouent leurs limites : "le risque de montée des eaux était clairement notifié, mais il n'était pas quantifié", souligne dans Le Figaro Alain Ratier, directeur général adjoint de Météo France. Il me semble pourtant que le niveau rouge/vent met clairement en avant cela : Des inondations importantes peuvent être à craindre aux abords des estuaires en période de marée haute. Si vous êtes riverain d'un estuaire, prenez vos précautions face à des possibles inondations et surveillez la montée des eaux. Il aurait peut être fallu préciser le nombre de maisons touchées. Non, je trouve ceux qui accusent ou pointent un bulletin pas assez précis de très mauvaise foi ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb35 Posté(e) 2 mars 2010 Dinard / Pleurtuit Partager Posté(e) 2 mars 2010 certain propos concernant meteo france m'herisse quelques peu le poil mais il y a de trés bon message sur ce forum de surf en bretagne http://www.bzhecume.com/surflog/read.php?6,419145,page=1 ( 6 page ) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lolo44 Posté(e) 2 mars 2010 Partager Posté(e) 2 mars 2010 ça y est , chacun se renvoie la balle ....... lamentable ! Dada vient de le souligner dans son post et je viens de l'entendre sur Europe 1 : Dada le met dans son post : Mais sur ce point, mairies et préfecture se renvoient la balle. "Si les mairies avaient demandé des évacuations, nous l'aurions fait", commentait ainsi mardi matin sur Europe 1 Béatrice Lagarde, sous-préfète des Sables d'Olonne auquel je retranscris ce que j'ai entendu à l'antenne de la part des maires : la préfecture avait plus d'informations que nous pour prendre des mesures Un mort sur l'île de Ré et 26 à l'Aiguillon, pourquoi? On peut toutefois remarquer que toutes les zones, à niveau de tempête égale, n'ont pas subi la même intensité de dégâts ni eu le même de nombre de victimes. Ainsi par exemple, a-t-on d'un côté l'Ile de Ré, «seulement» un mort, de l'autre l'Aiguillon-sur-Mer et La Faute-sur-Mer, 26. Plusieurs hypothèses peuvent être avancées pour expliquer ces différences dans le drame. Prenons l'Ile de Ré, qui a été touchée par des dégâts considérables (et que je connais bien pour en être originaire). Aujourd'hui ce n'est plus une mais trois îles. La mer l'a coupée en trois points et elle est revenue, l'espace de deux jours, à ce qu'elle était des millions d'années auparavant. La situation des digues rétaises n'est pas meilleure que celles vendéennes. Des programmes de réhabilitation devaient être mis en place à partir de 2011 sur l'Ile de Ré par exemple. A Saint-Clément, l'une des digues a cédé et l'eau a innondé un hameau d'une quarantaine d'habitants. Mais, «heureusement», depuis plusieurs mois déjà le maire se plaignait dans le quotidien local de la vétusté de sa digue. Il était donc sur le pont et a fait évacuer les zones dangereuses. C'est ce que je soulignais hier soir et je tire mon chapeau à cet homme qui a certainement sauvé des vies grâce à son expérience et sa présence au coeur de l'événement Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gadax38 Posté(e) 2 mars 2010 Partager Posté(e) 2 mars 2010 Je trouve ce drame assez symptomatique de l'absence de culture du risque météo en France. Je me demande pourquoi dans un pays où on a tant médiatisé l'évacuation de 20 mille personnes à Caen pour le désamorçage d'une bombe, on n'a pas voulu prendre cette initiative pour les communes concernés, d'autant qu'à la vue des images les points de repli immédiat en hauteur étaient inexistants dans ces zones. Alors à qui la faute ? Particuliers? Maires ? Prefets ? Je dirai moi plutôt système. Un système comme celui dans lequel on est et qui fonctionne à flux tendus et restrictions budgétaire et de postes est à mon avis incompatible avec une réaction rapide et appropriée à une situation de crise. Je ne sais pas comment fonctionne les préfectures et les communes mais serait-il aberrant d'avoir une personne employée à plein temps pour servir de relai entre MF et les institutions. Une personne qui pourrait suivre l'évolution des situations potentiellement risquée plusieurs jours à l'avance et dialoguer en ce sens avec les autorités locales. A savoir, un suivi de la vigilance qui ne soit pas une question d'heures mais de jours et qui laisse plus de temps à des mesures concrètes de prévention. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Martini Posté(e) 2 mars 2010 Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau Partager Posté(e) 2 mars 2010 Je trouve ce drame assez symptomatique de l'absence de culture du risque météo en France. Je me demande pourquoi dans un pays où on a tant médiatisé l'évacuation de 20 mille personnes à Caen pour le désamorçage d'une bombe, on n'a pas voulu prendre cette initiative pour les communes concernés, d'autant qu'à la vue des images les points de repli immédiat en hauteur étaient inexistants dans ces zones. Alors à qui la faute ? Particuliers? Maires ? Prefets ? Je dirai moi plutôt système. Un système comme celui dans lequel on est et qui fonctionne à flux tendus et restrictions budgétaire et de postes est à mon avis incompatible avec une réaction rapide et appropriée à une situation de crise. Je ne sais pas comment fonctionne les préfectures et les communes mais serait-il aberrant d'avoir une personne employée à plein temps pour servir de relai entre MF et les institutions. Une personne qui pourrait suivre l'évolution des situations potentiellement risquée plusieurs jours à l'avance et dialoguer en ce sens avec les autorités locales. A savoir, un suivi de la vigilance qui ne soit pas une question d'heures mais de jours et qui laisse plus de temps à des mesures concrètes de prévention. Ce que je sais c'est que l'ordre d'évacuation est faite par le préfet et c'est à cette seule condition que le remboursement par le fond barnier des frais de prise en charge (hôtel, essence, nourriture...) incombant de évacuation peut avoir lieu. De même pour les mairies elles ne seront pas remboursés pour les frais d'évacuation si cette ordre n'a pas été donné par le préfet. La personne qui devrait servir de relais est donc pour moi déjà employé et c'est le préfet. Il est hors de question pour l'instant en tout cas en France de laisser cette décision à charge des mairies. Après pour la prévention c'est ce que l'on disait auparavant c'est le PCS qui entre en jeu. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 2 mars 2010 56800 Taupont Partager Posté(e) 2 mars 2010 Je trouve ce drame assez symptomatique de l'absence de culture du risque météo en France. Je me demande pourquoi dans un pays où on a tant médiatisé l'évacuation de 20 mille personnes à Caen pour le désamorçage d'une bombe, on n'a pas voulu prendre cette initiative pour les communes concernés, d'autant qu'à la vue des images les points de repli immédiat en hauteur étaient inexistants dans ces zones. Alors à qui la faute ? Particuliers? Maires ? Prefets ? Je dirai moi plutôt système. Un système comme celui dans lequel on est et qui fonctionne à flux tendus et restrictions budgétaire et de postes est à mon avis incompatible avec une réaction rapide et appropriée à une situation de crise. Je ne sais pas comment fonctionne les préfectures et les communes mais serait-il aberrant d'avoir une personne employée à plein temps pour servir de relai entre MF et les institutions. Une personne qui pourrait suivre l'évolution des situations potentiellement risquée plusieurs jours à l'avance et dialoguer en ce sens avec les autorités locales. A savoir, un suivi de la vigilance qui ne soit pas une question d'heures mais de jours et qui laisse plus de temps à des mesures concrètes de prévention. Première réponse inévitable qui va venir à l'esprit des élus: QUI VA PAYER? , tout est dit! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 2 mars 2010 Brest Partager Posté(e) 2 mars 2010 Je voulais juste préciser sur le lien entre la tempête et la marée. La marée haute amène le niveau de la mer assez haut. La tempête au large provoque de la houle, qui va générer des vagues frappant à distance. Rien qu'une tempête au large avec marée haute c'est dangereux. La tempête au large, lorsqu'elle est très creuse, provoque une surcôte qui créé un effet tsunami, la marée de tempête. Enfin la tempête in situ agite la mer et en soufflant vers les terres facilite la propagation de l'eau dans les terres. On voit donc que le lien entre les rafales observées sur les côtes et la catastrophe est très loin d'être simple. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 2 mars 2010 Partager Posté(e) 2 mars 2010 Des livres perdus Bénévoles et personnel de la bibliothèque associative de la Conserverie, à Croix-de-Vie, ont commencé à déblayer le rez-de-chaussée dévasté. « Au moins 5 000 ouvrages sont détruits, les romans policiers et les nouveautés notamment. Toute la réserve aussi et les assurances rembourseront en déduisant la vétusté. Pourtant, pour bien des livres anciens, la valeur est inestimable. On ne les trouve plus. Un livre n'est pas un objet ordinaire. Il a de la vie dans ses pagesconfie Sylvie Guillemot, la directrice. Elle s'inquiète aussi de l'urgence à apporter une solution. [Même les ouvrages qui n'ont pas été touchés, s'ils restent dans un environnement humide, seront à jeter Extrait de l'un des articles de TF1.fr copiés plus haut. Ce type de conséquences des catastrophes naturelles, celles portant atteinte au patrimoine culturel, ne semble pas susciter beaucoup d'intérêt (je n'ai vu aucune réaction de ce genre pour l'instant). C'est pourtant une question cruciale pour notre mémoire à tous. Un éditorialiste disait récemment à propos d'Haïti que la culture est l'unique chose qu'il nous reste quand tout le reste est perdu. Eglises et autres monuments endommagés, patrimoine des bibliothèques détruits dont parfois des incunables uniques et hyper précieux... de véritables catastrophes en soi, que les morts et les sinistrés ne doivent pas faire oublier même si le réflexe de hiérarchisation sur l'instant est tout à fait compréhensible. Des mesures plus efficaces seraient peut-être à prendre pour protéger ces trésors et les bâtiments qui les abritent, autrement que par la seule inscription au patrimoine de l'UNESCO, mais je ne sais pas s'il y a grand espoir dans ce pays où la Culture ne représente pas 1 % du budget de l'Etat. En tout cas, comme pour bien d'autres choses, ça passe évidemment par une prise de conscience de l'opinion publique et des élus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canada Goose Posté(e) 2 mars 2010 Partager Posté(e) 2 mars 2010 C'est vrai. Aux États unis, ca pose aucun problème d'évacuer la moitié de la population d'un Etat. En France, c'est pas le même son de cloche! c'est "ma maison..." Autre culture aussi...Ici, en Amérique du Nord, les gens sont très peu attachés à leur maison, pour la bonne et simple raison que la majorité n'achète pas une maison "pour la vie", comme on le fait en France la plupart du temps. Ici, les gens déménagent tous les 3 ans (je prends un exemple mais c'est à peu près ça) et n'ont pas la culture de la propriété à vie que l'on va céder à ses enfants. Ensuite, il est clair que les Anglo-Saxons sont bien plus disciplinés (trop parfois) que les Français donc si on leur dit de faire ça, ils le font sans discuter. Et comme la "culture météo" est très ancrée ici, on ne se pose même pas la question de savoir si on doit évacuer ou non. Je parle pour les États-Unis mais ici, au Québec/Canada, c'est la même chose, la "façon de penser" est américaine, on fonctionne pareil. Cela dit, j'aurais pour ma part beaucoup de mal à quitter ma maison à cause d'un événement météo, surtout si j'y suis très attaché. Enfin, tout dépend de l'événement bien sûr ; si les flammes sont à 10 m de la maison ou que la tornade est à moins de 100 m, je ne me poserai pas de questions... Pour la plupart des gens la météo c'est : demain il fait beau, cool je pars en week end/demain il pleut mince j'aime pas la pluie. Cette vigilance ça faisait un peu Oh une tempête arrive, toute la France va être touchée mais c'est pas grave. Je te rejoins là-dessus. Je ne vis plus en France mais j'ai suivi la tempête sur le forum et j'ai vu la réaction de mes beaux-parents (qui vivent dans le NE du 65) quand je leur ai dit qu'il pourrait y avoir du gros temps. Bon, leur région ne devait pas être très touchée, mais sait-on jamais... En tout cas, c'est ça, on dirait que les Français, tant qu'ils ne l'ont pas vécu, pensent que la "catastrophe climatique" n'arrive qu'aux autres. C'est un peu le sentiment qu'ont la plupart des gens pour beaucoup d'autres choses de la vie. Mais les mentalités vont changer, j'en suis certain.En attendant, on compte et pleure les morts, jusqu'à la prochaine catastrophe. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
F85 Posté(e) 2 mars 2010 Mouilleron le Captif (85) à 40km de l'Océan Atlantique et Peisey-Vallandry (73) 3 à 4 semaines par an Partager Posté(e) 2 mars 2010 Extrait de l'un des articles de TF1.fr copiés plus haut. Ce type de conséquences des catastrophes naturelles, celles portant atteinte au patrimoine culturel, ne semble pas susciter beaucoup d'intérêt (je n'ai vu aucune réaction de ce genre pour l'instant). C'est pourtant une question cruciale pour notre mémoire à tous. Un éditorialiste disait récemment à propos d'Haïti que la culture est l'unique chose qu'il nous reste quand tout le reste est perdu. Eglises et autres monuments endommagés, patrimoine des bibliothèques détruits dont parfois des incunables uniques et hyper précieux... de véritables catastrophes en soi, que les morts et les sinistrés ne doivent pas faire oublier même si le réflexe de hiérarchisation sur l'instant est tout à fait compréhensible. Des mesures plus efficaces seraient peut-être à prendre pour protéger ces trésors et les bâtiments qui les abritent, autrement que par la seule inscription au patrimoine de l'UNESCO, mais je ne sais pas s'il y a grand espoir dans ce pays où la Culture ne représente pas 1 % du budget de l'Etat. En tout cas, comme pour bien d'autres choses, ça passe évidemment par une prise de conscience de l'opinion publique et des élus. Ouest france.fr et non tf1.fr Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 2 mars 2010 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Auteur Partager Posté(e) 2 mars 2010 http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/03/02/fallait-il-evacuer-les-communes-devastees-par-la-tempete_1313196_3244.html#ens_id=1311986 Fallait-il évacuer les communes dévastées par la tempête ? LEMONDE.FR | 02.03.10 | 14h42 • Mis à jour le 02.03.10 | 16h11 Fallait-il évacuer les zones dévastées par la tempête Xynthia dans la nuit de samedi à dimanche 28 février ? En particulier les communes littorales de Vendée les plus touchées, La Faute-sur-Mer et L'Aiguillon-sur-Mer. Face à cette polémique, les responsables locaux, élus et préfets, assurent avoir agi conformément aux alertes de Météo France. Selon eux, personne ne pouvait anticiper une telle catastrophe. Vendredi 26 février, Météo France diffuse un premier communiqué de presse sur le risque de tempête. Samedi, à 16 heures, le niveau de vigilance rouge est activé pour quatre départements : la Vendée, la Charente-Maritime, les Deux-Sèvres et la Vienne. Le système de vigilance Météo France existe depuis 2001, il a été créé à la suite de la tempête catastrophique de 1999. "C'est seulement la deuxième fois, avec Klaus en 2009, que le niveau passe au rouge en raison d'une tempête", souligne Cyril Honoré, directeur adjoint de la prévision à Météo France. Les prefectures sont aussitôt mises en garde. En Vendée, la sous-préfète des Sables-d'Olonne, Béatrice Lagarde, assure avoir alerté les collectivités et la population. L'ampleur de la catastrophe revêt selon elle un caractère "imprévisible". "Est-ce qu'aux Pays-Bas, on évacue les populations à chaque tempête ?", s'interroge de son côté le préfet de Vendée Jean-Jacques Brot qui insiste plutôt sur la nécessité de "d'entreprendre des travaux sur de nombreuses digues de Vendée". "Nos prévisions de la tempête et de sa trajectoire étaient plutôt bonnes. On peut prévoir des risques mais pas l'ampleur des risques", résume l'expert de Météo France. "Les risques de submersion dépendent d'une multitude de conditions géographiques locales, on ne peut pas faire des prévisions détaillés sur chaque petite portion de territoire." LES ÉLUS VENDÉENS REFUSENT LA POLÉMIQUE Interrogé par Ouest-France, René Marratier, maire de La Faute-sur-Mer, se défend sur cette question de l'évacuation : "Il y avait l'alerte rouge, certes. La mer est montée d'un mètre cinquante. Mais ce n'est pas qu'à La Faute. C'est aussi aux Sables, c'est partout. Évacuer ? Tant qu'on n'a pas tous les éléments, on ne peut pas savoir [...] C'est trop facile ensuite de dire 'il n'y avait qu'à'… Comment voulez-vous qu'on le sache ?" Si de nombreux journaux en parlent, ce débat n'intéresse pas les Vendéens pour l'instant. "L'état d'esprit de la population n'est pas à la polémique", confie un journaliste local. "Sur place, le sentiment général est au désarroi, pas à la grogne. Les gens se remettent avant tout de leur choc personnel." Les élus du littoral vendéen se serrent d'ailleurs les coudes et refusent cette polémique. "Nous sommes avant tout solidaires des familles de victimes", insiste Louis Guédon, maire des Sables-d'Olonne et président de l'association des élus du territoire vendéen. "Parfois, la nature est plus forte que l'homme, c'est assez puéril de vouloir désigner des responsables." A Château-d'Olonne, le maire, Jean-Yves Burnaud a ouvert deux salles pour accueillir des sinistrés et des sauveteurs. "C'est facile de dire après coup qu'il fallait évacuer. Le risque zéro n'existe pas." Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gadax38 Posté(e) 2 mars 2010 Partager Posté(e) 2 mars 2010 Première réponse inévitable qui va venir à l'esprit des élus: QUI VA PAYER? , tout est dit! Pardon de m'éloigner un peu du sujet mais combien a-t-on dépensé en mesure de sécurité en prévision de la tempête de ce week-end par rapport à l'argent dépensé dans les mesures de sécurité pour le match PSG/OM ?Je suis bien évidemment conscient que le drame vécu par les populations l'emporte sur l'envie de polémiquer, mais je trouve également facile que les responsables politiques s'en servent de refuge pour stopper net toute interrogation. Le but de ces interrogations n'est pas de trouver des coupables mais d'éviter de nouveaux drames. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Martini Posté(e) 2 mars 2010 Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau Partager Posté(e) 2 mars 2010 Dans le fond ce n'est pas faux ce qu'ils disent... Seulement si on connaissais réellement l'état de nos digues on saurait lesquelles sont vulnérables et donc les quartiers à évacuer. Il est clair que au moment de l'alerte rouge il était bien trop tard pour saoir qui doit faire quoi et surtout ou. Pour les quartiers qui ont été inondés par surverse on a qu'a regarder le PPR et arrêter de dire, comme un article que Sebaas a publié sur ce topic, que "on a pas fait d'étage parce que le PLU nous l'interdit" Sauf que le PPR vaut servitude d'utilité public et donc s'annexe à tous document communaux et les mesures qu'il contient prévale celle des autres document d'urbanisme. Gadax38 ---> je veux pas me faire l'avocat du diable mais j'ai entendu sur RTL à midi que pour juste reconstruire les digues qui ont lachés et consolider les autres il va falloir 120 millions d'€ + le cout des réparations dues aux inondations. Pour la prévention comme tu dis les frais sont de 50.000€ environ par habitation (dont près de 10 à 15.000€ subventionné) pour mettre au norme les habitations comme l'indique les PPR, un cout de 3% annuel du cout de la construction de la digue pour son entretien... j'en passe et j'en oubli... Tu te rend compte de la somme monstrueuse que ca demande, donc il est vrai que l'argent n'est pas tout et qu'il faut d'abord penser aux habitants mais il ne fat pas non plus dire que que ce n'est pas un argument. La gestion du risque en amont je vais pas te dire qu'il ne faut pas en faire c'est mon job et je l'aime mais faut comprendre la réticence des autorités. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 2 mars 2010 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Auteur Partager Posté(e) 2 mars 2010 Bien qu'ayant moyennement apprécié le "C dans l'air" d'hier, le forum de l'émission n'en demeure pas moins intéressant: http://forums.france5.fr/cdanslair/Environnement/cotes-sujet_241_1.htm On y apprend entre autre ceci: le site du SHOM réputé dans sa connaissance des phénomènes maritime, avait déjà tiré la sonnette d'alarme dans les années 1990 suite à la grosse tempête de 1987, voici ce qu'ils disaient : (en ligne sur le site au paragraphe surcote) "Les résultats de ces études sont statistiques et sont d'autant mieux estimés que la durée d'observation est longue. Certains événements exceptionnels tels que l'ouragan d'octobre 1987 échappent aux statistiques. La surcote de 1,6 m observée à Brest cette nuit du 16 octobre1987 en est un exemple probant. Elle dépasse de plus de 50 cm la surcote plausible tous les 100 ans. La situation de morte-eau (faible marnage) qui régnait ce jour-là a limité son impact mais une situation similaire pour un coefficient de 115 à Brest et une pleine mer prédite de 7,5 m aurait provoqué une pleine mer d'environ 9,1 m (référencée au zéro hydrographique) soit plus de 80 cm du niveau probable tous les 100 ans. La violence de cette tempête était un événement d'une ampleur qui fut, malgré le choc émotionnel ressenti et relayé par la presse, totalement sous-estimée." Et pour les plus juristes d'entre vous, je vous conseille la lecture de ce jugement de la CAA de Nantes qui donne tort au Préfet face au maire de la Faute/mer qui voulait construire, bien que la Cour ait écrit ceci : Considérant, en premier lieu, que le terrain d'assiette du parc résidentiel de loisirs de 140 lots dont l'aménagement, par la société civile immobilière (SCI) La Petite Prise, a été autorisé par l'arrêté contesté du 6 janvier 2001 du maire de la Faute-sur-Mer (Vendée), est situé à une altitude comprise entre 1,50 m et 2,00 m au dessus du niveau de la mer, en bordure de l'estuaire de la rivière Le Lay, dont il est séparé par une digue en terre, et à une distance d'environ 700 m du rivage de l'Océan Atlantique, dont il est également séparé par une digue en terre ainsi que par la lagune de la Belle-Henriette et un ensemble de dunes ; qu'il ressort des pièces du dossier, et notamment, de la carte n° 33 de l'atlas de l'aléa de submersion marine sur le littoral vendéen, réalisé en décembre 2000 sous l'égide de la direction départementale de l'équipement de la Vendée, que la partie de ce terrain située en bordure de l'estuaire est comprise dans une zone d'aléa moyen à fort en cas de rupture de la digue voisine du Lay combinée avec l'ouverture de brèches dans le cordon dunaire ; que, toutefois, il ressort de l'examen de cette même carte, que l'aléa concernant la partie du terrain destinée à accueillir des habitations légères de tourisme, a été qualifié de faible à moyen ; qu'en outre, s'il a pu être constaté au cours du siècle écoulé, d'une part, l'ouverture de brèches dans le massif de dunes d'une longueur, respectivement, de 200 m et de 50 m, à la suite de tempêtes survenues en 1928 et 1989, d'autre part, la rupture, en 1999, d'une autre digue en terre de l'estuaire, il est constant que la conjonction de ces deux risques ne s'est jamais réalisée ; qu'enfin, il ressort des pièces du dossier que pour délivrer l'autorisation contestée, le maire s'est, notamment, fondé sur l'engagement de l'association syndicale de la vallée du Lay de réaliser, ce qu'elle a d'ailleurs fait, des travaux non seulement de surélévation de la digue en terre séparant le terrain de l'estuaire du Lay, dorénavant portée à une hauteur de plus de 5 m, mais également de consolidation par la réalisation d'enrochements sur une longueur de 130 m ; que, dans ces conditions, le maire de la Faute-sur-Mer n'a pas, en délivrant l'autorisation contestée d'aménagement d'un parc résidentiel de loisirs, commis, au regard des dispositions précitées de l'article R. 443-10 du code de l'urbanisme, une erreur manifeste dans l'appréciation du risque effectif de submersion marine du terrain d'assiette du projet autorisé ; Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Martini Posté(e) 2 mars 2010 Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau Partager Posté(e) 2 mars 2010 Suite du jugement Considérant, en second lieu, qu'il résulte des développements qui précèdent, d'une part, que contrairement à ce que soutient le préfet de la Vendée en invoquant des risques nouvellement connus de submersion marine, le maire de La Faute-sur-Mer n'était nullement tenu d'écarter l'application des dispositions du plan d'occupation des sols de la commune classant le terrain litigieux en zone d'urbanisation future destinée à des aménagements de loisirs, d'autre part, que le moyen tiré de ce que les dispositions de ce document d'urbanisme régissant la zone concernée seraient devenues illégales en raison de tels risques ne peut qu'être écarté ; Ca prouve tous simplement, comme je l'ai dit hier, que malgré la connaissance des risques on ne peut empêcher la mise en place de construction si il n'y a pas de document opposable... Le seul qui existait à ce moment la était le POS et le PLU et c'est donc normal que la justice est statuée comme ceci... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 2 mars 2010 Partager Posté(e) 2 mars 2010 Extrait de l'un des articles de TF1.fr copiés plus haut. Ce type de conséquences des catastrophes naturelles, celles portant atteinte au patrimoine culturel, ne semble pas susciter beaucoup d'intérêt (je n'ai vu aucune réaction de ce genre pour l'instant). C'est pourtant une question cruciale pour notre mémoire à tous. Un éditorialiste disait récemment à propos d'Haïti que la culture est l'unique chose qu'il nous reste quand tout le reste est perdu. Eglises et autres monuments endommagés, patrimoine des bibliothèques détruits dont parfois des incunables uniques et hyper précieux... de véritables catastrophes en soi, que les morts et les sinistrés ne doivent pas faire oublier même si le réflexe de hiérarchisation sur l'instant est tout à fait compréhensible. Des mesures plus efficaces seraient peut-être à prendre pour protéger ces trésors et les bâtiments qui les abritent, autrement que par la seule inscription au patrimoine de l'UNESCO, mais je ne sais pas s'il y a grand espoir dans ce pays où la Culture ne représente pas 1 % du budget de l'Etat. En tout cas, comme pour bien d'autres choses, ça passe évidemment par une prise de conscience de l'opinion publique et des élus. Ouest france.fr et non tf1.fr Ah oui au temps pour moi, ça vient du site de Ouest France. Il y a pas mal d'articles de sources différentes page précédente j'ai fait ça un peu vite... Parmi les articles que j'ai pu voir c'est l'un des rares à évoquer ce problème d'extrême importance à long terme, et si on l'évoque dès maintenant c'est bien parce qu'il existe. On est là aussi de plein pied dans les conséquences de l'évènement. Sinon pour le reste, on en a débattu et rebattu je vais pas me fatiguer à débattre toujours de ces trucs-là je l'ai suffisamment fait. Quand on a un peu de recul chronologique sur les choses, on se rend compte que c'est toujours les mêmes vieilles rengaines qui ressortent, principe de précaution, prévention, conflits d'intérêts etc. A juste titre certes mais l'éternel problème, c'est la mémoire courte qui fait qu'on recommence toujours les mêmes erreurs. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gadax38 Posté(e) 2 mars 2010 Partager Posté(e) 2 mars 2010 Tu te rend compte de la somme monstrueuse que ca demande, donc il est vrai que l'argent n'est pas tout et qu'il faut d'abord penser aux habitants mais il ne fat pas non plus dire que que ce n'est pas un argument. La gestion du risque en amont je vais pas te dire qu'il ne faut pas en faire c'est mon job et je l'aime mais faut comprendre la réticence des autorités. Quand j'évoquais les frais engagés je pensais essentiellement à la prévention pour sauver les vies et donc les frais à engager pour organiser l'évacuation des zones présentant le plus de risque. Je me doute bien que sécuriser des zones d'habitation coûte extrêmement cher. Mais c'est aussi une question de culture et de savoir accepter des évacuations même si a posteriori le danger n'a pas été aussi grand qu'envisagé. Personne n'est allé se plaindre d'avoir été évacué parce que la bombe a été correctement désamorcée... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bruno50 Posté(e) 2 mars 2010 Beauvoir (Manche/Mt st Michel Partager Posté(e) 2 mars 2010 Bonjour Bruno, je partage globalement les points de vues développés dans ton post, mais pas celui que je cite dans ce message. Je ne vais pas faire l'intégriste environnementaliste de base, mais... Il faut parfois rester humble face aux éléments naturels, et c'est l'arrogance de certains "aménageurs" qui a conduit au désastre que nous déplorons tous. Si le refus de se laisser dicter son comportement par la nature, ou autrui, est l'un des principaux trait de caractère de l'espèce humaine, c'est aussi ce qui la mène parfois à sa perte. L'histoire de l'humanité de se résume pas à un combat acharné entre cette nature hostile et le génie humain permettant de s'affranchir de certaines contraintes. Il a fallu aussi composer à partir de ce qu'il était possible de faire avec les ressources dont on disposait. Quelle serait donc la solution dans le contexte qui nous amène à débattre aujourd'hui ? --> Le rehaussement général des digues existantes, afin qu'elles soient susceptibles de retenir des surcote plus importantes ? Cela permettant de poursuivre "tranquillement" l'urbanisation du littoral. Bof... Solution valable, si l'on fait abstraction des couts engendrés, jusqu'à la prochaine tempête "hors normes" s'abattant sur le secteur avec une conjonction de facteurs "favorables" à une onde de tempête peu commune. Ce pourrait être une solution viable sur plusieurs générations, mais la mémoire humaine tend à se dissoudre dans les affres du temps alors que l'échelle temporelle de la nature n'a aucune mesure avec la notre. Ce serait ainsi la porte ouverte à des nouvelles catastrophes, que nous léguerions à nos enfants ou petits enfants ! --> Les travaux visant à conforter l'existant ? Bonne solution, si elle s'accompagne d'un entretien régulier de "la culture du risque" et de la mise en place de plans d'intervention et d'évacuation performants. Mais tout performants qu'ils puissent être dans la théorie, il y a toujours un moment où dans la pratique surviennent des imprévus qui provoquent souvent des pertes humaines. Alors, peut être faudrait-il, parallèlement à cela, voir avec les habitants (souvent traumatisés) des zones sinistrées s'ils ne sont pas prêts à déménager plus en recul par rapport au littoral, quitte à leur proposer des aides au départ. Ceci pouvant s'accompagner de mesures interdisant l'installation, et la construction, de nouveaux foyers afin que sur plusieurs générations ces secteurs ne retournent à leur vocation première de "zone tampon" entre l'Océan et les Terres. Ce serait, en outre, la mesure la moins traumatisante pour les populations locales. Quant aux communes en question, une refonte du découpage territorial (comme il s'en envisage d'ici 2014), permettrait de regrouper plusieurs territoires en une seule, à conditions que les Maires se prêtent à la démarche. D'ailleurs, dans ce contexte, je ne suis pas sûr qu'ils aient le choix, et ceux avec qui je travaille en Lorraine s'attendent au pire d'ici la fin de leur mandature. Nous sommes presque d'accord en fait: ma "pique" sur les naturalistes venait de certains propos généralisant l'attitude de l'homme et aussi en réaction à la "deep écology", mouvement néo-malthusien dont les partisans se verraient bien eux rester sur la terre en laissant la nature réguler les autres...Je suis en total désaccord avec certains politiques sur l'imprévisibilité de la marée de tempête à j- quelques heures. Je crois possible un "moyen terme": si on dit à des acquéreurs: vous prenez un risque en achetant ou en construisant ici,banco, mais attention: vous vous engagez à accepter une évacuation ou/et une inondation maîtrisée par ouverture partielle de digues à fermeture variable, ça figure au bail, je ne vois pas d'obstacle précisément parce que contrairement à ce qui se dit, nous avons maintenant une connaissance météo suffisante pour quelquefois par siècles, prendre les mesures qui s'imposent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
F85 Posté(e) 2 mars 2010 Mouilleron le Captif (85) à 40km de l'Océan Atlantique et Peisey-Vallandry (73) 3 à 4 semaines par an Partager Posté(e) 2 mars 2010 Ouest france de ce 2/3/10 (ouest france.fr) Tempête : plus de 45 000 ha de terres agricoles inondées d'eau salée Agriculture mardi 02 mars 2010 Plus de 45 000 hectares de terres agricoles ont été inondés d'eau salée désormais stagnante en Vendée et Charente-Maritime, les deux départements les plus touchés par la tempête Xynthia, a-t-on appris mardi auprès des professionnels. En Charente-Maritime, « la situation est catastrophique, on évalue à 40 000 hectares les surfaces agricoles touchées par l'effet raz-de-marée », soit environ 10% des terres utiles cultivées du département, a déclaré Dominique Rainteau, le directeur FDSEA Charente Maritime. 4500 hectares de terres inondés en Vendée « En Vendée, quelque 4 500 hectares ont été inondés dans le marais poitevin, dans la région de l'Aiguillon et 2 000 hectares dans le marais breton, vers Challans », selon Jean-Paul Goutines, le responsable FRSEA Pays-de-Loire. « Plusieurs milliers de bovins, moutons ou chèvres ont du être déplacés par bateau ou par bétaillère depuis dimanche et un millier de cadavres d'animaux ont été ramassés dans les champs », annonce le directeur Jean Philippe Bouin, de la FDSEA Vendée. Après le passage de la tempête, les marées successives ont charrié des cadavres d'animaux. « Mardi matin, on a ainsi découvert 450 brebis mortes le long d'une route de la baie de l'Aiguillon. » Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 2 mars 2010 Partager Posté(e) 2 mars 2010 Nous sommes presque d'accord en fait: ma "pique" sur les naturalistes venait de certains propos généralisant l'attitude de l'homme et aussi en réaction à la "deep écology", mouvement néo-malthusien dont les partisans se verraient bien eux rester sur la terre en laissant la nature réguler les autres... J'ai un peu suivi ce petit débat dans le débat. Intéressant, en fait c'est vrai vous avez tous les deux un aspect d'une même réalité. C'est l'excès qui est nuisible : écolo-idéologie ou refus en bloc... L'un entraînant souvent l'autre en plus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bruno50 Posté(e) 2 mars 2010 Beauvoir (Manche/Mt st Michel Partager Posté(e) 2 mars 2010 Et c'est là que le bas blesse ! /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> On ne va pas se remettre en question puisque l'on peut se réfugier derrière l'argument du "c'était imprévisible !" Il n'y a pas eu de dysfonctionnement d'autant que les évènements sont intervenus durant le week-end, et qu'aux Conseils Généraux, ce ne sont pas les plus grandes périodes d'activité... Franchement, je vais vous dire, ils super balaises les gens d'IC (entre autres) qui avaient prévu des surcotes dangereuses au passage de cette tempête ! Peut être sont-ils devions ? Pauvre amateurs qu'ils sont, ils c'étaient quand même rendus compte que ce coup de tabac ne serait pas classique conjugué aux coefficients de marée annoncés. Dommage qu'il n'y ai pas de gens aussi compétents que ces "amateurs" dans l'entourage des hommes et des femmes politiques de notre pays. Aussi, parallèlement à ce débat, je me demande si, dans le cadre de la passion commune qui nous anime, il ne serait pas envisageable de se mobiliser lors de telles catastrophes climatiques. En fait l'idée serait de constituer des groupes de volontaires, membre d'IC, afin de fournir une aide logistique, ou "humanitaire", en fonction des compétences de chacun au profit des populations éprouvées. C'est bien d'aller "chasser" les orages et les tempêtes sur le terrain. Mais en donnant une dimension humaine à notre passion, peut être gagnerait-elle en grandeur d'âme ?! J'aime bien l'idée, un peu comme les pompiers volontaires en quelque sorte /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> . J'émets quand même une réserve sur nos talents d'amateurs: j'ai posté à trois reprises (d'abord dans "évolution à long terme" quand j'ai vu les grandes marées en approche avec les premières projections de coup de tabac, dans "prévis de coup de vent" ensuite, encore que j'ai hésité parce que gfs semblait reculer, et surtout dans "prévis centre-ouest" avec un emoticône de danger) sur le risque de marée de tempête, et j'ai donc fait partie des gens qui la tenaient comme très probable, j'ai même été jusqu'à dire que ça pourrait donner Martin avec 50 cm de plus, il m'en a manqué trente. Mais: -je n'étais sûr de la précision du timing que dans la soirée précédant la nuit fatale. -surtout, je n'ai pas vu, pas imaginé même un instant, que les digues sauteraient. J'ai cité Rochefort comme plus en danger parce que en 1999, il n'y avait rien eu à l'Aiguillon. J'aurais sans doute fait la tournée comme l'a fait l'un des maires de l'Ile de Ré, en approche de l'heure critique entre Rochefort et la Rochelle/Ré, mais pas dans l'Anse, qu'aucun de nous n'a cité comme menacée. -dans le lien très intéressant cité par seb 35 , on rappelle que la mer allait jusqu'à Niort. Cartes à l'appui; or ces cartes peuvent être lues dans les deux sens par les maires et les anciens: *soit pour dire: la mer peut revenir, attention, on ne construit plus jusqu'à Niort... *soit pour dire: la tendance longue c'est le retrait de la mer dans cette baie comme dans toutes les baies, qui, par construction, sont des lieux de recul. Donc je sais que je construis un peu près, mais je ne m'oppose pas à la mer, j'accompagne son retrait progressif. Je comprends donc le scepticisme qu'on peut trouver bien léger de certains décideurs face aux scénari de submersion intenses. A ce propos, il faut savoir que la thèse la plus probable pour la création de la baie du Mt St Michel serait une marée de tempête apocalyptique au début du Moyen-Age, à une époque de légère remontée du niveau de la mer. Depuis, la mer recule, et les travaux pour laisser le Mont insulaire en sont où nous savons. Qui nous dit que demain, nous n'affronterons pas un retour spectaculaire de la mer dans une baie que, pour l'instant nous tentons d'alimenter en eau, à coups de millions d'euros? Ce serait une sacrée ironie (car là, pas d'habitat c'est classé, risque mortel faible). La tendance est au comblement des baies; du moins elle l'était. Mais il se peut que cette marée de tempête marque: - ou bien un coup d'arrêt provisoire dans une tendance lourde au recul. - ou bien, avec le réchauffement climatique, un début de renversement de tendance; et cela aussi, ça ne se gérera pas pareil en terme d'occupation future de l'espace. On va voir ce qu'en diront les experts. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bruno50 Posté(e) 2 mars 2010 Beauvoir (Manche/Mt st Michel Partager Posté(e) 2 mars 2010 Bien qu'ayant moyennement apprécié le "C dans l'air" d'hier, le forum de l'émission n'en demeure pas moins intéressant: http://forums.france5.fr/cdanslair/Environnement/cotes-sujet_241_1.htm On y apprend entre autre ceci: Et pour les plus juristes d'entre vous, je vous conseille la lecture de ce jugement de la CAA de Nantes qui donne tort au Préfet face au maire de la Faute/mer qui voulait construire, bien que la Cour ait écrit ceci : Considérant, en premier lieu, que le terrain d'assiette du parc résidentiel de loisirs de 140 lots dont l'aménagement, par la société civile immobilière (SCI) La Petite Prise, a été autorisé par l'arrêté contesté du 6 janvier 2001 du maire de la Faute-sur-Mer (Vendée), est situé à une altitude comprise entre 1,50 m et 2,00 m au dessus du niveau de la mer, en bordure de l'estuaire de la rivière Le Lay, dont il est séparé par une digue en terre, et à une distance d'environ 700 m du rivage de l'Océan Atlantique, dont il est également séparé par une digue en terre ainsi que par la lagune de la Belle-Henriette et un ensemble de dunes ; qu'il ressort des pièces du dossier, et notamment, de la carte n° 33 de l'atlas de l'aléa de submersion marine sur le littoral vendéen, réalisé en décembre 2000 sous l'égide de la direction départementale de l'équipement de la Vendée, que la partie de ce terrain située en bordure de l'estuaire est comprise dans une zone d'aléa moyen à fort en cas de rupture de la digue voisine du Lay combinée avec l'ouverture de brèches dans le cordon dunaire ; que, toutefois, il ressort de l'examen de cette même carte, que l'aléa concernant la partie du terrain destinée à accueillir des habitations légères de tourisme, a été qualifié de faible à moyen ; qu'en outre, s'il a pu être constaté au cours du siècle écoulé, d'une part, l'ouverture de brèches dans le massif de dunes d'une longueur, respectivement, de 200 m et de 50 m, à la suite de tempêtes survenues en 1928 et 1989, d'autre part, la rupture, en 1999, d'une autre digue en terre de l'estuaire, il est constant que la conjonction de ces deux risques ne s'est jamais réalisée ; qu'enfin, il ressort des pièces du dossier que pour délivrer l'autorisation contestée, le maire s'est, notamment, fondé sur l'engagement de l'association syndicale de la vallée du Lay de réaliser, ce qu'elle a d'ailleurs fait, des travaux non seulement de surélévation de la digue en terre séparant le terrain de l'estuaire du Lay, dorénavant portée à une hauteur de plus de 5 m, mais également de consolidation par la réalisation d'enrochements sur une longueur de 130 m ; que, dans ces conditions, le maire de la Faute-sur-Mer n'a pas, en délivrant l'autorisation contestée d'aménagement d'un parc résidentiel de loisirs, commis, au regard des dispositions précitées de l'article R. 443-10 du code de l'urbanisme, une erreur manifeste dans l'appréciation du risque effectif de submersion marine du terrain d'assiette du projet autorisé ; Honnêtement, je ne suis pas sûr que j'aurais rendu un arrêt différent...Tout semblait nickel... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 2 mars 2010 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Auteur Partager Posté(e) 2 mars 2010 Honnêtement, je ne suis pas sûr que j'aurais rendu un arrêt différent...Tout semblait nickel... En droit, probablement (je me sens pas de remettre en cause l'arrêt d'une CAA), mais dans les faits? Paradoxalement, les considérants sont pratiquement à charge contre le maire: la catastrophe était quasiment écrite à l'avance... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerardlh Posté(e) 2 mars 2010 Rouen Est 152 m. Partager Posté(e) 2 mars 2010 En droit, probablement (je me sens pas de remettre en cause l'arrêt d'une CAA), mais dans les faits? Paradoxalement, les considérants sont pratiquement à charge contre le maire: la catastrophe était quasiment écrite à l'avance... Tu as bien raison Sebaas . Maintenant il va falloir des années pour interdire les constructions au niveau ou sous le niveau de la mer . Nous sommes parfois inconscients . Je travaillais dans une raffinerie de pétrole une unité à 680°c un cracker , il était juste à coté d'une école maternelle toute neuve . Les dernières années des évacuations étaient organisées au cas ou avec des bouts de choux de 3/5 ans Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bruno50 Posté(e) 2 mars 2010 Beauvoir (Manche/Mt st Michel Partager Posté(e) 2 mars 2010 En droit, probablement (je me sens pas de remettre en cause l'arrêt d'une CAA), mais dans les faits? Paradoxalement, les considérants sont pratiquement à charge contre le maire: la catastrophe était quasiment écrite à l'avance... Erection d'un enrochement, digue rehaussée, pas de précédent à une double submersion dune/digue sur au moins cent ans, aléa faible à moyen pour les maisons concernées...Franchement, si je lis ça encore samedi dernier, je ne risque pas d'aller voir la presse pour crier au scandale. Le lendemain, c'est sûr... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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