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Statistiques et anomalies climatiques globales


Sam82

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il y a 48 minutes, sirius a dit :

A moins que ça n'ait changé mais une évolution dans ce sens là, ça m'étonnerait par les temps qui courent.

 

Eh bien il faudrait que çà change, surtout dans les mentalités d'ailleurs, car je ne vois pas en quoi il serait difficile de se passer des revues payantes pour publier.

Comme on dit, à l'heure d'internet...

Après tout il y a aussi des revues gratuites comme Copernicus publications

C'est donc possible.

La gratuité des données  et des publications en sciences est de toute façon un vaste problème (HS dans le topic, mes excuses!)

Par exemple pourquoi donc, on l'a déjà dit mille fois, un site public comme MF ne publie aucune donnée gratuite (sous formes de tables) alors que ses collègues anglo-saxons publics comme privé, le font?

Pourquoi, pour avoir les données climatiques de Toulouse, autre exemple, faut-il que je passe par un site hollandais plutôt que par MF où elles sont payantes si même disponibles en payant?

Bon j'espère toujours que ça va changer mais je crois que c'est comme si je faisais pipi dans un stradivarius!

 

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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Ok, je rajoute donc une couche dans la "censure" de cet énergumène...     Et du coup, Infoclimat va pouvoir me verser une prime supplémentaire.

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Images postées

il y a 53 minutes, Cotissois 31 a dit :

 

Merci pour le lien. 

A la base, cette étude est surtout d'un intérêt de prévision saisonnière, car elle ne dit pas quel régime va dominer le climat futur mais identifie ce qui se passe en cas d'anomalie arctique.

On note :

"Similarly, the warm Arctic extremes are systematically associated with significantly below-average  temperatures over Eurasia, at both negative and positive lags."

"The [Arctic] warm spells are systematically associated with a strengthened Siberian High and both indices display significantly heightened values over the  range  -2 to +4 days."

"warm Arctic extremes display a robust cold footprint over eastern North America, albeit weaker and less persistent than the Eurasian anomalies. Northerly advection over the region is associated with the meridional pressure dipole spanning the Eastern half of the North  Atlantic  basin"

 

Ces statistiques sont en grande majorité portées par la phase d'amplification arctique donc depuis 2000.

Même si elle ne dure pas 30 ans, cette phase nous concerne largement au présent.

Toute ressemblance avec la réalité de 2017 ne serait être que... justifiée.

 

Finalement c'est surtout statistique ou y a t-il un début d'explication du pourquoi?

Concernant le comportement récent de l'Arctique on aurait pu l'expliquer par le phénomène d'amplification arctique.

Bon, 5°C d'anomalie en 2017 c'est too much, à mon avis, pour être expliqué par cela.

L'article en parle t-il?

Car ce serait tout de même plus réaliste de voir à ce réchauffement énorme qui a toujours cours aujourd'hui, une cause voisine d'une advection de chaleur des régions plus basses en latitude.

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Ce site pirate est à la base un acte résistant, mais il faut quand même informer le lecteur que c'est un site pirate russe, donc avec un risque de virus plus important que sur d'autres sites.

 

Citation

 


Finalement c'est surtout statistique ou y a t-il un début d'explication du pourquoi?
 

 

Ils ont des mécanismes pour expliquer les anomalies chaudes de l'Arctique, c'est même le coeur de l'article. Les dépressions tempérées injectent de l'humidité, ce qui affaiblit l'inversion thermique et freine le refroidissement radiatif.

Sur la réaction des latitudes moyennes, ils ne donnent pas de mécanismes précis, mais il y a sans doute d'autres études.

Notez que quand on entre dans un schéma où les latitudes moyennes agissent puis subissent, c'est qu'il y a quelque chose peut-être de plus fondamental à comprendre.

 

Modifié par Cotissois 31
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il y a 55 minutes, meteor a dit :

Finalement c'est surtout statistique ou y a t-il un début d'explication du pourquoi?

 

Si tu parles du schéma "Warm arctic, cold continents", ça dépend de l'explication qu'on cherche. Synoptiquement, ça peut s'expliquer (façon "météo", comme on pourrait expliquer l'écoulement autour d'un blocage). Mais dans la perspective d'une approche intégrée (climatique), il n'y a pas de consensus actuellement. On a des personnes comme Cohen qui lient cette structure récurrente au réchauffement et à la fonte de l'Arctique et d'autres qui y voient surtout un effet de variabilité interne du mode annulaire (NAM). 

 

Toujours beaucoup de discussions et de débats sur la fonte de l'Arctique et son implication dans les extrêmes aux moyennes latitudes en tout cas. Pour l'anecdote, en début d'année, le CLIVAR avait organisé une rencontre internationale entre experts de différents domaines pour faire un point sur les acquis et les -nombreuses- zones d'ombre qui persistent encore. Le but était aussi de stimuler la recherche et de mettre en place de nouvelles méthodes pour progresser dans la compréhension dans ce domaine. 

https://usclivar.org/meetings/2017-arctic-mid-latitude-workshop-summary

 

On note qu'il est indiqué : "Arctic amplification is attributed to sea ice and snow decline (regionally and seasonally varying), however other factors can also greatly contribute to AA, including increased downwelling longwave radiation from greenhouse gases; greater water vapor concentrations from local and remote sources; increasing ocean heat content; local and hemispheric atmospheric circulation changes; increased poleward heat transport in the atmosphere and ocean; and poleward moisture transport and cloud radiative forcing. From discussions, it became evident that our understanding of AA is incomplete, especially the different relative contributions of the various radiative, thermodynamic, and dynamic processes."

 

La question qui peut se poser c'est la façon de considérer la circulation atmosphérique/océanique par rapport à l'AA. Est-ce qu'on doit juste y voir un bruit qui tantôt s'y ajoute et tantôt s'y soustrait ou alors comme servant de socle à une boucle d'auto-alimentation ? 

 

Une dernière remarque; en paléoclimatologie il y a certaines études qui laisseraient penser que les changements climatiques brutaux que l'on observe entre les périodes glaciaires et interglaciaires pourraient être liés à l'Arctique. Mais pas via l'effet sur la circulation thermohaline, plutôt sur la modulation de la couverture de neige aux hautes latitudes. Par exemple : le climat commence à se réchauffer, l'Arctique fond et expose plus de surface océanique à l'atmosphère, celle-ci transfert plus de chaleur et d'humidité au pôle nord et les continents en périphérie connaissent une hausse de l'épaisseur du manteau neigeux. Quand l'été arrive, la neige fond plus lentement, l'albédo augmente et comme les conditions sont encore limite on retombe en refroidissement à grande échelle. On peut souligner la ressemblance avec les processus évoqués par certains pour la période actuelle (réchauffement Arctique, hausse du manteau neigeux Eurasien en automne, hausse des pulsions froides sur les continents en hiver...). On dirait vraiment que ça s'apparente à un processus de modération pour l'échelle globale, ou du moins hémisphérique, comme indiqué par Cotissois. 

Modifié par Higurashi
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OK merci à tous, très intéressant et un des coeurs de l'évolution climatique.

Il est un peu paradoxal de constater ou de supposer une advection accrue vers les pôles si ceux-ci se réchauffent plus qu'en dessous.

En principe thermodynamique simple il faut du gradient pour qu'il y ait flux.

Ceci dit, sur Vénus (comparaison n'est pas raison), il y a une homogénéité remarquable des températures (au niveau de la surface et de la basse atmosphère) et des flux atmosphériques (en masse) relativement importants.

 

Modifié par meteor
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Pour revenir à des choses plus terre à terre, si j'ose dire, l'anomalie de température de la basse troposphère, selon RSS, est revenue à la valeur un peu plus raisonnable de 0.55°C contre 0.80°C le mois dernier.

En moyenne troposphère on est à 0.45°C contre 0.75°C.

C'est encore très chaud.

Ci dessous la carte des anomalies de température.

On notera l'anomalie chaude très importante > 4°C sur une bonne partie du Pacifique Nord (anomalie convective?)

 

ch_tlt_2017_11_anom_v04_0.png

Côté UAH, avec 0.36°C, çà suit mais avec un décalage négatif:

 

november_2017_map.png?w=720&h=446

Modifié par meteor
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Citation

Il est un peu paradoxal de constater ou de supposer une advection accrue vers les pôles si ceux-ci se réchauffent plus qu'en dessous.

Il y a toujours un gradient bien sûr . J'imagine que tu veux dire "plus faible". C'est pas ici qu'il faudrait reparler de l'affaiblissement du vortex polaire et de la sinuosité du jet ?

Modifié par sirius
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il y a 22 minutes, sirius a dit :

Il y a toujours un gradient bien sûr . J'imagine que tu veux dire "plus faible". C'est pas ici qu'il faudrait reparler de l'affaiblissement du vortex polaire et de la sinuosité du jet ?

Non c'est bien "accrue"

C'est une des hypothèses formulées par Higurashi plus haut pour expliquer l'amplification arctique.

" increased poleward heat transport in the atmosphere and ocean "

Donc, si je reformule, si les pôles se réchauffent d'avantage pour ES et rétroactions plus importantes qu'ailleurs, il devrait plutôt y avoir, en même temps, baisse du transport de chaleur.

Je veux dire qu'un transport accru ne peut pas a priori être une conséquence mais plutôt une cause indépendante simultanée.

 

Modifié par meteor
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Il y a des forces quand il y a des gradients, mais ces forces sont concurrencées.

Le flux final dépend de la force totale et ne consiste pas systématiquement à rétablir l'équilibre.

Une boucle de rétroaction positive peut augmenter un déséquilibre.

L'amplification arctique est un bel exemple. Mais c'est aussi le cas des perturbations météorologiques standard.

Une rétroaction positive que sirius connaît mieux que nous est celle de la vapeur d'eau.

Modifié par Cotissois 31
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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)
Le 05/12/2017 à 08:56, meteor a dit :

Merci, mais le lien ne fonctionne pas (plus).

Ici il fonctionne toujours ce matin avec Firefox 57.0 sous W10.

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D' après une recente etude publiée dans la revue nature , la sensibilité moyenne du climat à l' augmentation des gaz à effet de serre serait sous-estimé . En effet , les scenarios réagissant les plus faiblement à l' augmentation d' un forçage donné  produit par les g e f , seraient désormais à éliminer ceci après des analyses se basant sur de nombreux facteurs déjà quantifiés dans le réel . A noter que cela va dans le sens de plusieurs autres etudes publiées ces dernières années .

 

https://futurism.com/ipcc-underestimated-future-warming-trends/

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Baser des calculs de sensibilité climatique sur des bilans CERES (si j'ai bien compris), me semble plutôt osé.

En effet la précision nécessaire pour affirmer qu'on sera plus chaud de 15%,  est du même ordre sur le bilan radiatif.

Ce bilan étant de l'ordre de 1W/m2 cela veut dire 0.2W/m2, en gros.

Il faut savoir que le bilan s'effectue par mesure des flux radiatifs entrant et sortant.

Ces flux sont de l'ordre de 342W/m entrée, 342W/m2 sortie.

Les erreurs s'ajoutant il faut avoir 0.1W/m2 de précision soit une précision de 0.3 pour mille.

Quand on sait que les mesures de flux s'effectuent par scan satellitaire je ne sais pas comment on peut accorder une grande crédibilité à ce genre d'article.

 

Modifié par meteor
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Ils ont utilisé les trois: SW  LW et net  et leur variabilité. C'est quand même moins osé que tu le dis même si cest peut être encore limite. Mais sauf erreur les variation du bilan sont encore bien plus fortes dans les modeles donc il y a bien contrainte.

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Il y a 6 heures, sirius a dit :

Ils ont utilisé les trois: SW  LW et net  et leur variabilité. C'est quand même moins osé que tu le dis même si cest peut être encore limite. Mais sauf erreur les variation du bilan sont encore bien plus fortes dans les modeles donc il y a bien contrainte.

 

Ah oui, en fait, si je crois comprendre mais je n'en suis pas sûr, ils sélectionnent les modèles dont la variabilité ressemble le plus à la variabilité CERES?

Et ce sont les modèles à sensibilité forte qui sont les meilleurs à ce jeu?

Je pensais au départ qu'ils sélectionnaient sur le bilan radiatif CERES, mais en moyenne.

Enfin çà reste pas très clair pour moi.

 

Modifié par meteor
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il y a une heure, meteor a dit :

 

Ah oui, en fait, si je crois comprendre mais je n'en suis pas sûr, ils sélectionnent les modèles dont la variabilité ressemble le plus à la variabilité CERES?

Et ce sont les modèles à sensibilité forte qui sont les meilleurs à ce jeu?

Je pensais au départ qu'ils sélectionnaient sur le bilan radiatif CERES, mais en moyenne.

Enfin çà reste pas très clair pour moi.

 

Oui, c'est ce que j'ai compris aussi

Citation

Here, we
address these issues by defining our predictand to be the ultimate
variable
of interest (change in GMSAT from the present to various
times in the
future and under various radiative forcing scenarios: Δ T; see Methods)
and by using as our predictors the full global spatial distribution of fundamental
components of Earth’s top-of-atmosphere energy budget—its
outgoing (that is, reflected) shortwave radiation (OSR), outgoing longwave
radiation (OLR) and net downward energy imbalance (↓ N).

 

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Dans le graphique ci-dessous on peut constater que la température global évolue dans le sens inverse de celle de la couverture nuageuse tropicale :

 

cloud-and-temp.png

Comment expliquez-vous cela car le problème est que les nuages sont produits par le climat, en particulier les mouvements atmosphériques (vents) qui sont produits par le réchauffement radiatif et latent influencé par les nuages, une boucle de relations connectée qui est appelée boucle de rétroaction et qui montre la complexité de ce mécanisme ??

 

Williams

Modifié par williams
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Malheureusement, ISCCP n'est pas très fiable , essentiellement parce qu'il y a eu des trous dans la couverture satellitaire et parce que l'intercalibration entre les différents radiomètres des différents satellites  n'est pas idéale. En outre, la période de comparaison est courte et l'anti corrélation n'est pas si évidente que ça  aux hautes fréquences, on note par exemple, l'absence de signal net sur la couverture nuageuse pour le Nino de 98.

Ceci étant dit, il y a un mécanisme qui peut peut être expliquer ça: voir cet article sur le rétrécissement de la partie ascendante des cellules de Hadley

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La Niña commencerait-elle, enfin, à rafraîchir la surface?

Eh bien c'est très laborieux tout de même, mais enfin, sur l'anomalie globale, on constate quelque chose depuis quelques semaines.

Déjà au mois de novembre on a eu 0.42°C d'anomalie, presque normal dans le contexte.

Pour les 9 premiers jours de novembre on en est à 0.41°C avec l'Arctique à 4.12°C.

Sans les régions polaires, soit entre 65°N et 65°S, on est à 0.25°C (il n'est pas question d'exclure les régions polaires bien sûr).

C'est surtout du côté des SST que les choses deviennent intéressantes.

Comment savoir si cela va durer?

Moi je ne sais pas, évidemment, mais c'est la première fois depuis bien longtemps que l'anomalie des SST est passée en dessous de 0.2°C, à 0.183°C exactement au run de 12H:

 

global.png

 

Modifié par meteor
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Selon le GISS, l'anomalie de novembre est de 0,87 °C ce qui le met en 3e position  derrière 2015 ( 1,02 °Cen plein El Nino ) et pratiquement à égalité avec 2016 (0,90°C).

  • Surprise 1
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Oui pour GISS cela fait 0.46°C d'anomalie par rapport à 1981-2010.

C'est assez proche finalement de NCEP: 0.42°C

A noter que, comme pour NCEP, ce sont les régions polaires qui accentuent assez fortement l'anomalie puisque sans elles elle serait aux alentours de 0.3°C.

La carte de GISS indique un pôle nord carrément en surchauffe:

 

amaps.png

 

Est-ce sûr, c'est une autre histoire.

Tout cela est quand même très chaud mais on n'assiste pas à une envolée heureusement.

Sur les 6 derniers mois on se stabilise vers 0.4°C.

 

Pour le mois de décembre, à la mi-mois, la tendance à la stabilisation se confirme.

Au 16 de ce mois on est à 0.37°C et 0.24°C sans les régions polaires.

On a même une légère baisse.

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Il y a 9 heures, northern lights a dit :

 

Il y'a des choses très intéressantes dans ce lien, comme par exemple l'analyse du mois de décembre 2015 en France : 

 

http://www.ametsoc.net/eee/2016/ch15.pdf

 

Ça rejoint les conclusions de celles faites sur l'hiver 2009/10 et l'année 2011 (il y'en a surement d'autres), pas très surprenantes en soi certes, indiquant qu'il fait plus chaud à synoptiques équivalentes. 

Modifié par Higurashi
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