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Les Forums d'Infoclimat

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Perturbations actives


Messages recommandés

Bonjour à tous

Je me demande pourquoi certaines perturbations arrivant sur des pression assez hautes ( 1015-20 Hpa) arrivent

à donner de fortes précipitations alors qu'elles sont atténuées par les hautes pression alors qu'a l'inverse (comme par exemple ces deux derniers jours, une dépression très creusé (J'ai mesuré un mini de 992 Hpa hier) amène des perturbations aussi peu actives (deux perturbations ont données 5,5 mm de pluie...)

Merci de vos réponses

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Car la pression c'est le poids de la colonne d'air et ça n'a aucun rapport avec les précipitations, ou du moins (car je sens que beaucoup vont réagir) très indirectement.

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En effet, pressions et précipitations n'ont pas toujours des liens directs...si mes souvenirs sont bons, c'est la rencontre entre le front chaud et le front froid qui est génératrice de précipitations.

Par contre, certaines situations de marais barométrique (entre 1010 et 1015 hpa et particulièrement en été) favorisent l'élévation de l'air chaud qui au contacte de l'air froid en altitude destabilise la masse d'air et provoque des systèmes orageux tant appréciés par de nombreux Icéens! default_w00t.gif

Que les spécialistes me pardonnent si je n'ai pas été assez précis... default_ermm.gif

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Car la pression c'est le poids de la colonne d'air et ça n'a aucun rapport avec les précipitations, ou du moins (car je sens que beaucoup vont réagir) très indirectement.

Oui, je sais ce qu'est la pression mais logiquement plus une dépression se creuse plus les phénomènes seront violent non?

Sinon, ma question va peut être idiote mais à quoi sert le mesure de la pression si elle n'influence pas le temps, d'ailleurs les baromètres à aiguille montre que le temps s'aggrave avec la pression

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Sinon, ma question va peut être idiote mais à quoi sert le mesure de la pression si elle n'influence pas le temps, d'ailleurs les baromètres à aiguille montre que le temps s'aggrave avec la pression

à croire que tu n'as pas lu mon post précédent...enfin bon... default_shaun.gif

Si si la pression a une importance considérable notamment sur le mouvement de l'air default_whistling.gif ...la vitesse du vent, les phénomènes convectifs..etc etc...

Bernoulli, puis Magnus (par son effet Magnus) ont établi la corrélation existante entre pression et vitesse d'un fluide.

Il faut dire que beaucoup de principes de mécanique des fluides s'adaptent particulièrement aux lois de la météorologie (je pense aussi à l'effet venturi, exemple particulièrement frappant chez nos amis du couloir rhodanien default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> )

Pour te répondre, Precipitations et pressions ne sont pas toujours directement liées...

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Sinon, ma question va peut être idiote mais à quoi sert le mesure de la pression si elle n'influence pas le temps, d'ailleurs les baromètres à aiguille montre que le temps s'aggrave avec la pression

Oui c'est vrai la météorologie est une science très simple. Suffit de regarder un baromètre et dire le temps qu'il fait grâce à ça default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Un baromètre ça sert à mesurer la pression. Point. Ca s'arrête là. Qu'après il y ait concordance souvent entre baisse de pression et temps agité, c'est une autre histoire, et il manque quelques chapitres pour en arriver à cette déduction. Mais il ne faut pas dire que parce que la pression est basse, alors il pleuvra. Ce rapport de cause à effet n'a strictement aucun sens en météorologie.

Fait une recherche sur le forum, cette question a déjà été posée de maintes fois...

Si si la pression a une importance considérable notamment sur le mouvement de l'air whistling.gif ...la vitesse du vent, les phénomènes convectifs..etc etc...

Oui. Généralement c'est même plutôt le gradient de pression qui est important. Mais les variations de pression ne sont qu'un symptôme d'autres facteurs thermodynamiques.
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Un baromètre ça sert à mesurer la pression. Point. Ca s'arrête là. Qu'après il y ait concordance souvent entre baisse de pression et temps agité, c'est une autre histoire, et il manque quelques chapitres pour en arriver à cette déduction.

Oui, ça risque d'être frustrant pour thony74, mais je ne peux qu'approuver default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Oui, ça risque d'être frustrant pour thony74, mais je ne peux qu'approuver default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

Eh detendez-vous, je pensais trouver des explications plutot que des moqueries sur un forum, je sais que ce n'est pas la pression qui fait le temps, je répète, c'est la situation peu courante qui m'a fait écrire ce post, c'est pas tous les jours que l'on voit une pression approcher les 990 HPa, je m'étonnais simplement de voir une perturbation associée aussi peu active et d'ailleurs, les modèles et les météos locales annoncaient des cumuls plus importants.

Donc excusez moi d'avoir dérangé ce conseil de savants...

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

De rien, il n'y a pas de quoi. A ton service.

Compte tenu de ta réponse qui laisserait envisager le fait que Cotissois ou moi t'avons "mal" répondu, je peux te dire que tu te trompes sur nos intentions. Même si en effet on doit très souvent répéter les mêmes choses (cette question ayant été déjà posée plusieurs fois, c'est un fait), nous sommes toujours ravis de répondre aux questions, comme tu pourras le constater en fouillant un peu ce forum. default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Quant aux moqueries, euh là j'en ai vu aucune. default_huh.png Pas de notre faute si notre réponse ne répond pas à tes attentes.

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Oui. Généralement c'est même plutôt le gradient de pression qui est important. Mais les variations de pression ne sont qu'un symptôme d'autres facteurs thermodynamiques.

Juste précision en effet default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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il ne faut pas non plus se fier aux précipitations que sur ton niveau local, si tu observes de manière générale, sur l'ensemble du passage de cette dépression, nombreuses sont les régions qui ont eu des précipitations supérieur à 20L par mètre carré.

Et de manière plus générale, il me semble que les précipitations sont toujours liées à un contraste, raison pour laquelle les précipitations peuvent être importantes même avec des hautes pressions, mais cette perturbation sur champs élevés peut souvent être dirigée par une dépression.

c'est rare, car la rencontre entre 2 grandes masses d'air est favorable à la formation d'une dépression.

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Invité Guest

Noël 1999

Cela a été dit, mais je préfère montrer avec des exemples.

La tempête de 1999, d'une intensité monstrueuse, a eu lieu par des pressions qui n'étaient pas exceptionellement basses, mais le resserrement des isobares était tel que les fronts chauds et froids ont été "survitaminés" et les perturbations ont été très actives à ce moment là.

Au contraire, si les isobares sont espacés, même avec une pression basse (990 hPa comme dans ton cas), le dynamisme sera faible et moribond, et les fronts (chauds et froids) ne seront pas très bien organisés.

Bonne soirée,

Neigepassion default_flowers.gif .

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Posté(e)
Foussais-Payré (85) / La Bruffière (85)

La tempête de 1999, d'une intensité monstrueuse, a eu lieu par des pressions qui n'étaient pas exceptionellement basses, mais le resserrement des isobares était tel que les fronts chauds et froids ont été "survitaminés" et les perturbations ont été très actives à ce moment là.

Lors de la 2ème tempête de 1999 (le 27 décembre) j'ai quand même relevé 965hPa en Vendée... je n'ai jamais fait mieux depuis! Et il était tombé 30mm ce jour là.Mais je suis bien d'accord sur le fait qu'il n'y a pas de lien direct entre pression et précipitations. Je dirais que les perturbations se forment par un conflit de masses d'air à températures différentes, et ce même conflit mène aussi à la formation d'une dépression. Le cas de Johanna qui s'est formée au sud du Groënland est un bon exemple.

Mais pourquoi les précipitations ont-elles tendance à disparaître sous un anticyclone (notamment les averses)?

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Noël 1999

Cela a été dit, mais je préfère montrer avec des exemples.

La tempête de 1999, d'une intensité monstrueuse, a eu lieu par des pressions qui n'étaient pas exceptionellement basses, mais le resserrement des isobares était tel que les fronts chauds et froids ont été "survitaminés" et les perturbations ont été très actives à ce moment là.

Au contraire, si les isobares sont espacés, même avec une pression basse (990 hPa comme dans ton cas), le dynamisme sera faible et moribond, et les fronts (chauds et froids) ne seront pas très bien organisés.

Bonne soirée,

Neigepassion default_flowers.gif .

Merci neigepassion,

Une dernière question, j'ai chercher sur le web mais je n'ai pas trouvé de réponses satisfaisante:

J'ai toujours entendu que c'est le resserrement des isobares qui engendre de forte précipitations mais pourquoi?

Quels phénomène est engendré par ce resserrement?

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Lors de la 2ème tempête de 1999 (le 27 décembre) j'ai quand même relevé 965hPa en Vendée... je n'ai jamais fait mieux depuis! Et il était tombé 30mm ce jour là.

Mais je suis bien d'accord sur le fait qu'il n'y a pas de lien direct entre pression et précipitations. Je dirais que les perturbations se forment par un conflit de masses d'air à températures différentes, et ce même conflit mène aussi à la formation d'une dépression. Le cas de Johanna qui s'est formée au sud du Groënland est un bon exemple.

Mais pourquoi les précipitations ont-elles tendance à disparaître sous un anticyclone (notamment les averses)?

j'aime bien le "tendance"Ton discours fait partie d'une théorie dépassée qui n'a plus cours. Y'a pas plus de conflits de masse d'air, que de conflits de cunimbs créant du tonnerre et des éclairs.

Les zones de pression plus basses sont uniquement créées, près du sol, par l'interraction barocline entre l'arrivée d'une anomalie de tropopause, avec une anomalie chaude de basse couche située à proximité.

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1 ta première proposition est fausse, sauf sur un plan vertical car plus vite la particule d'air va se détendre, plus vite elle va perdre de l'eau.

2 On entend assez souvent que le resserrement des isobares accentue le vent, mais c'est faux , car c'est plutôt le contraire.

Tu pourrais développer STP? default_huh.png Perso j'ai toujours entendu que le resserrement des isobares était (en partie) à l'origine d'un renforcement du vent...
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Plus le vent sera fort (jet-stream notamment), plus le risque de voir des isobares resserrées sera fort. Et oui c'est toute la différence entre les théories norvégiennes obsolètes et à la dent dure et les nouvelles théories thermodynamiques.

Je cite mon propre site ^^ :

(...) L'anomalie de tropopause est issu d'une déformation dans les forts vents qui règnent à ces altitudes, ainsi que de phénomènes diabatique (+ chaud ici / + froid là). Elles participent également ensuite comme un cercle vicieux (rétroaction positive) au renforcement des vent dont elles sont issus (jet-stream) et donc renforcent ou non ensuite ces mêmes phénomènes diabatiques dont elles sont issues. La dynamique ne s'arrête jamais, c'est pourquoi on dit qu'il s'agit d'un élément conservatif. (...)

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Tout cela n'est pas tres clair, je lis que plu les isobares se resserrent plus le vent risque de se renfocer, puis je lis le contraire.

Et en ce qui concerne les précipitations, je lis que celles-ci sont dû aux différences de température (conflit), puis je lis aussi que les "conflits" de masses d'air c'est dépassé.

Et en résumé, je ne comprends toujours pas pourquoi (sujet) les précipitations peuvent être importantes avec des pressions élevées.

je pensais simplement que les vents étaient dû à des écarts de pression rapprochés, parfois boostés par un fort jet, et en ce qui concerne les précipitations, il me semblait que celles-ci se produisaient lorsque de l'air chaud entre au contact d'air beaucoup plus froid entrainant rotation de masse d'air puis dépression lorsqu'il s'agit de grande échelle (masse d'air)

Suis-je dépassé ou mal informé?

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Invité Guest

Tout cela n'est pas tres clair, je lis que plu les isobares se resserrent plus le vent risque de se renfocer, puis je lis le contraire.

Et en ce qui concerne les précipitations, je lis que celles-ci sont dû aux différences de température (conflit), puis je lis aussi que les "conflits" de masses d'air c'est dépassé.

Et en résumé, je ne comprends toujours pas pourquoi (sujet) les précipitations peuvent être importantes avec des pressions élevées.

je pensais simplement que les vents étaient dû à des écarts de pression rapprochés, parfois boostés par un fort jet, et en ce qui concerne les précipitations, il me semblait que celles-ci se produisaient lorsque de l'air chaud entre au contact d'air beaucoup plus froid entrainant rotation de masse d'air puis dépression lorsqu'il s'agit de grande échelle (masse d'air)

Suis-je dépassé ou mal informé?

On comprend (je pense) mieux la logique "vent ----> écarts de pression -----> resserrement des isobares" lorsqu'on se demande pourquoi ces écarts de pressions existent. On devine alors que le resserrement des isobares n'a rien d'une causalité, et qu'il est plutôt une conséquence (ou plutôt la traduction) de.
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

La météorologie contrairement à une idée fort rependu n'est pas simple. Cela va être difficile de te résumer en quelques phrases ce que certains (moi) ont mis des années à comprendre.

Commence par apprendre les bases avec la théorie norvégienne, puis quand tu auras assimilés ça, dis toi que tout ceci est en partie obsolète et faux (anticylcone - dépression - front etc... ça date quand même des années 50 faut savoir). Là tu pourras commencer à rentrer dans les détails thermodynamiques (anomalie de tropopause, baroclinité, advection, adiabatique, forçage etc...)

Sinon fouille dans le forum. C'est pas les sujets qui manquent là-dessus.

On comprend (je pense) mieux la logique "vent ----> écarts de pression -----> resserrement des isobares" lorsqu'on se demande pourquoi ces écarts de pressions existent. On devine alors que le resserrement des isobares n'a rien d'une causalité, et qu'il est plutôt une conséquence (ou plutôt la traduction) de.

Je rajouterais même :

vent ----> écarts de pression -----> resserrement des isobares -----> vent (géostrophique)

Mais c'est très grossier, le schéma n'est bien sûr pas aussi simple. A mon avis les flèches rempliraient tout une page et partiraient dans tous les sens si on voulait être précis ^^

Et ceci n'est valable qu'en altitude. Dans ce cas, il manque le rôle des anomalies de tropopause, qui expliquent très bien les hausses et baisses de pressions en altitude.

Mais attention, ceci n'explique nullement les écarts de pression au sol. Cela ne suffit pas. La température (relative) reste le moteur principal au sol (sans parler des jets de basses couches dont l'origine pareil peut être multiple). Et pour avoir une vision globale sur tout ça, il faut mettre en parallèle ce qui se passe à la fois en surface et en altitude. Les mécanismes ne sont pas les mêmes, mais parfois se conjuguent par interaction barocline pour former une cyclogenese.

On voit bien que la pression au sol n'est que le résultat d'une multitude de paramètre dont l'origine peut être différente. Quant aux précipitations, c'est encore plus compliqué car il va falloir mettre en action sur tout ça, tout le cycle de l'eau ainsi que des phénomènes adiabatiques.

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On comprend (je pense) mieux la logique "vent ----> écarts de pression -----> resserrement des isobares" lorsqu'on se demande pourquoi ces écarts de pressions existent. On devine alors que le resserrement des isobares n'a rien d'une causalité, et qu'il est plutôt une conséquence (ou plutôt la traduction) de.

OK merci pour ces éclaircissements, la phrase de Gombervaux n'était pas très claire et pouvait porter à confusion.
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ok damien 49, je vais continuer dans ce sens, merci de me recadrer...lol, la passion me fait réagir à des sujets pour lesquels je n'identifie pas encore "quoi est la conséquence de qui".<__>

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