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Statistiques et anomalies climatiques globales


Sam82

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Effectivement, c'est impressionnant pour le pacifique nord et globalement les SST sont au plus haut pour un mois de mai, de très loin, d'après Hadsst3. Presque +o.6°c.

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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Ok, je rajoute donc une couche dans la "censure" de cet énergumène...     Et du coup, Infoclimat va pouvoir me verser une prime supplémentaire.

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Images postées

Tu veux probablement parler de l'Atlantique Nord, non ????

Parce que le Pacifique, bof, bof

Voici les anomalies de température de surface en mai de l'Atlantique nord (entre 20 et 70° de latitude) :

[align=center]post-2200-0-83067800-1434125627_thumb.png[/align]

Même chose avec celles du Pacifique nord (toujours entre 20° et 70° de latitude) :

[align=center]post-2200-0-87645000-1434125631_thumb.png[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Je ne suis pas convaincu que celles de l'Atlantique soient les plus remarquables des deux...

Atlantique.png.ae2ee97f498044ccac888d9c6

Pacifique.png.6f087dcac9493f5d78f81bd441

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C'est bien, mais qu est ce que ça donne en terme de courbes de température ?

L article ne reste que sur des constatations de méthodes de relevés, on a envie d en savoir plus...

En plus de bien simplifier le problème (utile pour une communication publique), ça devrait inciter tout le monde à bien bien et bien insister sur les incertitudes de mesure.

Je me rappelle de Christian P qui faisait des analyses statistiques complexes sur des séries brutes, et ce n'était pas faute d'avoir dit : "l'exercice est super mais attention car les données sont approximatives".

Pour la communication, je propose qu'on arrête de sortir des courbes brutes et des tendances linéaires et qu'on sorte que des enveloppes. Chaque courbe brute tourne rapidement à des débats enflammés pour rien. Avec une enveloppe, la réalité se cache quelque part dans un intervalle prescrit, et c'est la meilleure description possible de ce qu'on sait : l'approximation. Et le principe de précaution c'est justement qu'on n'a que des données et des prévisions approximatives, avec une probabilité non négligeable que des scénarios non agréables se cachent dedans.

Il reste que sans données précises, pas facile de calibrer les modèles, et là il faut encore bien bosser pour espérer avoir des modèles utiles sur le court terme, pour prévoir les cycles océaniques, pour prévoir la banquise arctique, etc.

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Les mesures NASA-GISS confirment l'analyse de NCEP.

Avec 0.71°C d'anomalie globale par rapport à la période 1951-1980, mai 2015 arrive en 2ème position des mois de mai les plus chauds après mai 2014 et à égalité avec mai 2012.

A noter la forte dissymétrie entre hémisphère nord (0.95°C, 1er) et hémisphère sud (0.47°C, 11ème)

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Il aurait pu faire plus chaud en mai 2015 : d'après NCEP, mai 2015 était au-dessus d'avril. Mais les températures en Antarctique ont semble-t-il tiré la moyenne vers le bas. En revanche, la première quinzaine de juin a l'air très chaude. En tout largement au-dessus du précédent record.

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Il aurait pu faire plus chaud en mai 2015 : d'après NCEP, mai 2015 était au-dessus d'avril. Mais les températures en Antarctique ont semble-t-il tiré la moyenne vers le bas. En revanche, la première quinzaine de juin a l'air très chaude. En tout largement au-dessus du précédent record.

Kéri tu nous parle de l'influence de l'Antarctique dans les résultats obtenue a propos de l'anomalie de température pour le mois de mai 2015, mais normalement a ce que je sache les régions polaires ne sont pas pris en compte pour calculer l'anomalie de température global
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Je parle des modèles NCEP CFSv2 qui servent à prévoir le climat à long terme et NCEP GFS à court terme. Ces modèles prennent aussi en compte les observations et sont capables de sortir des tendances pour les régions polaires, en l'occurrence l'Antarctique et l'Arctique ont été plus froids en mai.

Pour ce qui est des relevés à partir des stations au sol, il y a les données de la Nasa (Gistemp), qui utilisent une méthode, dite d'interpolation, pour déduire des températures jusqu'à 1200 km des stations. C'est pourquoi la Nasa a une plus grande couverture qu'Hadcrut et la NOAA. On peut le voir sur les cartes publiées par les différentes agences. Il semblerait qu'en mai, cette couverture, qui prend davantage en compte les régions polaires, a induit une tendance à la baisse des températures. On verra si la NOAA et Hadcrut4 sortent des températures plus élevés en mai.

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Kéri tu nous parle de l'influence de l'Antarctique dans les résultats obtenue a propos de l'anomalie de température pour le mois de mai 2015, mais normalement a ce que je sache les régions polaires ne sont pas pris en compte pour calculer l'anomalie de température global

http://www.giss.nasa.gov/research/features/201501_gistemp/

Avec notamment ce paragraphe :

"The four research groups mentioned above deal with those gaps in slightly different ways. The Japanese group leaves areas without plenty of temperature stations out of their analysis, so its analysis covers about 85 percent of the globe. The Met Office makes similar choices, meaning its record covers about 86 percent of Earth’s surface. NOAA takes a different approach to the gaps, using nearby stations to interpolate temperatures in some areas that lack stations, giving the NOAA analysis 93 percent coverage of the globe. The group at NASA interpolates even more aggressively—areas with gaps are interpolated from the nearest station up to 1,200 kilometers away—and offers 99 percent coverage

."

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http://www.giss.nasa.gov/research/features/201501_gistemp/

Avec notamment ce paragraphe :

"The four research groups mentioned above deal with those gaps in slightly different ways. The Japanese group leaves areas without plenty of temperature stations out of their analysis, so its analysis covers about 85 percent of the globe. The Met Office makes similar choices, meaning its record covers about 86 percent of Earth’s surface. NOAA takes a different approach to the gaps, using nearby stations to interpolate temperatures in some areas that lack stations, giving the NOAA analysis 93 percent coverage of the globe. The group at NASA interpolates even more aggressively—areas with gaps are interpolated from the nearest station up to 1,200 kilometers away—and offers 99 percent coverage

."

Oui, il y des différences de traitement mais les résultats ne sont pas très différents

pour la Japan Met Agency par exemple

Leur classement: 1st. 2015 (+0.33°C), 2nd. 2014 (+0.28°C), 3rd. 2010 (+0.26°C), 4th. 1998 (+0.25°C), 5th. 2002 (+0.18°C)

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Comme on pouvait s'y attendre, la NOAA annonce plus chaud que la Nasa. Ce qui confirme l'influence de la couverture du globe dans les données...

oui, d'ailleurs certains (Cowtan&Way) ont tenté de démontrer que la mauvaise couverture de l'Arctique provoquait un biais froid dans l'évolution de la température globale au cours de ces dernières décennies.
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oui, d'ailleurs certains (Cowtan&Way) ont tenté de démontrer que la mauvaise couverture de l'Arctique provoquait un biais froid dans l'évolution de la température globale au cours de ces dernières décennies.

Je ne comprends pas qu'on puisse utiliser un argument pareil : on sait calculer une intégrale sur une sphère, quand on fait de la climatologie, ou pas ?
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Pour ceux qui ne l'auraient pas vu: une belle animation pour expliquer l'influence des différentes forçages naturels ou non:

http://www.bloomberg.com/graphics/2015-whats-warming-the-world/

Dans ce site il y a les effets des changements orbitaux, à quoi est du les changements orbitaux car ici cela ne peut pas venir du cycle Milankovitch vu leur durée ??

merci

Williams

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Dans ce site il y a les effets des changements orbitaux, à quoi est du les changements orbitaux car ici cela ne peut pas venir du cycle Milankovitch vu leur durée ??

merci

Williams

C'est assez évident me semble t il: ils essaient TOUS les forçages naturels. Celui là en est un et même si la réponse est évidente à priori, ils en font la démonstration . Où est le problème?
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C'est assez évident me semble t il: ils essaient TOUS les forçages naturels. Celui là en est un et même si la réponse est évidente à priori, ils en font la démonstration . Où est le problème?

Il n'y a pas de problème Sirius, car j'ai bien compris qu'ils essaient tous les forçages naturels. Je faisais que poser la question que lorsqu'ils parlent de "changements orbitaux" ceci est suite à quels facteurs qu'ils se basent à ceci.

Williams

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Il n'y a pas de problème Sirius, car j'ai bien compris qu'ils essaient tous les forçages naturels. Je faisais que poser la question que lorsqu'ils parlent de "changements orbitaux" ceci est suite à quels facteurs qu'ils se basent à ceci.

Williams

Williams, à mon avis ce sont les changements orbitaux classiques genre ceux donnés par Berger et Loutre, dont la résolution temporelle est de 1000 ans.

Comme tu le sais ces changements sont très lents et donc sans action sur une aussi petite période.

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Williams, à mon avis ce sont les changements orbitaux classiques genre ceux donnés par Berger et Loutre, dont la résolution temporelle est de 1000 ans.

Comme tu le sais ces changements sont très lents et donc sans action sur une aussi petite période.

Oui je le sais que leurs actions sur une échelle de temps aussi petite sont nulles, c'est justement pour cela que je pose cette question car il est étonnant de voir ceci sur cette animation et de voir une courbe qui varie souvent même sur une petite échelle de temps pour ce facteur naturel.

Donc je me demandais si ce n'étais pas d'autres facteurs astronomiques qui auraient une influence sur une échelle de temps plus petite comme on voit ici des petites variations sur des petites périodes.

Williams

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Les cycles solaires n'ont quasiment aucun impact sur le climat, les variations ne sont que de 1 watt/m². Les paramètres orbitaux comme l'orbite de la Terre autour du soleil ou la précession des équinoxes ont un impact beaucoup, beaucoup plus important, jusqu'à 75 watts/m². Mais ces changements se font sur des milliers d'années et ils concernent les régions clés du globe, les hautes latitudes de l'hémisphère nord.

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Oui je le sais que leurs actions sur une échelle de temps aussi petite sont nulles, c'est justement pour cela que je pose cette question car il est étonnant de voir ceci sur cette animation et de voir une courbe qui varie souvent même sur une petite échelle de temps pour ce facteur naturel.

Donc je me demandais si ce n'étais pas d'autres facteurs astronomiques qui auraient une influence sur une échelle de temps plus petite comme on voit ici des petites variations sur des petites périodes.

Williams

Je ne crois pas, mais je ne suis pas sûr, que les variations haute fréquence (à l'échelle de quelques années) des paramètres orbitaux soient prises en compte (je n'ai pas trouvé d'infos à ce sujet)

Les petites variations de température que tu vois dépendent peut-être du zéro du modèle.

Autrement dit, si un modèle est suffisamment complexe, il crée une variabilité interne du climat, même sans les variations de forçages indiquées.

Il est d'ailleurs possible que cette variabilité interne varie elle-même à chaque run du modèle.

Bon ensuite, la rotation annuelle autour du soleil crée en elle-même un forçage variable et c'est peut-être aussi ce forçage variable qui induit l'oscillation de température, va savoir.

Mais comme la période a l'air supérieure à l'année c'est bien le modèle qui est responsable de ce que tu vois.

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Je ne crois pas, mais je ne suis pas sûr, que les variations haute fréquence (à l'échelle de quelques années) des paramètres orbitaux soient prises en compte (je n'ai pas trouvé d'infos à ce sujet)

Les petites variations de température que tu vois dépendent peut-être du zéro du modèle.

Autrement dit, si un modèle est suffisamment complexe, il crée une variabilité interne du climat, même sans les variations de forçages indiquées.

Il est d'ailleurs possible que cette variabilité interne varie elle-même à chaque run du modèle.

Bon ensuite, la rotation annuelle autour du soleil crée en elle-même un forçage variable et c'est peut-être aussi ce forçage variable qui induit l'oscillation de température, va savoir.

Mais comme la période a l'air supérieure à l'année c'est bien le modèle qui est responsable de ce que tu vois.

Ok Meteor, et voir peut-être en plus le mouvement de Chandler et le mouvement de nutation qui influencent un peu le mouvement de la Terre qui semblent être les seuls mouvements astronomiques qui évoluent sur une période bien plus petite que les cycles de Milankovitch mais dont leur effet n'est pas comparable.

Williams

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Ok Meteor, et voir peut-être en plus le mouvement de Chandler et le mouvement de nutation qui influencent un peu le mouvement de la Terre qui semblent être les seuls mouvements astronomiques qui évoluent sur une période bien plus petite que les cycles de Milankovitch mais dont leur effet n'est pas comparable.

Williams

Cette fois, j'ai compris la question qui est d'ailleurs fort intéressante.

Non, je ne pense pas du tout qu'il s'agisse de ce type de fluctuations orbitales. Meteor a raison: ce sont les fluctuations internes du modèle.

On trouve d'ailleurs des fluctuations du même ordre de grandeur pour les autres forçages (soleil, land use). Puisqu'il s'agit de runs différents, on ne les trouve pas aux mêmes moments.

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