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Réchauffement du climat


Huggo
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Groenland = terre verte !

Si c'était le cas il y a 1000 ans, comment les kilomètres-cubes de glace ont ils pu arriver si vite par la suite ?

Ma parole, y a t'il eu une glaciation récente que je n'ai pas vu passer ?

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Groenland = terre verte !

Si c'était le cas il y a 1000 ans, comment les kilomètres-cubes de glace ont ils pu arriver si vite par la suite ?

Ma parole, y a t'il eu une glaciation récente que je n'ai pas vu passer ?

Les franges côtières du sud du Groenland (là où se sont installés les Vikings) sont couvertes de végétation depuis environ 7000 ans, en continu. C'est un fait scientifiquement prouvé (analyse des pollens fossiles) que personne ne conteste. La vraie question, c'est la "composition" de cette végétation et son évolution, afin de mesurer le caractère spécifique de la période que nous vivons par rapport à un passé récent.
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Les franges côtières du sud du Groenland (là où se sont installés les Vikings) sont couvertes de végétation depuis environ 7000 ans, en continu. C'est un fait scientifiquement prouvé (analyse des pollens fossiles) que personne ne conteste. La vraie question, c'est la "composition" de cette végétation et son évolution, afin de mesurer le caractère spécifique de la période que nous vivons par rapport à un passé récent.

Bien sûr, mais le Groënland n'est probablement pas le seul lieu qui puisse nous donner les variations du climat sur un passé de l'ordre du millénaire. Sa frange cotiere est énormément influencée par l'océan et ses courants..

Si l'on veut connaitre l'évolution du climat sur les 10 derniers siecles , les monographies types dates de vandanges en France sont très instructives; mais leur tort est de nous donner des résultats qui ne nous permettent pas de fantasmer comme les prés du Groënland.

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Sa frange cotiere est énormément influencée par l'océan et ses courants..Si l'on veut connaitre l'évolution du climat sur les 10 derniers siecles , les en France sont très instructives;

Le climat n'est pas influencé par l'océan et les courants marins ?

Pour les vendanges, c'est loin d'être fiable pour retranscrire un climat ou une saison, on le voit parfaitement cette année avec des vendages qui sont précoces après un mois d'Avril très doux alors que l'été a été très humide et frais.

L'évolution de la végétation est par contre un indice d'une évolution climatique et/ou biologique de la zone, c'est bien plus fiable que les vendanges qui sont soumises à des paramètres très nombreux (le climat n'est qu'un paramètre parmis tant d'autres).

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Un lien vers la flore actuelle du groenland : http://www.greenland.com/content/english/t...ra_of_greenland

Rien que le titre, j'aime bien ^^ : " The fertile Greenland"

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Attention , dans la série " RC , alertes récentes " , une toute nouvelle déclaration qui va certainement susciter des réactions parce que venant ..... du président du GIEC default_flowers.gif :

source : yahoo actualités

TOKYO (AFP) - Des millions d'Asiatiques subiront des désastres si rien n'est fait pour combattre le réchauffement climatique, a averti vendredi le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), Rajendra Pachauri, co-lauréat du prix Nobel de la paix 2007.

"L'Asie

étant le continent le plus peuplé du monde et connaissant une forte croissance, il est clair qu'elle est très vulnérable", a prévenu M. Pachauri au cours d'une conférence sur l'environnement à Tokyo.

"Dans les zones côtières, des millions de personnes pourraient voir leurs domiciles inondés dans l'Asie du sud, du sud-est et de l'est", a ajouté le scientifique indien, selon qui "les communautés les plus pauvres sont également celles qui subissent les risques les plus élevés".

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Je ne comprends pas bien cette figure rhétorique? Personne n'a dit qu'il s'est réchauffé de 5°C en 100 ans (par contre pas mal disent que ça "risque" d'être le cas).

Le climat s'est réchauffé de 0.6°C pendant le 20e siècle.

C'est ça en effet, je pensais aux Cassandre qui annoncent des élévations de l'ordre de +5°C pour 2100 par rapport à 1990. Parce que quand le GIEC dit de 1.5°C à 5.9°C (avant-dernier rapport du GIEC), il y en a qui s'évertuent à ne retenir que la fourchette haute et traduisent "Le GIEC prévoit 5.9°C...". Je me rappelle même d'une ex-ministre fin 2006 sur France Culture, qui disait à peu de choses près : "Le GIEC prévoit 5.9°C, mais peut-être que dans le prochain rapport, il va annoncer +10°C." Qui dit mieux ?

Par contre, il y a bien eu un réchauffement à une vitesse de 5,3°C/siècle (!) mais ça s'est passé en l'an 2331 BP (cf mon post plus haut pour la source).

Le réchauffement actuel est donc anormalement... normal default_rolleyes.gif

Oui, cette valeur de 5,3°C/siècle est éloquente, mais personnellement j'avais ainsi en tête un +5°C à l'échelle globale, pas spécialement au Groenland ou dans une région pôlaire où les amplitudes de températures sont généralement plus marquées. Et c'est une "vitesse instantannée", une simple tangente ponctuelle en 2331 BP. Encore une fois, on ne pourrait pas comparer des variations sur 1 an et des variations sur 10 000 ans, ça n'a pas de sens de comparer des sprints et des courses de fond.
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Sans risque, je répondrais à ta 1e question par oui. En effet, si j'ai bien compris, le reconstruction de température par forage glaciaire concerne le D-18O donc c'est représentatif de la SST (qui conditionne le rythme des précipitations) de la région et non la température à l'endroit du forage (si je me gourre, merci de me corriger). De plus, il s'agit ici de variations et non de température absolue donc on suppose que la notion d'évolution différenciée à cause d'un micro-climat ne joue pas.

Je ne sais pas si on peut le dire a priori. Les conditions ne sont quand même pas les mêmes entre l'intérieur du Groenland et les côtes: au centre de la calotte où se trouvent les stations de forages, c'est très homogène, c'est toujours gelé et sans grand relief. Tandis qu'en bordure de calotte ou sur la côte, on trouve un relief plus accidenté (pentes, fjords...), des vêlages qui modifient ce relief et l'exposition au soleil, des changements de phases et d'albedo dues à la variation de l'enneigement, des courants marins qui peuvent évoluer différemment de l'intérieur de l'île...

Cela dit, l'avantage c'est que les stations de mesures paléoclimatiques pour mesurer les évolutions à très long terme sont au centre de l'île, là où c'est assez simple, elles s'extraient donc de la complexité des microclimats côtiers. Ce sont des stations dans des microclimats qui auraient été embêtants pour apprécier l'évolution du climat global.

De toute façon, que la température au Groenland ait été très élevée durant l'optimum médiéval et l'optimum romain, ce n'est pas vraiment un scoop.

Et oui, et finalement le plus important est d'avoir ces graphes GISP, GRIP, etc, issus de relevés scientifiques les plus pertinents, et non de s'attarder si souvent sur le cas de la saga d'Erik le rouge, laquelle ne devrait que les corroborer de façon secondaire. Même si l'histoire de cette petite communauté scandinave au Groënland est passionnante, elle n'est pas centrale. C'est de l'Histoire avec la fragilité que ça sous-entend, c'est même à la limite de la légende.

D'ailleurs, il faut toujours s'interroger sur cette sorte de déterminisme: "Les scandinaves arrivent vers l'an mil parce qu'il fait plus chaud et abandonnent l'île au XVème siècle parce qu'il fait trop froid". Il y a quand même aussi un contexte historique indépendant des variations climatiques: le Xème siècle était extrêmement instable sur le plan politique, en particulier dans les îles britanniques, et beaucoup de Vikings cherchaient à émigrer, c'était d'ailleurs une tradition depuis des générations. Et les experts ont montré que la petite communauté au Groenland avait compté jusqu'à 280 fermes...Le trou intégral, quoi... Peut-être les scandinaves ont-ils abandonné les lieux à une époque où ils n'étaient plus des bannis depuis longtemps, où leur communauté avait été décimée par la Peste et par souci de gagner en qualité de vie, tout simplement.

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Pour les vendanges, c'est loin d'être fiable pour retranscrire un climat ou une saison, on le voit parfaitement cette année avec des vendages qui sont précoces après un mois d'Avril très doux alors que l'été a été très humide et frais.

L'évolution de la végétation est par contre un indice d'une évolution climatique et/ou biologique de la zone, c'est bien plus fiable que les vendanges qui sont soumises à des paramètres très nombreux (le climat n'est qu'un paramètre parmis tant d'autres).

Les dates des vandanges ne sont pas un indice apportant toute l'explication nécessaire bien sûr, il faut comparer avec d'autres données.

Pour autant, ces dates renseignent bien sur la température de

l'ensemble de la saison végétative.

De mars à septembre 2007, les températures affichent en France un écart de + 1.4 °C par rapport à la moyenne 71/00, et plus de 2°C par rapport à la moyenne 51/80; Résultat, les vendanges ont été précoces.

Quand à l'été, si il a été arrosé sur les 2/3 nord du pays, il a été dramatiquement sec dans le sud...

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Une vidéo sur le réchauffement climatique serait la bienvenue pour montrer que l'on ne plaisante pas avec l'augmentation du GES.

Cette vidéo pourrait être faite par les experts du climat, des présentateurs de TV du monde entier, des passionnés de météo et par des enfants de chaque Nation.

Elle serait diffusée sur les chaînes de TV dans le monde entier en plusieurs langues.

Elle permettrait peut être à certains pays pollueurs d'être plus responsables dans leurs actes.

Ci-joint, une vidéo amateur sur le rechauffement du Climat et de ses dangers :

Source :

http://fr.youtube.com

URGENCE PLANETE

Bonne journée.

Huggo

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  • 3 weeks later...

Toujours dans la série " réchauffement climatique , alertes récentes " voici un rapport de Greenpeace :

Sans dénigrer cet organisation , certaines de leurs conclusions m'interpellent alors je vous laisse lire l'article et vous met en gras les points à étudier de plus près pour savoir ce que vous en pensez default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Destruction des forêts d'Indonésie: possible "bombe climatique"

LONDRES (AFP) - La destruction des forêts et tourbières en Indonésie

pour répondre à la demande mondiale en huile de palme, utilisée dans l'alimentation, les cosmétiques et les biocarburants, pourrait déclencher à terme une "bombe climatique"

"A moins que des efforts soient entrepris pour arrêter la destruction de la forêt et des tourbières, les émissions (de dioxyde de carbone) de ces zones pourraient déclencher une +bombe climatique+", a indiqué Greenpeace dans un rapport publié jeudi et intitulé "Cooking the climate" (Cuire le climat).

L'organisation prévient que ces forêts absorbent actuellement du dioxyde de carbone (CO2), un gaz à effet de serre considéré comme le principal responsable du réchauffement climatique. Mais leur destruction "va bientôt transformer ces entrepôts de CO2 en sources d'émission".

Selon elle, la disparition totale des forêts et tourbières de la province de Riau (centre de l'île de Sumatra) pourrait libérer à terme l'équivalent de la production mondiale annuelle de gaz à effet de serre.

Cette province, qui dispose de 4 millions d'hectares de tourbières (l'équivalent de la Suisse

) qui font parfois quinze mètres d'épaisseur et 1,4 million d'hectares de plantation de palmiers à huile, possède "actuellement la plus importante capacité de stockage de CO2 au monde" (14,6 milliards de tonnes), a souligné le rapport.

Pour l'heure, la destruction de la végétation et des forêts marécageuses en Indonésie provoque l'émission de 1,8 milliard de tonnes de CO2 chaque année, soit 4% des émissions mondiales annuelles.

Réclamant l'arrêt de cette déforestation, le groupe écologique pointe notamment du doigt les géants mondiaux de l'industrie tels Unilever, Nestlé et Procter & Gamble, principaux acheteurs d'huile de palme indonésienne.

L'Indonésie est le second producteur mondial d'huile de palme après la Malaisie. Les deux pays représentent 85% de la production mondiale.

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  • 3 weeks later...

Bonjour,

Je suis nouveau dans ce forum, et pas particulièrement connaisseur des questions de climatologie, mais passionné plutôt de gestion d’écosystèmes complexes.

A ce titre, j’ai publié il y a quelques années un article scientifique, qui peut s’appliquer, je crois, au climat général de la terre. Et il est clair que, dans le cadre de la problématique du réchauffement climatique, je suis sensible aux menaces liées aux gaz à effets de serre.

Aussi j’aimerais connaître vos avis sur mes idées et questionnements à ce sujet.

Le climat de la terre m’apparaît, comme tout écosystème global, comme un système chaotique, dans lequel apparaissent des états d’équilibres instables autour desquels le système perdure. Ces états d’équilibre instables sont des fractals, et donc se répercutent sur le système de la même manière, quelle que soit l’échelle à laquelle on les observe.

On peut penser que ces états d’équilibres instables puissent être le régime des moussons, le flux des jet-streams, ou même les courants sous-marins de convection (dont le gulfstream qui nous borde), et qui sont par ailleurs le théâtre de nouveaux débordements (El Niño, par exemple).

Les théories à la mode laissent penser que les dérèglements climatiques pourraient bien ne pas être linéaires en phase avec les dégagements de CO2 et autres gaz à effet de serre, mais bien exponentiels, ce qui cadre parfaitement avec leur nature chaotique : une fois le délicat équilibre de leurs retours périodiques entre deux états semi-stables (le régime d’hiver et d’été des moussons, par exemple) perturbé, le risque est grand de voir le système chaotique éjecté de ses trajectoires entre deux ou plusieurs états d’équilibre instables, et de devenir parfaitement imprévisible.

Dans le cadre de ces réflexions, je me permet d’ajouter un aspect du problème que je ne vois jamais abordé :

Sur une période de 24H, le réveil et l’accroissement des activités industrielles, et donc de ses rejets, suit une évolution propre aux fuseaux horaires. Quel peut-être l’influnce de ces progressifs accès de fièvre et de calme, sur la circulation des masses d’air, de chaleur et de gaz à effet de serre, au niveau de la planète , compte tenu qu’elle se fait à l’inverse du sens des jet-streams?

Peut-être faudrait-il se pencher sur la question ?

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(...)

Sur une période de 24H, le réveil et l’accroissement des activités industrielles, et donc de ses rejets, suit une évolution propre aux fuseaux horaires. Quel peut-être l’influnce de ces progressifs accès de fièvre et de calme, sur la circulation des masses d’air, de chaleur et de gaz à effet de serre, au niveau de la planète , compte tenu qu’elle se fait à l’inverse du sens des jet-streams?

Peut-être faudrait-il se pencher sur la question ?

Bonjour et bienvenu.

Cette question est plus "météo" que "climato", contrairement au reste de ton post. Elle est intéressante. Sur l'échelle de temps considéré (24 h), comment prend-on en considération les perturbations sous la couche-limite des différentes activités humaines pour évaluer leurs influences locales ?

A moins que tu aies en tête une influence plus durable sur le climat de l'HN. Dans cette hypothèse, peux-tu l'expliciter?

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Sur une période de 24H, le réveil et l’accroissement des activités industrielles, et donc de ses rejets, suit une évolution propre aux fuseaux horaires. Quel peut-être l’influnce de ces progressifs accès de fièvre et de calme, sur la circulation des masses d’air, de chaleur et de gaz à effet de serre, au niveau de la planète , compte tenu qu’elle se fait à l’inverse du sens des jet-streams?

Peut-être faudrait-il se pencher sur la question ?

Bonjour et bienvenu.Concernant l'effet en question, c'est totalement négligeable par rapport aux fluctations saisonnières de CO2 atmosphérique (due aux cycles de la végétation continentale de l'hémisphère nord), aux sautes d'humeur des volcans (Pinatubo, c'est -0,5°C pour le globe pendant un an et une perturbation de la stratosphère pendant plusieurs années dus aux aérosols), à el Nino (1998, c'est +0,3°C suite à la quantité de vapeur d'eau envoyée dans l'atmosphère par un el Nino surpuissant).

Si le climat changeait d'attracteur chaotique (une spéculation d'ordre accadémique pour donner un semblant d'explication à ce qu'on ne comprend pas et en marge de la "ligne officielle" qui dévoue des milliards au développements de modèles déterministes) aussi facilement, ça se serait fait déjà depuis longtemps suite à ces événements. Mais ça ne s'était pas fait !

On a une influence sur le climat (ce qui à l'échelle locale et temporaire est bien sûr indiscutable) mais au vu des ordres de grandeur, elle est infinitésimale même si certains se plaisent à croire au contraire (après tout, on fait bien encore la danse de la pluie ou des prières pour calmer la tempête).

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Sur une période de 24H, le réveil et l’accroissement des activités industrielles, et donc de ses rejets, suit une évolution propre aux fuseaux horaires. Quel peut-être l’influnce de ces progressifs accès de fièvre et de calme, sur la circulation des masses d’air, de chaleur et de gaz à effet de serre, au niveau de la planète , compte tenu qu’elle se fait à l’inverse du sens des jet-streams?

Peut-être faudrait-il se pencher sur la question ?

Le début de ton post était prometteur mais là franchement c'est en peu..., nul.

Ou alors je n'ai pas compris mais enfin le "réveil" de l'activité humaine au cours de la journée engendre une variation infinitésimale des concentrations en CO2 ou autres polluants.

Cette variation est bien sûr sans effet ou en tous cas ridiculement faible par rapport à la variation de forçage solaire qui s'exerce sur les différents fuseaux au cours de la journée.

Ensuite s'il s'agit de voir l'influence de la rotation de la Terre sur la circulation atmosphérique c'est une autre histoire.

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Bonjour

C'est vrai que la question posée n'est pas à la hauteur des prémices mais on peut dépasser cela. Il me semble que dans ce que tu dis, il y a en filigranne, la notion de résonnance: d'après ce que m'a appris S Frontier, ce qui compte, dans les écosystèmes , c'est, par exemple, que la nourriture arrive au bon moment.

Autrement dit, on ne prête peut être pas assez attention au timing des différents forçages naturels ou non. Est ce cela que tu as en tête?

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  • 3 weeks later...

Information :

La durée de végétation des végétaux en France a augmenté de 3 semaines ces 50 dernières années (réseau RENECOFOR)!

Et des recherches récentes démontrent que la réchauffement du climat....rend les végétaux plus sensibles au Froid et au gel!

Explication :

En période de végétation, la sève n'est pas préparé aux gels importants (>-5°, variable suivant les espèces bien sûr, c'est un exemple), hors végétation le même arbre, par une modification de la composition de la sève résistera à des gel nettement plus important (-30°C pour le même exemple)!

Donc si les arbres restent plus longtemps en végétation, ils seront plus sensibles aux gels tardifs et précoces. (Un arbre biologiquement prêt à supporter des gels à -15°C un 15 novembre il y a 50 ans, ne pourra plus encaissé un -10°C, toujours pour l'exemple).

De même, pour une raison de composition de la sève, des arbres ayant supporté une forte sècheresse, supporteront très mal un hiver froid.

Bref, à l'INRA ils sont en train de surveiller la biologie de l'arbre en Hiver et le réchauffement rapide ne fait pas le bonheur de végétaux! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

En pratique, pour vos jardins, gardez vos essences rustiques, évitez les variétés précoces ou à croissances trop rapides!

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Information :

La durée de végétation des végétaux en France a augmenté de 3 semaines ces 50 dernières années (réseau RENECOFOR)!

Et des recherches récentes démontrent que la réchauffement du climat....rend les végétaux plus sensibles au Froid et au gel!

Explication :

En période de végétation, la sève n'est pas préparé aux gels importants (>-5°, variable suivant les espèces bien sûr, c'est un exemple), hors végétation le même arbre, par une modification de la composition de la sève résistera à des gel nettement plus important (-30°C pour le même exemple)!

Donc si les arbres restent plus longtemps en végétation, ils seront plus sensibles aux gels tardifs et précoces. (Un arbre biologiquement prêt à supporter des gels à -15°C un 15 novembre il y a 50 ans, ne pourra plus encaissé un -10°C, toujours pour l'exemple).

De même, pour une raison de composition de la sève, des arbres ayant supporté une forte sècheresse, supporteront très mal un hiver froid.

Bref, à l'INRA ils sont en train de surveiller la biologie de l'arbre en Hiver et le réchauffement rapide ne fait pas le bonheur de végétaux! default_flowers.gif

En pratique, pour vos jardins, gardez vos essences rustiques, évitez les variétés précoces ou à croissances trop rapides!

Un peu de mal à suivre l'explication, à vrai dire. Certaines espèces végétales ont toujours du mal à s'adapter à un gel brutal et précoce. Le réchauffement créerait un déséquilibre supplémentaire s'il aggravait les gels brutaux et précoces (en plus d'allonger la période végétative)... mais j'ai cru comprendre que c'est l'inverse, il tend à les rendre plus rares.
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Un peu de mal à suivre l'explication, à vrai dire. Certaines espèces végétales ont toujours du mal à s'adapter à un gel brutal et précoce. Le réchauffement créerait un déséquilibre supplémentaire s'il aggravait les gels brutaux et précoces (en plus d'allonger la période végétative)... mais j'ai cru comprendre que c'est l'inverse, il tend à les rendre plus rares.

Ne pas oublier que les végétaux ont eu des dizaines de milliers d'années pour s'adapter à ces changements de teneur en carbone de l'air. Ce coup-ci la transition se fera sur quelques décennies. Le choc risque d'être fatal pour certaines espèces.

Vivant prés des arbres, on a longtemps cru que l'augmentation du CO2 augmenterait leur croissance, or la réponse est nette aujourd'hui : non, c'est faux!

Donc si la végétation réagit mal à cette augmentation du CO2, les prévisions pour le climat à venir possède une variable de plus. Mais on s'éloigne du sujet (la paléoclimatologie)

Ce message a été modifié par Musimon - Aujourd'hui, 07:49.

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Je m'excuse, les explications ce n'est pas mon fort!

Les arbres en période hivernale, saturent la sève en sucre liquide pour résister au froid intense, (hummm, la bonne sève des Erables canadiens). En période de végétation la sève contient moins de sucre ce qui le rend sensible au froid.

Des automnes doux, dûs au réchauffement du climat, rallongent la période de végétation jusqu'à tard dans l'année, ce qui augmente la probabilité que le premier coup de froid survienne alors que les arbres sont encore "en sève".

Le phénomène équivalent se produit au printemps, quand les arbres débourrent de façon précoce....

C'est plus clair? La probabilité que l'arbre subisse un coup de froid tardif ou précoce augmente avec le réchauffement du climat! C'est peut-être évident, mais c'est maintenant expliqué.

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Je m'excuse, les explications ce n'est pas mon fort!

Les arbres en période hivernale, saturent la sève en sucre liquide pour résister au froid intense, (hummm, la bonne sève des Erables canadiens). En période de végétation la sève contient moins de sucre ce qui le rend sensible au froid.

Des automnes doux, dûs au réchauffement du climat, rallongent la période de végétation jusqu'à tard dans l'année, ce qui augmente la probabilité que le premier coup de froid survienne alors que les arbres sont encore "en sève".

Le phénomène équivalent se produit au printemps, quand les arbres débourrent de façon précoce....

C'est plus clair? La probabilité que l'arbre subisse un coup de froid tardif ou précoce augmente avec le réchauffement du climat! C'est peut-être évident, mais c'est maintenant expliqué.

Oui c'est plus clair, mais c'est déjà ce que j'avais compris default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Mon souci est qu'en même temps que les automnes sont plus doux, les hivers le sont aussi. Donc, c'est ce point que je ne comprends toujours pas dans le raisonnement : "La probabilité que l'arbre subisse un coup de froid tardif ou précoce augmente avec le réchauffement du climat!"

Je comprends bien que les coups de froid seraient plus stressant* à cause de l'allongement végétatif dû au réchauffement. Mais comme le même réchauffement est censé diminuer tendanciellement la fréquence et l'intensité des coups de froid, c'est un peu circulaire.

(*) En supposant que le mécanisme décrit est exact et représente un péril réel, ce qui reste à quantifier puisque la plupart des espèces actuelles sont biologiquement adaptées à des variations météo / climatiques importantes déjà présentes dans la variabilité naturelle du Holocène (et au-delà, des derniers millions d'années), à l'échelle saisonnière, annuelle ou décennale.

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Je comprends bien que les coups de froid seraient plus stressant* à cause de l'allongement végétatif dû au réchauffement. Mais comme le même réchauffement est censé diminuer tendanciellement la fréquence et l'intensité des coups de froid, c'est un peu circulaire.

Non parce que je parle de coup de froid à -5° se produisant alors que l'arbre est en végétation, et ces coups de froids, même avec un réchauffement du climat existeront toujours!

De plus, les chercheurs de l'INRA mettent en évidence que les sécheresses intenses rendent les arbres vulnérables aux très grands froids ce coup-ci. L'arbre n'étant plus capable de produire du sucre liquide ou alors n'ayant plus assez de tissus sains (canaux pour la sève) pour démarrer un printemps dans des conditions optimales.

Pour faire bref, la conf' à laquelle j'ai assisté conclue que ce serait un sacré erreur que de profiter du réchauffement du climat pour rallonger la durée de végétation des arbres, et ainsi produire des fruits de façon précoces ou tardives et également d'éloigner trop au nord certaines espèces.

Ils ont eu des exemples sur des Hybrides de Noyers plantés à Clermond à croissance rapide (donc une période de végétation trés longue, tôt au printemps, tard en automne), résultat tous nécrosés et condamnés à cause de ces coups de gels survenant alors que l'arbre est en végétation.

Je parle bien de nécrose des tissus du tronc et des rameaux, et pas uniquement le gel des pousses de printemps. C'est un autre probléme. Si dans une région, on "profite" du réchauffement du climat pour anticiper la floraison de certains fruitiers avec des hybrides précoces, le risque d'avoir des récoltes perdus avec le gel croît également.

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Oui c'est plus clair, mais c'est déjà ce que j'avais compris default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Mon souci est qu'en même temps que les automnes sont plus doux, les hivers le sont aussi. Donc, c'est ce point que je ne comprends toujours pas dans le raisonnement : "La probabilité que l'arbre subisse un coup de froid tardif ou précoce augmente avec le réchauffement du climat!"

Je comprends bien que les coups de froid seraient plus stressant* à cause de l'allongement végétatif dû au réchauffement. Mais comme le même réchauffement est censé diminuer tendanciellement la fréquence et l'intensité des coups de froid, c'est un peu circulaire.

(*) En supposant que le mécanisme décrit est exact et représente un péril réel, ce qui reste à quantifier puisque la plupart des espèces actuelles sont biologiquement adaptées à des variations météo / climatiques importantes déjà présentes dans la variabilité naturelle du Holocène (et au-delà, des derniers millions d'années), à l'échelle saisonnière, annuelle ou décennale.

Le risque décrit par Musimon est d'autant plus à redouter que le RC ne nous met pas à l'abri d'une vague de froid, pour peu que les vents dominants soufflent du nord pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines d'affilée, à l'occasion par exemple de la stabilisation d'un anticyclone. L'hiver arctique avec ses nuits prolongées sera toujours là...Alain
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Le risque décrit par Musimon est d'autant plus à redouter que le RC ne nous met pas à l'abri d'une vague de froid, pour peu que les vents dominants soufflent du nord pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines d'affilée, à l'occasion par exemple de la stabilisation d'un anticyclone. L'hiver arctique avec ses nuits prolongées sera toujours là...

Alain

Il est prévu et observé que c'est en arctique que le climat doit se réchauffer le plus fort.

Logiquement, il me semble que les vagues de froid devraient être moins fréquentes et moins intenses puique l'air sera moins froid.

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Le risque décrit par Musimon est d'autant plus à redouter que le RC ne nous met pas à l'abri d'une vague de froid, pour peu que les vents dominants soufflent du nord pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines d'affilée, à l'occasion par exemple de la stabilisation d'un anticyclone. L'hiver arctique avec ses nuits prolongées sera toujours là...

Alain

À ce compte tout doit être redouté. Quand le climat se refroidira, nous ne serons pas à l'abri de vagues de chaleur.J'ai encore en tête les perspectives épouvantables de l'âge glaciaire qui nous était prédit dans les années 1970.

Alors si le réchauffement est catastrophique et si le refroidissement est catastrophique, cela voudrait dire que nous sommes dans une période idéale.

Qui va soutenir cela ? Quel hasard miraculeux ferait que le climat moyen du XXe siècle était le meilleur ?

Ne serait-ce pas plutôt une frilosité exacerbée devant tout changement ?

Heureusement que je veille à ne pas vivre en état de peur permanente.

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