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Tendances Hiver 2006/2007


Laurent15
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commentaire de Guy PLAUT de ce jour sur les effets de "le Nino" pour l'hiver prochain.

"C’est sur le site du Met’Off que j’ai glané l’information concernant le Nino. Je confirme leurs commentaires pour avoir publié avec V. Moron un article qui montre que si ledit Nino n’a pratiquement pas de pouvoir prédictif pour l’hiver européen dans son ENSEMBLE, il en a bel et bien un quand on coupe l’hiver en deux à Noël :

Avant Noël (c’est-à-dire en Novembre et Décembre), les hivers El Nino sont caractérisés par un accroissement significatif de la fréquence du régime de temps dit "ZO" (écoulement zonal, autrement dit d’Ouest sur l’Atlantique nord, et douceur hexagonale, humide au nord et à l’ouest).

De Janvier à Mars, PAR CONTRE, ce sont les régimes dits bloqués : "GA" et le BLOCAGE atlantique qui sont, avec le Nino, plus fréquents qu’en année moyenne. Donc possibilité de vagues de froid et de neige. Comme en Février 1983 par exemple.

Reste à voir si ce sera bien un hiver avec le Nino ! Il reste aussi que le lien est seulement statistique, même si on peut lui trouver des explications dynamiques. Disons que si le Nino se confirme, le régime ZO a des chances d’insister lourdement avant Noël, et que les BLOCAGES atlantique et groënlandais pourraient ensuite se rappeler à nos bons souvenirs. Pour Jérusalem, la neige est assez courante en années el Nino..."

.Ce fut aussi le cas pendant l'hiver 1986/87 : doux et flux zonal en novembre/décembre puis glacial et neigeux en janvier... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Ce fut aussi le cas pendant l'hiver 1986/87 : doux et flux zonal en novembre/décembre puis glacial et neigeux en janvier... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Effectivement,pour l'hiver 1986/1987, les premiéres sensations glaçiales en 1986 se sont fait ressentir

qu'à partir du 25 decembre et surtout en montagne d'ailleur.Voici le graphique de cette année appuyant sur un mois de decembre pas trés humide mais doux.1986.jpg

Et voici quelques faits relatés sur meteo paris pour l'année 1987 nous remémorant de bon souvenirs(j'insererai le lien du site en fin de citation... default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> ).

L’hiver 1986-1987 est le 3ième hiver consécutivement froid – le mois de janvier 1987 est de nouveau glacial – les températures ne sont pas aussi basses qu’au cours du mois de janvier 1985

mais il est généralement plus enneigé.

Une puissante vague de froid venue de Finlande affecte la France entre le 10 et le 22 janvier.Le 10 janvier, les températures chutent dans le nord-est du pays.Le 11 janvier, l’air glacial envahit toute la France – en s’engouffrant dans la vallée du Rhône, l’air froid déclenche un mistral extrêmement violent – à 14h, le vent moyen dépasse 100 km/h à Marseille alors qu’il fait –2°.Le 12 janvier, les températures deviennent polaires – le matin, on relève –33° à Méribel (1700m), -22° à Mulhouse, -20° à Château Chinon, -16° au Puy, -13° à Paris, -10° à Marseille…le maximum de la journée ne dépasse pas –15° à Langres, -12° à Grenoble ou –9° à Paris.Le 14 janvier, presque toute la France est couverte de neige – en 2h, il tombe 10cm de neige à Marseille, on mesure également 20cm à 1m dans le Gard, 33cm à Landivisiau (nord du Finistère) et 10 à 20 cm en région parisienne.Les 15 et 16 janvier, seule la Côte d’Azur et la Corse restent à l’écart de ces conditions météo extrêmes – il continue à neiger sur presque toute la France à Paris, la température ne monte pas au-dessus de –10° dans l’après-midi – le froid est tel que le sel ne parvient pas à faire fondre la neige dans les rues de la capitale où la circulation est pratiquement impossible.Le froid ne s’estompe que très lentement à partir du 22 janvier mais il ne disparaît réellement que le 3 février.

Du 16 au 21 février : la neige apparaît de nouveau un peu partout mais en petite quantité, sauf au Havre et dans le Finistère où l’on mesure 30cm.

Les 3 et 4 mars : le froid tente de nouveau une incursion sur la moitié nord où les températures restent sous la barre des zéros degrés pendant 2 jours.

3 avril : une tornade passe sur l’aéroport de Roissy – avec la force du vent, une voiture est projetée par dessus un camion.

Du 3 au 5 mai : l’hiver n’a pas dit son dernier mot – durant ces journées, des flocons se mêlent à la pluie sur la moitié nord et les températures ont de la peine à dépasser les 5°.

voici le lien du site que beaucoup, je suppose doivent connaitre:

http://www.meteo-paris.com

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Donc si je comprends bien et pour simplifier, en présence d'un phénomène El Nino on aurait un automne "normal", doux et pluvieux et un hiver "normal", froid et éventuellement neigeux. Le basculement entre les deux saisons météorologiques s'effectuant vers le 15 décembre ( plus ou moins dix jours).

--

lc30

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Donc si je comprends bien et pour simplifier, en présence d'un phénomène El Nino on aurait un automne "normal", doux et pluvieux et un hiver "normal", froid et éventuellement neigeux. Le basculement entre les deux saisons météorologiques s'effectuant vers le 15 décembre ( plus ou moins dix jours).

--

lc30

El nino a tout de même un effet moindre sur le climat européen que sur le climat americain mais, c'est tout de même une possibilité non negligeable.Mais, il y'a déjà eu des hivers doux et aussi des hivers rudes du debut à la fin sous des El nino dans nos contrés.
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El nino a tout de même un effet moindre sur le climat européen que sur le climat americain mais, c'est tout de même une possibilité non negligeable.Mais, il y'a déjà eu des hivers doux et aussi des hivers rudes du debut à la fin sous des El nino dans nos contrés.

On a observé en effet à peu près tous les cas par rapport au Niño et aux hivers européens... Je le répète, il serait intéressant de vérifier la fréquence des différents cas avant de partir ainsi sur de grandes hypothèses ne reposant que sur un seul cas...

Vérifiez phases du Niño avant et après Noël et le niveau des températures qui prévalaient simultanément en Europe. Pour simplifier, on peut prendre les statistiques mensuelles de décembre, janvier et février pour Ninõ et températures (tableau en 6 colonnes) sur un maximum d'année (depuis 1950, voire même 1900) et après on pourra en parler sérieusement...

Florent.

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On a observé en effet à peu près tous les cas par rapport au Niño et aux hivers européens...

Je le répète, il serait intéressant de vérifier la fréquence des différents cas avant de partir ainsi sur de grandes hypothèses ne reposant que sur un seul cas...

Vérifiez phases du Niño avant et après Noël et le niveau des températures qui prévalaient simultanément en Europe. Pour simplifier, on peut prendre les statistiques mensuelles de décembre, janvier et février pour Ninõ et températures (tableau en 6 colonnes) sur un maximum d'année (depuis 1950, voire même 1900) et après on pourra en parler sérieusement...

Florent.

Voilà le résumé de leur article déjà :

The impact of El Niño-southern oscillation upon weather regimes over Europe and the North Atlantic during boreal winter

Vincent Moron, Guy Plaut

Abstract

The influence of the warm and cold sea-surface temperatures in the eastern and central equatorial Pacific associated with El Niño-southern oscillation (ENSO) on the probability of occurrence of weather regimes (WRs) over the North Atlantic sector is investigated for the period November-March. Five WRs are identified from daily sea-level pressure anomalies (SLPAs) during 119 winters (1882-2000) over this sector by applying cluster analysis: the positive North Atlantic oscillation (NAO; called ZO for zonal) and negative NAO (called WBL for west blocking) patterns; GA (for Greenland anticyclone), with a positive SLPA shifted north of 60° N; EA (for European anticyclone) with a positive SLPA over Europe but enhanced north-south SLPA gradient over the western and central North Atlantic; and AR (for Atlantic Ridge) with a positive (negative) SLPA over the central North Atlantic (northern and central Europe).

El Niño winters are associated with a significant increase (decrease) in the prevalence of ZO (WBL) in November-December and a significant increase (decrease) in the prevalence of GA and WBL (EA and ZO) in January-March. During La Niña winters, ZO (WBL and AR) occurs significantly less (more) frequently in November-December, and GA and WBL (EA and AR) are less (more) frequent in January-March. So, the anomalies of the WR frequencies are almost inverted between November-December and January-March. The response of the WR frequencies to ENSO extremes is most pronounced in February.

On the inter- and multi-decadal time scales, the typical ENSO signals tend to be stronger during preferred phases of the basinwide westerlies, especially in January-March. The typical El Niño signal in January-March (e.g. more GA and WBL and less ZO and EA than normal) is strong when westerlies are slower than normal, around 1900, 1915 and mainly from 1930 to 1970. The generally reversed association during La Niña winters (e.g. more EA and AR and less GA and WBL than normal) in January-March is strong mainly when westerlies are faster than normal. Anomalies are weaker and quite different during slow westerlies-La Niña and fast westerlies-El Niño January-March winters. Such a modulation also appears in November-December with reversed association (i.e. stronger ENSO signal during slow westerlies-La Niña and fast westerlies-El Niño November-December winters), but the difference between the slow and fast westerlies phases is weaker than in January-March.

Copyright © 2003 Royal Meteorological Society

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Pour les liens des hivers avec El Nino ou La Nina que soit disant il y aurait des liens mais anvec la QBO alors :

La Nina + QBO phase d’ouest = une phase positive du NAO

La Nina + QBO phase d’est = une phase négatif du NAO

El Nino + QBO phase d’ouest + PDO frais = une phase négatif du NAO

Voici des exemples d’ El Nino + QBO phase d’ouest + PDO frais = une phase négatif du NAO :

l'anomalie de la Hauteur du 500 mb de novembre à mars en 1957/58, en 1963/64, en 1969/70 et en 1977/78... NAO et AO fortement négatif.

source : http://www.intellicast.com/DrDewpoint/Library/1358/ et http://www.intellicast.com/DrDewpoint/Library/1226/

Donc cet hiver qui va avoir un El Nino + QBO phase d’ouest + PDO disont neutre devrait donner un NAO- mais trop bas tout de meme et avec un cycle solaire assez bas et voir le cycle de 22 ans devrait donner un hiver froid mais surment autant que 1987....

Williams

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Impact du Niño sur les régimes de temps en Europe et sur l'Atlantique Nord durant l'hiver boréal.

Par Vincent Moron et Guy Plaut,

- UFR des Sciences Géographiques de l'Aménagement, Université d'Aix-Marseille I, Aix-en-Provence, France.

- CEREGE, UMR 6635, CNRS, Aix en Provence, France

- Institut Non Linéaire de Nice CNRS, Universit´e de Nice–Sophia Antipolis, 1361 route des Lucioles, 06560 Valbonne, France

RESUME :

L'influence des températures chaudes et froides des eaux superficielles du Pacifique équatorial Est et central associé avec un Niño (ENSO) sur les probabilités d'occurrence des régimes météorologiques (WR) sur la zone Atlantique Nord est examinée pour la période novembre-mars. Cinq WRS sont identifiés à partir des anomalies de pression au niveau de la mer quotidiennes (SLPA) pendant 119 hivers (1882-2000) sur cette zone en appliquant une classification ascendante hierarchique différentiant : l'Oscillation Nord Atlantique positive (NAO ; appelé ZO pour zonal) et NAO négative (prénommé WBL pour les blocages occidentaux) ; GA (pour Anticyclone sur le Groenland), avec des SLPA positives déplacées au nord de 60°N; EA (pour l'anticyclone Européen) avec des SLPA positives sur Europe accompagnées d'un gradient nord-sud des SLPA sur l'ouest et le centre de l'Atlantique nord ; et AR (pour les talwegs sur atlantique) avec une SLPA positive (négative) sur le centre de l'Atlantique nord (Europe du Nord et centrale).

Les hivers avec Niños sont associés avec une augmentation significative (baisse) de la prédominance de ZO (WBL) en novembre-décembre et une augmentation significative (baisse) dans la prédominance de GA et WBL (EA et ZO) sur la période janvier-mars. Pendant les hiver avec Niñas, les ZO (WBL et AR) surviennent significativement moins (plus) fréquemment en novembre-décembre, et les GA et WBL (EA et AR) sont moins (plus) fréquents sur janvier-mars. Ainsi, les anomalies de fréquence des WR sont presque renversées entre novembre-décembre et janvier-mars. La réponse en fréquence de WR aux ENSO extrêmes est plus prononcée en février.

Sur l'échelle inter- et multi-décadaires, la phase du ENSO tend typiquement à être plus forte pendant les phases préférentiellement en vents d'ouests, spécialement sur janvier-mars. La phase du Niño sur janvier-mars (par exemple plus de GA et WBL et moins de ZO et EA que la moyenne) est forte quand les vents d'ouests sont plus lents que la moyenne, comme autour de 1900, 1915 et principalement de 1930 à 1970. La relation inversée durant les hivers avec Niñas (par exemple plus de EA et AR et moins de GA et WBL que la normale) sur janvier-mars est généralement plus forte quand les vents d'ouest sont plus rapides que la normale. Les anomalies sont moins marquées et sensiblement différentes en cas de faibles vent d'ouest-la Niña ou de forts vents d'ouest-El Niño sur la période hivernale allant de janvier à mars. Une modulation apparaît également en novembre-décembre avec une association inversée (par exemple forte phase ENSO durant de faibles vents d'ouest-la Niña ou forts vents d'ouest-El Niño en novembre-décembre), mais la différence entre rapides et faibles vents d'ouest est moins marquée que sur la période janvier-mars.

Copyright 2003 Royal Meteorological Society.

Lire la suite : http://www.cerege.fr/bioind/PERSO/vincent_...ut_ijoc2003.pdf

Florent.

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Voilà le résumé de leur article déjà :

The impact of El Niño-southern oscillation upon weather regimes over Europe and the North Atlantic during boreal winter

Vincent Moron, Guy Plaut

Merci à Jonathan pour l'article dont j'ai fini par faire la traduction qui était absolument nécessaire, car le papier est très technique. On dit qu'un tableau est plus clair qu'un grand discourt : ce proverbe est très vrai concernant cet article et plus encore son résumé qu'il faut vraiment lire point par point.On y apprends finalement au niveau des grands régimes de temps et de la circulation des masses d'air qu'il existe grossièrement durant un hiver, deux phases qui se différentie et même s'opposent dans leur relations au Niño et que c'est comme cela que l'on peut les mettre en évidence : novembre-décembre avant Noël et janvier-mars après Noël.

/index.php?s=&showtopic=16180&view=findpost&p=324992'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=324992

Guy Plaut "himself" dans son bulletin du 28 septembre dernier, a réalisé une petite synthèse de cet article qu'il a co-signé :

C’est sur le site du Met’Off que j’ai glané l’information concernant le Nino. Je confirme leurs commentaires pour avoir publié avec V. Moron un article qui montre que si ledit Nino n’a pratiquement pas de pouvoir prédictif pour l’hiver européen dans son ENSEMBLE, il en a bel et bien un quand on coupe l’hiver en deux à Noël :

Avant Noël (c’est-à-dire en Novembre et Décembre), les hivers El Nino sont caractérisés par un accroissement significatif de la fréquence du régime de temps dit "ZO" (écoulement zonal, autrement dit d’Ouest sur l’Atlantique nord, et douceur hexagonale, humide au nord et à l’ouest).

De Janvier à Mars, PAR CONTRE, ce sont les régimes dits bloqués : "GA" et le BLOCAGE atlantique qui sont, avec le Nino, plus fréquents qu’en année moyenne. Donc possibilité de vagues de froid et de neige. Comme en Février 1983 par exemple.

Reste à voir si ce sera bien un hiver avec le Nino ! Il reste aussi que le lien est seulement statistique, même si on peut lui trouver des explications dynamiques. Disons que si le Nino se confirme, le régime ZO a des chances d’insister lourdement avant Noël, et que les BLOCAGES atlantique et groënlandais pourraient ensuite se rappeler à nos bons souvenirs. Pour Jérusalem, la neige est assez courante en années el Nino...

Florent.
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Si la Noël apporte une transition dans la circulation des masses d'air, peut-on assister à la même chose durant l'été ?

Vers le 15 août par exemple...

Il serait bien aussi de voir l'historique des "cassures" observées dans le temps (exemple l'hiver 2002-2003 : pas de El Nino cette année là me semble t'il...).

On a pu observer aussi la transition inverse, notamment durant l'hiver 2001-2002, bien que le changement n'est intervenu que durant la première quinzaine de janvier.

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Si la Noël apporte une transition dans la circulation des masses d'air, peut-on assister à la même chose durant l'été ?

Vers le 15 août par exemple...

Il serait bien aussi de voir l'historique des "cassures" observées dans le temps (exemple l'hiver 2002-2003 : pas de El Nino cette année là me semble t'il...).

On a pu observer aussi la transition inverse, notamment durant l'hiver 2001-2002, bien que le changement n'est intervenu que durant la première quinzaine de janvier.

Je pense que c'est plus compliqué que cela... Prenant l'exemple extrême d'un hiver uniformément doux. L'étude souligne simplement que l'explication en sera un peu différente avant et après Noël : pourtant on observe pas de cassure. Elle peuvent donc survenir n'importe quand, il s'agit simplement d'en comprendre les origines qui varient dans le temps.Florent.
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Bonjour Florent,

Je souhaitais avoir des précisions sur les prévisions saisonnières que tu mets en ligne sur ton site science et climat.

En effet, les écarts de confiance que tu mets pour décembre et janvier, proches de 2 à 3°, sont très importants.

Je voulais savoir ce que cela pouvait signifier : grande incertitude (pour quelles raisons ?), positionnement de masses d'air difficiles à appréhender, en clair quelle est la raison de cet écart.

Je mets cette question en relation avec les prévisions très divergentes entre météolaflèche et lamétéo.org.

Pourquoi n'y a-t-il pas unanimité, ou au moins compatibilité pour cet hiver ? Quels sont les paramètres qui divergent ?

Merci de tes éclaircissements, et félicitations pour ton site !

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CITATION(Jean-Séb @ 2/10/2006 - 14:53)

Bonjour Florent,

Je souhaitais avoir des précisions sur les prévisions saisonnières que tu mets en ligne sur ton site science et climat.

En effet, les écarts de confiance que tu mets pour décembre et janvier, proches de 2 à 3°, sont très importants.

Je voulais savoir ce que cela pouvait signifier : grande incertitude (pour quelles raisons ?), positionnement de masses d'air difficiles à appréhender, en clair quelle est la raison de cet écart.

Je mets cette question en relation avec les prévisions très divergentes entre météolaflèche et lamétéo.org.

Pourquoi n'y a-t-il pas unanimité, ou au moins compatibilité pour cet hiver ? Quels sont les paramètres qui divergent ?

Merci de tes éclaircissements, et félicitations pour ton site !

Merci ! Voici la réponse que je t'ai fait cela fait quelques semaines.../index.php?s=&showtopic=16180&view=findpost&p=318781'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=318781

Je n'ai pas bien précisé le pourquoi, ce pourquoi tu me reposes la question je suppose. Pour ce qui me concerne, les conditions dominantes qui pourraient régner sont effectivement difficile à appréhender à partir de la méthodologie des "analogues cycliques" que j'utilise, car bien plus que l'année dernière, ceux-ci renvoient à des situations synoptiques beaucoup plus variées. Je suis justement en train de rechercher les raisons de cette divergeance qui occupe surtout le début d'hiver. Pour le mois de février, il ressort unanimement de la douceur, ce qui se vérifiera ou pas, mais qui me permet de ne pas à avoir à me poser trop de questions par rapport à la prévision à indiquer.

Pour ce qui concerne les autres prévisionnistes, je ne connais pas parfaitement leurs méthodes de travail, mais je constate tout de même que Frédéric Decker suis un chemin relativement parrallèle au mien avec à peu près le même affichage et les mêmes réserves alors qu'il utilise une tout autre méthode (normalement des sources numériques qu'il compile). C'est moins vrai concernant les autres prévisionnistes, ce qui ne prouve pas qu'il ne soient pas plus dans le vrai puisque la prévisibilité est mauvaise en décembre et janvier.

Florent.

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Merci ! Voici la réponse que je t'ai fait cela fait quelques semaines...

/index.php?s=&showtopic=16180&view=findpost&p=318781'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=318781

Je n'ai pas bien précisé le pourquoi, ce pourquoi tu me reposes la question je suppose. Pour ce qui me concerne, les conditions dominantes qui pourraient régner sont effectivement difficile à appréhender à partir de la méthodologie des "analogues cycliques" que j'utilise, car bien plus que l'année dernière, ceux-ci renvoient à des situations synoptiques beaucoup plus variées. Je suis justement en train de rechercher les raisons de cette divergeance qui occupe surtout le début d'hiver. Pour le mois de février, il ressort unanimement de la douceur, ce qui se vérifiera ou pas, mais qui me permet de ne pas à avoir à me poser trop de questions par rapport à la prévision à indiquer.

Pour ce qui concerne les autres prévisionnistes, je ne connais pas parfaitement leurs méthodes de travail, mais je constate tout de même que Frédéric Decker suis un chemin relativement parrallèle au mien avec à peu près le même affichage et les mêmes réserves alors qu'il utilise une tout autre méthode (normalement des sources numériques qu'il compile). C'est moins vrai concernant les autres prévisionnistes, ce qui ne prouve pas qu'il ne soient pas plus dans le vrai puisque la prévisibilité est mauvaise en décembre et janvier.

Florent.

Effectivement pour decembre et janvier, un tres grand nombre de previsionnistes sont aussi incertain que toi.Quelque soi les methodes employées rien ne se desine pour determiner si l'hiver serat doux ou froid en dec et ne janvier.Pour ce qui est de février , la balançe semble pencher vers la douceur(certain parlent même de printemps avec un mois d'avance).
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on sait que du 15ème au 19ème il y eut une période anormalement froide, pour des causes encore mal connu, si bien que l'échantillon ne peut constituer une "base type" car n'est pas comparable aux années contemporaines d'autant plus troublée par le réchauffement et ses conséquences mal cernées également.

C'est pour cela que je tente d'évaluer ce qui différe dans le bruit de base du climat de chaque période en corrigeant chacune d'entre elle.
On pourrait soit étendre la taille de l'échantillon, ce qui est impossible à l'égard de nos relevés car il les faudrait au moins sur 10 à 15000 ans. Soit estimer les impacts qu'on eu et auront les deux phénomènes soit le petit age glaciaire et le réchauffement sur les températures. Et ce n'est pas une mince affaire.

Oui, la faible taille de l'échantillon est un des principaux facteurs limitant. Peut-être qu'avec une période plus longue, les résultats pourraient être plus fiables.
Bref la seule base fiable serait peut etre 1880-2000, avec prospective sur le réchauffement, mais je ne vois pas comment une si petite base statistique permettrait de prévoire les tendances sur 6 mois dans un monde qui évolu sans cesse...C'est mathématique !

Une telle base serait insuffisante pour la méthodologie que j'emploie. C'est pour cela que je passe outre et que j'utilise le plus grand échantillon possible. Peut-être que cela engendre quelques erreurs, mais je pense qu'elle sont très peu nombreuses au final causées par ce seul fait (étant donné tous les lissages dûs aux traitements et la marge d'erreur considérée de 0,8°C) et que ce que je ne connais pas encore a un impact bien grand sur plus les résultats. Une fois que chaque période est corrigée, on obtient après calculs les chiffres que je publie et qui sont de la fiabilité que vous connaissez.Les résultats sont par exemple présentés ici en fonction de la distance par rapport aux écarts-types mensuels sur la période 1770-2006 :

/index.php?s=&showtopic=16712&view=findpost&p=323005'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=323005

Florent.

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C'est pour cela que je tente d'évaluer ce qui différe dans le bruit de base du climat de chaque période en corrigeant chacune d'entre elle.

C'est un période longue de 4 siècles et qui est loin d'être homogène ! Corriger la température, et encore car c'est très hasardeux, admettons, mais on ne pourra jamais savoir avec certitude le régime de temps qui aurait prédominé si le climat n'avait pas était affecté par cette anomalie froide pour une année donnée. Pour cette raison seul l'échantillon 1880 2000 est valable car il se situ en dehors de cette période même si il est affecté par le réchauffement, et c'est déjà pas mal !

Ce n'est pas mal, mais je le répète, c'est insuffisant par rapport au travail que je réalise. C'est bien en prenant des données plus anciennes que j'obtiens le niveau de résultat que l'on observe. En matière de prévisions saisonnières, seul le résultat compte au final : si il est davantage au rendez-vous en considérant ces données mêmes incertaines, pourquoi les rejeter ? Je n'obtiendrais pas la moitié des résultats que j'obtiens en ne considérant que la période 1880-2000.

Oui, la faible taille de l'échantillon est un des principaux facteurs limitant. Peut-être qu'avec une période plus longue, les résultats pourraient être plus fiables.

Or, il n'existe aucun relevé au deça du 19ème suffisament fiable, on peut retracer de vagues trai des saisons pour certaines années en se referant a des sources historiques mais ça représente une quantité phénoménale d'archive à compiler ! Et c'est loin d'être précis ! Je dirai même plus, loin d'être chiffré ! C'est pour ça que ta méthode statistique à peut etre un bon fond mais doit pour moi attendre un à deux bon siècles d'archivage météorologiques précis pour pouvoir constituer une base solide ! Pour l'instant c'est trop tôt !

C'est loin d'etre totalement fiable et précis, mais c'est largement suffisant pour le travail que je réalise où il s'agit avant tout de dégager des tendances.Les climatologues ont énormément travaillé depuis 30 ans et détrompe toi, les premières reconstitutions chiffrées mois par mois et sur plusieurs siècles arrivent. Je suis en train de voir si je puis en tirer une meilleure fiabilité de mes prévisions.

Une telle base serait insuffisante pour la méthodologie que j'emploie. C'est pour cela que je passe outre et que j'utilise le plus grand échantillon possible.

Possible ?? justement les possibilités sont limitées .

C'est pour cela que je fais reculer ces limites autant qu'il est possible.

Peut-être que cela engendre quelques erreurs, mais je pense qu'elle sont très peu nombreuses au final causées par ce seul fait (étant donné tous les lissages dûs aux traitements et la marge d'erreur considérée de 0,8°C) et que ce que je ne connais pas encore a un impact bien grand sur plus les résultats. Une fois que chaque période est corrigée, on obtient après calculs les chiffres que je publie et qui sont de la fiabilité que vous connaissez. Florent.

Personnellement, je suis novice ici, et j'attend de voir ce que tes prévisons vaudront pour octobre novembre à cette date, puis pour décembre janvier en octobre. Je suis d'ailleurs entrain de me tater pour créer un site ou un blog qui comparerait l'ensemble des prévisions saisonnières à trois mois présentes sur le net, étudieraient les réactualisations est établirait un classement. Parceque je me lasse des réactualisations à un mois du mec qui sent qu'il sait planter et change du tou au tout pour sauver son popotin.

Ainsi on saurait qui est le plus fiable a trois deux puis un mois !

Ps: je n'ai pas le monopole de l'idée si quelqu'un DE NEUTRE se sent capable de le faire avant moi qu'il le fasse car ça manque cruellement

J'ai pensé à cette idée et observe "la concurrence" depuis la fin de l'été. Je manque de temps pour mettre cela en place pour l'heure sur Science & Climat pour lequel d'autres projets sont prioritaires pour l'heure, alors n'hésites pas si cela te tente.Florent.
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Florent moi je dis que tes prévisions sur un hiver doux sont fausses car : avec un mois de septembre ultra chaud et un mois d'octobre plus doux que la normale ( imaginons le) , comment veut tu un mois de décembre, janvier et février doux! ce serait vraiment un gros réchauffement climatique si tous les mois de l'année étaient plus doux que la normale! je mise donc sur décembre et janvier froid , puis février plus doux avec peu de précipitations puisque cet automne me parait très humide. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Prévi MF sur Oct, Nov, Déc dispo sur le site.

En gros: proche ou au-dessus de la normale en T°. Rien de significatif pour les RR.

A+!

Alex.

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Posté(e)
Massif du Jura // La-Chaux-de-Gilley (25), 895m (Village Alt. mini/maxi : 880-1120m)

Prévi MF sur Oct, Nov, Déc dispo sur le site.

En gros: proche ou au-dessus de la normale en T°. Rien de significatif pour les RR.

A+!

Alex.

Que pensez des prévis saisonnières de MF, quand la plupart des autres prévis saisonnières prévoient un hiver 2006/2007 plutôt froid... je croyais qu'avec un NAO négatif + une activité solaire quasi nulle on aurait eu de leur part une confortation dans cette voix ?? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Que pensez des prévis saisonnières de MF, quand la plupart des autres prévis saisonnières prévoient un hiver 2006/2007 plutôt froid... je croyais qu'avec un NAO négatif + une activité solaire quasi nulle on aurait eu de leur part une confortation dans cette voix ?? default_blink.png

Attention de bien faire la différence entre ce que vous voulez entendre et la réalité. Aujourd'hui en ce début de mois d'octobre 2006, on a :4 prévisions froides classées de la plus froide à la moins froide :

Wolfgang Roeder (D)

Cyril Dupont

Stéphane Fiévet

Met Office (GB)

4 prévisions douces classées de la moins douce à la plus douce :

Science&Climat

Guillaume Séchet

Météo France (sur Oct-Nov-Dec)

Frédéric Decker

Florent.

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

Es que quelqu'un pourrait me donner la classification des hivers depuis 1950 à nos jours si ils ont été chaud ou froid? En partant de l'hiver 50/51, merci d'avance default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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T'as oublié de rajouter la pelure d'oignon dans les prévisions froides default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Drôle de nom pour un prévisionniste default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Sinon, "chez les bleus", y'a aussi Roeder, qui vient de mettre à jour ces cartes

"Probable Temperature Deviations from Average 1961-90

from October 2006 to Februar 2007 at Berlin in Kelvin:

Oct Nov Dec Jan Feb

1.5 1.8 -0.3 -2.9 -1.6

standard deviations(K) for the analogue years approximately:

2.0 2.0 2.5 3.5 4.0"

A noter que l'écart-type par rapport aux analogues est important, tout comme dans les projections de Florent mais avec un résultat final très différent.

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Drôle de nom pour un prévisionniste default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Sinon, "chez les bleus", y'a aussi Roeder, qui vient de mettre à jour ces cartes

"Probable Temperature Deviations from Average 1961-90

from October 2006 to Februar 2007 at Berlin in Kelvin:

Oct Nov Dec Jan Feb

.....1.5 1.8 -0.3 -2.9 -1.6

standard deviations(K) for the analogue years approximately:

.....2.0 2.0 2.5 3.5 4.0"

A noter que l'écart-type par rapport aux analogues est important, tout comme dans les projections de Florent mais avec un résultat final très différent.

Merci Jonathan pour cette trouvaille : rien n'était affiché encore hier et je n'y serait pas retourné avant un moment. Pour les écarts-types, on peut même dire qu'ils sont énormes avec en effets des résultats différents, mais surtout très typés et c'est cela qui m'étonne le plus à partir d'analogues très différents. Ainsi en janvier 2007, le modèle prévoit malgré un écart-type de 3,5°C une très forte anomalie positive de pression sur la Scandinavie, blocage puissant et unique dans l'Hémisphère nord qui ferait descendre les masses d'air les plus glacées vers l'Europe : on obtient un froid sévère. C'est bien une prévision d'hiver froid, mais encore une fois avec une incertitude importante.

Florent.

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