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Suivi de l'englacement au pôle nord


sirius

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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Du 2 au 11 août, en moins de 10 jours, on est passé de - 800 000 km2 par rapport a 2012 a + 600 000 environ, un écart d environ 1,4M km 2, en 9 j, soit un rattrapage/dépassage a la vitesse de 155 000 km2/jour !

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En prenant l'avion hier, on est passé assez nord au niveau de la Sibérie pour éviter les vents d'Ouest assez violents. Du coup j'ai pris des photos vite fait, j'ai mis les endroits sur la map. Je suis

Effondrement catastrophique du volume de glace, on termine sur juin un record de faible volume et sur un record tous mois confondus de la plus grosse anomalie ...      

Magnifique performance de piano, autour de glaçons en dérive dans l'Arctique :    

Images postées

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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Du 23/7 au 6/8, la fonte avait diminué d un coup, du moins pour la surface

Depuis le 6, on a recroise la courbe de 2012

Depuis le 6, on note aussi une légère reprise du rythme de la fonte

On est passé samedi sous les 5 M km2

Mais ce qui est impressionnant, c est le potentiel de fonte, une glace qui pourrait partir dans une dizaine de jours, on note aussi au nord de l Alaska le trou au milieu de cette zone fragile

voilà pour le 16/8, je trouve pas les données de hier

En attendant la MAJ du NSDIC

vishop_sic_extent.png.8d91955f5ba98c3c4e2d0ec284e7818a.png

 

2050573594_N_daily_concentration_hires(1).thumb.png.ea3c32ebab8b8a9f3096b51b8ac3b8e5.png

Toujours impressionnant de voir l écart a la normale, quelqu'un sait il si l'an prochain on va passer aux "normales" 91 2020 ?

 

Au 17 août, 4 781 603 km2, pile 1M de moins que le disait @Discolulu dans son message du 31/7

 

A voir pour le mois d' août qui sera déterminant, ce qu il en reste en tout cas, ainsi que la date du pic d extension basse, souvent entre le 15 et le 25 septembre il me semble, variable selon les années et pouvant influer pas mal sur le placement en 2eme, 3eme position voir 4 étant donné la proximité de l extension de 2020 et 2019, 2015, 2007 et 2016

Donc a suivre les prochains jours seront décisifs

2012 restera a priori devant pour cette année , même après une longue balade sous sa courbe et grosse frayeur en juillet

 

 

 

Modifié par Matpo
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La compétition est passionnante... 2020 reste dans la course pour le podium! après un coup de mou, sans doute une fringale après tout ces efforts consentis pour se démarquer de ses adversaires au mois de juin et juillet, il a faiblit dans le début de cette étape cruciale de la fonte du mois d'Août.

2012 a donc largement repris les commandes et témoigne d'un passé historique et et exceptionnel...

n'oublions pas les prétendants outsiders qui peuvent surprendre par des records automnaux comme 2019 qui avait largement enfoncé les records de 2012 à partir du mois d’octobre..

Une course palpitante et un dénouement qui se rapproche... 4,680,152 km2

 

 

 

vishop_sic_extent.png

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Posté(e)
Var est , 10 kms de la mer

quand on voit l'état pitoyable de la couche de glace dans la mer de Beaufort, entre 10 et 20 % de concentration en glace  et les anomalies de températures positives pour les dix jours qui viennent, cela risque de diminuer fortement la surface de la banquise à cet endroit  

 

ECH100-144.GIF?19-12

Modifié par bernard183
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Même si je pense que 2012 a désormais une avance qu'on ne rattrapera plus surtout avec des conditions synoptiques qui ont bien redressé la barre, reste que l'état pitoyable de la glace côté Beaufort suite à la tempête de fin juillet fait qu'on ne parvient pas y sauver les meubles.

 

Sur les données du NSIDC, on a perdu 527000 km² d'extension en cinq jours soit un recul moyen de 105000 km² par jour - la "normale" (mais ça change si vite les normales en Arctique) à cette période de l'année étant de l'ordre de 55000/60000 km² par jour. Autre chiffre significatif : alors qu'en terme d'extension 2012 est largement devant (427000 km² de moins), en terme d'aire il n'y a que 108000 km² d'écart entre les deux années : c'est le témoin d'un pack sensiblement plus fragile et plus dispersé cette année qu'il ne l'était en 2012 à date équivalente. Je ne pense pas que cela fera la différence pour rattraper 2012, mais c'est ce qui va probablement nous enterrer en dessous de 2016 et 2019 sauf si la synoptique joue vraiment favorablement.

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 3 heures, TreizeVents a dit :

Même si je pense que 2012 a désormais une avance qu'on ne rattrapera plus surtout avec des conditions synoptiques qui ont bien redressé la barre, reste que l'état pitoyable de la glace côté Beaufort suite à la tempête de fin juillet fait qu'on ne parvient pas y sauver les meubles.

 

Sur les données du NSIDC, on a perdu 527000 km² d'extension en cinq jours soit un recul moyen de 105000 km² par jour - la "normale" (mais ça change si vite les normales en Arctique) à cette période de l'année étant de l'ordre de 55000/60000 km² par jour. Autre chiffre significatif : alors qu'en terme d'extension 2012 est largement devant (427000 km² de moins), en terme d'aire il n'y a que 108000 km² d'écart entre les deux années : c'est le témoin d'un pack sensiblement plus fragile et plus dispersé cette année qu'il ne l'était en 2012 à date équivalente. Je ne pense pas que cela fera la différence pour rattraper 2012, mais c'est ce qui va probablement nous enterrer en dessous de 2016 et 2019 sauf si la synoptique joue vraiment favorablement.

Entièrement d accord avec toi 

 

Excuse moi je devrai peut être ouvrir un topic pour ça mais c est pas la première fois que je vois une diferenciation entre aire et extension, quelle est la différence ? Merci 

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement
Il y a 11 heures, Matpo a dit :

Entièrement d accord avec toi 

 

Excuse moi je devrai peut être ouvrir un topic pour ça mais c est pas la première fois que je vois une diferenciation entre aire et extension, quelle est la différence ? Merci 

L'extension correspond en général à une concentration de glace > 15% et l'aire correspond en général à une concentration en général > 90% si je me trompe pas

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Posté(e)
Quincy-sous-Senart 91 Altitude 84 m
il y a une heure, serge26 a dit :

L'extension correspond en général à une concentration de glace > 15% et l'aire correspond en général à une concentration en général > 90% si je me trompe pas

j'ai trouvé ça comme définition qui semble un peu différente pour l'area et c'est la même pour l'extent

l'area serait si je comprends bien l'extent x concentration.

avec une concentration moyenne de 80 % de l'extent on aurait area = extent*0.8 en simplifiant beaucoup mais je peux me tromper car le calcul exact  implique un calcul infinitésimal de la somme des parcelles d'extent de résolution de 25 Km carrés

 

"Sea ice extent is the integral sum of the areas of all grid cells with at least 15% ice concentration, while sea ice area is the integral sum of the product of ice concentration and area of all grid cells with at least 15% ice concentration. "

https://earth.gsfc.nasa.gov/cryo/data/current-state-sea-ice-cover

 "For an entire hemisphere, it is the total area covered by ice, which corresponds to sum of the area of each cell multiplied by the fractional concentration for that cell."

https://nsidc.org/cryosphere/seaice/data/terminology.html

 

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

OK merci, j'ai du relire plusieurs fois c est pas si simple , donc si je comprend bien l extent, pas compliqué c est la surface sur laquelle il y a plus de 15 % de glace de mer

L aire c est un peu plus compliqué, mais utile : ça serait en fait la surface de glace réelle totale

En gros, une maille (cell) de 25 km2 avec 100 % de concentration (ice concentration) va compter 25 km2, une maille de 25 km2 avec 50% de concentration va compter 12.5 km2, etc... 

On fait la somme de toutes les mailles et du coup on a la surface totale de glace de mer, avec une approximation dépendante de la finesse de l évaluation du % ice concentration par maille, donc certainement fiable quand même 

Du coup j ai un peu de mal à voire ce que la confrontation de ces deux données nous permet d apprendre sur l état général de la banquise, mais il doit y avoir quelque chose à en tirer

En tout cas ça rejoint la conclusion de @TreizeVents, cette année le pack a date égale est généralement plus fragile que en 2012

Modifié par Matpo
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Il y a 17 heures, TreizeVents a dit :

c'est le témoin d'un pack sensiblement plus fragile et plus dispersé cette année qu'il ne l'était en 2012 à date équivalente

C'est surtout la conclusion de @TreizeVents....

En fait à partir du moment où tu as 15% de bout de glace sur un pixel, le pixel est compté totalement pour l'extent.. un pack fragilisé , morcellé va donc être entièrement compté en extent alors que son aire réelle de concentration est bien plus faible.. c'est ce que treize a bien expliqué...

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Côté Béring / Chukchi, la dislocation est désormais quasiment achevée .. alors voila maintenant que c'est côté Alaska / Beaufort que c'est en train de partir en vrille.

 

 

Breme.thumb.png.d7838f23d2d091d97856a0d87cd1b5d6.png

 

 

Le NSIDC indique un recul de l'extension de près de 680000 km² en 8 jours, ce qui constitue un record pour cette période et dépasse largement le recul moyen constaté mi-août ces dernières années (qui est de l'ordre de 400000 km²). Plus que les valeurs "brutes" observées, c'est donc la pente qui est, comme on pouvait le craindre, particulièrement inquiétante. Là où d'autres années avaient commencé à vraiment ralentir, on a comme en 2012 une dynamique malheureusement pas favorable à un tel ralentissement.

 

Témoin aussi de la fragilité de la banquise résiduelle, l'épaisseur moyenne est la plus basse depuis au moins 2012 selon les données japonaises :

 

 

JAXA.thumb.png.488f7a6fd3669ed42c8898715d3fadd9.png

 

 

Et la surface concernée par de la fonte est encore excessivement élevée et reste sans discontinuer sur des valeurs records depuis fin juillet :

 

JAXA2.thumb.png.4a3ac0a44b10595ff618741af29444b4.png

 

 

(Petite explication complémentaire sur ce second graphique : schématiquement il représente le ratio de banquise "mouillée" en surface que l'on considère donc comme en train de fondre par rapport à la surface totale : une valeur de 80 % comme ce que nous avons actuellement indique donc que 80 % du pack est actuellement en train de fondre en surface. Plus le chiffre est élevé, plus la situation est donc mauvaise. Il faudrait par ailleurs rajouter en complément que la glace peut aussi fondre par le dessous, au contact d'eau plus chaudes qui remontent des profondeurs océaniques ou qui ont été apportées par les courants des bassins extérieurs ; en fin de saison cette fonte "par le dessous" est plus importante que la fonte "par le dessus").

 

On ne rattrapera (je l'espère !) pas 2012, mais je ne vois pas comment on pourrait éviter de creuser bien en dessous du trio 2007/2016/2019.

 

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Il y a 1 heure, TreizeVents a dit :

l'épaisseur moyenne

Donc actuellement..non seulement il n'y a pas beaucoup de glace de banquise mais en plus son épaisseur moyenne  est historiquement faible. Alors même qu'en cette période,  l'épaisseur moyenne devrait être plus élevée car normalement il reste peu de glace mais ce devrait être de la glace épaisse faisant ainsi le pic observé de septembre... 

Super graphique.. merci. 

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 13 heures, TreizeVents a dit :

On ne rattrapera (je l'espère !) pas 2012, mais je ne vois pas comment on pourrait éviter de creuser bien en dessous du trio 2007/2016/2019.

Oui d ailleurs depuis 6 jours on perd environ 100 000 km2/jour, ça c était avec Béring

Maintenant avec l Alaska, une surface similaire risque de suivre le même chemin comme le fait remarquer @TreizeVents

Donc si on continue encore 3 jours a ce rythme, on passe en dessous de 2019 la deuxième année record (4,15 Mkm2, 2007 et 2016 respectivement a 4,16 et 4,17Mkm2), alors qu il reste environ 20 a 25 jours de fonte

La deuxième place me semble quasiment acquise, sauf rebondissement des conditions majeur dans les 2 semaines à venir (favorable ou non)

Hier 4 385 823 km2, la 6 ème année est déjà dépassée depuis hier (2015 4,43), et aujourd'hui on passe la 5 e (2011 4,34)

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Il y a 14 heures, TreizeVents a dit :

Il faudrait par ailleurs rajouter en complément que la glace peut aussi fondre par le dessous, au contact d'eaux plus chaudes qui remontent des profondeurs océaniques

 

En complément la dessus, une étude vient juste de sortir : L'affaiblissement de la couche halocline expose la banquise à la chaleur océanique dans l'Océan Arctique oriental

 

Pour comprendre l'idée, déjà il faut préciser que la halocline c'est la couche d'eau très froide et très salée qui se forme juste en dessous de la banquise, et qui vient jouer un effet tampon qui la protège des eaux plus chaudes qui se situent dans des couches plus profondes :

 

Halocline-Atlantic-Water-Itkin-2015.jpg&

 

 

Dans l'article ci-dessus, des chercheurs ont observé pendant 15 ans dans l'Arctique oriental (essentiellement du côté de Laptev) l'évolution de cette couche halocline, et constaté qu'elle s'est considérablement amincie et que son rôle de tampon entre les eaux très froides de surface / la banquise et les eaux chaudes profondes provenant des courants atlantiques est de moins en moins efficace. Dans l'image ci-dessus il est indiqué que le point de contact entre la halocline froide et les eaux chaudes profondes se situe 200 mètres de profondeur, ce qui était le niveau moyen généralement observé dans les études passées, mais voici l'évolution de la profondeur de ce seuil dans les observations présentées par cette étude :

 

Halocline.png.ad9780ee03dd828cbaa68486f92faafd.png

 

 

Ce point de contact entre la halocline et les eaux chaudes, qui était déjà remonté vers 130/150 mètres vers les années 2003/2006, est encore remonté jusqu'à 80 mètres durant l'hiver 2017/2018. La réduction de l'épaisseur de la halocline la rend plus perméable au transfert de chaleur depuis les eaux profondes vers la surface : ce flux de chaleur est estimé à > 10 W/m² sur 2016-2018, contre seulement 3 à 4 W/m² sur 2007-2008. Pour se donner un ordre d'idée, cela représenterait d'après ces chercheurs une perte moyenne annuelle de 80 à 90 cm de banquise.

 

Au demeurant, il y a un effet d'entraînement : la halocline est particulièrement affectée par la réduction de la banquise, car cela rend l'océan sensible aux conditions atmosphériques et notamment aux tempêtes qui génèrent des turbulences importantes qui la diluent avec les eaux chaudes plus profondes. C'est d'ailleurs pour ça que les tempêtes de fin de saison en Arctique, comme on en a eu en 2012 (le GAC) mais aussi ce qu'il s'est passé fin juillet / début août cette année côté Alaska, sont particulièrement néfastes. Malgré des conditions atmosphériques plus fraîches et plus nébuleuses, toute la glace côté Beaufort / Chukchi est en train d'y passer en grande partie parce que la tempête d'il y a trois semaines a en partie brisé la halocline sur ce secteur, et la glace fond par le dessous. Et chaque année la halocline se remet un peu moins de ces blessures estivales, donc elle s'affaiblit, donc la banquise se réduit car elle reçoit davantage de chaleur provenant des profondeurs, donc l'océan est davantage exposé aux tempêtes l'été suivant, .. on n'est pas sortis de l'auberge.

Modifié par TreizeVents
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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 9 minutes, TreizeVents a dit :

chaleur est estimé à > 10 W/m² sur 2016-2018, contre seulement 3 à 4 W/m² sur 2007-2008

Je connaissais pas ce phénomène

Merci beaucoup ! Les W/M2, c est par an ?

Modifié par Matpo
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Il y a 8 heures, Matpo a dit :

Merci beaucoup ! Les W/M2, c est par an ?

 

Le Watt c'est l'unité de mesure d'un flux d’énergie, 1 Watt c'est un transfert d'une joule (unité d'énergie) par seconde.

Les W/m² mesure donc une densité de ce flux d’énergie au travers d'une surface donnée - au cas présent c'était à travers la couche halocline.

10 W/m² correspond donc à un transfert de 10 joules par seconde et par mètre carré.

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Retour sur les positions respectives de cette compétition..

2020 a repris la deuxième place suite à un effort conséquent et un beau coup de pédale. . . comme évoqué par d'autres commentateurs, le travail de fond (ou fonte) mené par 2020 paye et bénéficie sans doute des relais de ses coéquipier des années précédentes ..  . Encore une fois, rien n'est fait et les dernières semaines vers " the minimum of extent" vont être palpitante ... 2012 risque de se sentir un peu moins seul.

4,265,975 km2

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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Depuis dimanche, la fonte a ralentit en régime, aujourd'hui 4 205 045 km2, mardi la banquise a perdu environ 30 000 km2, contre plus de 100 000 jusqu en milieu de semaine dernière

Malgré tout il est fort probable que l on soit la 2 e année, après 2012, a passer sous la barre des 4 millions de km2 d ici le minimum d extent,

même si la fonte s arrêtait au 10 septembre, en 15 jours il suffit de perdre 13 000 km 2 par jour, ce qui est faisable vu l étendue des zones fragiles restantes, particulièrement au nord de l Alaska, mais également, de façon plutôt inhabituelle,(corrigez moi si je me trompe) la zone au nord est du Groenland, par ou normalement sont relarguées les glaces venant du pôle

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Modifié par Matpo
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Posté(e)
Quincy-sous-Senart 91 Altitude 84 m
Il y a 2 heures, Matpo a dit :

Depuis dimanche, la fonte a ralentit en régime, aujourd'hui 4 205 045 km2, mardi la banquise a perdu environ 30 000 km2, contre plus de 100 000 jusqu en milieu de semaine dernière

Malgré tout il est fort probable que l on soit la 2 e année, après 2012, a passer sous la barre des 4 millions de km2 d ici le minimum d extent,

même si la fonte s arrêtait au 10 septembre, en 15 jours il suffit de perdre 13 000 km 2 par jour, ce qui est faisable vu l étendue des zones fragiles restantes, particulièrement au nord de l Alaska, mais également, de façon plutôt inhabituelle,(corrigez moi si je me trompe) la zone au nord est du Groenland, par ou normalement sont relarguées les glaces venant du pôle

 

je suis aussi d'avis que 2020 devrait terminer en 2 ième position pour l'extent mais avec une épaisseur moyenne tellement basse que le volume serait en dernière position.

La comparaison 2019 vs 2020 fait mal au Nord Groenland où on avait une zone de confort avec des épaisseurs encore dépassant plus de 3 m. J'ai rajouté 2014 qui était encore pas mal en termes d'épaisseur.

en 2020 on voit que plus aucune zone n'est à l'abri d'une fonte totale, ce qui est de mauvaise augure pour la suite.

Même s'il faudra encore probablement une ou plusieurs décennies, la fonte estivale totale paraît inéluctable.

 

 

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Modifié par Mister meteo
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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 15 heures, Mister meteo a dit :

en 2020 on voit que plus aucune zone n'est à l'abri d'une fonte totale, ce qui est de mauvaise augure pour la suite.

Merci de ces précisions ! Donc on peut se demander comment le pack va se re former, ce qui devrait commencer d ici moins d un mois, mais aussi dans quel état il sera pour faire face à la fonte 2021 ? Il est quand même plus disparate qu en 2019, et quand on voit ce que donne 2020 bin... 

Peut être qu on peut s en faire une idée en confrontant les prévisions à long terme au pôle et l état actuel du minimum d extent avec les observations de la façon dont la banquise se reconstitue sur les années passées, pour conjecturer, mais je n ai pas le niveau pour faire ça 

Le temps que je l acquière septembre 21 sera la ^^

Modifié par Matpo
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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

C est chose faite depuis hier : 2020 vient juste de se placer en deuxième position des pires années en termes d extension de la banquise arctique, à 4 118 934 km2

2019 était à 4,15 M km2 le 18 septembre 

 

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Posté(e)
Var est , 10 kms de la mer

ce qui est impressionnant c'est la diminution de l'épaisseur au contact des terres, nord du Groenland , île d'Ellesmere et ses voisines, on passe de 4 mètres  en 2014 à, à peine 1 mètre par endroits en 2020, d'ici à ce qu la calotte glacière soit totalement détachée des terres, il ne reste pas grand chose 

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