Stfromlux Posté(e) 29 novembre 2007 Partager Posté(e) 29 novembre 2007 Ce fil est passionnant ! Je comprends pas toujours tout , mais j'apprécie les différents points de vue et la qualité des débats. Bonne continuation messieurs... (-dames? M'a l'air très masculin ce milieu ) Stéphane, fidèle lecteur novice mais curieux ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 29 novembre 2007 Auteur Partager Posté(e) 29 novembre 2007 Honte sur vous Charles Muller, avoir le front de boire cet affreux breuvage plein de CO2 ? et ensuite faire burp ! mais à quoi avez-vous la tête ? Ah non, le bilan carbone est équilibré, pour la vigne comme pour les plants de tabac (je parle de mes émissions personnelles et de mes vilains péchés). Enfin je le croyais : un article récent de Prairie et Duarte, que je n'ai pas eu l'occasion de lire en détail, semble suggérer que nos bilans personnels ne sont finalement pas équilibrés et devraient être intégrés dans le forçage. 3,1 GtC/an pour notre respiration, nos besoins, ceux de nos animaux domestiques, cela me paraît démesurément important :http://adsabs.harvard.edu/abs/2007BGeo....4..215P Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 30 novembre 2007 Partager Posté(e) 30 novembre 2007 Enfin je le croyais : un article récent de Prairie et Duarte, que je n'ai pas eu l'occasion de lire en détail, semble suggérer que nos bilans personnels ne sont finalement pas équilibrés et devraient être intégrés dans le forçage. 3,1 GtC/an pour notre respiration, nos besoins, ceux de nos animaux domestiques, cela me paraît démesurément important : http://adsabs.harvard.edu/abs/2007BGeo....4..215P On ne parle pas, dans l'abstract, de bilan, mais d'émissions directes de CO2. Autrement dit pour émettre 3.1Gt C/an il faut consommer ces mêmes 3.1Gt/an. Ces 3.1Gt/an ne font pas partie du forçage mais du cycle global du carbone et en soi, elles semblent maintenant relativement significatives (3% des échanges terrestres). Sur une petite part, décomposition des déchets, il y en a sans doute un peu de déchets qui proviennent du C fossile. Mais plus généralement il n'est pas indiqué la part d'énergie fossile qu'il a fallu consommer pour permettre la conso de ce C. Par exemple, la part transport, engrais, etc. Cette part est inclue dans les 8.5Gt/an de C fossile émis, de toute façon. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lolo44 Posté(e) 30 novembre 2007 Partager Posté(e) 30 novembre 2007 Dépêche tombée à l'instant : OSLO (Reuters) - L'année 2007 devrait être un peu plus fraîche qu'initialement prévu, mais malgré cela devenir la sixième plus chaude depuis le début des observations il y a 150 ans, prévoient des chercheurs britanniques. "2007 devrait être similaire à 2006, et donc être sixième année la plus chaude ex-aequo", a déclaré à Reuters Phil Jones, chef du service de recherche climatique à l'université britannique d'East Anglia. Ce service, qui approvisionne l'Organisation météorologique mondiale (OMM) en données, avait prévu il y a un an que 2007 serait l'année la plus chaude depuis 1860, avant d'abaisser cette prédiction dans le courant de l'année. Le début de l'année 2007 avait été marqué, en plus du réchauffement climatique général, par la réapparition du phénomène El Nino, qui réchauffe l'océan Pacifique et adoucit l'hiver dans l'hémisphère nord. La fin plus rapide que prévu d'El Nino a cependant atténué ces prévisions. L'année 2007 ne devrait donc, selon Jones, pas être aussi chaude que l'année record 1998, ni que, dans l'ordre du classement, 2005, 2003, 2002 et 2004. On attribue cependant aux fortes chaleurs du début de l'année le réchauffement de l'Atlantique, le recul estival record de la banquise arctique ainsi que des perturbations dans les cultures. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Just1 Posté(e) 30 novembre 2007 Agde (34) littoral ouest Hérault Partager Posté(e) 30 novembre 2007 On attribue cependant aux fortes chaleurs du début de l'année le réchauffement de l'Atlantique, le recul estival record de la banquise arctique ainsi que des perturbations dans les cultures. Voilà donc un début d'explication scientifique du recul record de la banquise arctique... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 30 novembre 2007 Auteur Partager Posté(e) 30 novembre 2007 On ne parle pas, dans l'abstract, de bilan, mais d'émissions directes de CO2. Autrement dit pour émettre 3.1Gt C/an il faut consommer ces mêmes 3.1Gt/an. Ces 3.1Gt/an ne font pas partie du forçage mais du cycle global du carbone et en soi, elles semblent maintenant relativement significatives (3% des échanges terrestres). (...) Oui en effet, si je comprends, ils se contentent de souligner que le métabolisme des humains et de leurs animaux de compagnie accélère le transfert du carbone de la biosphère vers l'atmosphère ou inversement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
spitzberg Posté(e) 9 décembre 2007 Partager Posté(e) 9 décembre 2007 Le minimum du minimum du cycle solaire devrait etre atteind en mars 2008. Donc tout 2008 l'activite solaire sera proche de 2007 soit bien basse et en 2009 proche de 2005 soit encore assez bas. C'est des 2010 que l'activite solaire sera a une activite moyenne. Et donc le maximum sera a 1 ans pres vers 2012-13 car c'est 5 ans apres le minimum que le maximum est atteind environs suivant l'importance du maximum car les cycles importants sont plus courts que les cycles plus faibles. Pour l'ENSO, en janvier 2009 je pense pas qu'on aura un El Nino alors qu'on viens d'avoir El Nino en hiver 2007 et La Nina en hiver 2006. Williams D'après ce que j'ai pu voir sur un site de suivi quotidien de l'activité solaire , le minimum d'activité solaire n'est pas prévu l'an prochain mais cette année , il serait même déjà passé suivant les prévisions qu'ils avaient faîtes : "The current solar minimum will likely be in August-November 2007 with cycle 24 peaking in 2011 or 2012." Maintenant , si on regarde les données le minimum solaire semble bien s'être produit aux environs des mois de septembre et octobre 2007. Par ailleurs on note une forte augmentation du flux solaire depuis le début de ce mois : http://www.dxlc.com/solar/images/solar.gif http://www.dxlc.com/solar/indices.html Le flux solaire au niveau de la terre mesuré au 08/12/2007 avait une valeur de 87 contre 72 au début du mois. De la même manière on note de nombreuses éruptions solaires en ce moment. Ce qui corespond bien à une reprise de l'activité solaire par rapport aux mois précédents. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 9 décembre 2007 Partager Posté(e) 9 décembre 2007 D'après ce que j'ai pu voir sur un site de suivi quotidien de l'activité solaire , le minimum d'activité solaire n'est pas prévu l'an prochain mais cette année , il serait même déjà passé suivant les prévisions qu'ils avaient faîtes : "The current solar minimum will likely be in August-November 2007 with cycle 24 peaking in 2011 or 2012." Maintenant , si on regarde les données le minimum solaire semble bien s'être produit aux environs des mois de septembre et octobre 2007. Par ailleurs on note une forte augmentation du flux solaire depuis le début de ce mois : http://www.dxlc.com/solar/images/solar.gif http://www.dxlc.com/solar/indices.html Le flux solaire au niveau de la terre mesuré au 08/12/2007 avait une valeur de 87 contre 72 au début du mois. De la même manière on note de nombreuses éruptions solaires en ce moment. Ce qui corespond bien à une reprise de l'activité solaire par rapport aux mois précédents. oui bien vu spitzberg, ça redémarre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 9 décembre 2007 Auteur Partager Posté(e) 9 décembre 2007 D'après ce que j'ai pu voir sur un site de suivi quotidien de l'activité solaire , le minimum d'activité solaire n'est pas prévu l'an prochain mais cette année , il serait même déjà passé suivant les prévisions qu'ils avaient faîtes : "The current solar minimum will likely be in August-November 2007 with cycle 24 peaking in 2011 or 2012." Maintenant , si on regarde les données le minimum solaire semble bien s'être produit aux environs des mois de septembre et octobre 2007.(...) On peut aussi intégrer novembre dans le minimum, qui a été un mois très calme (pour ton organisme ou le SIDC). http://sidc.oma.be/index.php Cela semble repartir en effet. C'est "ennuyeux" si je puis dire, il me semble que plus le minimum est long, plus forte est la probabilité d'un maximum modéré, et inversement (sans certitude cependant, je lis peu la prévi solaire mais je crois me souvenir de cette observation sur un site). Cela signifierait que le cycle 24 ressemble à 23, ou se situe entre 23 et les précédents ? Dans ce cas, ce n'est pas ce cycle-là qui donnera des infos très riches pour l'effet des variations solaires sur le climat... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 10 décembre 2007 Partager Posté(e) 10 décembre 2007 C'est "ennuyeux" si je puis dire, il me semble que plus le minimum est long, plus forte est la probabilité d'un maximum modéré, et inversement (sans certitude cependant, je lis peu la prévi solaire mais je crois me souvenir de cette observation sur un site). Cela signifierait que le cycle 24 ressemble à 23, ou se situe entre 23 et les précédents ? Dans ce cas, ce n'est pas ce cycle-là qui donnera des infos très riches pour l'effet des variations solaires sur le climat... je ne comprends guère ton "ennui". Il me semble que c'est le moment où jamais de soigner particulièrement, au contraire, les observations et les mesures sur les nuages, non? Selon la théorie Svensmark, le rayonnement cosmique ne devrait-il pas avoir une influence quasi-immédiate sur les nuages? Enfin cela doit sans doute être plus compliqué mais pas au point de ne pouvoir être expliqué en quelques phrases, non? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 10 décembre 2007 Auteur Partager Posté(e) 10 décembre 2007 je ne comprends guère ton "ennui". Il me semble que c'est le moment où jamais de soigner particulièrement, au contraire, les observations et les mesures sur les nuages, non? Selon la théorie Svensmark, le rayonnement cosmique ne devrait-il pas avoir une influence quasi-immédiate sur les nuages? Enfin cela doit sans doute être plus compliqué mais pas au point de ne pouvoir être expliqué en quelques phrases, non? De toute façon oui, il faut soigner nos observations climatologiques et les nuages en particulier. Simplement, plus la variation d'un facteur est importante, plus la variation des facteurs (supposés) corrélés le sera aussi et plus robustes seront les conclusions (à moyen d'observation à peu près équivalent). Imagine que le cycle 24 soit sans tâche solaire ou presque, très inactif : ce serait une occasion idéale pour observer les corrélats climatologiques et comparer avec les mêmes corrélats du 23. Comme on parle de variations assez faibles, probablement régionales plutot que globales, pas faciles à isoler dans un seul cycle au milieu du bruit de la variabilité naturelle, plus le cycle est atypique, plus le signal émergera du bruit. (S'il existe). C'est un peu comme les événements Forbush : la variation brutale et importante d'une grandeur permet d'observer ce qui se passe (Harrisson a trouvé ainsi une corrélation significative avec la nébulosité, mais elle est limitée au site d'observation, le Royaume Uni). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 10 décembre 2007 Partager Posté(e) 10 décembre 2007 d'un autre côté si le cycle est "fort", étant donné que nous avons eu un minimum assez faible du moins d'après ce que je déduis des observations des taches, la variation entre maxi et mini devrait être plus balèze et "dégager" le ciel. Si le cycle est "mou" on devrait moins bien voir la variation de nuages bas. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marot Posté(e) 10 décembre 2007 Partager Posté(e) 10 décembre 2007 Qu'il soit fort ou faible, en 2011-2012 on aura les premiers résultats de l'expérimentation Cloud bien que sur ce sujet il y ait des sceptiques qui se sont déjà exprimés ici. Ces données nouvelles et les observations satellitaires lèveront j'espère, certaines interrogations actuelles. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 10 décembre 2007 Auteur Partager Posté(e) 10 décembre 2007 Qu'il soit fort ou faible, en 2011-2012 on aura les premiers résultats de l'expérimentation Cloud bien que sur ce sujet il y ait des sceptiques qui se sont déjà exprimés ici. Ces données nouvelles et les observations satellitaires lèveront j'espère, certaines interrogations actuelles. CLOUD devrait être plus poussé et plus précis (en simulation en chambre de l'amtosphère) que l'expérience SKY de Svensmark. Mais même si CLOUD observe un effet sur la nucléation, et sur des noyaux de condensation de taille critique pour la nébulosité, il faudra encore examiner cela dans le réel... et il est à craindre que ce ne soit pas évident, même dans les cinq ans à venir. Les chercheurs ont déjà une confiance moyenne dans les données de l'ISCCP, qui travaille pourtant depuis 25 ans à l'établissement d'une climatologie nuageuse "consensuelle"avec les meilleurs instruments disponibles. Je ne vois pas que l'on puisse à court terme avoir des instruments assez précis, calibrés, homogènes, etc. pour observer des variations régionales de nébulosité liée à des variations de RC. Mais je me trompe peut-être, je ne sais pas au juste quelles sont les missions spatiales en cours / à venir sur ce thème. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marot Posté(e) 10 décembre 2007 Partager Posté(e) 10 décembre 2007 CLOUD devrait être plus poussé et plus précis (en simulation en chambre de l'amtosphère) que l'expérience SKY de Svensmark. Mais même si CLOUD observe un effet sur la nucléation, et sur des noyaux de condensation de taille critique pour la nébulosité, il faudra encore examiner cela dans le réel... et il est à craindre que ce ne soit pas évident, même dans les cinq ans à venir. Les chercheurs ont déjà une confiance moyenne dans les données de l'ISCCP, qui travaille pourtant depuis 25 ans à l'établissement d'une climatologie nuageuse "consensuelle"avec les meilleurs instruments disponibles. Je ne vois pas que l'on puisse à court terme avoir des instruments assez précis, calibrés, homogènes, etc. pour observer des variations régionales de nébulosité liée à des variations de RC. Mais je me trompe peut-être, je ne sais pas au juste quelles sont les missions spatiales en cours / à venir sur ce thème. Je pensais en 2006 que le lancement de Calipso allait apporter cela, au moins en partie.Malgré un lot de publications déjà faites, je n'ai pas perçu de progrès manifestes dans la connaissance de la nébulosité. Je dois être inattentif. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 10 décembre 2007 Auteur Partager Posté(e) 10 décembre 2007 Je pensais en 2006 que le lancement de Calipso allait apporter cela, au moins en partie. Malgré un lot de publications déjà faites, je n'ai pas perçu de progrès manifestes dans la connaissance de la nébulosité. Je dois être inattentif. J'avais cru comprendre que Callipso (et Cloudsat) était une mission limitée dans le temps (deux ans). Mais je ne suis pas en détail le côté instrumentation, je vais aller lire de la doc' sur ces missions. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 10 décembre 2007 Haut Doubs Partager Posté(e) 10 décembre 2007 J'avais cru comprendre que Callipso (et Cloudsat) était une mission limitée dans le temps (deux ans). Mais je ne suis pas en détail le côté instrumentation, je vais aller lire de la doc' sur ces missions. Je peux aisément répondre à ça. L'ensemble du A Train (AQUA, CALIPSO, CLOUDSAT, PÄRASOL et Aura) est limité dans le temps à l'exceptiion de AQUA qui est un satellite opérationnel. On détermine le rayon moyen des gouttes des nuages depuis pas mal de temps. On a réussi comme ça à montrer que les gouttes étaient plus petites au dessus des continents et au dessus de l'hémisphère Nord, en relation avec l'effet indirect des aérosols. Ce n'est cependant détectable que difficilement et ça émerge péniblement d'un bruit gigantesque. L'intérêt de CALIPSO est surtout de donner la structure 3D des nuages et des aérosols Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 10 décembre 2007 Auteur Partager Posté(e) 10 décembre 2007 Je peux aisément répondre à ça. L'ensemble du A Train (AQUA, CALIPSO, CLOUDSAT, PÄRASOL et Aura) est limité dans le temps à l'exceptiion de AQUA qui est un satellite opérationnel. On détermine le rayon moyen des gouttes des nuages depuis pas mal de temps. On a réussi comme ça à montrer que les gouttes étaient plus petites au dessus des continents et au dessus de l'hémisphère Nord, en relation avec l'effet indirect des aérosols. Ce n'est cependant détectable que difficilement et ça émerge péniblement d'un bruit gigantesque. L'intérêt de CALIPSO est surtout de donner la structure 3D des nuages et des aérosols Merci de ces précisions. Elles confirment ce que je craignais : des missions limitées dans le temps et confrontées à un bruit important auront sans doute des difficultés à mettre tout le monde d'accord sur une éventuelle influence des variations de rayonnement cosmique sur certaines couches de l'atmosphère. Ne serait-ce que pour une question de durée: en quelque mois ou quelques années, on peut surement trouver des tendances régionales, voire globales (plus ou moins de nuages sur telle ou telle couche), mais de là à savoir si c'est une variabilité naturelle ou une variabilité forcée par l'activité solaire... D'ailleurs, sur les données disponibles, Usoskin l'a déjà fait (Usoskin 2004, 2006, 2007), mais les corrélations qu'il a trouvé entre le RC et la nébulosité sur certains bassins ne suffisent pas à emporter l'adhésion (parce qu'elles sont faibles quoique significatives, parce que les observations quantitatives des nuages sont encore médiocres, etc.). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 10 décembre 2007 Haut Doubs Partager Posté(e) 10 décembre 2007 Merci de ces précisions. Elles confirment ce que je craignais : des missions limitées dans le temps et confrontées à un bruit important auront sans doute des difficultés à mettre tout le monde d'accord sur une éventuelle influence des variations de rayonnement cosmique sur certaines couches de l'atmosphère. Ne serait-ce que pour une question de durée: en quelque mois ou quelques années, on peut surement trouver des tendances régionales, voire globales (plus ou moins de nuages sur telle ou telle couche), mais de là à savoir si c'est une variabilité naturelle ou une variabilité forcée par l'activité solaire... D'ailleurs, sur les données disponibles, Usoskin l'a déjà fait (Usoskin 2004, 2006, 2007), mais les corrélations qu'il a trouvé entre le RC et la nébulosité sur certains bassins ne suffisent pas à emporter l'adhésion (parce qu'elles sont faibles quoique significatives, parce que les observations quantitatives des nuages sont encore médiocres, etc.). Eh, c'est bien ce que je ne cesse de répéter. On ne va pas résoudre ce genre de pb d'un coup de cuillère à pot et surtout pas en cherchant de simples corrélations. La méthode , la seule qui puisse aboutir, consiste à 1 faire des campagnes d'observations in situ en recherchant les situations les plus simples (et c'est pas facile du tout parce que la réalité est tout de suite extrêmement complexe) 2 modéliser à petite échelle (cloud resolving) 3 générer les observations des satellites 4 comparer observations et paramètres générés 5 accepter une énorme dispersion des observations mais rechercher les comportement moyens significatifs 6 modifier les modèles détaillés revenir en 1 pour boucler si nécessaire Ca prend du temps, entre autres parce qu'il faut disposer des satellites et des instruments adéquats. Un exemple: le projet de lidar embarqué (CALIPSO) date des années 80 le lancement de PARASOl a été décidé il y a plus de 10 ans. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lolo44 Posté(e) 13 décembre 2007 Partager Posté(e) 13 décembre 2007 1998-2007 décennie la plus chaude, selon les météorologues de l'ONU ( source : Yahoo sciences ) NUSA DUA (AFP) - La décennie 1998-2007 a été la plus chaude depuis que les températures sont enregistrées sur la planète, a annoncé jeudi à Bali l'Organisation météorologique mondiale (OMM). La seule année 2007 a donné une température moyenne supérieure de 0,41 degré Celsius à la moyenne des années 1961-1990, calculée à 14°C. L'année 2007 a également enregistré un record négatif de superficie de la banquise dans l'Arctique avec seulement 4,28 millions de kilomètres carrés de l'océan arctique, soit 39% de moins que la surface moyenne habituelle à cette période de l'année, a indiqué dans un rapport l'OMM, une agence des Nations unies. Depuis le début du XXe siècle, la température moyenne a augmenté de 0,74°C, mais cette hausse n'a pas été régulière : sur les cinquante dernières années, la hausse atteint presque le double que sur les cent dernières années. L'année 2007, dont il ne reste que 18 jours à courir, est bien partie pour être la 7ème année la plus chaude jamais enregistrée, a indiqué l'OMM, précisant que cette année aura également été caractérisée par des évènements climatiques exceptionnels. "Ce que nous voyons est une confirmation de la tendance au réchauffement décelée par les rapports du Giec" a commenté Michel Jarraud, le secrétaire général de l'OMM, une des deux organisations parentes du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat. Depuis le début du 20è siècle, la température moyenne sur terre a augmenté de 0,74 degrés celsius mais cette progression s'est accélérée : "la tendance linéaire au réchauffement au cours des 5O dernières années a été de 0,13 degré celsisus par décade, soit près de deux fois plus qu'au cours des 100 dernières années", a souligné M. Jarraud. L'OMM souligne également que les 11 années les plus chaudes jamais enregistrées figurent parmi les 13 dernières années, janvier 2007 ayant été le mois de janvier le plus chaud. Plusieurs régions de l'Europe ont connu leur printemps le plus chaud, des vagues de chaleur extrême ont touché le sud-est de l'Europe en juin et juillet et de fortes sécheresses ont sévi dans l'ouest des Etats-Unis et en Australie, note le rapport. La Grande-Bretagne a de son côté battu des records de pluviosité datant de 1766 en mai et juin. 2007 aura également été marquée par de nombreux cyclones, Sidr en novembre au Bangladesh, Gonu en juin en Oman, rappelle le document. Enfin la fonte de la glace d'été au Nord du Canada a permis la navigation autour du globe par le passage du Nord-Ouest, traditionnellement bloqué par la banquise. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 13 décembre 2007 Partager Posté(e) 13 décembre 2007 Mais une chose qu'on peut voir, vu qu'une fois de plus l'année n'atteind pas les 0.6°C d'anomalie et vu que l'anomalie est tres proches des dernieres années, le rechauffement semble ce stabiliser tout de meme. Car ca va faire 7 ans a la suite que l'anomalie des températures tourne autour de 0.55°C : ANNEE ANOMALIES DE LA TEMPERATURE 2001 : 0,51 2002 : 0,56 2003 : 0,56 2004 : 0,54 2005 : 0,58 2006 : 0,55 2007 : 0,57 (environs si nov est de 0.42°C et dec.0.5°C) Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marot Posté(e) 13 décembre 2007 Partager Posté(e) 13 décembre 2007 1998-2007 décennie la plus chaude, selon les météorologues de l'ONU ( source : Yahoo sciences ) NUSA DUA (AFP) - La décennie 1998-2007 a été la plus chaude depuis que les températures sont enregistrées sur la planète, a annoncé jeudi à Bali l'Organisation météorologique mondiale (OMM). La seule année 2007 a donné une température moyenne supérieure de 0,41 degré Celsius à la moyenne des années 1961-1990, calculée à 14°C. L'année 2007 a également enregistré un record négatif de superficie de la banquise dans l'Arctique avec seulement 4,28 millions de kilomètres carrés de l'océan arctique, soit 39% de moins que la surface moyenne habituelle à cette période de l'année, a indiqué dans un rapport l'OMM, une agence des Nations unies. Depuis le début du XXe siècle, la température moyenne a augmenté de 0,74°C, mais cette hausse n'a pas été régulière : sur les cinquante dernières années, la hausse atteint presque le double que sur les cent dernières années. L'année 2007, dont il ne reste que 18 jours à courir, est bien partie pour être la 7ème année la plus chaude jamais enregistrée, a indiqué l'OMM, précisant que cette année aura également été caractérisée par des évènements climatiques exceptionnels. "Ce que nous voyons est une confirmation de la tendance au réchauffement décelée par les rapports du Giec" a commenté Michel Jarraud, le secrétaire général de l'OMM, une des deux organisations parentes du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat. Depuis le début du 20è siècle, la température moyenne sur terre a augmenté de 0,74 degrés celsius mais cette progression s'est accélérée : "la tendance linéaire au réchauffement au cours des 5O dernières années a été de 0,13 degré celsisus par décade, soit près de deux fois plus qu'au cours des 100 dernières années", a souligné M. Jarraud. L'OMM souligne également que les 11 années les plus chaudes jamais enregistrées figurent parmi les 13 dernières années, janvier 2007 ayant été le mois de janvier le plus chaud. Plusieurs régions de l'Europe ont connu leur printemps le plus chaud, des vagues de chaleur extrême ont touché le sud-est de l'Europe en juin et juillet et de fortes sécheresses ont sévi dans l'ouest des Etats-Unis et en Australie, note le rapport. La Grande-Bretagne a de son côté battu des records de pluviosité datant de 1766 en mai et juin. 2007 aura également été marquée par de nombreux cyclones, Sidr en novembre au Bangladesh, Gonu en juin en Oman, rappelle le document. Enfin la fonte de la glace d'été au Nord du Canada a permis la navigation autour du globe par le passage du Nord-Ouest, traditionnellement bloqué par la banquise. Consternant !Ce qualificatif est pour le papier, pas pour lolo44. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kronos Posté(e) 15 décembre 2007 Partager Posté(e) 15 décembre 2007 Bon et bien voilà, l'année 2007 s'achève... et le resultat: 1998 gagne face à 2007 ! Y a -t-il des paris pour 2008 ?? Serieusement, je ne pense pas que le Hadley center ou autres se risqueront à nouveau sur des previsions de ce genre avant un bon moment. La demonstration a été faite que la prevision annuelle n'est pas encore au point. Petit lot de consolation pour ceux d'entre vous qui avaient parié que 2007 serait plus chaude que 1998, cela a bien été le cas pour la france metropolitaine. http://www.meteofrance.com/pub-adm/display...2/090/20900.pdf (tiens c'est bizzare, je trouve que ce graphique à une forme de crosse de hockey... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 15 décembre 2007 Partager Posté(e) 15 décembre 2007 Mais une chose qu'on peut voir, vu qu'une fois de plus l'année n'atteind pas les 0.6°C d'anomalie et vu que l'anomalie est tres proches des dernieres années, le rechauffement semble ce stabiliser tout de meme. Car ca va faire 7 ans a la suite que l'anomalie des températures tourne autour de 0.55°C : ANNEE ANOMALIES DE LA TEMPERATURE 2001 : 0,51 2002 : 0,56 2003 : 0,56 2004 : 0,54 2005 : 0,58 2006 : 0,55 2007 : 0,57 (environs si nov est de 0.42°C et dec.0.5°C) Williams Oui, cette stabilisation pose question; Soit elle est dûe à une variabilité naturelle, et dans ce cas, pour que les courbes ne faiblissent pas, il va falloir que dés 2008 ou 9 les températures franchissent un nouveau seuil du type + 0.7 ou + 0.8 °C; Soit le réchauffement marque réellement une pause, et là, les scientifiques doivent faire à nouveau tourner leur calculette, et vite, pour garder une crédibilité. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 15 décembre 2007 Partager Posté(e) 15 décembre 2007 Oui, cette stabilisation pose question; Soit elle est dûe à une variabilité naturelle, et dans ce cas, pour que les courbes ne faiblissent pas, il va falloir que dés 2008 ou 9 les températures franchissent un nouveau seuil du type + 0.7 ou + 0.8 °C; Soit le réchauffement marque réellement une pause, et là, les scientifiques doivent faire à nouveau tourner leur calculette, et vite, pour garder une crédibilité. Mon hypothèse personelle, intégrée dès 2004 dans la révision des modèles du GIEC à la base des prévisions de mon bouquin, est celle d'une dissociation des tendances d'évolution climatique des deux hémisphères.Les anomalies de température annuelle rapellées par William concernent l'ensemble de la Terre. Mais en réalité, la tendance à la progression des températures se poursuit dans l'HN, alors que le réchauffement tend à marquer le pas, voire à reculer certaines années, dans l'HS. Je pense cependant que cette situation n'est que provisoire et que le décalage d'évolution entre les deux hémisphères n'empéchera pas la tendance générale de repartir à la hausse dans les les prochaines années (au plus tard en 2011 ou 2012. Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés