dudule Posté(e) 21 mai 2006 St Georges sur Loire (49), 15 km à l'ouest d'Angers. Partager Posté(e) 21 mai 2006 Merci damien pour tout ce travail. C'est vraiment du très bon boulot. Je vais tout lire en détail pour pouvoir apprendre, çà me servira surement pour les chasses que j'effectuerai plus tard! /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> On a trouvé un expert en la matière, du 49 en plus... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 21 mai 2006 Partager Posté(e) 21 mai 2006 Très intéressant ! Merci ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Aurais tu des photos illustrant ces différents éléments structurels d'une supercellule ? PS: j'ai un doute épouvantable ! On dit "structurels" ou "structuraux" ? /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 22 mai 2006 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Auteur Partager Posté(e) 22 mai 2006 Tu m'en demandes beaucoup là. On verra pour les photos, mais s'il faut que je demande la permission aux auteurs, pas la peine d'y compter. Pour structurels - structuraux, aucune idée. D'ailleurs faudra surement refaire des corrections orthographiques sur tout ça. Pas mon fort ça. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 22 mai 2006 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Auteur Partager Posté(e) 22 mai 2006 A suprimer. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 23 mai 2006 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Auteur Partager Posté(e) 23 mai 2006 Désolé. Ayant d'autres priorités, je fais une pause. Je continuerais ça plus tard. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 23 mai 2006 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 23 mai 2006 Désolé. Ayant d'autres priorités, je fais une pause. Je continuerais ça plus tard. C'est un scandale! REMBOURSEZ - NOS - INVITATIONS! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormigen Posté(e) 21 juin 2006 Les sables d olonne Partager Posté(e) 21 juin 2006 Tiens si ça peut t'aider damien, et je dit si seulement ça peut t'aider, prend la photo de mon avatar c'est celle d'un MCS sur rennes cet été. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bon sinon réspect pour ton travail, cela me rappel la sois disante supercellule éphémere du saumurois de fin avril, et bien avec ton dossier on avance à pas de géant. Bravo encore Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 22 juin 2006 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Auteur Partager Posté(e) 22 juin 2006 Faudrait que je finisse ça un de ces 4 tiens d'ailleurs. /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 23 mars 2007 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Auteur Partager Posté(e) 23 mars 2007 IV. Signature Radar et Coupe Horizontale d'une Supercellule P-F F : Pseudo-Front Froid P-F C : Pseudo-Front Chaud FFD : Courant Descendant de Flanc Avant RFD : Courant Descendant de Flanc Arrière ER : Echo Radar LA : Ligne d'Alimentation LE : Limite de l'Enclume __________________________ ER : Voici en vert la signature radar typique d'une supercellule. Elle a une forme d'haricot ou d'aile de papillon. Il s'agit ici d'un moteur-droit, l'orage se déplace donc du SO vers le NE, la zone la plus violente étant le coin SO. LA : La ligne d'alimentation délimite la zone où l'air chaud monte en altitude et est attiré vers le centre de la supercellule, au niveau de la colonne d'air ascendant principale de l'orage. LE : La limite de l'enclume délimite l'extension verticale maximal de l'orage. L'enclume est parfois rétrogressive, avec une supercellule. P-F F : Le pseudo-front froid, délimite la zone d'air froid descendant arrière de l'air chaud instable s'engouffrant dans l'orage. Un P-F F peut être matérialisé par la ligne d'alimentation de l'orage. RFD : Le courant descendant de flanc arrière est un air froid subsident sortant vers le sol à l'arrière de la supercellule. Il s'agit généralement d'un air sec (voir fente claire) et la présence de précipitation sur une signature radar peut indiquer la présence d'un crochet (ou pendant). P-F C : Le pseudo-front chaud, délimite la zone d'air froid descendant avant de l'air chaud instable s'engouffrant dans l'orage. Un P-F C peut être matérialisé par une ligne de rafale (avec arcus) ou une bande d'afflux. FFD : Le courant descendant de flanc avant est un air froid subsident sortant vers le sol à l'avant de la supercellule. Il s'y produit d'intense précipitation. Un FFD est généralement plus fort qu'un RFD, car le FFD désigne le courant descendant principal. __________________________ Terminologie Des Signatures Radar 1. Echo en Crochet : Il s'agit d'un écho radar en forme de crochet à la pointe de la supercellule. C'est un bon signe de mésocyclinité. Un écho en pendant est semblable au crochet à la différence qu'il ne s'enroule pas de façon si prononcé qu'un crochet. Un écho en pendant reste perpendiculaire. 2. Surplomb : Un surplomb est surtout visible sur une coupe radar vertical. Il s'agit d'une zone de haute réfléctivité (forte pluie) qui surmonte une zone plus faible en dessous. Cette région de l'orage avec une faible réfléctivité radar entourée sur les cotés et le haut (surplomb) de haute réfléctivité est appellé un BWER (ou région limitée d'écho faible - voûte). On retrouve un BWER seulement sur des orages possédant un très fort courant ascendant principal capable de rejeter les précipitations en altitude. 3. Entaille d'Afflux : Au niveau de la zone d'afflux de l'orage, on peut parfois trouvé une forme en V dans la signature radar. Il s'agit d'une entaille d'afflux qui peut se trouver à plusieurs endroits différents selon les supercellules (quadrant droit - région Est - zone arrière d'une HP). Ne pas confondre avec une entaille en V. 4. Entaille en V : A ne pas confondre avec le précédent, une entaille en V se trouve toujours dans la partie avant des courants descendants (FFD). C'est un signe de flux divergent entre le FFD et l'air chaud ascendant du pseudo-front chaud. Cela révele d'ailleurs un fort courant ascendant divergent. EDIT 23/03/07 : J'ai corrigé quelques petites choses, en vu du dossier sur les structures orageuses en préparation sur météobell.com Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 23 mars 2007 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Auteur Partager Posté(e) 23 mars 2007 V. Les Différentes Catégories de Supercellules : Introduction : Je ne reviendrais pas trop sur la supercellule classique dans ce chapitre, puisque c'est la catégorie de supercellule que nous avons étudié jusqu'à maintenant. Mais la supercellule classique dans sa forme pure n'est parfois qu'une étape dans son développement. Il existe en effet 2 autres catégories d'Orage Supercellulaire : - La Supercellule LP (Low Précipitation) - La Supercellule HP (Hight Précipitation) Evolution : Au cours de son évolution, voici les différentes possibilités de transformation qui peuvent s'opérer : - LP - LP --> Classique - LP --> Classique --> HP - Classique - Classique --> HP On remarque qu'un orage supercellulaire peut commencer sa vie en tant que LP ou Classique, mais pas en tant qu'HP. On remarque également qu'il se peut qu'une supercellule commence sa vie en tant que LP, puis Classique et enfin HP. En fait il faut comprendre que tous les orages possédent d'abord une phase ascendante, puis une phase mûr avec une convection complète (phase ascendante + descendante) et enfin une phase descendante. Les 3 sortes de supercellules correspondent un peu à cette comparaison. Le LP, étant plutôt conditionné par une phase ascendante (sans précipitation), la phase Classique possède les 2, et le HP est noyé dans une forte zone de précipitation descendante. En revanche, la comparaison s'arête là. La supercellule la plus intense et dangereuse est la supercellule HP, alors que la supercellule LP l'est généralement moins. Supercellule LP : Comme son nom l’indique, elle produit peu de précipitations, mais elle est structurellement impressionnante. La base est souvent nette avec un nuage mur mieux dévelloppé qu'avec le classique. Ces orages possèdent une rotation généralisé leur donnant la forme d’un cornet retourné avec une enclume (ou d'une mongolfière). Ils sont capables de produire des tornades, des intenses chutes de grêles et des fortes rafales, mais les précipitations ne sont jamais très fortes. Ils sont très difficiles à repérer sur une image radar en raison de l'absence de pluie. Supercellule Classique : Ces supercellules sont plus fortes que les LP, elles produisent de fortes précipitations, des chutes de grêles, des tornades. Elles possédent un courant ascendant et descendant équilibré. Je ne m'attarde pas dessus, tout ayant été dit avant. Supercellules HP : Il s’agit de la forme la plus violente que peut prendre une supercellule. Elle entraîne de violentes précipitations et d’intenses chutes de grêles. Elle possède un mésocyclone, un nuage mur, des tornades peuvent se produire ainsi que des violentes rafales descendantes. Dans une telle supercellule le courant descendant très puissant vient se placer en circuit fermé complet avec l'air ascendant, chacun renforcant l'autre au niveau du sol. Les professionnels conseillent de garder une distance de sécurité pour tous orages identifié comme HP. Leur danger principal vient du fait qu'une tornade peut être invisible car noyé au milieu des précipitations. Supercellules et Systèmes Convectifs de Méso-Echelle (SCME) A la base, une supercellule peut être considéré comme un super-orage monocellulaire de part son isolement et sa nature non multicellulaire, que son mésocyclone conditionne. Cependant il arrive parfois qu'un mésocyclone se développe dans d'autres conditions bien particulières. Les lignes de grains en arc ou bien en vague (LEWP) peuvent par exemple être accompagné de supercellules à l'avant de la ligne de grain et de manière isolé. Mais surtout il arrive aussi, qu'un mésocyclone se développe directement à l'une des extrémités de la ligne de grain, générant ainsi une supercellule (cyclonique ou anticyclonique en fonction de l'extrémité). On parle alors plutôt de la présence d'un mésocyclone dans la ligne de grain que de la présence d'une supercellule, sauf si celle-ci continue son chemin de manière isolé en se séparant de la ligne de grain et en prenant un caratére tout à fait supercellulaire. D'autre part, la présence d'un mésocyclone partiel (non profond et non persistant) par exemple sur un orage monocellulaire ou même multicellulaire ne permet pas de caracétriser cet orage comme étant une supercellule. Ce n'est pas que le mésocyclone qui définit la supercellule, bien que cela soit important. Enfin un MCS circulaire même possédant une rotation cyclonique, n'est absolument pas une supercellule. D'ailleurs la rotation d'un MCS circulaire n'est pas lié à un mésocyclone. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 23 mars 2007 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Auteur Partager Posté(e) 23 mars 2007 Voilà. J'ai édité les parties précédantes en corrigeant un peu tout ça et en améliorant la mise en page. De plus j'en ai fini avec les supercellules. J'ai finallement un peu raccourci la fin et pas fait de chapitre dédié aux signatures radars et je n'ai surement pas tout dit concernant LP et HP. Je vous invite bien sûr à compléter cette base de données pédagogique et à en corriger les erreurs éventuelles. Vous pouvez aussi demander des précisions. Moi ou d'autres peuvent répondre... Ces chapitres sur les supercellules s'inscrit en fait maintenant dans un dossier plus grand (que je réalisais au début avec Chris et Mickaël de chasseurs-orages.com / mais nous nous sommes séparés - chacun réalisant son propre dossier finallement. Le public visé ne sera pas la même.) Je viens de terminer les parties concernant les orages monocellulaires, multicellualires, en ligne de grain et à l'instant supercellulaire. Je vous tiendrais donc au courant prochainement lorsque le dossier sera rendu public sur meteobell.com. Je ne vois personellement aucun probleme à ce que ce chapitre sur les supercellules soit également inscrit directement sur le site d'infoclimat, par contre pas encore bc de photos et de schémas. Voilou. (et désolé pour le retard lol). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 23 mars 2007 Brest Partager Posté(e) 23 mars 2007 /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif Merci pour cette synthèse ! Les supercellules sont un phénomène que l'on a du mal à s'imaginer en Europe, le jour où on voit un écho radar comme celui-là et un orage comme çà http://www.meteobell.com/Meteobell_vs_1/Cl...ercellule_1.jpg re Ce qui est le plus impressionnant, c'est de voir que ces orages peuvent se développer de façon isolée, avec une telle violence Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 23 mars 2007 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Auteur Partager Posté(e) 23 mars 2007 Oui. D'ailleurs dans le dernier chapitre, j'aurais dû rajouter et dire aussi je me rend compte, qu'un orage supercellulaire peut donner l'impression sur une image radar, qu'il fait parti d'une vaste zone d'orages multicellulaires. En fait c'est son déplacement généralement à contre-courant du flux (moteur droit ou moteur gauche) qui nous permet de nous rendre compte de son caractère isolé, bien qu'il soit noyé autour de zones de précipitations, et d'autres foyers orageux hétérogènes. On peut même retrouver, plusieurs supercellules éloignés les unes des autres au comportement étrange, et noyés dans une vaste zones orageuse multicellulaires. Seul l'animation radar (ou plus difficilement IR) nous permet de nous rendre compte de son caractére identifiable comme supercellulaire, grâce à sa déviation, car la forme en "aile de papillon" est dans ce cas plus difficile à détecter. Sans parler des signatures "parasites" avec une animation radar (particulierement lorsqu'il y a un cisaillement des vents) qui peuvent aussi donner cette impression faussée. Faudra que je rajoute ça dans le dossier, ça me parait important... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Altitude600 Posté(e) 23 mars 2007 43 - Saint-Géron/Village de Combadine Partager Posté(e) 23 mars 2007 Un travail bien utile pour étoffer un peu ses connaissances. Merci Damien ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
T.Bories Posté(e) 23 mars 2007 Partager Posté(e) 23 mars 2007 Je suis entieremnt daccord avec toi sur ce sujet, le terme "superellule" en employé à tort, pour qu ce soit une spercellule, il y faut la configuration, qui elle, est unique ( ton shema le montre bien ). Le véritable probleme est que on dit qu il n y a que les supecell qui peuvent generer des tornades, et ont se rend compte que non, bien sur je parle pas de f3-5. Y a quelque temps, tout le monde l as vu la tornade en france qui a ete filmée, je suis pas expert, mais pour moi, c etait une f0 voir f1. Elle vien d ou ? Voila l ambiguité. Une supercell = une configuration /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
chris68 Posté(e) 24 mars 2007 Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m Partager Posté(e) 24 mars 2007 Y a quelque temps, tout le monde l as vu la tornade en france qui a ete filmée, je suis pas expert, mais pour moi, c etait une f0 voir f1. Elle vien d ou ? Voila l ambiguité. Une supercell = une configuration Si tu parle de celle des Vosges, ce fut une F2 (classée officiellement par MF et nous avons abouti à la même conclusion). Ce genre de tornades n'ont rien à voir avec la dynamique supercellulaire. Il n'empêche, en plein coeur des grosses dégradations estivales, des tornades issues de super cellules se produisent ponctuellement en France, je pense notamment, pour des cas récents aux orages du 27-28/07/2005 (supercellule recensées par MF ce soir là). Je me souviens avoir lu il y a longtemps à ce propos que MF signalait environ 5 à 10 supercellules par an en France. Peut être me trompe-je sur ce chiffre, faudrait que je retrouve l'article. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 24 mars 2007 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Auteur Partager Posté(e) 24 mars 2007 Oui possible Chris68. Rien que l'été dernier, y'a bien dût en avoir une 10aine sur la France. Des "presques" supercellules, ça arrive aussi. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
chris68 Posté(e) 24 mars 2007 Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m Partager Posté(e) 24 mars 2007 Vous avez de la chance, j'ai retrouvé l'article: Vers une meilleure connaissance des orages supercellulaires en France Les orages supercellulaires, fréquemment observés dans les grandes plaines américaines, ont beaucoup été étudiés aux Etats-Unis à cause de leur capacité à produire des tornades. En France, si les tornades ne sont pas aussi fréquentes que sur les grandes plaines américaines, la supercellule n’est pas pour autant un phénomène rare : selon un recensement non exhaustif au moins quinze orages de ce type ont été répertoriés durant les trois dernières années. La dynamique bien particulière mise en évidence pour les supercellules aux Etats-Unis peut-elle s’appliquer aux supercellules en France et dans quelle mesure ? Pour répondre à cette question, les chercheurs de Météo-France ont étudié deux cas de supercellules en France à l’aide de simulations du modèle Méso-Nh à haute résolution. Pour les deux cas, le modèle réussit à reproduire le processus de division de la cellule initiale en deux cellules, celle se dirigeant à droite du vent moyen étant privilégiée par rapport à celle se dirigeant à gauche, comme dans les observations. La cellule de droite possède les caractéristiques d’une supercellule (figure). L’analyse des termes de production et conversion du tourbillon confirme les principaux résultats des études menées aux Etats-Unis. Le processus de division de la cellule s’explique par une interaction entre le cisaillement vertical de l’environnement et l’ascendance convective et la rotation dans les basses couches trouve son origine dans le gradient de température induit par le refroidissement sous-orage. Cette étude a également conduit les chercheurs du CNRM à s’intéresser à un sujet émergeant : l’interaction de l’orage avec une limite thermique de méso-échelle. Des aspects originaux de la dynamique tourbillonnaire d’une supercellule en présence d’hétérogénéités dans l’environnement ont ainsi pu être mis en évidence. Structure simulée de l’orage supercellulaire du 30 mai 1999. Sont matérialisées sur cette figure : les zones d’ascendance (trait plein rouge, 0.75m/s) et de subsidence (trait pointillé rouge, -0.5m/s) à 500 m, le vent relatif à la supercellule à 500 m (sous forme de vecteurs), la perturbation de température à 500 m associée au refroidissement sous l’orage (trait pointillé bleu, -2K) , et la somme des hydrométéores précipitants à 2.5km (en plage de couleur, 0.5g/kg) qui possède une forme caractéristique en crochet. La trajectoire de la cellule initiale, puis les trajectoires de la cellule se déplaçant à gauche du vent moyen et de la supercellule se déplaçant à droite après la division de la cellule initiale sont indiquées en rose par les lettres respectivement I, G et D. Les zones de subsidences de la supercellule à l’arrière (RFD pour « Rear Front Downdraft ») et à l’avant (FFD pour « Forward front Downdraft ») sont aussi matérialisées. Source: CNRM Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 24 mars 2007 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Auteur Partager Posté(e) 24 mars 2007 Ah ah merci Chris. Ma foi, bien intéréssant ce petit article. Ca veut donc dire si je comprend bien qu'une supercellule peut avoir un caractere multicellulaire en se divisant en 2 ? Je savais pas --> A rajouter dans le dossier ça ^^ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 24 mars 2007 Partager Posté(e) 24 mars 2007 Merci à Damien pour son gros travail. J'ai pas tout compris loin de là, mais j'ai pu affiner certaines définitions et cet exposé a en plus le mérite de remettre certaines idées en place : 5 à 10 supercellules par an en France c'est bien un peu le chiffre que je m'imaginais. Comme les tornades sont en général plus nombreuses (entre 10 et 20 en moyenne par an), ça met en évidence le caractère non supercellulaire de nombre d'entre elles. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 24 mars 2007 Partager Posté(e) 24 mars 2007 V. Les Différentes Catégories de Supercellules : Introduction : Je ne reviendrais pas trop sur la supercellule classique dans ce chapitre, puisque c'est la catégorie de supercellule que nous avons étudié jusqu'à maintenant. Mais la supercellule classique dans sa forme pure n'est parfois qu'une étape dans son développement. Il existe en effet 2 autres catégories d'Orage Supercellulaire : - La Supercellule LP (Low Précipitation) - La Supercellule HP (Hight Précipitation) Evolution : Au cours de son évolution, voici les différentes possibilités de transformation qui peuvent s'opérer : - LP - LP --> Classique - LP --> Classique --> HP - Classique - Classique --> HP On remarque qu'un orage supercellulaire peut commencer sa vie en tant que LP ou Classique, mais pas en tant qu'HP. On remarque également qu'il se peut qu'une supercellule commence sa vie en tant que LP, puis Classique et enfin HP. En fait il faut comprendre que tous les orages possédent d'abord une phase ascendante, puis une phase mûr avec une convection complète (phase ascendante + descendante) et enfin une phase descendante. Les 3 sortes de supercellules correspondent un peu à cette comparaison. Le LP, étant plutôt conditionné par une phase ascendante (sans précipitation), la phase Classique possède les 2, et le HP est noyé dans une forte zone de précipitation descendante. En revanche, la comparaison s'arête là. La supercellule la plus intense et dangereuse est la supercellule HP, alors que la supercellule LP l'est généralement moins. Supercellule LP : Comme son nom l’indique, elle produit peu de précipitations, mais elle est structurellement impressionnante. La base est souvent nette avec un nuage mur mieux dévelloppé qu'avec le classique. Ces orages possèdent une rotation généralisé leur donnant la forme d’un cornet retourné avec une enclume (ou d'une mongolfière). Ils sont capables de produire des tornades, des intenses chutes de grêles et des fortes rafales, mais les précipitations ne sont jamais très fortes. Ils sont très difficiles à repérer sur une image radar en raison de l'absence de pluie. Supercellule Classique : Ces supercellules sont plus fortes que les LP, elles produisent de fortes précipitations, des chutes de grêles, des tornades. Elles possédent un courant ascendant et descendant équilibré. Je ne m'attarde pas dessus, tout ayant été dit avant. Supercellules HP : Il s’agit de la forme la plus violente que peut prendre une supercellule. Elle entraîne de violentes précipitations et d’intenses chutes de grêles. Elle possède un mésocyclone, un nuage mur, des tornades peuvent se produire ainsi que des violentes rafales descendantes. Dans une telle supercellule le courant descendant très puissant vient se placer en circuit fermé complet avec l'air ascendant, chacun renforcant l'autre au niveau du sol. Les professionnels conseillent de garder une distance de sécurité pour tous orages identifié comme HP. Leur danger principal vient du fait qu'une tornade peut être invisible car noyé au milieu des précipitations. Supercellules et Systèmes Convectifs de Méso-Echelle (SCME) A la base, une supercellule peut être considéré comme un super-orage monocellulaire de part son isolement et sa nature non multicellulaire, que son mésocyclone conditionne. Cependant il arrive parfois qu'un mésocyclone se développe dans d'autres conditions bien particulières. Les lignes de grains en arc ou bien en vague (LEWP) peuvent par exemple être accompagné de supercellules à l'avant de la ligne de grain et de manière isolé. Mais surtout il arrive aussi, qu'un mésocyclone se développe directement à l'une des extrémités de la ligne de grain, générant ainsi une supercellule (cyclonique ou anticyclonique en fonction de l'extrémité). On parle alors plutôt de la présence d'un mésocyclone dans la ligne de grain que de la présence d'une supercellule, sauf si celle-ci continue son chemin de manière isolé en se séparant de la ligne de grain et en prenant un caratére tout à fait supercellulaire. D'autre part, la présence d'un mésocyclone partiel (non profond et non persistant) par exemple sur un orage monocellulaire ou même multicellulaire ne permet pas de caracétriser cet orage comme étant une supercellule. Ce n'est pas que le mésocyclone qui définit la supercellule, bien que cela soit important. Enfin un MCS circulaire même possédant une rotation cyclonique, n'est absolument pas une supercellule. D'ailleurs la rotation d'un MCS circulaire n'est pas lié à un mésocyclone. Très riche travail auquel je rends hommage moi aussi...J'apporte quelques éléments supplémentaires sur ce chapitre des catégories de supercellules et leur génèse en particulier. Voici une illustration qui pourrait être également éclairante par rapport à tout ce qui est dit, consistant en un diagramme montrant les différents types d'orages violents selon leur énergie potentielle de convection disponible (EPCD) et leur cisaillement des vents. Le cisaillement est toujours relativement important pour les supercellules. Voici le sujet et le post où cela est étayé... /index.php?s=&showtopic=18978&view=findpost&p=419947'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=419947 Dans le cas d'une supercellule, on se situe typiquement en situation où l'énergie potentielle de convection disponible (EPCD) et l'importance du cisaillement des vents dans et sous le nuage sont dans un rapport équilibré mesuré par le nombre de Richardson qui est dans ces cas là voisin de 50. On bascule dans d'autres formes convectives si ce rapport n'est plus identique. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 24 mars 2007 Partager Posté(e) 24 mars 2007 Petite question : le dossier est titré au départ : IV. Supercellule - Orage Supercellulaire Où peut-on trouver les trois chapitres précédents de cette étude ? Merci Damien pour ce que tu fais. Je viens de trouver la réponse tout seul : les autres chapitres n'ont pas leur titre mis en grande taille tout simplement et viennent ensuite dans le désordre...Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 24 mars 2007 Partager Posté(e) 24 mars 2007 Me tapez pas dessus mais j'ai entendu parler de la possibilité d'existence de "mini supercellules", en ce sens où il s'agirait de supercellules d'étendue et de déplacement voire de durée plus limités que la supercellule classique (qui elle parcourt de longues distances sans faiblir). Je crois que j'avais entendu parler de ce genre de supercellules à l'avant des lignes de grain ou quelque chose dans le genre. Si je dis une bêtise, et comme Damien souhaite éliminer au mieux les fausses informations de son topic pour en faire une synthèse construite et fiable, je peux tout à fait effacer ce paragraphe de mon post. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 24 mars 2007 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Auteur Partager Posté(e) 24 mars 2007 Non non intéréssant. Une supercellule à la rotation anticyclonique cela existe. Elles sont généralement plus faibles je crois bien. J'en ai pas trop parlé. On pourrait aussi parler des "amorces" supercellulaires en fait. Sinon pour le chapitre IV, c'est normal, je vous ais dit que tout ceci faisait maintenant parti d'un dossier plus grand encore, que je réalisais. J'espere qu'il sera bientôt publié sur mon site. Mais c'est long et y'a encore pas bcp de photos schémas par contre (encore plus long à faire). J'ai presque fini la partie rédaction. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
cyle Posté(e) 24 mars 2007 Avaray (41) Partager Posté(e) 24 mars 2007 bonjour Très bon boulot ! juste une question sur la vorticité horizontale tu parles alors de rotation dans un plan paralelle au sol ou dans un plan perpendiculaire au sol? je te poses la question car la vorticité est caractérisée par un vecteur qui est perpendiculaire au plan dans lequel se passe la rotation il y a peut etre eu confusion juste 2 ou 3 illustrayions et le dossier est parfait @+ cyle Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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