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La faute à l'anticyclone des Açores ?


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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Ben c'est du Leroux... qui, voyant que le crénau du RC ne permet plus à toutes les absurdités septiques de passer, s'en prend à présent au temps présent, pour imposer sa fameuse théorie des AMP...

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"La météorologie est ainsi dans une profonde impasse conceptuelle, qui (comme le souligne C. Allègre, 2007) préfère « le mythe de l’informatique toute-puissante » et la théorie, à l’observation directe des phénomènes"

Ben, j'attends avec impatience les prévisions météorologiques à X jours de M. Leroux à partir des images satellites default_flowers.gif

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"L'anticyclone des Açores" c'est la tendance de hautes pressions à régner sur cette région de l'Atlantique.

La présence des hautes pressions dépend de la dynamique générale, et notamment dans notre cas de grandes dépressions ouest-atlantiques ramenant des dorsales d'air chaud sur leur flanc Est.

Les anticyclones sont des centres de hautes pressions c'est-à-dire un (très) lent mouvement d'air vers le bas qui assèche l'air en altitude, avec un flux tournant dans le sens horaire pour l'hémisphère nord. Ils sont surtout favorisés par un flux convergent et chaud en altitude et/ou un refroidissement des basses-couches.

Globalement, on peut presque dire que les anticyclones se forment là où les conditions ne sont pas dépressionnaires.

Si "l'anticyclone des Açores" ne vient pas, c'est que la dynamique dépressionnaire est trop présente sur nos régions.

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  • 2 weeks later...

Vous avez peut-être remarqué, mais j'ai tenté de porter la voix scientifique sur la discussion de l'article d'Anecdote.

Mais je réagis encore plus quand sur un article principal de Ouest-France , un porte-parole de MF assène encore "c'est la faute à l'anticyclone des Açores".

Leroux profite de cet argument pour justement dire que la météorologie moderne, portée par Météo-France, n'est pas adaptée pour expliquer le temps, et qu'il faut avancer les AMP.

Bilan : les meilleurs théoriciens de la météo ne font aucune communication simple et en phase avec les connaissances actuelles et permettent :

- de discréditer les moyens mis en oeuvre pour étudier/surveiller le temps

- de permettre à des théories bidons d'être exposées presque sans réaction de la part des non-initiés.

Il faut quand même voir que dans la BU que je fréquentais, il y a le livre de Leroux intitulé comme un livre de connaissances générales intitulé "dynamique de l'atmosphère" à la même place que des livres classiques mais sans surprise, sur les bases de la météo.

edit : je critique encore une fois la communication du monde scientifique car ce déphasage est assez incompréhensible, et vraiment préjudiciable.

Pourquoi Météo-France ne continue pas sur la lancée des explications de l'épisode de décembre 1999 ?

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Il y a deux façons d'aborder la méthode d'enseignement des réalités atmosphériques.

Une , comme je l'ai déjà expliqué, consiste à prendre appui sur la théorie norvégienne en expliquant qu'elle est un "raccourci" de la réalité dynamique. Dans ce cas, il faut admettre que dans leur réflexion, des gens ont besoin des anciens concepts pour appréhender la situation météorologique. Sans les brusquer, faut les laisser raisonner à partir de leur 500hpa, puis leur démontrer qu'en changeant l'ordre de pensée , en commençant par la circulation générale à la tropo, puis l'étude des anomalies au sol, les champs de VV, pour terminer éventuellement par les champs de pression à la 500, on appréhende plus de détails.

L'autre , que je choisis souvent, c'est de prendre brutalement la théorie norvégienne à contre pied (et à contre sens), mais y'a pas beaucoup de répondant dans votre communauté.

Donc puisque l'opportunité y est à nouveau:

un anticyclone n'est pas un objet météorologique car les objets météorlogiques impliquent une certaine permanence, et la pression n'est pas un paramètre conservatif. Tous les concept qui y sont liés sont faux. C'est pas eux qui repoussent les dépressions (qui ne sont pas des objets non plus). C'est pas leur"poids" qui repousse les nuages et autres concepts associés. C'est pas leurs lignes isobares qui "conduisent" les vents. Tout est bidon, mais la culture norvégienne imprègne tellement les esprits, que ses défaillances conduisent aux théories type AMP.

Oui, si on admet l'anticyclone comme objet météorologique, alors l'AMP a sa place.

Inversement, comme issue de la modélisation actuelle, si la zone anticyclonique ne pilote rien, malgré son peu de vertu, et surtout pas les "centres d'action", alors faut abandonner tous les concepts de la théorie norvégienne et ses dérivées... Brutalement... abandonner les anti, les dep et même les gouttes froides...

Quand aux explications que pourraient donner des agents de MF , ils sont en droite ligne de la première méthode:

Faut pas choquer l'usager bercé tous les jours par les explications norvégiennes télévisuelles.

Mes répondeurs favoris (54 et 88) m'ont bercé tout l'"été" (s'il en fut) de dépressions et d'anticyclones bien pratique pour les explications, mais qui n'expliquent rien en réalité!

De plus, je ne suis pas sûr que tous les agents aient été formés "dynamique", ou au moins ne sont pas confrontés au problème quant ils bossent.

(Après tout, eux au moins ils ont de la formation, ce qui n'est pas les cas des autres boites de météo...)

Je suis persuadé qu'en "clim", par exemple la NAO a encore de beaux jours devant elle. ( je connais plus d'une tartignole climato qui serait incapable d'expliquer une situ sans parler norvégien default_flowers.gif )

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Effectivement, même si j'aime pas utiliser les arguments politiques pour dénigrer une théorie pseudo scientifique, c'est vrai qu'il manipule la critique bas de gamme pour laisser croire que sa théorie est le seul recours...Il ne peut tromper que les ignorants.

Et je le répète pour ne pas être HS : le mot anticyclone est un abus de langage, sa définition devrait limiter sa dénomination : zone de hautes pressions.

Il est et reste anti-rien-du-tout

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Au bilan, si nous avons connu un été frais et humide (hors-Méditerannée) c'est à cause de la circulation atmosphérique qui produit subsidence sur certaines régions, ascendances sur d'autres, et qu'on était situé du mauvais côté avec en plus des flux océaniques fournissant l'humidité pour des pertubations actives et empêchant la chaleur de s'installer.

Sachant qu' il y a des effets rétroactifs qui font que la situation tend à se répéter voire à se bloquer. Ce n'est donc sans doute pas un hasard si il y a eu récurrence.

Notez que je n'ai pas employé le mot anticyclone ni dépression, conformément à la 2e méthode de Gombervaux. Oublier les principes ambigus pour imposer des notions plus fondamentales qui permettent de répondre à beaucoup de questions.

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Invité Guest

Au bilan, si nous avons connu un été frais et humide (hors-Méditerannée) c'est à cause de la circulation atmosphérique qui produit subsidence sur certaines régions, ascendances sur d'autres, et qu'on était situé du mauvais côté avec en plus des flux océaniques fournissant l'humidité pour des pertubations actives et empêchant la chaleur de s'installer.

Sachant qu' il y a des effets rétroactifs qui font que la situation tend à se répéter voire à se bloquer. Ce n'est donc sans doute pas un hasard si il y a eu récurrence.

Notez que je n'ai pas employé le mot anticyclone ni dépression, conformément à la 2e méthode de Gombervaux. Oublier les principes ambigus qui empêchent d'avancer dans la réflexion, pour imposer des notions plus fondamentales qui permettent de répondre à beaucoup de questions.

On voit certes le mécanisme, mais je trouve que cette explication ne rend pas compte des configurations qui ont marqué cet été, et qui font par exemple que des zones comme le sud Italien, les Balkans, la Russie occidentale ont connu des épisodes de fortes chaleur à répétition, tandis que globalement l'Europe occidentale subissait à répétition des épisodes pluvieux. En gros, il manquerait peut-être une dimension spatiale à l'explication de ces phénomènes.
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Ah, sympa que tu sois revenu sur le forum Yann default_shifty.gif

Ok on pourrait décrire de façon plus précise, et ça peut être intéressant de montrer pourquoi le temps "pourri" de chez nous est lié à l'été infernal au SE.

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Ce que j'ai remarqué c'est que dans les épisodes les plus pluvieux on était à l'avant d'anomalies de tropo qui évoluaient du sud-ouest vers le nord-est, et que la zone barocline était très sud, avec le pays dans la zone froide de basse couche (aujourd'hui la zone barocline est au nord de la France et le pays est dans la zone chaude)

Je pense pas que ça nous serve de savoir ce qui se passe aux Açores ou en Grèce.

Quand à l'enfer méditerrannéen, je sais pas où tu l'as vu ... peut-être cette semaine default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Edit:

tiens, ça me fait penser un truc: plutôt que d'étudier la NAO des pressions, on devrait étudier l'oscillation de la zone barocline de part et d'autre du 45ème

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Invité Guest

Ah, sympa que tu sois revenu sur le forum Yann default_blushing.gif

Ok on pourrait décrire de façon plus précise, et ça peut être intéressant de montrer pourquoi le temps "pourri" de chez nous est lié à l'été infernal au SE.

J'ai conservé quelques cartes GFS "anomalies de tropo" de différentes situs qu'on a connu cet été. Ce serait sympa de pouvoir examiner ça ensemble, non ? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Oui, tu peux mettre différentes situations pour qu'on voit au jour le jour comment ça s'est passé.

Il faudra aussi pour comprendre le bilan, trouver des cartes sur le mois, comme le site de l'IRI en propose.

Anomalies moyennes de géopotentiel, de flux...

Gombervaux : oui, la zone barocline la plus importante était souvent au sud, en position zonale en plus, favorisant les cyclogénèses.

Sinon quand je parle de l'été infernal au SE, c'est le SE de l'Europe bien sûr. Je comprends que ça n'explique pas plus la situation, mais ça peut être intéressant de montrer le lien.

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je connais plus d'une tartignole climato qui serait incapable d'expliquer une situ sans parler norvégien default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je me suis déjà demandé si ceci - ainsi que les théories bidons type AMP - n'étaient pas dû à la différence de "culture" entre les climatologues, issus pour la plupart des "sciences humaines" et les météorologistes issus des "sciences fondamentales et appliquées". J'avais ressenti un peu cette coupure entre deux mondes quand j'étais à la fac. De fait, certains climatologues manquent parfois un peu de culture scientifique, et inversement les météorologistes de culture géographique. C'est dommage pour chacune des deux "parties".

J'attends de voir le jour où il ne sera plus question de front polaire dans les manuels scolaires default_rolleyes.gif J'imagine aussi que pour certaines personnes réfractaires aux maths et à la physique, çà doit être rassurant d'entendre parler d'AMP et d'entendre dire que les théories scientifiques modernes, avec toutes leurs équations complexes, c'est n'importe quoi default_laugh.png

Ceci dit, comme çà a été rappelé, il est vrai que les météorologistes eux-même parlent encore souvent norvégien... default_chris.gif

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Invité Guest

Je me suis déjà demandé si ceci - ainsi que les théories bidons type AMP - n'étaient pas dû à la différence de "culture" entre les climatologues, issus pour la plupart des "sciences humaines" et les météorologistes issus des "sciences fondamentales et appliquées". J'avais ressenti un peu cette coupure entre deux mondes quand j'étais à la fac. De fait, certains climatologues manquent parfois un peu de culture scientifique, et inversement les météorologistes de culture géographique. C'est dommage pour chacune des deux "parties".

J'attends de voir le jour où il ne sera plus question de front polaire dans les manuels scolaires default_flowers.gif J'imagine aussi que pour certaines personnes réfractaires aux maths et à la physique, çà doit être rassurant d'entendre parler d'AMP et d'entendre dire que les théories scientifiques modernes, avec toutes leurs équations complexes, c'est n'importe quoi default_flowers.gif

Je suis géographe (non spécialisé en climato), mais absolument pas réfractaire aux lois de la dynamique atmosphérique telles que vous en causez ici. Bien au contraire ! default_sorcerer.gif

PS 1 : en géographie aussi il y a un volet fondamental et appliqué.

PS 2 pour Simon : je vais essayer de capter demain quelques cartes pour essayer d'analyser ensemble les situs de cet été.

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L'anticyclone des Açores par ci, l'anticyclone des Açores par là... cette expression, qui n'a qu'une réalité climatologique, est très fortement ancrée dans le discours ambiant, sans que les gens ne sachent vraiment ce que ça cache. On parle souvent de lui, il remonte sur l'Europe pour nous protéger en été, etc... Et puis hop l'été 2007 (et bien d'autres) vient remettre en question ce prétendu bouclier estival.

Alors pour expliquer certains phénomènes (comme le temps de cet été) à des gens qui n'y connaissent rien en météo, on est presque obligé de s'accrocher à des demi-vérités, plutôt que de réexpliquer la circulation générale avec les nouveaux concepts (pas si nouveaux que ça d'ailleurs). Pour faire passer un message à un public non initié, il faut s'appuyer sur des choses simples, que tout le monde puisse comprendre. Les bons vieux anticyclones et dépressions, ainsi que la règle de Buys-Ballot qui permet de montrer la circulation des flux, sont donc souvent encore utilisés pour expliquer une situation météo au grand public ou aux médias. Le problème c'est que ça alimente des croyances du type "dépression = pluie ; anticyclone = soleil", donc des choses pas entièrement fausses, mais très approximatives.

Si quelqu'un a des idées pour expliquer de façon claire le temps moyen de l'été 2007 en Europe à un citoyen lambda qui n'y connait rien en météo, sans prononcer les mots "anticyclone" et "dépression" ... je suis preneur! (on peut ruser en parlant de passages pluvieux, perturbations, pour remplacer les dépressions, et zones de haute pression contre anticyclone.. mais bon.. est-ce que ça aide vraiment?).

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Je suis géographe, mais absolument pas réfractaire aux lois de la dynamique atmosphérique telles que vous en causez ici. Bien au contraire ! default_sorcerer.gif

PS 1 : en géographie aussi il y a un volet fondamental et appliqué.

PS 2 pour Simon : je vais essayer de capter demain quelques cartes pour essayer d'analyser ensemble les situs de cet été.

Je n'ai jamais dit que les géographes étaient réfractaires aux lois de la physique Yann76 default_flowers.gif , je lançait une petite pique à l'encontre de certains amateurs des AMP qui se rassurent peut-être avec une telle théorie default_flowers.gif Mais là çà devient de la psychologie, j'arrête lol.

En parlant de "fondamental et appliqué", je ne parlais pas d'un module de formation mais de la distinction entre faculté de sciences humaines et faculté (ou école) de sciences. Les météorologues ont souvent plus une culture scientifique, dans le sens de mécaniques des fluides, thermodynamique... que les géographes, qui ont plus une vue synthétique. L'un et l'autre se complètent. Je regrette simplement cette sorte de barrière qui existe en France.

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Invité Guest

En parlant de "fondamental et appliqué", je ne parlais pas d'un module de formation mais de la distinction entre faculté de sciences humaines et faculté (ou école) de sciences. Les météorologues ont souvent plus une culture scientifique, dans le sens de mécaniques des fluides, thermodynamique... que les géographes, qui ont plus une vue synthétique. L'un et l'autre se complètent. Je regrette simplement cette sorte de barrière qui existe en France.

Moi non plus je ne parlais pas de module de formation.

Sur le fondamental et l'appliqué, absents en géo, tu te trompes. Certes il existe entre nos disciplines des différences de méthodes (et d'objet), c'est un fait. Qu'elles se complètent - ou devraient se compléter - c'est une chose. Mais il ne faut pas réduire la géographie à de la synthèse : c'est comme la théorie norvégienne, c'est un stade depuis longtemps dépassé. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Enfin, on est hors-sujet... default_crying.gif

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Moi non plus je ne parlais pas de module de formation.

Sur le fondamental et l'appliqué, absents en géo, tu te trompes. Certes il existe entre nos disciplines des différences de méthodes (et d'objet), c'est un fait. Qu'elles se complètent - ou devraient se compléter - c'est une chose. Mais il ne faut pas réduire la géographie à de la synthèse : c'est comme la théorie norvégienne, c'est un stade depuis longtemps dépassé. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Enfin, on est hors-sujet... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ben y'a du boulot alors ! Car de tous les bouquins de climatologie de niveau universitaire que j'ai consulté encore cet après-midi dans une librairie, les explications données des mécanismes atmosphériques font plutôt peur ! Dans ces livres, le stade de la théorie norvégienne n'est pas encore dépassé default_dry.png
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Bravo au Met Office britannique pour ne pas avoir accusé l'anticyclone des Açores d'avoir causé cet été pourri! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Prenons exemple sur nos voisins! default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Record de pluviosité au Royaume-Uni cet été

Agence France-Presse

Londres

Le Royaume-Uni a connu son été le plus pluvieux depuis le début des relevés en 1914, battant d'une très courte tête celui établi en 1956, ont annoncé vendredi les services météorologiques britanniques dans un communiqué.

Selon les mesures effectuées au 28 août, les Britanniques ont reçu en moyenne 358,5 mm de pluie depuis le début de l'été. Sur l'ensemble de la saison estivale de 1956, précédent record, le pays avait enregistré une pluviosité moyenne de 358,4 mm.

«Ces chiffres confirment ce que la plupart des gens pensaient déjà - cet été a été très humide et très décevant pour beaucoup», a déclaré Keith Groves, chef prévisionniste du Met Office, cité dans le communiqué.

Cette pluviosité est due «en grande partie à la position du jet stream, un courant de vents forts qui entraîne les systèmes météorologiques au-dessus du Royaume-Uni», a expliqué le Met Office.

«Pour la plus grande partie de l'été, le jet stream était plus au sud et plus fort qu'un été habituel, apportant des dépressions sur de nombreuses régions du pays», a-t-il poursuivi.

Le pays a connu de fortes chutes de pluies sur 24 heures les 24 et 25 juin dans le nord de l'Angleterre puis le 20 juillet dans l'ouest et le centre qui ont entraîné d'importantes inondations. En juin, quatre personnes sont mortes.

La température moyenne sur la période estivale a été de 14,1 degrés, a précisé le Met Office, sans autre commentaire.

On comprend mieux le rôle moteur du jet dans la circulation atmosphérique (et, indirectement, le rôle des anomalies de PV), contrairement au rôle inexistant de "l'anticyclone des Açores".
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Bravo au Met Office britannique pour ne pas avoir accusé l'anticyclone des Açores d'avoir causé cet été pourri! default_laugh.png

Prenons exemple sur nos voisins! default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

On comprend mieux le rôle moteur du jet dans la circulation atmosphérique (et indirectement des anomalies de PV), contrairement au rôle inexistant de "l'anticyclone des Açores".

Justement Hailstone, il y a Simon qui a ouvert un sujet sur cette affaire :

/index.php?showtopic=22084&pid=551552&st=0'>Eté pourri

Si tu pouvais te joindre à nous... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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  • 2 weeks later...

La "Nouvelle Revue d'Histoire" est dirigée par D. Venner. Il faut savoir qui est ce monsieur ( voir D. Venner dans wikipédia : membre jadis des mouvements fascistes Jeune Nation, Occident , OAS ( il a fait 18 mois de prison)etc. Aucun historien digne de ce nom ne considère cette revue comme sérieuse...). Quant à l'anticyclone des Açores, il existe bel et bien ; il fait partie de la famille des anticyclones subtropicaux, comme ceux de Ste-Hélène, du Pacifique Nord et du Pacifique Sud (voir n'importe quelle carte du champ de pression mondial)
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