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Les variations de l'activité solaire


charles.muller
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Foussais-Payré (85) / La Bruffière (85)

Pour le nombre de taches, c'est sans doute une baisse temporaire, la tendance reste malgré tout à la hausse, mais une hausse très lente.

Il semble qu'une activité solaire faible favorise les épisodes de NAO négative, et par conséquent entraîne des hivers plus froids sur l'Europe. Statistiquement en tout cas, les hivers froids en Europe sont plus fréquents en période de faible activité solaire. Il en est d'ailleurs question sur le topic de prévisions de l'hiver 2010/2011.

Vu l'activité solaire actuelle, le cycle 24 sera très probablement faible, et on en a sans doute pour 10 ans de faible activité. Ensuite, le cycle 25 serait faible lui aussi mais c'est plus incertain comme tendance.

Donc, tant que l'activité solaire reste faible, on peut s'attendre à des hivers froids sur l'Europe. Je pense que des hivers avec flux d'ouest à perte de vue (comme la période de 1998 à 2002) sont peu probables dans les 10 prochaines années. Des hivers comme 2008-2009, ou 2009-2010, ou 1996-1997, voire même la série 1985 à 1987 pourraient être relativement courants. Cela dit, je m'avance peut-être un peu trop. default_rolleyes.gif Et le prochain maximum solaire vers 2013 pourrait limiter les NAO négatives (même si ce maximum serait faible).

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Ah le nombre de tache solaire redescend a nouveau!

Je vais vous demander une question, mais tout le monde a pas le même avis sur la question. Ses derniéres années on constate des hivers assez froid.. et certain dont William ou TreizeVent font partie pense que c'est du a cette activité basse du Soleil de ses derniéres années (Et je suis du même avis), alors les hivers risque de devenir bien froid dans les années qui viennent, bien plus froid que les derniers ? Je sais, comme dit, que des personnes même sur IC ne sont pas d'accord, mais j'aimerais bien avoir une réponse.

Vu que les hivers froids semblent avoir des liens avec l'activite solaire puisque à chaque minimum d'un cycle solaire de 11 ans on a des hivers froids voir parmi les plus froids de la décennies avec un NAO et AO négatif ça montre le liens entre ces phénomènes naturels comme je l'avais montré avec ce tableau de mon site http://la.climatologie.free.fr/prevision-saisoniere.htm

Mais ça ne veut pas dire qu'on ne va plus avoir d'hiver doux ou dans les normes. Car les hivers ont toujours jonglé entre des hivers froids, doux, et dans les normes. C'est disons plus leur nombre qui va varier et voir l'importance de l'anomalie et donc cela devrait faire que la moyenne de l'anomalie des températures des hivers devrait être plus froide que lors des années 90/2000 comme c'est le cas ces 10 dernières années justement. Car l'AO et la NAO ont baissé depuis ces 10 dernières années.

Puis comme le dit Cyrill c'est temporaire cette baisse de l'activité solaire depuis 3 mois. Car il faut voir que l'activité solaire varie d'une facon irrégulière telle comme les températures justement. Car ce n'est pas par ce que en mai les températures avait bien baissé après un mois d'avril très au dessus de la normale que ça voulait dire que l'été était passé par exemple.

Williams

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Voici le liens d'un travail que je viens de faire sur si le maximum d'activité solaire avait une influence sur le climat. Je n'ai que 15 ans donc désolé si je ne suis pas clairs et si ma démarche est bizarre.

Par ce raisonnement, je vais essayer de vérifier si le maximum d’activité solaire affecte le climat terrien. J’ai pris comme ville la station de Paris-Montsouris.

J’ai calculé la moyenne des températures de chaque cycle solaire avant de comparer cette moyenne avec la moyenne des températures de l’année de maximum d’activité solaire.

Tableau du cycle solaire 15

Température moyenne par an Moyenne 1906-2008 Ecart Moyenne par cycle solaire Ecart

1913 11.3 11.4 -0.1 11 +0.3

1914 11.5 11.4 +0.1 11 +0.5

1915 10.9 11.4 -0.5 11 -0.1

1916 11.0 11.4 -0.4 11 0

1917 9.9 11.4 -1.5 11 -1.1

1918 11.1 11.4 -1.3 11 +0.1

1919 11.4 11.4 0 11 +0.4

1920 10.2 11.4 -1.2 11 -0.8

1921 12.0 11.4 +0.6 11 +1.0

1922 10.4 11.4 -1.0 11 -0.6

Tableau du cycle solaire 16

Température moyenne par an Moyenne 1906-2008 Ecart Moyenne par cycle solaire Ecart

1923 11.1 11.4 -0.3 11.1 0

1924 10.7 11.4 -0.7 11.1 -0.3

1925 10.6 11.4 -0.8 11.1 -0.5

1926 11.4 11.4 0 11.1 +0.3

1927 10.9 11.4 -0.5 11.1 -0.2

1928 11.8 11.4 +0.4 11.1 +0.8

1929 11.0 11.4 -0.4 11.1 -0.1

1930 11.6 11.4 +0.2 11.1 +0.5

1931 10.8 11.4 -0.6 11.1 -0.3

1932 11.2 11.4 -0.2 11.1 +0.1

1933 11.3 11.4 -0.1 11.1 +0.2

Tableau du cycle solaire 17

Température moyenne par an Moyenne 1906-2008 Ecart Moyenne par cycle solaire Ecart

1934 12.0 11.4 +0.6 11.3 +0.7

1935 11.4 11.4 0 11.3 +0.1

1936 11.3 11.4 -0.1 11.3 0

1937 11.8 11.4 +0.4 11.3 +0.5

1938 11.7 11.4 +0.3 11.3 +0.4

1939 11.4 11.4 0 11.3 +0.1

1940 10.7 11.4 -0.7 11.3 -0.6

1941 10.8 11.4 -0.6 11.3 -0.5

1942 10.8 11.4 -0.6 11.3 -0.5

1943 11.0 11.4 -0.4 11.3 -0.3

Tableau du cycle solaire 18

Température moyenne par an Moyenne 1906-2008 Ecart Moyenne par cycle solaire Ecart

1944 11.2 11.4 -0.2 11.7 -0.5

1945 12.2 11.4 +0.6 11.7 +0.5

1946 11.1 11.4 -0.3 11.7 -0.6

1947 12.3 11.4 +0.8 11.7 +0.6

1948 11.7 11.4 +0.3 11.7 0

1949 12.3 11.4 +0.9 11.7 +0.6

1950 11.5 11.4 +0.1 11.7 -0.2

1951 11.3 11.4 -0.1 11.7 -0.4

1952 11.3 11.4 -0.1 11.7 -0.4

1953 11.7 11.4 +0.3 11.7 0

Tableau du cycle solaire 19

Température moyenne par an Moyenne 1906-2008 Ecart Moyenne par cycle solaire Ecart

1954 11.0 11.4 -0.4 11.4 -0.4

1955 11.3 11.4 -0.1 11.4 -0.1

1956 10.4 11.4 -1.0 11.4 -1.0

1957 11.7 11.4 +0.3 11.4 +0.3

1958 11.5 11.4 +0.1 11.4 +0.1

1959 12.7 11.4 +1.3 11.4 +1.3

1960 11.7 11.4 +0.3 11.4 +1.3

1961 12.5 11.4 +1.1 11.4 +1.1

1962 10.6 11.4 -0.8 11.4 -0.8

1963 10.2 11.4 -1.2 11.4 +1.2

Tableau du cycle solaire 20

Température moyenne par an Moyenne 1906-2008 Ecart Moyenne par cycle solaire Ecart

1964 11.6 11.4 +0.2 11.6 0

1965 11.1 11.4 -0.3 11.6 -0.5

1966 11.9 11.4 +0.5 11.6 +0.3

1967 11.9 11.4 +0.5 11.6 +0.3

1968 11.2 11.4 -0.2 11.6 -0.4

1969 11.7 11.4 +0.3 11.6 +0.1

1970 11.6 11.4 +0.2 11.6 0

1971 11.8 11.4 +0.4 11.6 +0.2

1972 11.2 11.4 +0.2 11.6 -0.4

1973 11.7 11.4 +0.3 11.6 +0.1

1974 12.0 11.4 +0.6 11.6 +0.4

1975 11.8 11.4 +0.4 11.6 +0.2

Tableau du cycle solaire 21

Température moyenne par an Moyenne 1906-2008 Ecart Moyenne par cycle solaire Ecart

1976 12.5 11.4 +1.1 11.7 +0.8

1977 11.8 11.4 +0.4 11.7 +0.1

1978 11.1 11.4 -0.3 11.7 -0.6

1979 11.1 11.4 -0.3 11.7 -0.6

1980 11.2 11.4 -0.2 11.7 -0.5

1981 11.8 11.4 +0.4 11.7 +0.1

1982 12.4 11.4 +1.0 11.7 +0.7

1983 12.3 11.4 +0.9 11.7 +0.6

1984 11.8 11.4 +0.4 11.7 +0.1

1985 11.3 11.4 -0.1 11.7 -0.4

Tableau du cycle solaire 22

Température moyenne par an Moyenne 1906-2008 Ecart Moyenne par cycle solaire Ecart

1986 11.2 11.4 -0.2 12.2 -1.0

1987 11.2 11.4 -0.2 12.2 -1.0

1988 12.4 11.4 +1.0 12.2 +0.2

1989 12.9 11.4 +1.5 12.2 +0.7

1990 13.1 11.4 +1.7 12.2 +0.9

1991 11.8 11.4 +0.4 12.2 -0.4

1992 12.4 11.4 +1.0 12.2 +0.2

1993 11.9 11.4 +0.5 12.2 -0.3

1994 13.1 11.4 +1.7 12.2 +0.9

1995 12.9 11.4 +1.5 12.2 +0.7

Tableau du cycle solaire 23

Température moyenne par an Moyenne 1906-2008 Ecart Moyenne par cycle solaire Ecart

1996 11.4 11.4 0 12.7

1997 12.9 11.4 +1.5

1998 12.4 11.4 +1.0 12.7 -0.3

1999 13.1 11.4 +1.7 12.7 +0.4

2000 12.9 11.4 +1.5 12.7 +0.2

2001 12.6 11.4 +1.2 12.7 -0.1

2002 13.1 11.4 +1.7 12.7 +0.4

2003 13.2 11.4 +1.8 12.7 +0.5

2004 12.5 11.4 +1.1 12.7 -0.2

2005 12.7 11.4 +1.3 12.7 0

2006 13.0 11.4 +1.4 12.7 +0.3

Tableau récapitulatif

année Ecart à la température moyenne de leurs cycles solaires

1917 -1.1

1928 +0.4

1939 +0.1

1947 +0.6

1958 +0.1

1968 -0.4

1981 +0.1

1991 -0.4

2001 -0.1

Année moins chaudes par rapport à la moyenne des températures de leurs cycles : 4 donc 44%

Année plus chaudes par rapport à la moyenne des températures de leurs cycles : 5 donc 56%

Conclusion : Il n’y a pas de perturbation significative du climat causée par le maximum d’activité solaire du cycle Schwabe.

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Quand on compare les 2 derniers cycles solaires de 11 ans (N°22 et 23) et celui qui commence (N°24) avec les 2 cycles solaires précédents (N°3 et 4) le minimum de Dalton qui commence dès le cycle solaire N°5 on voit bp d’éléments qui se ressemblent :

- la vitesse de la phase descendante du cycle N°22 et N°3 se ressemble comme 2 gouttes d'eau ;

- idem pour la durée du minimum entre les cycles N°22 et 23 comparée au minimum entre les cycles N°3 et 4 ;

- la vitesse de la phase descendante du cycle N°23 qui est bp plus lente que celui du cycle N°22 ressemble bp à celui du cycle et N°4 qui est aussi plus lente que son cycle solaire précédent N°3 et dont le 4 et 23 sont plus faible que leur cycle précèdent aussi ;

- le minimum entre le cycle N°4 et 5 a été très lent et plus que le précédent faible tout comme pour le minimum entre N°23 et 24 qu’on vient justement de voir et la phase croissante après ces 2 minimums sont très lente aussi contrairement au minimum précédent de ces 2 minimums ;

Voir ici pour faire la comparaison :

dalton_fig9.png?w=640&h=408

Lorsque je fais la comparaison sur une longue durée entre des phénomènes par rapport a un autre quand on voit tout évoluer dans le même sens, certain ne veulent pas le reconnaître qu'il y a des liens entre ces phénomènes.

Par exemple quand je fais la comparaison :

- de l'évolution dans des phases ascendantes et descendantes AMO+PDO+activité solaire+... ces 130 dernière années avec l'évolution des températures qui se suivent

- des minimums des cycles solaires de 11 ans avec les hivers froids en France comme sur ces 20 derniers minimums donc sur ces 135 dernières années on en a 17 minimums avec des hivers froids voir très froids.

Alors que cette comparaison de l’évolution de 2 périodes de cycles solaires (ici 2 cycles solaires et du début d’une troisième) montrent une fois de plus que ce n'est pas des coïncidences quand ça se ressemble comme certain nous disent et vers où va ce cycle N°24.

Williams

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Et pourtant il existe bien un lien entre l'apparition des taches sur le disque solaire et les changements importants de synoptique du temps en France.

Raymond Cazalens sur le forum Météo centre a plus d'une fois tapé dans le mille en donnant les grandes tendances du temps par rapport a l'activité du soleil.

Phil

Je connais ce monsieur, il était dans l'association qui reprend les travaux d'Albert Nodon. Il ne faisait pas vraiment ses prévisions en suivant le soleil mais en vérifiant la récurrence des décades par rapport aux périodes passées. Il regardait davantage les positions des planètes que l'état du Soleil. Mais il est aussi météorologue à MF, il devait à mon avis vérifier avec les modèles avant de parler.

J'ai été dans cetta assoication et pour vérifier ce qu'ils disaient (lien entre pluviométrie et taches solaires) j'ai fait un graphique (williams m'a aidée pour le graphique sur la pluviométrie mais le reste est mon travail personnel). Etes-vous intéressés de le voir ?

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Posté(e)
St Sébastien / Loire (44) ; Pleslin-trigavou (22)

A noter que on en est au 4ème jour sans taches ... Durant une période étant censé active ça craint !

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Oui et le flux solaire est tombé sous les 80 ce qui est completement extra ordinaire. Cependant une minuscule tache semble vouloir apparaitre sur le centre du soleil. 4 jours sans taches c'est vraiment pas mal pour une activité solaire sensée vraiment reprendre default_whistling.gif

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si il se décide à "compenser" le retard d'un coup, on pourrait se prendre "une sacré pastèque" à l'arrivée default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

pour l'instant sieste...

Activité aurorale 0

c'est sûr qu'il n'a pas l'air sympa

behind_euvi_195_latest.jpg

et pourrait nous réserver des surprises avec son sourcil bien sombre.

Déjà avant hier un long filament a causé des émissions inattendues. Il n'y a pas que les groupes de taches solaires, mais les trous coronaux, les filaments, etc.

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Posté(e)
St Sébastien / Loire (44) ; Pleslin-trigavou (22)

Oui enfin c'est quand même le 5ème jour sans tâches là, ça commence a devenir assez exceptionnel !

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Posté(e)
Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre.

Je connais ce monsieur, il était dans l'association qui reprend les travaux d'Albert Nodon. Il ne faisait pas vraiment ses prévisions en suivant le soleil mais en vérifiant la récurrence des décades par rapport aux périodes passées. Il regardait davantage les positions des planètes que l'état du Soleil. Mais il est aussi météorologue à MF, il devait à mon avis vérifier avec les modèles avant de parler.

J'ai été dans cetta assoication et pour vérifier ce qu'ils disaient (lien entre pluviométrie et taches solaires) j'ai fait un graphique (williams m'a aidée pour le graphique sur la pluviométrie mais le reste est mon travail personnel). Etes-vous intéressés de le voir ?

Avec joie merci default_flowers.gifPhil
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Auriez-vous les archives solaires des années 60 ?

Vu que notre configuration synoptique ressemble à 1962/1963 j'aurais bien aimé voir si le soleil marquait également une pause à cette période.

Si c'est le cas, je pense qu'il y aurait un sérieux lien avec l'activité solaire.

(Je pense que William ou Patricia pourraient m'aider ^^)

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Posté(e)
Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre.

Auriez-vous les archives solaires des années 60 ?

Vu que notre configuration synoptique ressemble à 1962/1963 j'aurais bien aimé voir si le soleil marquait également une pause à cette période.

Si c'est le cas, je pense qu'il y aurait un sérieux lien avec l'activité solaire.

(Je pense que William ou Patricia pourraient m'aider ^^)

On était au plus bas du cycle n°19 : http://www.passion-radio.org/images-blog/sunspot-predictions-historique.jpgPhil
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Auriez-vous les archives solaires des années 60 ?

Vu que notre configuration synoptique ressemble à 1962/1963 j'aurais bien aimé voir si le soleil marquait également une pause à cette période.

Si c'est le cas, je pense qu'il y aurait un sérieux lien avec l'activité solaire.

(Je pense que William ou Patricia pourraient m'aider ^^)

Je veus bien t'aider.

Mais pour cela dit moi ce que tu voudrais exactement, puis donne moi ton email pour que je t'envois ce que tu recherches...

Williams

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Merci beaucoup, on constate que le pic d'activité solaire était le plus faible du siècle

Attention le cycle 24 est déjà bien plus faible que sur ce graphique et il sera plus faible que le 19 également.
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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Merci beaucoup, on constate que le pic d'activité solaire était le plus faible du siècle

le cycle 19 n'a rien à avoir. L'activité solaire avait connu un pic extrême entre 1956 et 1958, la plus haute du 20eme siècle juste devant 1990. Alors le minimum solaire de 1964 n'a rien à avoir avec l'hiver froid de 1962/1963.

Surtout que l'activité solaire du 20 eme siècle a été très élevée. Les hivers froid des années 50/60/70 sont en contre partie lié au PDO négatif ( cyclique), des NINA plus nombreuses pendant cette période. Les hivers froid actuels sont en effet peut etre du à l'activité solaire qui a eu un choc, une chute vertigineuse très rapide, même trop rapide et brute. Depuis le cycle 22, l'activité solaire a baisse déjà mais depuis 2005 c'est plus une baisse mais une chute. Et cette chute a tellement été subite qu'elle a provoqué des modifications au niveaux des jets mais également la fonte des glaces sur l'arctique en plus rapide ( stratosphère/mésosphère devant chaude pendant les minimums solaires long)

Et le PDO est également passé en mode négatif depuis 2007 et l'augmentation de la NINA. Tous les trois réunies font pas bon ménage et l'europe subit les conséquences et c'est surtout qu'un début

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le cycle 19 n'a rien à avoir. L'activité solaire avait connu un pic extrême entre 1956 et 1958, la plus haute du 20eme siècle juste devant 1990. Alors le minimum solaire de 1964 n'a rien à avoir avec l'hiver froid de 1962/1963.

Surtout que l'activité solaire du 20 eme siècle a été très élevée. Les hivers froid des années 50/60/70 sont en contre partie lié au PDO négatif ( cyclique), des NINA plus nombreuses pendant cette période. Les hivers froid actuels sont en effet peut etre du à l'activité solaire qui a eu un choc, une chute vertigineuse très rapide, même trop rapide et brute. Depuis le cycle 22, l'activité solaire a baisse déjà mais depuis 2005 c'est plus une baisse mais une chute. Et cette chute a tellement été subite qu'elle a provoqué des modifications au niveaux des jets mais également la fonte des glaces sur l'arctique en plus rapide ( stratosphère/mésosphère devant chaude pendant les minimums solaires long)

Et le PDO est également passé en mode négatif depuis 2007 et l'augmentation de la NINA. Tous les trois réunies font pas bon ménage et l'europe subit les conséquences et c'est surtout qu'un début

Je ne parle pas forcément d'hiver froid, je parle surtout de déconcentration polairePour moi cette déconcentration quasi-permanente n'est pas le fruit du hasard, en regardant dans les archives je n'ai pas retrouvé de vortex aussi déstructuré que cet hiver (et l'hiver dernier), je suis persuadé qu'il y a un facteur à cela, et le facteur solaire m'intrigue ...

Les hivers froids des années 50/60/70 étaient provoqués par un hasard météorologique (vagues de froids mais flux zonaux entre deux)

Hors en 1962/1963 on avait une absence de ce genre de flux, comme cette année !

Cela donne un hiver long sans froids extrêmes

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Je ne parle pas forcément d'hiver froid, je parle surtout de déconcentration polaire

Pour moi cette déconcentration quasi-permanente n'est pas le fruit du hasard, en regardant dans les archives je n'ai pas retrouvé de vortex aussi déstructuré que cet hiver (et l'hiver dernier), je suis persuadé qu'il y a un facteur à cela, et le facteur solaire m'intrigue ...

Les hivers froids des années 50/60/70 étaient provoqués par un hasard météorologique (vagues de froids mais flux zonaux entre deux)

Hors en 1962/1963 on avait une absence de ce genre de flux, comme cette année !

Cela donne un hiver long sans froids extrêmes

On peut aussi établir le lien entre les hivers froids du XVIIIème siècle et l'activité solaire très basse (bien connue) de cette époque. Or justement, les hivers froids en Europe ne sont permis que par des configurations de blocage récurrentes (associées à un vortex déconcentré et une circulation zonale affaiblie, lesquels devaient donc être la synoptique "normale" de cette période).
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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Voici le liens d'un travail que je viens de faire sur si le maximum d'activité solaire avait une influence sur le climat. Je n'ai que 15 ans donc désolé si je ne suis pas clairs et si ma démarche est bizarre.

Par ce raisonnement, je vais essayer de vérifier si le maximum d’activité solaire affecte le climat terrien. J’ai pris comme ville la station de Paris-Montsouris.

J’ai calculé la moyenne des températures de chaque cycle solaire avant de comparer cette moyenne avec la moyenne des températures de l’année de maximum d’activité solaire.

Tableau récapitulatif

année Ecart à la température moyenne de leurs cycles solaires

1917 -1.1

1928 +0.4

1939 +0.1

1947 +0.6

1958 +0.1

1968 -0.4

1981 +0.1

1991 -0.4

2001 -0.1

Année moins chaudes par rapport à la moyenne des températures de leurs cycles : 4 donc 44%

Année plus chaudes par rapport à la moyenne des températures de leurs cycles : 5 donc 56%

Conclusion : Il n’y a pas de perturbation significative du climat causée par le maximum d’activité solaire du cycle Schwabe.

Flored, bonne démarche globale, mais dans le cas présent le nombre d'échantillons est probablement insuffisant pour que le résultat soit statistiquement significatif. De plus Paris Montsouris en données brutes, même pour les T hivernales, n'est peut-être pas efficace, car il existe un réchauffement artificiel qu'il faut corriger, de plus il y a eu déplacement de la station et donc pour utiliser des températures comparables dans le temps, il faut utiliser des données homogénéisées pour Paris.

Même avec les données corrigées, tu ne peux pas étendre la conclusion à l'ensemble du climat de la planète, et pour la France il faudrait vérifier que c'est le cas aussi dans d'autres stations.

Pour récupérer assez d'échantillons, tu as les données homogénéisées pour Paris sur plusieurs siècles dans un des numéros de la revue de la SMF (de mémoire, la série a été publiée en début d'année dernière ou vers la fin de l'année précédente dans la revue de la SMF (La Météorologie), tu dois pouvoir la trouver dans une biblio, tu peux aussi la commander sur le Net par la biblio MF ou à la SMF)

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Je connais ce monsieur, il était dans l'association qui reprend les travaux d'Albert Nodon. Il ne faisait pas vraiment ses prévisions en suivant le soleil mais en vérifiant la récurrence des décades par rapport aux périodes passées. Il regardait davantage les positions des planètes que l'état du Soleil. Mais il est aussi météorologue à MF, il devait à mon avis vérifier avec les modèles avant de parler.

J'ai été dans cetta assoication et pour vérifier ce qu'ils disaient (lien entre pluviométrie et taches solaires) j'ai fait un graphique (williams m'a aidée pour le graphique sur la pluviométrie mais le reste est mon travail personnel). Etes-vous intéressés de le voir ?

Patricia, si tu parles de ton graphe sur Bordeaux avec l'aa index et les précipitations, je l'avais aperçu un peu (trop petit) chez Météor.

Ce n'est pas utile de le diffuser pour une seule ville, car il faudrait réaliser le même travail pour un panel de quelques stations françaises afin de vérifier que les autres stations montrent aussi la même chose en moyenne au moins à l'échelle de la France (A part le fait que ce soit une corrélation hasardeuse, pourquoi le soleil influencerait-il uniquement les précipitations de Bordeaux et pas celles d'une majorité de stations Françaises ? ) puis faire de même pour l'Europe, la planète pour le niveau global, pour vérifier si c'est aussi le cas en moyenne sur le globe (avec un panel de quelques stations bien réparties sur la planète et l'Europe. Pas besoin de milliers de stations, avec une centaine de stations bien réparties sur le monde, on capture déjà assez bien la tendance globale).

Ensuite il faut extraire mathématiquement les incertitudes et la significativité de tout ça, vérifier que ce ne sont pas d'autres composantes possibles qui font plus varier les RR (il faut tester les corrélations, utiliser des variables de contrôle, voir avec les corrélations partielles) pour montrer que mathématiquement ça colle, surtout s'il n'y a pas une explication physique ou autre, acceptée par les pairs, car avec seulement des superpositions de courbes sans calculs statistiques assez sérieux derrière, on peut faire apparaître (involontairement ou non), n'importe quoi (de plus il y a de nombreuses courbes dans le monde qui colleront par hasard à celles de l'aa index et/ou des précipitations à Bordeaux sans que ça prouvent quoique ce soit)

Attention aux données brutes des précipitations au moins pour la France, il ne faut pas s'y fier surtout sans métadonnées, selon les pluvio utilisés dans telle ou telle station (je parle aussi pour des mesures récentes), on peut récupérer des séries bien moins bonnes que pour les mesures de Tm brutes (j'ai déjà vu des erreurs de -20% en données brutes sur le cumul annuel avec un modèle de pluvio, -12% en moyenne nationale sur les données brutes pour les stations utilisant ce pluvio, donc il faut obligatoirement utiliser les données homogénéisées de MF, sinon sur ton graphe tu pourrais très bien constater à un moment une baisse de 5% des RR pour telle station, alors qu'il se pourrait très bien que dans la réalité ce soit une hausse de 10%, donc impossible d'étudier avec ce type de données brutes)

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Patricia, si tu parles de ton graphe sur Bordeaux avec l'aa index et les précipitations, je l'avais aperçu un peu (trop petit) chez Météor.

Ce n'est pas utile de le diffuser pour une seule ville, car il faudrait réaliser le même travail pour un panel de quelques stations françaises afin de vérifier que les autres stations montrent aussi la même chose en moyenne au moins à l'échelle de la France (A part le fait que ce soit une corrélation hasardeuse, pourquoi le soleil influencerait-il uniquement les précipitations de Bordeaux et pas celles d'une majorité de stations Françaises ? ) puis faire de même pour l'Europe, la planète pour le niveau global, pour vérifier si c'est aussi le cas en moyenne sur le globe (avec un panel de quelques stations bien réparties sur la planète et l'Europe. Pas besoin de milliers de stations, avec une centaine de stations bien réparties sur le monde, on capture déjà assez bien la tendance globale).

Ensuite il faut extraire mathématiquement les incertitudes et la significativité de tout ça, vérifier que ce ne sont pas d'autres composantes possibles qui font plus varier les RR (il faut tester les corrélations, utiliser des variables de contrôle, voir avec les corrélations partielles) pour montrer que mathématiquement ça colle, surtout s'il n'y a pas une explication physique ou autre, acceptée par les pairs, car avec seulement des superpositions de courbes sans calculs statistiques assez sérieux derrière, on peut faire apparaître (involontairement ou non), n'importe quoi (de plus il y a de nombreuses courbes dans le monde qui colleront par hasard à celles de l'aa index et/ou des précipitations à Bordeaux sans que ça prouvent quoique ce soit)

Attention aux données brutes des précipitations au moins pour la France, il ne faut pas s'y fier surtout sans métadonnées, selon les pluvio utilisés dans telle ou telle station (je parle aussi pour des mesures récentes), on peut récupérer des séries bien moins bonnes que pour les mesures de Tm brutes (j'ai déjà vu des erreurs de -20% en données brutes sur le cumul annuel avec un modèle de pluvio, -12% en moyenne nationale sur les données brutes pour les stations utilisant ce pluvio, donc il faut obligatoirement utiliser les données homogénéisées de MF, sinon sur ton graphe tu pourrais très bien constater à un moment une baisse de 5% des RR pour telle station, alors qu'il se pourrait très bien que dans la réalité ce soit une hausse de 10%, donc impossible d'étudier avec ce type de données brutes)

Merci pour la réponse Christian :

1° - Je vois que tu as bien saisi le problème en ne mentionnant que l'indice aa alors qu'il y avait aussi la courbe des taches solaires de Pierre Lantos et O. Richard. Cela me conforte dans l'idée que ce travail n'est pas si stupide que l'on voudrait me laisser croire.

2° - Sur le choix de Bordeaux je m'étais expliquée : l'association ARFA reprenait les travaux d'Albert Nodon. Or cet ingénieur fondateur de la société astronomique de Bordeaux travaillait depuis Bordeaux (c'est un peu en sa mémoire aussi. Pour ne pas perdre le fil de la transmission en quelque sorte. Si un Français, qui plus est bordelais, a pu mettre le doigt sur un phénomène crucial non encore étudié, autant ne pas se priver de le valoriser. La France manque de valorisation je trouve. Cocorico !). De plus des données globales sont difficiles à trouver. Ensuite j'ai trouvé que c'était un exemple "significatif" pour la façade Atlantique essentiellement (surtout d'après les observations de l'ARFA et Albert Nodon en la mémoire desquels a été établi ce graphique). Vous savez tous que cela correspond aux situations zonales. D'où l'importance selon moi de développer ce point. Mais il est certain que pour d'autres stations les mesures peuvent varier. Surtout comme je l'avais fait remarquer à TreizeVents (qui en reconnaît la justesse sur le forum tendances hiver 2010-2011) les épisodes cévenols devant être inversement corrélés selon cette théorie (j'ai déjà vérifié et TreizeVents confirme).

3° - Les données brutes sont celles de MF (pas si stupide quand même).

3° - Pour affiner la question il existe les professeurs d'université, les TD, les thésards... que je solliciterai vraissemblablement pour m'aider à apporter la preuve de tout ceci. default_rolleyes.gif

Bonnes fêtes de fin d'année avant de passer aux choses sérieuses en 2011 default_flowers.gif

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