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Statistiques et anomalies climatiques globales


sirius

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il y a une heure, TreizeVents a dit :

Je ne veux pas polémiquer ou m'immiscer dans un débat que je ne maîtrise pas sur l'aspect technique, mais celà ne doit pas être facile pour les checheurs de parler de "l'urgence climatique" après ce genre de présentations. Ou d'emballement.

 

Je ne pense pas que l'on ait besoin de parler de la prévision décennale dans le cadre de "l'urgence climatique". Il y'a bien assez à dire sur ce qu'il se passe déjà en temps réel, ou les fondamentaux qui ressortent des projections climatiques. Comme cela est rappelé sur le site du Met Office, la prévision décennale est un challenge et un domaine émergent où la recherche fourmille. Ça aurait été bien plus étrange que les résultats soient d'entrée de jeu très bons de mon point de vue. 

 

A rappeler également que prévisions et projections climatiques ne sont pas équivalentes, ce n'est donc pas la même chose. Ces prévisions sont surtout à considérer comme un exercice expérimental très enrichissant en termes de modélisation et qui est rendu publique. 

 

https://www.metoffice.gov.uk/research/news/2013/decadal-forecasting

Modifié par Higurashi
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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Autre vision...les dernières 12000 années..   

Images postées

Disons que je me fais un peu l'avocat du diable en effet, mais il faut parfois aussi se mettre dans la peau d'un "contradicteur". 

Tu es un décideur politique, tu vas sur un site de référence comme celui du Met'Office (bon soyons d'accord, dans la vraie vie les politiques ne sont pas branchés le soir sur le Met'Office), et tu tombes sur un graphique comme celui-ci, tu vas quand même nécessairement relativiser les choses et probablement considerer avec un peu moins d'inquiétude le prochain rapport scientifique qui te parlera de l'urgence à agir.

Qui plus est, à dire que l'on parle de deux choses totalement différentes entre les prévisions decennales et les prévisions d'ensemble, cela enfonce un peu la chose puisqu'on pourrait te répondre que si avec deux méthodes différentes tu as le même problème de surévaluation du problème on peut aisément supposer que tu surestimes aussi ta prévision pour 2050 ou 2080.

 

Tu sais bien que ce n'est pas ce que je pense parce que j'en sais davantage sur comment tout cela s'articule et sur l'état de la recherche. 

Mais ce serait se voiler la face de ne pas se rendre compte que pour les non initiés, ce genre de graphique peut instituer un certain doute sur la fiabilité de la recherche climatique. Alors après je ne dit pas non plus qu'il faut mettre les incertitudes sous le tapis ou les maquiller, nous sommes bien d'accord, je n'ai pas forcement la solution sur ce qu'il convient vraiment de faire.

Ce n'est cependant jamais inintéressant, et je ne parle pas que pour la recherche scientifique mais pour tous les domaines, de prendre parfois le temps de se demander ce que pourrait objectivement penser le "commun des gens" face à certaines communications. Je le vois régulièrement dans mon boulot de tous les jours d'ailleurs.

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Citation

 

Ce n'est cependant jamais inintéressant, et je ne parle pas que pour la recherche scientifique mais pour tous les domaines, de prendre parfois le temps de se demander ce que pourrait objectivement penser le "commun des gens" face à certaines communications. Je le vois régulièrement dans mon boulot de tous les jours d'ailleurs.

 

Je suis d'accord là-dessus. C'est un problème de com' qui a été soulevé à plusieurs reprises dans les conférences climat/météo (pour en rester à ce domaine). Personnellement, je trouve assez malheureux de se dire que les chercheurs doivent appréhender les réactions à chaque discours sous peine de juste faire leur job de chercheurs... Pour reprendre ton exemple du décideur qui tombe sur ces graphiques. Evidemment, les questionnements sont légitimes. Et en ce sens on comprend bien le besoin d'une meilleure interaction entre la sphère scientifique, politique et celle du grand public. De ce que j'ai pu lire ou entendre, il y a un déficit peu appréciable à ce niveau. Après, ça sort du cadre purement "scientifique" donc ça sort de mes compétences. Mais c'est quelque chose qui revient assez souvent, en effet.

Modifié par Higurashi
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Ce que j'ai toujours trouvé marrant, c'est que les incertitudes (!) en matière économique n'ont jamais empêché la prise de décisions .

Je n'y connais rien mais en la matière à bien y réfléchir, on pourrait certainement faire aussi des comparaisons prévi / réalisations.

 

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Au sujet des obs de ces dernières années ,celles-ci semblent commencer à rejoindre à la hausse (si c' est un début ),les prévisions centrales des modèles. En tous cas depuis quelques temps il commence à y avoir une somme d' info qui va dans le sens qu' au final l' evolution de la couverture nuageuse induite par le RC agirait en retro + .

 

Voici un bon article synthetique parus dans pour la science .

 

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-les-nuages-amplificateurs-du-rechauffement-39118.php

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Il y a 5 heures, CP3 a dit :

Au sujet des obs de ces dernières années ,celles-ci semblent commencer à rejoindre à la hausse (si c' est un début ),les prévisions centrales des modèles. En tous cas depuis quelques temps il commence à y avoir une somme d' info qui va dans le sens qu' au final l' evolution de la couverture nuageuse induite par le RC agirait en retro + .

 

Voici un bon article synthetique parus dans pour la science .

 

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-les-nuages-amplificateurs-du-rechauffement-39118.php

 

Aïe... :( L'article a vraiment l'air intéressant et l'étude va surement faire date, mais le reste de l'article est réservé aux abonnés. Quelqu'un qui serait abonné peut me le transférer en MP ? Sinon, je vais aller assez vite à la médiathèque dévorer cet article (pas sur que par contre à la fin je n'en ressorte pas avec un sentiment de déprime...).

 

Concernant les travaux de MetOffice, je pense que leur graphique pose problème dans le sens où il ne se poursuit pas dans les décennies à venir. Ce qu'ils auraient pu faire c'est le croiser après 2020 avec les différentes projections du GIEC. 

MetOffice n'est pas du tout un organisme climatosceptique, au contraire, mais effectivement l'utilisation des graphiques est importantes et cela les climatosceptiques l'ont bien compris, c'est pourquoi justement en général ils utilisent des graphiques à des périodes bien déterminés afin de réduire l'ampleur de la courbe ascendante du RC (quand ils ne manipulent pas les chiffres, ce qui est fréquent...). C'est pourquoi ce graphique en se limitant à une certaine période peut effectivement laisser penser que l'urgence n'est pas si importante (bien que quand l'on regarde les projections pour 2020 et ensuite, cela nous mène aux alentours des +1,5°C ce qui n'est finalement pas rien !) Mais comme la fin du graphique s'arrête là, je pense que notre cerveau relativise du coup la pente ascendante. Met Office sur le coup ne se rend surement pas compte du danger de la présentation de ce genre de graphique. Enfin simple avis de ma part qui n'a rien de scientifique ;) )

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Au passage, une étude intéressante qui montre que les températures extrêmes grimpent plus que la température moyenne (ce qui corroborent d'autres études antérieures).

Fait intéressant, l'îlot de chaleur urbain s'accentue de plus en plus, et pour le coup pas de cocorico à avoir puisque Paris tire la palme des villes qui se sont le plus réchauffé dans les extrêmes... Il va peut-être falloir songer à l'adaptation en urgence de l'urbanisme dans les grandes villes (l'arrêt de l'urbanisation autour des métropoles, la rénovation thermique des bâtiments et une végétalisation massive ne seraient pas un moindre mal au vu des températures prévues dans ces villes dans les décennies à venir...) :

https://global-climat.com/2018/01/31/les-temperatures-extremes-grimpent-plus-vite-que-la-tendance-globale/

 

eft2278-fig-0003.png?w=1300

 

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Bon allez, une bonne nouvelle!

Mon estimation de l'anomalie globale selon NCEP, s'élève à 0.26°C.

En fait comme je suis toujours par défaut (je ne sais pas pourquoi) par rapport au résultat final de 0.02°C environ, on va dire qu'on est à 0.28°C par rapport à 81-10.

Si ce chiffre est exact cela place janvier 2018 à la 7ème place des plus chauds.

Rappelons qu'en 2017 on était à 0.53°C et en 2016 à 0.71°C!

Les afficionados de l'emballement risquent de se faire discrets :D à ce sujet, mais, blague mise à part, par légère Niña, c'est encore chaud par rapport à la normale, quoique inférieur à mes propres prévisions.

Côté SST, malgré un sursaut en fin de mois, on est resté raisonnable à 0.21°C.

Comme d'habitude, à titre d'info et sans en tirer de conclusion particulière, le global sans les pôles a été de 0.14°C et l'hémisphère sud à 0.09°C seulement.

Tous ces chiffres sont à confirmer évidemment.

Pour la suite, on verra....

Modifié par meteor
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Un papier publié fin janvier qui avance des choses intéressantes au sujet de la sensibilité climatique à l'équilibre (ECS), déjà pointées du doigt par des études précédentes.  J'ai posté quelques parties de la conclusion plus bas.

 

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/2017GL076468/full

 

[...]

 

We suggest that a low bias in ECS inferred from temperature change, imbalance, and forcing over recent decades is due to climate disequilibrium. Models tend to project more positive feedbacks in the far future than in the recent past, and taking these centennial scale modes into account largely reconciles historical and long-term estimates [Proistosescu and Huybers, 2017]. But, to the extent that the models participating in CMIP provide a reliable sample of possible ocean states, those recent decades appear to have experienced a pattern of sea surface temperatures that excited unusually negative feedbacks in tropical marine low clouds, leading to an even lower estimate of climate sensitivity than would have been expected under more usual historical conditions. The amip conditions appear to be unusual in the historical context due to the particular manifestation of internal variability experienced. There also remains the non-exclusive possibility that coupled models simply fail to capture important aspects of the real-world climate response to forcing. However the spatial pattern of SST arose during the AMIP period, the fact remains that this SST pattern yields lower estimates of ECS in models than most patterns produced by coupled historical simulations.

 

[...]

 

If greenhouse gas emissions continue to increase, then the resulting increase in radiative forcing will reduce the role of internal variability, enhancing the signal-to-noise ratio. Nonetheless, the climate may pass through a series of states where the feedbacks do not resemble those found at equilibrium.

 

This suggests that ECS estimates inferred from recent observations are not only biased, but do not necessarily provide any simple constraint on future climate sensitivity.

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Il y a 2 heures, Higurashi a dit :

This suggests that ECS estimates inferred from recent observations are not only biased, but do not necessarily provide any simple constraint on future climate sensitivity.

 

Peut-être, peut-être..

Ceci suggère, mais ne démontre pas.

En tout cas, le fait intéressant, pour moi en tout cas, est qu'on reconnait à demi-mots que les observations impliquent une sensibilité basse.

C'était ma conclusion depuis longtemps.

Pour le reste, seuls des grands spécialistes des modèles (il n'y en a pas beaucoup) peuvent décortiquer ce genre d'étude, elle-même peut-être complètement biaisée.

Ah oui il y a aussi une chose qui m'interpelle comme on dit.

Pour déterminer la sensibilité par les observations ou pour prétendre qu'elle est biaisée, il faudrait connaître non seulement la température au sens large mais également les forçages.

Personnellement je me sers des valeurs  définies dans les RCP, mais ceci pourrait-être un leurre, puisque pour les aérosols notamment, la marge d'incertitude est très grande et à ma connaissance cela ne s'est pas beaucoup amélioré.

Selon l'AR5 en 2013, le forçage des aérosols s'étalait de -0.1 à -1.9W/m2.

Si on suppose un forçage des GES de l'ordre de 2.5  à 3.1W/m2, le forçage total irait de 0.6 à 3.0 W/m2.

Du simple au quintuple, quasiment!

Avec des modèles dont la sensibilité va de 1.5 à 4.0°C, soit du simple au triple, on a un aperçu de l'extraordinaire incertitude sur la détermination non seulement de la sensibilité par les observations mais aussi de sa comparaison avec celle des modèles.

 

Modifié par meteor
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Un fait intéressant aussi, pour moi en tout cas, c'est que les tentatives d'estimer la sensibilité à l'équilibre sur des évolutions récentes c'est quelque chose de probablement très casse-gueule. Et ça, ce n'est pas vraiment quelque chose de nouveau pour le coup. Les explications qui sont fournies sont assez intuitives pour certaines, on pourrait grossièrement imager ça avec l'évaluation de la "sensibilité" au cycle saisonnier sur un hémisphère. Si on se borne à évaluer la réponse au début de la montée ou de la descente du forçage solaire, ou des périodes très courtes en proportions, en extrapolant on trouverait tantôt des périodes impliquant des sensibilités très basses et d'autres très hautes. Conséquence de l'inertie et de la variabilité interne. 

 

Après à chacun de se faire son avis, c'est un sujet de littérature émergent. On n'attend pas à ce que des démonstrations révolutionnaires débarquent d'emblée telle une météorite dans le ciel. 

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Il y a 10 heures, Higurashi a dit :

On n'attend pas à ce que des démonstrations révolutionnaires débarquent d'emblée telle une météorite dans le ciel. 

 

Eh oui, dans le domaine du climat, on a affaire à des besogneux, on n'a pas d'Einstein ou même de Newton, hélas!

On n'a que des Gavin Schmidt, faut faire avec.

Ceci veut dire que des études dans ce genre on n'a pas fini d'en voir...

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Bon, sinon, l'anomalie globale définitive pour janvier 2018, selon NCEP, est confirmée.

0.276°C exactement, par rapport à la moyenne 1981-2010.

Bon, personnellement, sans lire dans le marc de café, je pense que çà devrait remonter et revenir vers les 0.4°C.

Profitons donc, intellectuellement, de cette accalmie.

Modifié par meteor
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il y a 36 minutes, meteor a dit :

 

Eh oui, dans le domaine du climat, on a affaire à des besogneux, on n'a pas d'Einstein ou même de Newton, hélas!

On n'a que des Gavin Schmidt, faut faire avec.

Ceci veut dire que des études dans ce genre on n'a pas fini d'en voir...

Encore faudrait il que le problème s'y prête. Le climat, ce n'est pas compliqué, c'est complexe en ce sens qu'il dépend d'une foule de processus non linéaires qui interagissent.

Faut pas s'attendre à décrire ça par une équation géniale.

 

A part ça,   meteor tu commences un post en disant que tu es sceptique  (peut être,eut être) et tu  le poursuis en disant qu'en fait tu est d'accord

Estimer la sensibilité sur le récent est effectivement très casse gueule non seulement parce que les forçages sont bien trop incertains mais aussi pour d'autres raisons plus fondamentales comme le fait que les rétroactions n'ont aucune raison d'être constantes  (voir par exemple https://www.nature.com/articles/nclimate3278 et http://advances.sciencemag.org/content/2/11/e1501923.full)

 

Pour les forçages , celui des aérosols est effectivement le plus incertain et de très loin mais c'est surtout la question du forçage indirect qui pose problème. petit à petit ce forçage là est revu à la baisse (voir l'AR5)  parce qu'on constate que le mécanisme basique  (augmentation des noyaux de condensation) n'a une influence prépondérante que  rarement .

 

 

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Il y a 2 heures, sirius a dit :

Encore faudrait il que le problème s'y prête. Le climat, ce n'est pas compliqué, c'est complexe en ce sens qu'il dépend d'une foule de processus non linéaires qui interagissent.

Faut pas s'attendre à décrire ça par une équation géniale.

 

 

Je ne suis pas aussi sûr que toi qu'une loi générale sur le climat terrestre ou planétaire ne puisse pas voir le jour.

Après tout, dans d'autres domaines, on continue à rechercher la loi universelle.

Ces domaines sont très complexes puisque, par exemple, c'est presque l'ensemble de la réalité qui nous entoure.

Mais peut-être faudra t-il attendre l'IA, car côté humain, hum!

Après, pour le reste, je suis sceptique sur le fait que les observations biaisent la sensibilité vers le bas pour les motifs indiqués.

Je suis sceptique car je ne suis pas spécialiste des modèles, donc comment prendre cela comme une nouvelle version de la Bible?

Comme dans ce dernier cas c'est une question le plus souvent de croyance: c'est écrit, revu, par des gens "biens", c'est donc OK.

Si c'est écrit revu par des gens "pas biens" c'est pas pareil...

Pour cet article en particulier, il y a déjà eu tant de tentatives, complètement différentes d'ailleurs, de Gavin Schmidt pour expliquer ce qui ne collait pas entre les observations et les modèles ou pour expliquer que la sensibilité observationnelle était trop basse, pour qu'objectivement, on soit sceptique devant cet article.

Il faut toujours rappeler cela, ce que ne font jamais certains qui écrivent ici.

Je n'affirme pas que c'est çà, mais à force d'enfoncer le clou, on pourrait presque dire qu'ils sont là pour militer.

C'est cela la science?

Militer pour une cause, aussi noble soit-elle?

Et puis se balancer des articles à la figure, sans aucune analyse ni critique personnelle (même si elle est naïve, qu'importe), en citant des extraits, franchement, si on a accès aux bonnes adresses, tout le monde peut faire et c'est d'un ennui...

 

 

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Il y a 3 heures, meteor a dit :

Eh oui, dans le domaine du climat, on a affaire à des besogneux, on n'a pas d'Einstein ou même de Newton, hélas!

On n'a que des Gavin Schmidt, faut faire avec.

Ceci veut dire que des études dans ce genre on n'a pas fini d'en voir...

 

Si tu pouvais garder pour toi ce genre de réflexion de comptoir. 

Merci. 

 

il y a 14 minutes, meteor a dit :

Et puis se balancer des articles à la figure, sans aucune analyse ni critique personnelle (même si elle est naïve, qu'importe), en citant des extraits, franchement, si on a accès aux bonnes adresses, tout le monde peut faire et c'est d'un ennui...

 

Donc, il faut forcément faire une analyse ou une critique pour être autorisé à signaler une étude ? Ben, je pense que je vais passer bien moins souvent, parce que je n'ai pas forcément l'envie de dire ce que je pense de tout ce qui sort. 

 

De plus, personne ne te force à venir "t’ennuyer" ici que je sache. Tu n'es pas otage du contenu qui est posté. 

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il y a une heure, Higurashi a dit :

 

 

De plus, personne ne te force à venir "t’ennuyer" ici que je sache.


Qui a dit que je m'ennuyais?

Pour les simples citations d'articles "mainstream", citons AGW observer.

C'est très exhaustif. Euh non, mauvais exemple, ce n'est plus trop mis à jour de façon aussi sérieuse qu'en 2016

 

Modifié par meteor
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Quelques citations, en vrac, extraites du blog de Judith Curry, çà nous changera un peu:

 

Decreasing cloud cover drives recent mass loss on the Greenland ice sheet

 

extraits:

 

The Greenland Ice Sheet (GrIS) has been losing mass at an accelerating rate since the mid-1990s....

... We show, using satellite data and climate model output, that the abrupt reduction in surface mass balance since about 1995 can be attributed largely to a coincident trend of decreasing summer cloud cover enhancing the melt-albedo feedback...

... The observed reduction in cloud cover is strongly correlated with a state shift in the North Atlantic Oscillation promoting anticyclonic conditions in summer and suggests that the enhanced surface mass loss from the GrIS is driven by synoptic-scale changes in Arctic-wide atmospheric circulation


Reductions in European sulfur emissions in the last decades have probably caused the Arctic region to warm by 0.5°C

 

Multidecadal Variability in Global Surface Temperatures Related to the Atlantic Meridional Overturning Circulation


Homing in on a key factor of climate change

 

au sujet de Cox et al 2018

 

extraits:

 

"Here we present a new emergent constraint on ECS that yields a central estimate of 2.8 degrees

Celsius with 66 per cent confidence limits (equivalent to the IPCC ‘likely’ range) of 2.2–3.4 degrees Celsius.

"


Pour ceux que çà intéresse et qui sont un peu nuls, comme je peux l'être, en modèles, comment les modèles climatiques travaillent

 

 

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Il y a 4 heures, meteor a dit :

 

Article très bien fait effectivement, j'en avais parlé page précédente.

Je profite de l'occasion pour signaler que la page sur la thématique de la modélisation a été enrichie d'autres articles les jours qui ont suivi, comme attendu. En espérant que d'autres vagues suivront, car ils sont vraiment bien fichus. 

 

https://www.carbonbrief.org/category/science/climate-modelling

Modifié par Higurashi
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Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les SST ont pris un sacré coup de froid ces jours-ci, selon CDAS:

 

sst-040218.jpg

 

Logiquement çà ne devrait pas durer, mais un tel niveau n'avait pas été atteint depuis... je ne sais pas combien de temps.

 

 

Modifié par meteor
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Non seulement le signal climatique est ici http://iridl.ldeo.columbia.edu/maproom/Global/Ocean_Temp/SSTA_TS_Globe_ExtraTropics.html

mais en plus je ne suis pas sûr que les données du NCEP http://polar.ncep.noaa.gov/sst/ophi/ soient calibrées pour faire des moyennes globales, contrairement à ce que calcule L.Cowan. Les données initialement spatialisées et disponibles à haute fréquence (jour, semaine) ne sont pas prévues pour cela.

Modifié par Cotissois 31
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Il y a 1 heure, Cotissois 31 a dit :

 

mais en plus je ne suis pas sûr que les données du NCEP http://polar.ncep.noaa.gov/sst/ophi/ soient calibrées pour faire des moyennes globales, contrairement à ce que calcule L.Cowan. Les données initialement spatialisées et disponibles à haute fréquence (jour, semaine) ne sont pas prévues pour cela.

 

 

Il serait bien de donner une autre justification.

Il ne suffit pas de dire "je ne suis pas sûr" ou "ne sont pas prévues pour cela" pour que cela constitue une preuve que le graphique CDAS soit faux.

Les données basse fréquence çà n'existe pas.

Ce qui existe ce sont les données haute fréquence.

Idem pour le "spatial" d'ailleurs.

A moins que je n'ai pas compris ta prose bien sûr.

 

Modifié par meteor
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Mon message est standard : tout le monde déconseille d'utiliser les données haute-fréquence pour calculer une moyenne globale et évaluer des tendances. C'est déjà le cas pour les réanalyses atmosphériques, cf. le site du NCEP.  Alors que dire des mesures océanographiques brutes de haute-fréquence, hyper-dépendantes de la mesure satellite.

Vous prenez bien moins de risque à afficher une animation des anomalies spatialisées pour voir si une zone en particulier subit un refroidissement notable, ce qui serait le plus convaincant qu'un refroidissement généralisé très suspect.

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il y a une heure, Cotissois 31 a dit :

Mon message est standard : tout le monde déconseille d'utiliser les données haute-fréquence pour calculer une moyenne globale et évaluer des tendances. C'est déjà le cas pour les réanalyses atmosphériques, cf. le site du NCEP.  Alors que dire des mesures océanographiques brutes de haute-fréquence, hyper-dépendantes de la mesure satellite.

Vous prenez bien moins de risque à afficher une animation des anomalies spatialisées pour voir si une zone en particulier subit un refroidissement notable, ce qui serait le plus convaincant qu'un refroidissement généralisé très suspect.

Oui mais ce que je ne comprends pas bien c'est que ce sont les données haute fréquence qui sont utilisées pour établir les moyennes journalières (00H,06H,12H,18H) puis mensuelles, etc. enfin bref.

Ensuite le refroidissement n'est pas généralisé, il suffit de quelques zones plus froides que d'habitude pour faire chuter la moyenne, c'est souvent comme çà.

Ceci dit, je suis preneur de données SST journalières globales les plus récentes possibles, plus fiables que CDAS.

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