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Tutoriel calibrage Davis VP2


Christophe30

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Elles ne seront probablement non plus captées par un SPIEA, pas plus qu'elles n'auront le temps d'humidifier le sol... smile.png

Ce que je veux dire :

Si tu fais tomber V mL d'eau en pluie fine, avec une faible intensité, dans le cône du pluvio Davis (sur la totalité de sa surface), en fonction du vent et/ou de la température tu ne mesureras pas forcément V mL d'eau.

Mais cela ne changera rien aux basculement pour un volume donné.

Le SPIEA et le Davis n'ont pas la même surface de captation, la même surface intérieure de cône, l'un est blanc et le dessous transparent, l'autre est entièrement noir...

Si on veut utiliser le SPIEA comme référence, il faut donc, à mon avis, des ajustements.

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J'adore votre discussion! Ce sans vouloir prendre partie pour l'un ou pour l'autre, si la surface de captation du pluvio n'est pas perpendiculaire à la pluie, il ne présentera plus un disque mais une ellipse de surface moindre donc à priori il devrait capter moins de pluie!

Bonjour,

A ce propos, je pense que le raisonnement de Boudu84 est juste.

En assumant un nuage produisant des filets d'eau répartis de manière homogène et séparés chacun d'un centimètre et un angle de 45° dû au vent :

pluie-vent.jpg

Dans le plan du nuage et celui du sol (N et S). la distance entre les filets d'eau est la même et de 1 cm: la quantité d'eau reçue par une surface donnée au sol est la même que si il n'y avait pas de vent.

A cause de l'angle, les filets d'eau "voient" la surface de captation du pluviomètre comme une ellipse, comme l'a bien indiqué Mitrale ci-dessus, mais par rapport au plan P, perpendiculaire aux filets d'eau, la distance entre chaque filet est plus petite - ici 0.71 cm. Donc la surface apparente réduite du pluviomètre est compensée par la distance réduite entre les fils d'eau, et en final la quantité d'eau atteignant le pluviomètre est la même.

Cordialement

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Juste une confirmation concernant l'équilibrage des augets,qui sont clairement déséquilibrés sur la VP2 neuve qui est sur le stand Infoclimat du FIM 2015 !

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Posté(e)
Landser im Elsass (Haut-Rhin)

Bonjour,

A ce propos, je pense que le raisonnement de Boudu84 est juste.

En assumant un nuage produisant des filets d'eau répartis de manière homogène et séparés chacun d'un centimètre et un angle de 45° dû au vent :

pluie-vent.jpg

Dans le plan du nuage et celui du sol (N et S). la distance entre les filets d'eau est la même et de 1 cm: la quantité d'eau reçue par une surface donnée au sol est la même que si il n'y avait pas de vent.

A cause de l'angle, les filets d'eau "voient" la surface de captation du pluviomètre comme une ellipse, comme l'a bien indiqué Mitrale ci-dessus, mais par rapport au plan P, perpendiculaire aux filets d'eau, la distance entre chaque filet est plus petite - ici 0.71 cm. Donc la surface apparente réduite du pluviomètre est compensée par la distance réduite entre les fils d'eau, et en final la quantité d'eau atteignant le pluviomètre est la même.

Cordialement

Attention, sortez vos règles d'écoliers et... parapluies! 191769.gif

  • En supposant un espace de 1cm entre les filets d'eau dans le plan P et mesuré avec une règle de 20cm, cette dernière serait alors frappée tous les 1cm soit par 20 filets d'eau.

  • En posant cette même règle au sol dans le plan S, elle ne serait alors frappée plus que tous les 1/sin(45°)= 1/0,71cm = 1,41cm et non tous les 0,71cm! Soit par 20/1,41=14 filets d'eau!

Cordialement,

Yves wink.png

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Attention, sortez vos règles d'écoliers et... parapluies! 191769.gif

  • En supposant un espace de 1cm entre les filets d'eau dans le plan P et mesuré avec une règle de 20cm, cette dernière serait alors frappée tous les 1cm soit par 20 filets d'eau.

  • En posant cette même règle au sol dans le plan S, elle ne serait alors frappée plus que tous les 1/sin(45°)= 1/0,71cm = 1,41cm et non tous les 0,71cm! Soit par 20/1,41=14 filets d'eau!

On arrivera à se comprendre....

Comme indiqué dans mon message précédent, si on a 1 cm d'écart dans le plan N ou S (soit 20 filets d'eau pour 20 cm), on aura 0.71 cm d'écart dans le plan P, soit 20/0.71 = 28 filets d'eau.

Nos calculs reviennent au même (tu choisis 1 cm d'écart dans le plan P, qui devient 1.41 cm dans le plan N ou S), avec une densité de filet d'eau 1.4 fois plus élevée dans le plan P que dans le plan N ou S !

L'important dans cette histoire est de réaliser que la densité de filets d'eau quittant le nuage est la même que celle arrivant dans la surface de détection du pluviomètre (pour autant que celui-ci soit horizontal) , et ceci indépendamment de l'angle que pourraient avoir les filets d'eau.

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L'important dans cette histoire est de réaliser que la densité de filets d'eau quittant le nuage est la même que celle arrivant dans la surface de détection du pluviomètre (pour autant que celui-ci soit horizontal) , et ceci indépendamment de l'angle que pourraient avoir les filets d'eau.

En supposant que les gouttes d'eau gardent la même trajectoire depuis le nuage jusqu'au pluvio !

Mais quand il pleut ici à l'horizontale (et ce n'est pas un image, c'est la réalité), je doute que la pluie ait quitté un nuage à l'horizontale.

J'ai ici deux pluvios Davis, distants d'environ 2.5 m, l'un à 2.5 m de haut et l'autre à 1 m de haut, beaucoup plus cloisonné.

Ils ont été étalonnés de la même façon.

Lequel mesure systématiquement la pluvio la plus élevée ?

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En supposant que les gouttes d'eau garde la même trajectoire depuis le nuage jusqu'au pluvio !

Bien sûr, c'est un modèle idéalisé, mais qui n'implique pas forcément une trajectoire rectiligne du nuage au sol - voir les dessins dans le post de Boudu84, ou les filets d'eau pleuvent traverser successivement des zones avec ou sans vent, dans un sens ou dans un autre.

Mais quand il pleut ici à l'horizontale (et ce n'est pas un image, c'est la réalité), je doute que la pluie ait quitté un nuage à l'horizontale.

En théorie, une pluie horizontale ne devrait effectivement jamais atteindre le pluvio, et ne devrait aussi jamais atteindre le sol!

On atteint là la limite de ce type de modèle. La réalité est bien plus variable, avec des vents et surtout des rafales pouvant "déplacer" localement des masses d'eau qui vont retomber plus loin.... ce qui doit être le cas avec ton pluvio bien exposé au vent.

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On atteint là la limite de ce type de modèle. La réalité est bien plus variable, avec des vents et surtout des rafales pouvant "déplacer" localement des masses d'eau qui vont retomber plus loin.... ce qui doit être le cas avec ton pluvio bien exposé au vent.

C'est effectivement ce qui se passe.

Hier, j'ai essayé de faire des photos de pluie horizontale, mais on ne voit rien...

Evidemment, les trajectoires ne sont pas horizontales 60 min / h mais plus ou moins obliques selon la vitesse du vent.

Mais quand une goutte de pluie qui a une trajectoire oblique arrive à l'arrière un obstacle, sa trajectoire se rapproche davantage de la verticale.

Je viens de retrouver ceci : /topic/36027-installation-pluviometre/'>http://forums.infoclimat.fr/topic/36027-installation-pluviometre/

La même discussion...

J'ai sorti du réchauffé !blushing.gif

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Posté(e)
Foussais-Payré (85) / La Bruffière (85)

Je partage l'avis de JackT: La quantité de pluie qui arrive au sol sur une surface donnée est forcément la même qui est partie du nuage, qu'il y ait du vent ou pas. Il faut imaginer être en plaine, au milieu d'un champ et sans pente. Si le sol recevait moins d'eau lorsqu'il y a du vent, où irait cette eau alors?

Si on met un pluviomètre dans ce champ, c'est pareil, en théorie... En pratique, les turbulences créées par le cône du pluviomètre vont faire qu'il y tombera un peu moins d'eau que lorsqu'il n'y a pas de vent.

Pour la pluie horizontale, effectivement, elle ne peut pas atteindre le cône, tout comme elle ne devrait pas atteindre le sol. Lorsqu'il tombe de la bruine avec du vent très fort, les gouttes de bruine finissent bien par tomber, mais avec une pente très faible, proche de l'horizontale. Et le relief peut jouer aussi, c'est peut être ce qu'il se passe chez Tudgur, tout près de la mer.

Par contre, je n'ai pas compris le schéma de Boudu34 plus haut. Un pluvio ou autre surface inclinée face au vent recevra forcément plus de pluie qu'une surface inclinée dans le sens opposé!

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Posté(e)
Landser im Elsass (Haut-Rhin)

Je partage l'avis de JackT: La quantité de pluie qui arrive au sol sur une surface donnée est forcément la même qui est partie du nuage, qu'il y ait du vent ou pas. Il faut imaginer être en plaine, au milieu d'un champ et sans pente. Si le sol recevait moins d'eau lorsqu'il y a du vent, où irait cette eau alors?

Peux-tu justifier ce que tu affirmes? Quelles sont tes sources? wink.png

Pour info, un extrait de "La mesure hydrologique" (Source: Ecole Polytechnique Fédérale de Lausane, http://echo2.epfl.ch/e-drologie/chapitres/chapitre7/chapitre7.html)

7.1.4 Les erreurs de mesure

Les erreurs instrumentales sont multiples ; elles ont presque toutes pour conséquence de sous-estimer les quantités précipitées.

On distingue :

  • Les erreurs de captation (5 à 80 %) : pluie inclinée, fortes pentes, turbulences du vent autour du pluviomètre.

  • Les erreurs de l'instrument (environ 0,5 %) : déformation de l'appareil de mesure (par exemple déformation du papier enregistreur).

  • Les erreurs dues aux rejaillissements (environ 1%).

  • Les pertes par mouillage (environ 0,5 %) : déficit équivalent à l'eau qui humecte les parois intérieures du pluviomètre.

  • Les erreurs dues à l'évaporation dans le récipient (environ 1%).

  • Les erreurs propres aux pluviographes : en cas de fortes pluies, la vidange du système à siphon, et respectivement la vitesse de basculement des augets peuvent être trop lentes. Des pertes d'eau au moment du basculement des augets peuvent aussi avoir lieu.

  • Les erreurs d'observation sont en principe systématiques mais ne sont pas trop graves du moment que l'on ne change pas d'observateur (possibilité de corrections).

  • Les erreurs de positionnement de l'appareil (on peut avoir une bonne mesure mais de quelque chose de "faux").

  • Les erreurs de représentativité spatiale ou d'échantillonnage sont difficiles à estimer, car nous ne savons pas dans quelle mesure les quantités recueillies ponctuellement sont représentatives du volume total d'eau précipitée sur l'ensemble du bassin. Le manque de précision des ces appareils de mesure classiques, ainsi que leur coût en entretien ont motivé des chercheurs à développer de nouveaux systèmes basés sur une technologie de pointe. Ce thème sera abordé dans le chapitre 8-Contrôle, organisation et traitement des données.

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Les erreurs de captation (5 à 80 %) : pluie inclinée

Qu'elle soit inclinée ou pas, la quantité de pluie atteignant la surface de récéption du pluviomètre devrait être représentative de la quantité de pluie atteignant la surface du sol dans la zone proche du pluviomètre.

Si c'est le cas, ce n'est alors pas une erreur de captation, mais c'est bien une mesure de la pluie arrivant effectivement sur une surface donnée, même si la pluie est inclinée.

Si il y a une pluie inclinée uniquement au niveau du pluviomètre et non pas au niveau du sol, alors dans ce cas c'est bien une erreur de captation, et la position du pluviomètre serait peut-être à revoir, autant que possible (abaissement du pluviomètre).

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Posté(e)
Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)

Selon la "note interne n°42 du 30 octobre 2000 de Météo-France - Estimation de l'incertitude des précipitations - Michel LEROY (DSO/SOS)", le vent constitue la principale cause des erreurs de mesures de la pluviométrie :

-10 % pour des vents de 2 m/s ;

-30 % pour des vents de 5 m/s ;

-45 % pour des vents de 10 m/s ;

-80 % pour des vents de 20 m/s.

J'ai le document complet que je peux transférer par mail (hors forum) si besoin.

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Selon la "note interne n°42 du 30 octobre 2000 de Météo-France - Estimation de l'incertitude des précipitations - Michel LEROY (DSO/SOS)", le vent constitue la principale cause des erreurs de mesures de la pluviométrie :

-10 % pour des vents de 2 m/s ;

-30 % pour des vents de 5 m/s ;

-45 % pour des vents de 10 m/s ;

-80 % pour des vents de 20 m/s.

J'ai le document complet que je peux transférer par mail (hors forum) si besoin.

Merci alsavosges pour le document.

Il est intéressant de constater que la source des erreurs de mesure en présence de vent n'a visiblement rien à faire avec l'inclinaison de la pluie à cause du vent, mais plutôt à cause de courants d'air générés au niveau du pluviomètre et par l'action du vent sur le pluviomètre :

En présence de vent, les filets d’air sont déformés par le pluviomètre lui-même, des courants d’air verticaux sont créés en fonction de la forme des pluviomètres. Cela génère un défaut de captation qui dépend de la vitesse du vent et de la forme du pluviomètre. La forme de verre à pied du pluviomètre Précis-Mécanique R01 3030 permet de diminuer cet effet par rapport à une forme cylindrique. Le déficit dû au vent a été beaucoup étudié. Il existe de nombreuses publications sur le sujet. Certains pays appliquent des corrections. Météo-France ne le fait pas.

Certains pays utilisent un brise vent associé au pluviomètre. L'objectif de ces systèmes de protection est soit de limiter la déflection des flux d'air, soit de ralentir le flux d'air au niveau du pluviomètre. Ces systèmes sont surtout utilisés sur les sites où les précipitations solides sont fréquentes. Les sous-estimations dues au vent dépendent aussi du type de précipitations. Plus les particules sont légères, plus elles sont déviées. Pour l’instant, Météo-France n’utilise pas de brise-vent.

Un pluviomètre enterré évite les problèmes dus au vent et constitue donc un moyen de mesure de référence. Il présente toutefois des inconvénients (coût d’installation et d’entretien) qui l’exclut des réseaux opérationnels.

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Bien !

On retrouve dans vos messages les observations que j'ai pu faire...

Le vent est bien un facteur important dans la mesure de la pluviométrie !

Ce qui tombe dans le pluvio peut être très différent de ce qui tombe au sol.

Pour le neige, j'ai déjà constaté près de 100% !!!

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Posté(e)
Landser im Elsass (Haut-Rhin)

Il est intéressant de constater que la source des erreurs de mesure en présence de vent n'a visiblement rien à faire avec l'inclinaison de la pluie à cause du vent, mais plutôt à cause de courants d'air générés au niveau du pluviomètre et par l'action du vent sur le pluviomètre.

Intéressant en effet... et passionnant! default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Posté(e)
Foussais-Payré (85) / La Bruffière (85)

Merci alsavosges pour le document.

Il est intéressant de constater que la source des erreurs de mesure en présence de vent n'a visiblement rien à faire avec l'inclinaison de la pluie à cause du vent, mais plutôt à cause de courants d'air générés au niveau du pluviomètre et par l'action du vent sur le pluviomètre :

Je suis d'accord à 100%! Oui, le vent entraîne un déficit de captation à cause des turbulences autour du pluviomètre, mais ce n'est pas dû à l'inclinaison de la pluie.

Pour la neige, j'ai déjà constaté des différences énormes entre ce qui est tombé dans le pluviomètre et la quantité réellement tombée. J'ai déjà eu plusieurs cm de neige au sol avec un pluviomètre vide!

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Pour la neige, j'ai déjà constaté des différences énormes entre ce qui est tombé dans le pluviomètre et la quantité réellement tombée. J'ai déjà eu plusieurs cm de neige au sol avec un pluviomètre vide!

Donc comme moi !

J'en avais déjà parlé dans le sujet que j'avais ouvert à propos du réchauffeur de pluvio...

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-

Désolé, mais je ne m'avoue pas encore totalement vaincu ! thumbup.gif

- Tout à fait, JackT, s'il y a perturbations dues au vent elles ne peuvent provenir que de l'agitation désordonnée des gouttes d'eau autour du pluvio, provoquées par des remous, et qui ne les forceront pas à tomber à l'intérieur.

Par contre, je partage totalement l'avis de Cyrilweb quand il dit

" La quantité de pluie qui arrive au sol sur une surface donnée est forcément la même qui est partie du nuage, qu'il y ait du vent ou pas. Il faut imaginer être en plaine, au milieu d'un champ et sans pente. Si le sol recevait moins d'eau lorsqu'il y a du vent, où irait cette eau alors? "

En reprenant le dessin de jackT, voila ce que j'en déduis :

Nuage_et_sol_fini2.jpg

Un mètre carré de mon sol est mouillé de toute l'eau qu'il y avait dans le nuage

Sinus ou pas ! Prouvez-moi le contraire ! biggrin.png

Quant à l'Institut Polytechnique de Lausane, certaines affirmations n'ont rien à voir avec le vent. Encore des polytechniciens qui ne font pas la différence entre un tournevis et une paire de lunettes !

•Les erreurs de l'instrument (environ 0,5 %) : déformation de l'appareil de mesure (par exemple déformation du papier enregistreur).

Avec une tablette d'argile et un stylet cunéiforme aussi !

•Les erreurs dues aux rejaillissements (environ 1%).

Si les bords du pluvio sont suffisamment fins, il n'y a pas de rejaillissement mais une goutte coupée en deux. Une bande de feuillard d'acier fin est très efficace sur le haut d'un pluvio.

•Les pertes par mouillage (environ 0,5 %) : déficit équivalent à l'eau qui humecte les parois intérieures du pluviomètre.

Ils ne savent peut-être pas en Suisse qu'il existe des bombes d'aérosols de silicone à pulvériser une fois par mois et qui fournissent une glissance parfaite (avec en plus une hydrophobie totale). Il y a 30 ans, on faisait ça avec de l'huile. Malheureusement cela collait aussi les poussières !

•Les erreurs dues à l'évaporation dans le récipient (environ 1%).

Quand il pleut avec un air saturé à 100% comment peut-il y avoir évaporation (c'est le principe même du psychromètre !)

•Les erreurs propres aux pluviographes : en cas de fortes pluies, la vidange du système à siphon, et respectivement la vitesse de basculement des augets peuvent être trop lentes. Des pertes d'eau au moment du basculement des augets peuvent aussi avoir lieu.

Rien à voir avec un pluvio manuel.

•Les erreurs d'observation sont en principe systématiques mais ne sont pas trop graves du moment que l'on ne change pas d'observateur (possibilité de corrections).

Rien à voir avec les mesures ! Aberrant !

•Les erreurs de positionnement de l'appareil (on peut avoir une bonne mesure mais de quelque chose de "faux").

Quoi faux ? Quoi "quelque chose ? Que veut dire cette phrase ? Quel est ce charabia ? "Faux" est un terme technique ?

etc. etc. etc.

-

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Posté(e)
Landser im Elsass (Haut-Rhin)

Désolé, mais je ne m'avoue pas encore totalement vaincu ! thumbup.gif

T'es mouru... hasta la vista baby, accroché sous un pluvio emporté par le vent! Mais tu n'es pas tout seul... no problemo, le mien vole très bien aussi! Et puis la Suisse c'est très bien! thumbup.gif
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A l'aide d'une seringue de 5 ml j'ai aussi pu confirmer la différence entre les augets.

attachicon.gif/index.php?app=core&module=attach&section=attach&attach_rel_module=post&attach_id=20130'>Augets.JPG

PS: Mon pluvio est toujours encore réglé d'usine!

Mitrale, pour revenir au vif du sujet :

Connaissant maintenant les caractéristiques du réglage d'usine de ton pluviomètre, quelle procédure vas-tu adopter pour calibrer ton instrument ?

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Posté(e)
Landser im Elsass (Haut-Rhin)

Mitrale, pour revenir au vif du sujet :

Connaissant maintenant les caractéristiques du réglage d'usine de ton pluviomètre, quelle procédure vas-tu adopter pour calibrer de ton instrument ?

Pour l'instant il est juste question d'évaluer la précision et la fidélité du pluvio. Pour ce faire j'ai prévu des séries 3 à 5 tests pour un débit donné, puis de varier ce débit.

J'ai déjà effectué un certain nombre de pré-tests avec des débits différents. Ils ont montrés qu'il me restait à chaque fois une quantité d'eau dans la tubulure en fonction de la résistance opposée par le régulateur de débit, donc en fonction du débit!

Dès le retour du soleil, j'affinerai ma manière de procéder en pesant l'ensemble* avant et après chaque test à l'aide de ma balance de labo qui dispose sous sa face inférieure d'un point d'ancrage pour un crochet relié au plateau de pesée. Je disposerai alors de mesures plus précises (à +/- 0,1ml) du volume d'eau effectivement versé.

Ainsi pour chacun des tests j'ai prévu:

  • D'y faire couler une certaine quantité d'eau (en pesant avant l'ensemble) suspendu après le crochet de la balance. Je déterminerai l'ordre de grandeur de cette quantité d'eau en fonction du débit prévu ce pour ne pas passer plus de 20 à 30 minutes par test!
  • la tubulure de perf étant positionnée dans le cône et au-dessus de l'orifice,
  • en démarrant chronomètre en main avec les augets séchés et toujours dans la même position de départ

A la fin de chaque test et après avoir retiré le cône je relèverai:

  • le poids de l'ensemble, ce qui me donnera un volume par différence avec le poids de départ
  • le temps effectif passé, ce qui me permettra de calculer un débit (plus précis que celui affiché sur le régulateur)
  • le nombre d'impulsions sur le compteur (podomètre)
  • le reste d'eau dans l'auget en position haute prélevé à l'aide d'une seringue de 5ml

Démarrant toujours avec les augets dans la même position, je peux alors déterminer le nombre de basculement de chacun des augets. Un test précédent m'ayant permis de définir le volume de chacun des augets... (4,8ml et 4,0ml à +/- 0,5ml) je pourrai alors calculer la quantité d'eau effectivement quantifiée par le pluvio et la mettre en regard avec le nombre de basculements multiplié par 4,2ml ce qui au final est l'information effectivement transmise à la console.

Ce n'est qu'à partir de là que j'envisagerai d'éventuelles actions correctives sur le pluvio.

EDIT: Ma première approche consistant à faire couler un volume d'eau défini (aussi précis soit-il) depuis un réservoir n'était pas la bonne approche. L'expérience m'a montré que tout ce volume d'eau n'arrivait pas dans le pluvio et surtout qu'une quantité variable d'eau restait bloquée par capillarité dans la tubulure, artéfact majoré par la résistance du régulateur de débit.

EDIT2:

en pesant avant l'ensemble*

C'est à dire le réservoir rempli/vidé (seringue de 60ml), la tubulure et le régulateur.
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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Landser im Elsass (Haut-Rhin)

La présentatrice météo de BFMTV nous a remis le soleil... cool, çà bricole à nouveau! 191769.gif

En illustration, la pesée avant/après de l'ensemble (seringue-tubulure-régulateur) après le crochet sous la balance (Kern EMB 500-1). Celle-ci est posée sur une étagère trouée et fixée contre mon abri de jardin. J'ai du couvrir le plateau avec un Tupperware pour éviter de me le faire chahuter par le vent. En procédant ainsi, j'ai pu considérablement améliorer la précision de mes mesures. A suivre... smile.png

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  • 1 month later...
Posté(e)
Landser im Elsass (Haut-Rhin)

Faisant suite à ce sujet, voici mes résultats de quantification de volumes d'eau de mon pluvio en fonction du débit.

- En "x" l'intensité des précipitations en mm/h calculée à partir du débit rapporté à la surface d'un pluvio Davis

- En "y" la différence en pourcentage des volumes quantifiés par rapport au volume d'eau versé dans le pluvio

post-19246-0-42732200-1432818914_thumb.jpg /applications/core/interface/file/attachment.php?id=20999'>Pluvio.xls

Les "triangles bleus" représentent les mesures de quantité d'eau effectivement transmises à l'ISS en prenant le nombre d'impulsions du pluvio x 4,2ml (relevé sur le podomètre modifié).

  • On peut globalement observer une sous-estimation d'environ 10% des volumes quantifiés
  • Une relative constance de cette sous-estimation au-moins jusqu'à 70mm/h (très peu probable!)
  • En-dessous de 10mm/h on remarque une certaine dispersion des mesures. Les volumes introduits étaient aussi plus faibles rendant les volumes d'eau restant dans l'auget encore non basculé proportionnellement plus significatifs...

Les "ronds orange" représentent les mesures de quantité d'eau que j'ai moi-même estimées. Ayant toujours démarré les tests avec les augets dans la même position (coté mât en bas), il m'a été facile de déterminer le nombre de basculements de chacun des augets. Puis en prenant comme volumes d'auget ISS = 4,8ml et mât = 4,0ml (mesures issues d'un test décrit plus haut) puis en y rajoutant le volume d'eau restant dans l'auget encore non basculé (prélevé avec une seringue de 5ml)

  • On peut globalement observer une sous-estimation d'environ -3%
  • Une moindre dispersion des mesures en dessous de 10mm/h

Autres observations:

  • Il restait après chaque basculement d'auget une quantité d'eau "collée" à l'auget, jusqu'à 0,2ml
  • Le basculement des augets n'est pas toujours franc. Une vidéo postée plus haut montre un trémoussement dans un équilibre instable laissant supposer des forces de frottement non négligeables des augets autour de l'axe
  • Les augets ne sont pas équilibrés, démonté le balancier penche d'environ 12° du coté de l'auget du mât

Je suis en train de conduire une nouvelle série de mesures où j'ai couplé la sortie du pluvio à mon ordi via le bouton droit d'une souris qui du coup a retrouvé nouvelle vie! thumbup.gif

post-19246-0-08526700-1432819133_thumb.jpg post-19246-0-17710200-1432819143_thumb.jpg

Puis avec un script Excel-VBA je relève au centième de seconde près les basculements successifs des augets. Cela devrait me permettre de:

  • Vérifier la régularité du basculement des augets
  • Déterminer de manière plus précise le volume moyen de chacun des augets en fonction du volume d'eau versé
  • Estimer l'impact d'un pluvio "pas tout à fait horizontal" sur les mesures effectuées
  • Évaluer les mesures correctives sur mon pluvio

PS: Mon pluvio est toujours encore "réglé d'usine" sans modification mais j'ai déjà commandé une clé mixte 3/16"... laissant augurer la suite de ce qui va lui arriver! smile.png

A suivre...

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Pluvio.xls

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Bonjour

Je me demande si les pluviomètres VP2 sont adaptés à la petite pluie bretonne.

Après calibrage, les relevés sont-ils concordant entre les VP2 et les Spiea pour les petites pluies longues………

Chez moi, après 5 mois de comparaison, j’ai toujours une différence.

http://www.penanrun.com/meteo-paimpol/Comparaison%20pluviometre.php

J’attend des pluies un peu plus conséquentes pour voir

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Posté(e)
Landser im Elsass (Haut-Rhin)

Bonjour

Je me demande si les pluviomètres VP2 sont adaptés à la petite pluie bretonne.

Après calibrage, les relevés sont-ils concordant entre les VP2 et les Spiea pour les petites pluies longues………

Chez moi, après 5 mois de comparaison, j’ai toujours une différence.

http://www.penanrun.com/meteo-paimpol/Comparaison%20pluviometre.php

J’attend des pluies un peu plus conséquentes pour voir

Vu la résolution de 0,2mm du pluvio et sa précision de +/- 5%, tes relevés comparatifs VP2/SPIEA me semblent tout à fait concordants. thumbup1.gif

Comment as-tu procédé pour calibrer ton pluvio?

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