Nico89 Posté(e) 24 juin 2008 Merry la vallée 280m d'alt. Partager Posté(e) 24 juin 2008 Voici un article plutôt surprenant..... ICI Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 24 juin 2008 Partager Posté(e) 24 juin 2008 merci pour le lien. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marot Posté(e) 24 juin 2008 Partager Posté(e) 24 juin 2008 Voici un article plutôt surprenant..... ICI Dès à présent, le sérieux des organismes est manifeste : LSCE, on ne peut pas rêver mieux en France.La publication est parue dans Science : référence du résumé. The last two abrupt warmings at the onset of our present warm interglacial period, interrupted by the Younger Dryas cooling event, are investigated in high temporal resolution from the Greenland NGRIP ice core. The deuterium excess, a proxy of Greenland precipitation moisture source, switches mode within 1 to 3 years over these transitions and initiates a more gradual change (50 years) of the Greenland air temperature as recorded by water stable isotopes. The onsets of both abrupt Greenland warmings are slightly preceded by decreasing Greenland dust deposition, reflecting wetting of Asian deserts. A northern shift of the ITCZ could be the trigger of these abrupt shifts of northern hemisphere atmospheric circulation resulting in 2 to 4K changes in Greenland moisture source temperature from one year to the next. En bref : Le basculement de mode se fait en 1 à 3 ans. Il est dû à la diminution des dépôts de poussières venant d'Asie centrale. La conséquence est un réchauffement (je comprends mal cet effet "anti-albédo" mais les auteurs invoquent la zone de convergence intertropicale ITCZ). Les températures croissent alors de 2 à 4 °C en deux ans et ensuite en une 50aine d'années. Très intéressant mais encore passablement obscur pour moi. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomar Posté(e) 25 juin 2008 Partager Posté(e) 25 juin 2008 Dès à présent, le sérieux des organismes est manifeste : LSCE, on ne peut pas rêver mieux en France. La publication est parue dans Science : référence du résumé. En bref : Le basculement de mode se fait en 1 à 3 ans. Il est dû à la diminution des dépôts de poussières venant d'Asie centrale. La conséquence est un réchauffement (je comprends mal cet effet "anti-albédo" mais les auteurs invoquent la zone de convergence intertropicale ITCZ). Les températures croissent alors de 2 à 4 °C en deux ans et ensuite en une 50aine d'années. Très intéressant mais encore passablement obscur pour moi. Pourquoi ? C'est pourtant cohérent avec le "global dimming" mis en évidence (met à une échelle moindre) au XXème siècle... et qui a peut être repris du poil de la bête ces dernières années avec l'explosion de la croissance et de l'utilisation des ressources fossiles (charbon en tête) justement en Asie. On avait déjà mentionné je crois un effet plus pérenne des aérosols proches de l'ITCZ. (Mais je crois qu'on est en train de réouvrir subrepticement le formum maudit...) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marot Posté(e) 25 juin 2008 Partager Posté(e) 25 juin 2008 Pourquoi ? C'est pourtant cohérent avec le "global dimming" mis en évidence (met à une échelle moindre) au XXème siècle... et qui a peut être repris du poil de la bête ces dernières années avec l'explosion de la croissance et de l'utilisation des ressources fossiles (charbon en tête) justement en Asie. On avait déjà mentionné je crois un effet plus pérenne des aérosols proches de l'ITCZ. (Mais je crois qu'on est en train de réouvrir subrepticement le formum maudit...) Mea culpa, j'ai confondu précédence et cause.Les auteurs disent clairement que le début a été "précédé" et non causé comme je l'ai écrit fautivement. Quant au forum maudit, non, il ne s'agit que de paléoclimatologie. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 25 juin 2008 Haut Doubs Partager Posté(e) 25 juin 2008 " Ce basculement a à mon avis rien de commun au niveau des causes avec ce que nous connaissons actuellement du climat et probablement beaucoup à voir avec l'albédo, les changements majeurs se produisant dès que l'immense couverture de glace ou de neige qui recouvrait l'Eurasie eu disparu du paysage, en particulier en été. Cet événement a du effectivement fortement et rapidement impacter la circulation atmosphérique, ce que les chercheurs ont relevés dans les glaces du Groenland. Florent. Non, l'histoire de l'albédo, c'est autre chose. Des changements radiatifs ne peuvent pas provoquer un basculement aussi rapide. Ce qui initie le processus, c'est évidemment l'augmentation de l'ensoleillement aux hautes latitudes, puis le changement d'albédo, le réchauffement de l'océan etc... Tout ça se fait lentement Puis la circulation atmosphérique bascule et là, bien sûr, ça peut aller très vite ..régionalement ...puis avoir une influence globale. C'est comme ça qu'il faut voir l'enchaïnement des processus. Mais j'aimerais comprendre le détail. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerardlh Posté(e) 26 juin 2008 Rouen Est 152 m. Partager Posté(e) 26 juin 2008 Ce réchauffement soudain serait causé par des courants atmosphériques dans les deux sens . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CyrilD44 Posté(e) 30 janvier 2009 Nantes Partager Posté(e) 30 janvier 2009 Voici un article plutôt surprenant..... ICI Cette publication du CNRS http://www.insu.cnrs.fr/a2783,super-effet-...oule-neige.html confirme l'objet du topic /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marot Posté(e) 31 janvier 2009 Partager Posté(e) 31 janvier 2009 Cette publication du CNRS http://www.insu.cnrs.fr/a2783,super-effet-...oule-neige.html confirme l'objet du topic /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Cet article est intéressant.Il est aussi complexe (pour moi), je ne dirai donc rien du fond. Je signale néanmoins deux phrases m'ont laissé inquiet. En voici la succession : 1) Pour explorer l'évolution climatique de la Terre au cours de la période de super effet de serre qui a suivi la période "boule de neige" et la formation associée de couches épaisses de carbonates, les chercheurs ont utilisé un modèle de circulation générale de l'atmosphère, identique à ceux utilisés pour la prédiction du climat futur, couplé à un modèle d'altération chimique des surfaces continentales. 2) Le principal résultat de cette étude a été de démontrer que ... Comment peut-on soutenir que la production issue d'un modèle démontre quoi que ce soit ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christophe30 Posté(e) 6 mars 2009 Saint-Quentin-la-Poterie (30) Partager Posté(e) 6 mars 2009 Ce sujet est vraiment très intéressant en tous cas même si j'avoue ne pas tout comprendre /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Christophe . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 7 mars 2009 Partager Posté(e) 7 mars 2009 Comment peut-on soutenir que la production issue d'un modèle démontre quoi que ce soit ? Je vais faire une réponse simple, parce que j'utilise aussi des modèles mais dans un autre domaine que la climato : hydrologie pour moi - malgré tout, un modèle reste un modèle, à savoir une copie plus ou moins conforme à la réalité, mais une simple copie avec les erreurs qui vont avec. En clair : on ne peut pas démontrer dans le sens absolu du terme un événement avec un modèle. Pour être le plus fiable possible, un modèle doit être calé : en hydrologie, c'est sur un ensemble de mesures de débits et hauteurs d'eau sur une courte période de mesures. C'est déjà aléatoire sur le principe, parce que les mesures ne couvrent qu'un échantillon des événéments possibles. En climato, on le cale sur quoi? Des mesures de température -> pas dispo sur de grandes chronologies. Des mesures de paramètres de composition atmosphérique? -> quand on voit actuellement les études et contre études qui indiquent des concentrations différentes dans l'atmosphère rien que pour le paramètre C02 par exemple (dans les carottes de glace, dans la végétation fossile,...), les mesures disponibles ne me semblent pas faire l'unanimité... Je pense que pour les autres paramètres le même flou existe. Voilà mon opinion bien modeste à ce sujet. Et cela dit, même si je n'ai pas tout compris au sujet en lien avec le topic (loin de là), c'est bien intéressant quand même. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
elessar Posté(e) 11 août 2009 Partager Posté(e) 11 août 2009 Petite remarque par rapport au titre du topic : le Dryas Récent n'est pas la dernière glaciation à proprement parler. Il s'agit d'un violent coup de froid qui survient il y a 12 900 ans et qui dure près de 1400 ans. Il achève le Tardiglaciaire qui est une période de transition entre la dernière glaciation, il y a 21 000 ans, et le présent interglaciaire, qui commence donc il y a 11 500 ans. Donc la dernière glaciation, à proprement parler, ne s'est pas achevé en un an mais a mis plusieurs milliers d'années pour ne plus être influente sur le climat. En ce qui concerne le Dryas Récent, sa fin est rapide d'après la géochronologie groenlandaise mais il faut désormais savoir si c'est le cas sur toutes les surfaces continentales des hémisphères Nord et Sud. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pollux 43 Posté(e) 14 août 2009 Le Puy En Velay (alt. 700m) Partager Posté(e) 14 août 2009 Vraissemblablement la dernière glaciation ne s'est pas achevée en moins d'un an. Il faut garder à l'esprit les mécanismes qui conduisent (ou pas) la terre dans une période de glaciation. Dès les débuts de la paléoclimatologie le mathématicien Serbe MILANKOVITCH, vers 1930, propose la théorie astronomique. Après une vingtaine d'année d'étude il réussit à calculer les variations d'ensoleillement reçues par la terre au cours des 600 000 dernières années. Trois paramètres astronomiques sont introduits dans ces calculs: 1 - la précession des équinoxes (rotation conique de l'axe de la terre), 2 - variation de l'inclinaison de l'axe de rotation, 3 - excentricité de l'orbite terrestre. Je ne rentre pas plus ici dans le détail des caractéristiques de chacun de ces paramètres afin de revenir au sujet du topic. Une période de transition a succédé à la fin de la dernière glaciation (WURM pour les massifs français) a débuté il y a environ 16 000 ans pour s'achever vers 10 000 avant aujourd'hui. Cette période appelée Tardiglaciaire se décompose en 5 phases climatiques principales du Dryas I (ou ancien) au Dryas III (ou récent) et sont reconnues par plusieurs disciplines. Ce sont des épisodes qui présentent de nombreuses variations climatiques: - 16 000 ans (environ !) Dryas I alternance d'épisodes tempérés à des épisodes plus frais, - 13 000 ans réchauffement de Bölling, - 12 500 ans phase de déterioration climatique un peu plus froide (phase souvent contestée car non démontrée dans toutes les disciplines notament les carotages marins effectués en atlantique nord), - 11 800 ans amélioration de l'Alleröd période tempérée, - 10 800 ans dernière phase de dégradation climatique froide dont la fin vers -10 000 ans amorce le début de la période postglaciaire actuelle nommée Holocène. Bonne soirée à tous Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
the fritz Posté(e) 16 août 2009 Partager Posté(e) 16 août 2009 Vraissemblablement la dernière glaciation ne s'est pas achevée en moins d'un an. Il faut garder à l'esprit les mécanismes qui conduisent (ou pas) la terre dans une période de glaciation. Dès les débuts de la paléoclimatologie le mathématicien Serbe MILANKOVITCH, vers 1930, propose la théorie astronomique. Après une vingtaine d'année d'étude il réussit à calculer les variations d'ensoleillement reçues par la terre au cours des 600 000 dernières années. Trois paramètres astronomiques sont introduits dans ces calculs: 1 - la précession des équinoxes (rotation conique de l'axe de la terre), 2 - variation de l'inclinaison de l'axe de rotation, 3 - excentricité de l'orbite terrestre. Je ne rentre pas plus ici dans le détail des caractéristiques de chacun de ces paramètres afin de revenir au sujet du topic. Une période de transition a succédé à la fin de la dernière glaciation (WURM pour les massifs français) a débuté il y a environ 16 000 ans pour s'achever vers 10 000 avant aujourd'hui. Cette période appelée Tardiglaciaire se décompose en 5 phases climatiques principales du Dryas I (ou ancien) au Dryas III (ou récent) et sont reconnues par plusieurs disciplines. Ce sont des épisodes qui présentent de nombreuses variations climatiques: - 16 000 ans (environ !) Dryas I alternance d'épisodes tempérés à des épisodes plus frais, - 13 000 ans réchauffement de Bölling, - 12 500 ans phase de déterioration climatique un peu plus froide (phase souvent contestée car non démontrée dans toutes les disciplines notament les carotages marins effectués en atlantique nord), - 11 800 ans amélioration de l'Alleröd période tempérée, - 10 800 ans dernière phase de dégradation climatique froide dont la fin vers -10 000 ans amorce le début de la période postglaciaire actuelle nommée Holocène. Bonne soirée à tous Pour fondre la glace des calottes du Wurm, il aura fallu prélever le 1/1000 de l'énergie solaire pendant 5000 ans; pour faire ce travail en 1 an il faudrait donc consacrer l'énergie de 5 soleil pendant 1 an pour faire fondre ces glaces ; dur dur , un an sans chaleur solaire Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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