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Banquises et changements climatiques


Alain Coustou
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L'objectivité c'est de considérer toutes les sources de données et pas seulement celles qui vont dans le sens que l'on privilégie.

Donc que ce soit sur l'extent ou sur l'area la banquise a diminué selon le NSIDC en avril 2007/2006.

Il y a d'ailleurs un chiffrage donné par cet organisme.

Concernant la concentration les cartes du NSIDC laissent apparaître une concentration également plus faible contrairement aux cartes de Cryosphère, il est vrai.

Je ne crois pas que les gens du NSIDC soient moins malins que certains ici, bien au contraire, et je ne vois guère l'intérêt qu'ils auraient à raconter des histoires.

Il ne s'agit pas, dans mon esprit, de tirer des plans sur la comète à partir d'un seul mois, comme un certain "terrorisme intellectuel" voudrait le faire croire.

Il s'agit simplement de signaler un fait.

PS: j'ajoute qu'il est bien clair que les cartes dérivées de mesures satellites(telles que celles de Cryosphère) ne peuvent être interprétées par des profanes mais par des experts.

Je ne pense pas avoir vu d'experts ici dans ce domaine.

En conclusion je recommande aux gens raisonnables de se fier aux chiffres qui font suite à des analyses et à des calculs réalisés par des experts.

Les chiffres c'est déjà plus facile à interpréter que des "photos" en fausses couleurs.

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L'objectivité c'est de considérer toutes les sources de données et pas seulement celles qui vont dans le sens que l'on privilégie.

Donc que ce soit sur l'extent ou sur l'area la banquise a diminué selon le NSIDC en avril 2007/2006.

Il y a d'ailleurs un chiffrage donné par cet organisme.

Concernant la concentration les cartes du NSIDC laissent apparaître une concentration également plus faible contrairement aux cartes de Cryosphère, il est vrai.

Je ne crois pas que les gens du NSIDC soient moins malins que certains ici, bien au contraire, et je ne vois guère l'intérêt qu'ils auraient à raconter des histoires.

Il ne s'agit pas, dans mon esprit, de tirer des plans sur la comète à partir d'un seul mois, comme un certain "terrorisme intellectuel" voudrait le faire croire.

Il s'agit simplement de signaler un fait.

PS: j'ajoute qu'il est bien clair que les cartes dérivées de mesures satellites(telles que celles de Cryosphère) ne peuvent être interprétées par des profanes mais par des experts.

Je ne pense pas avoir vu d'experts ici dans ce domaine.

En conclusion je recommande aux gens raisonnables de se fier aux chiffres qui font suite à des analyses et à des calculs réalisés par des experts.

Les chiffres c'est déjà plus facile à interpréter que des "photos" en fausses couleurs.

Si L'objectivité c'est de considérer toutes les sources de données et pas seulement celles qui vont dans le sens que l'on privilégie comme tu dis alors NSIDC doivent ce tromper car voici 2 autres cartes disant comme Cryosphere que la banquise est plus avancer le 3 mai 2007 que 2006 :

3 MAI 2007

cursnow_asiaeurope.gif

3 MAI 2006

ims2006123_asiaeurope.gif

Williams

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Si L'objectivité c'est de considérer toutes les sources de données et pas seulement celles qui vont dans le sens que l'on privilégie comme tu dis alors NSIDC doivent ce tromper car voici 2 autres cartes disant comme Cryosphere que la banquise est plus avancer le 3 mai 2007 que 2006 :

Je ne privéligie rien du tout.

J'ai présenté le mois dernier les résultats du NSIDC qui montraient bien une progression de l'extent en mars 2007/2006.

Les cartes que tu présentes veulent dire quoi exactement?

Je vois que le jaune représente "ice".

C'est très vague.

Les cartes du NSIDC sont bien claires quant à ce qu'elles représentent.

L'extent veut dire tout ce qui est supérieur à 15% en concentration et l'area tient compte de la concentration.

Les cartes que tu nous montres sont des cartes de la NOAA.

Or le NSIDC est un partenaire très proche de la NOAA.

"NSIDC was established at the University of Colorado by NOAA's National Environmental Satellite, Data, and Information Service (NESDIS) in 1982, to serve as a national information and referral center for polar research. While NSIDC is not part of NOAA, we are affiliated with the NOAA National Geophysical Data Center (NGDC) through a cooperative agreement, and archive and distribute our NOAA data in partnership with NGDC. NOAA@NSIDC activities are made possible by support from NOAA/NESDIS/NGDC, and the NOAA Arctic Research Program

."

Mais je veux bien admettre qu'il y a un doute.

Le meilleur moyen pour le lever étant de contacter le NSIDC.

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Posté(e)
Merry la vallée 280m d'alt.

Voila la banquise depuis 4 ans.

bankizru3.jpg

On remarque que la débacle du bassin artic est en avance sur les 3 autres années....

Va t'elle se poursuivre ou ralentir.......

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Voila la banquise depuis 4 ans.

bankizru3.jpg

On remarque que la débacle du bassin artic est en avance sur les 3 autres années....

Va t'elle se poursuivre ou ralentir.......

Pas certain, il y a peut etre simplement plus d'apports de fonte des neiges du coté de l'Ob de l'Inisssei et de la Lena, les zones concernées semblent correspondre ...par contre c'est bien mieux du coté du Spitzberg et un peu moins bien du coté Nouvelle Zemble.
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J'ai repris les données de cryosphère disponibles sur ce lien : ICI

On n'y distingue pas grand chose a première vue, j'ai donc retouché le graphique pour y faire apparaître les écarts entre les quatres premiers mois des années 2006 et 2007, voici ce que cela donne :

banquise2jo9.png

A droite, pour chaque mois, on a la variation entre 2006 et 2007, que ce soit au niveau de l'anomalie minimale comme de l'anomalie maximale - c'est un peu approximatif étant donné que la faible échelle du graphique a tendance à compresser les mesures, mais les résultats sont cependant significatifs. Les barres représentent la variation entre 2006 et 2007 : plus la barre est importante et plus la différence est grande. Lorsque la barre est bleue, c'est que l'anomalie (négative) de 2007 est inférieure à celle de 2006 et par conséquent que la surface de banquise est plus importante. C'était le cas en janvier et surtout en février. Lorsque la barre est rouge, c'est l'inverse, la tendance s'est donc totalement inversée pour cryosphère sur mars et avril où en 2007 la banquise était moins étendue qu'en 2006.

La chute de l'area depuis le début du XXIè siècle est par ailleurs particulièrement significative... et inquiétante.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Grosso modo l'excedent de Janvier/fevrier est du à l'avancée bien plus importante qu'en 2006 en mer d'Okhotsk qui est un bassin externe, la fonte de ce bassin a ete rapide en mars/avril ...

Mais ce bassin dégèle toujours totalement quoi qu'il arrive, plus ou moins tard mais il est assez loin des bassins internes de l'Arctique et ce qui s'y passe n'a pas de conséquence directe sur la banquise de la mer de Siberie Orientale par exemple.

Pour les failles relevées j'avais bien raison, on voit trés bien sur les cartes que ca correspond aux embouchures des fleuves Siberiens et donc aux eaux de fonte des neiges qui viennent se deverser en Arctique, rien d'anormal donc, par contre on peut sans doute dire qu'en 2006 la fonte des neiges a eu lieu plus tard, ce qui devait etre le cas avec une forte anomalie negative de l'hiver 2006 en Siberie.

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Posté(e)
Merry la vallée 280m d'alt.

Grosso modo l'excedent de Janvier/fevrier est du à l'avancée bien plus importante qu'en 2006 en mer d'Okhotsk qui est un bassin externe, la fonte de ce bassin a ete rapide en mars/avril ...

Mais ce bassin dégèle toujours totalement quoi qu'il arrive, plus ou moins tard mais il est assez loin des bassins internes de l'Arctique et ce qui s'y passe n'a pas de conséquence directe sur la banquise de la mer de Siberie Orientale par exemple.

Pour les failles relevées j'avais bien raison, on voit trés bien sur les cartes que ca correspond aux embouchures des fleuves Siberiens et donc aux eaux de fonte des neiges qui viennent se deverser en Arctique, rien d'anormal donc, par contre on peut sans doute dire qu'en 2006 la fonte des neiges a eu lieu plus tard, ce qui devait etre le cas avec une forte anomalie negative de l'hiver 2006 en Siberie.

pour les fleuves bien vu moi aussi je pense que ca vient de la! Car les température n'ont pas été la cause de cette fonte...Mais le debit de ces fleuves doit être important pour réchauffer la mer!

D'ailleur personne ne connait une carte de relief des fonds sous marin de l'artic? Car ce bassin ne doit pas etre trés profond!

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

pour les fleuves bien vu moi aussi je pense que ca vient de la! Car les température n'ont pas été la cause de cette fonte...

Mais le debit de ces fleuves doit être important pour réchauffer la mer!

D'ailleur personne ne connait une carte de relief des fonds sous marin de l'artic? Car ce bassin ne doit pas etre trés profond!

On peut ajouter que si debit important cette eau qui fait fondre cette zone est de l'eau douce et qu'en septembre ou octobre ca regelera de plus belle avec cet apport, mais patience ce qui sera vraiment determinant ce sera l'etiage de la banquise vers fin aout debut septembre ... là on pourra juger véritablement.
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L'activité solaire est au plus bas, en effet la SIDC nous en donne la courbe solarcycle24small.jpg.

Le soleil a un bien curieux complexe comportement encore imprévisible. Selon les périodes, comme au Minimum de Maunder, il n'y avait pas de taches solaires et pourtant la température terrestre a refroidi, mais le diamètre de l'astre était plus étroit. Les mouvements poloïdaux et toroïdaux du Soleil devaient être différents de ceux d'aujourd'hui (voir les calculs astronomiques de Williams ICI). L'activité du soleil n'est toujours pas modélisée par manque de compréhension des dynamiques qui l'active. Nous remercions Williams pour tout le travail bénévole qu'il fournit afin que nous commencions à en expliquer ce fonctionnement.

Aujourd'hui, à l'inverse, nous observons à notre association qu'un soleil tache apporte les températures les plus chaudes, alors que les irruptions de taches solaires entraînent des perturbations atmosphèriques (pluies, orages, baisse des températures) accompagnées le plus souvent de neige et de grêle comme ce fut le cas fin avril (voir mes précédents posts expliquant les variations dues aux modifications de taux de protons et électrons dans la dynamique de l'atmosphère et ICI).

L'activité des taches solaires étant au plus bas, (surtout après 2003) les températures sont le plus souvent élevées ce qui favorise inévitablement la baisse de la cryosphère et le réchauffement climatique (conjugué aux quatre paramètres estimés ICI).

Laissons venir le prochain cycle solaire ou irruption volcanique pour vérifier avec l'évolution de la courbe des anomalies de la cryosphère.

Patricia Régnier default_dry.png

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Posté(e)
Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56)

J'étais la semaine dernière à Barrow, la pointe Nord de l'Alaska, et en arrivant en avion j'ai bien vu la zone d'eaux libres à l'Ouest, dans la mer des Tchouktches, j'étais étonné de voir ça fin avril, les comparaisons ci-dessus montrent bien que ce dégel au Nord Ouest de l'Alaska est bien précoce et surtout étendu pour la saison par rapport aux années précédentes...

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Posté(e)
Merry la vallée 280m d'alt.

la banquise est de l'eau salée gelée!

j'ai trouvé ce graphique : courbe.gif

Donc suivant l'apport d'eau douce des fleuves, la glace du pole nord est formée d'une glace plus ou moins salée qui résiste plus ou moins a la chaleur de l'été. Cette fluctuation peut être prise en compte pour influer sur la perte de la banquise estivale?

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la banquise est de l'eau salée gelée!

j'ai trouvé ce graphique : %7Boption%7D

Donc suivant l'apport d'eau douce des fleuves, la glace du pole nord est formée d'une glace plus ou moins salée qui résiste plus ou moins a la chaleur de l'été. Cette fluctuation peut être prise en compte pour influer sur la perte de la banquise estivale?

En fait non, la banquise est de la glace très peu salée, je crois que tu t'es mépris sur le graphe que tu as inclu.

Une eau qui contient 24,7 pour mille de NaCl va geler à -1,33°C, mais les cristaux de glace qui se forment dans cette eau salée seront composés d'H2O quasi purs. Le NaCl sera rejeté par les cristaux en croissance, ce qui augmente la concentration en sel de l'eau non gelée autour, et en augmente la densité. Cette augmentation de densité par accroissement de salinité est d'ailleurs un des phénomène principaux de création d'eau profonde, froide et salée près des pôles et un des moteurs du conveyor belt. Il dépend finalement peu (ou plutôt indirectement) de l'étendue max ou min de la banquise, ce qui compte c'est le volume de glace qui se forme, de façon dynamique, toute l'année mais essentiellement pendant la saison froide bien sur.

La cristallisation est une technique classique en chimie organique pour purifier un produit : un mélange/solution impure est refroidie, le composé majoritaire cristallise en excluant les impuretés du précipité.

Il y a quand même un petit peu de sel dans la banquise, mais qui est dû au fait que la banquise n'est pas un monocristal de glace, et que des goutelettes d'eau salée seront piégées entre les cristaux en formation. Mais la banquise est essentiellement de l'eau douce.

Sinon, l'argument d'une baisse de salinité qui se poursuivrait cette année jusqu'en automne ne tient pas, la fonte des neiges sibériennes est précoce (mais très loin d'être achevée si on en croit les graphes, cryosphere par exemple) mais elles auraient fondu de toute façon et l'eau aurait été déversée vers l'arctique quoi qu'il en soit. Par contre l'étendue des terres enneigées était déficitaire cette année, si l'épaisseur moyenne était faible aussi, on peu plutôt prévoir que l'apport d'eau douce de fonte des neiges en arctique ne sera pas très grand cettre année.

T

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L'activité solaire est au plus bas, en effet la SIDC nous en donne la courbe solarcycle24small.jpg.

Le soleil a un bien curieux complexe comportement encore imprévisible. Selon les périodes, comme au Minimum de Maunder, il n'y avait pas de taches solaires et pourtant la température terrestre a refroidi, mais le diamètre de l'astre était différent. Les mouvements poloïdaux et toroïdaux du Soleil devaient être différents de ceux d'aujourd'hui (voir les calculs astronomiques de Williams ICI).

Aujourd'hui, à l'inverse, nous observons à notre association qu'un soleil tache apporte les températures les plus chaudes, alors que les irruptions de taches solaires entraînent des perturbations atmosphèriques (pluies, orages, baisse des températures) accompagnées le plus souvent de neige et de grêle comme ce fut le cas fin avril (voir mes précédents posts expliquant les variations dues aux modifications de taux de protons et électrons dans la dynamique de l'atmosphère et ICI).

L'activité des taches solaires étant au plus bas, (surtout après 2003) les températures sont le plus souvent élevées ce qui favorise inévitablement la baisse de la cryosphère et le réchauffement climatique (conjugué aux quatre paramètres estimés ICI).

Laissons venir le prochain cycle solaire ou irruption volcanique pour vérifier avec l'évolution de la courbe des anomalies de la cryosphère.

Patricia Régnier default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pour savoir ce que sont exactement ces mouvements toroïdaux et poloïdaux qui entraînent la bande du convoyeur solaire (phénomène comparable au convoyeur terrestre) il faut suivre la dynamique de ces mouvements ICI

d2f009_20070508_203107.gif

Aurevoir et rendez-vous à dans plusieurs années (avec une nouvelle génération) default_rolleyes.gif

Patricia Régnier

NB : Un nouveau groupe de taches solaires est apparu au bord Est du Soleil, de nouvelles perturbations dans la dynamique atmosphèrique sont donc attendues. L'activité solaire montre quelques soubresauts. Précisions pour que nous parlions de la même chose : lorsque l'activité solaire augmente, c'est que les taches solaires sont plus nombreuses, donc comme je vous le fais observer depuis la fin avril, les dépressions augementent dans une dynamique (N)ouest-(S)est. C'est ce que nous observons pour l'activité solaire actuelle et ce depuis 1950, date de création de notre association et début des premières observations. Aux générations futures de prendre la succession, nous l'espérons. default_flowers.gif

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Posté(e)
Merry la vallée 280m d'alt.

Sur le site de Mercator on trouve cette carte!

je ne pensais pas qu'on trouvait l'épaisseur de la glace... default_blushing.gif

sanstitre2be7.jpg

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Sur le site de Mercator on trouve cette carte!

je ne pensais pas qu'on trouvait l'épaisseur de la glace... default_blink.png

çà a l'air d'être tout récent mais attention ce n'est pas une mesure réelle mais le résultat d'une modélisation.

voir cet extrait de Mercator à ce sujet:

"La modélisation de la banquise ou glace de mer.

Le nouveau système met en oeuvre un modèle de glace couplé à un modèle d'océan. Le modèle d'océan fournit au modèle de glace l'état de la mer (les conditions en température, salinité et courant) qui lui sont nécessaires pour qu'il calcule l'évolution des paramètres qu'il prend en compte. A son tour, il modifie les paramètres de l'océan : il fabrique ou fait fondre la glace, il refroidit ou réchauffe, désale ou sursale l'eau de mer. Ces nouvelles caractéristiques sont en retour injectées dans le modèle d'océan. C'est cela, une modélisation couplée. Ce modèle nous permet de décrire l'évolution de la glace de mer à travers plusieurs paramètres tels que l'épaisseur de la glace et de la neige, la compacité (concentration), la dérive de glace et la température de la glace."

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Il semblerait que l'équipe de climatologie du National Snow and Ice Data Center (Université du Colorado, USA) confirme maintenant totalement mes prévisions de possible disparition estivale de la banquise arctique vers 2025.

Voici à ce sujet le texte publié sur Futura Sciences par J-L Goudet (je n'ai pas encore eu le temps d'aller plus loin pour étudier les travaux des scientifiques concernés).

Alain

Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences :

Une équipe américaine conteste les modèles utilisés par le GIEC et estime que la fonte de la calotte glaciaire arctique est beaucoup plus rapide. Des chercheurs belges et français arrivent à la même conclusion pour les glaces du Groenland.

Tous les climatologues le prédisent : à plus ou moins long terme, l’océan Arctique sera libre de glace à la fin de chaque été. C’est l’échéance de cet événement qui divise les scientifiques. Selon les experts du GIEC (Groupe intergouvernemental d’étude du climat), la fonte complète de la glace arctique en été interviendrait entre 2050 et 2100. Ces prévisions, qui ont été présentées dans le rapport 2007

<http://www.actualit e-en-ligne.com/r.php?http://www.futura-sciences.com/news-rapport-giec-enfin-reconnaissance-mondiale-rechauffement-climatique_10644.php>

, sont établies à partir de modèles – le GIEC en utilisant 18 -, qui partent d’une année de référence, 1800 en l’occurrence. Des données d’observation sont ensuite intégrées pour corriger l’évolution prédite par le modèle en le rapprochant de la réalité. Mais les phénomènes de petite ampleur, spatiale ou temporelle, sont laissés de côté.

Un groupe de climatologues mené par Julienne Stroeve (National Snow and Ice Data Center, Université de Colorado) estime qu’il faut avancer la date d’une trentaine d’années. Ces scientifiques ont comparé les 18 modèles du GIEC avec des données recueillies par avions, satellites et bateaux. Selon eux, ces modèles collent mal avec la réalité qu’ils constatent. Selon les modèles du GIEC, la surface des glaces en septembre, c’est-à-dire à son minimum estival, a décru de 2,5 % par décennie entre 1953 et 2006. Les scientifiques américains, eux, annoncent une diminution trois plus forte, atteignant 7,8 % tous les dix ans. De même, la réduction de surface au mois de mars, au maximum de l’extension des glaces, est selon eux de 1,8 %, soit, là encore, une valeur trois plus élevée que les estimations des modèles du GIEC.

http://www.futura-sciences.com/uploads/RTE...trol_01.jpg.jpg

Minimums annuels d'extension de la calotte glaciaire à 25 ans de distance, en 1979 et en 2005. Crédit : Nasa.

Modèles à revoir

La différence proviendrait d’une mauvaise prise en compte de l’impact des gaz à effet de serre ainsi que des remontées de chaleur vers le nord générées par la circulation océanique en Atlantique. Il est possible également, expliquent les chercheurs américains, que les modèles estiment mal les épaisseurs de la banquise.

La fonte des glaces terrestres du Groenland pourrait elle aussi avoir été sous-estimée. C’est que concluaient au mois d’avril 2007 des chercheurs du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement (LGGE, Grenoble) et de l'Université catholique de Louvain (Belgique), qui ont réinterprété des données existantes à l’aide d’un modèle numérique récent et d’un nouveau traitement des mesures satellitaires tenant mieux compte de la présence de nuages d’eau liquide. Ces derniers, en effet, faussent les mesures obtenues dans le domaine des micro-ondes, masquant en partie les traces d’eau dans le manteau neigeux, ce qui conduit à sous-estimer la fonte de la glace. Selon eux, l’accélération de la fonte superficielle de la calotte glaciaire du Groenland au cours des 25 dernières années est deux fois plus importante que ne l’indiquent les études antérieures. Elle aurait affecté 550 000 kilomètres carrés en 2005, soit 42 % de plus qu’en 1979. Durant cette période, selon un modèle climatique régional, la température estivale aurait grimpé de 2,4 °C. Au nord du Groenland, il arrive, depuis 2000, que la glace fonde l’été jusqu’à 1 500 mètres d’altitude, ce qui ne s’était jamais vu auparavant.

Pour se convaincre de la réalité du phénomène, on peut consulter une animation très bien conçue sur le site Windows to the Universe <http://www.windows.ucar.edu/>, de l’UCAR (University Corporation for Atmospheric Research).

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Il semblerait que l'équipe de climatologie du National Snow and Ice Data Center (Université du Colorado, USA) confirme maintenant totalement mes prévisions de possible disparition estivale de la banquise arctique vers 2025.

Voici à ce sujet le texte publié sur Futura Sciences par J-L Goudet (je n'ai pas encore eu le temps d'aller plus loin pour étudier les travaux des scientifiques concernés).

Alain

Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences :

Une équipe américaine conteste les modèles utilisés par le GIEC et estime que la fonte de la calotte glaciaire arctique est beaucoup plus rapide. Des chercheurs belges et français arrivent à la même conclusion pour les glaces du Groenland.

Tous les climatologues le prédisent : à plus ou moins long terme, l’océan Arctique sera libre de glace à la fin de chaque été. C’est l’échéance de cet événement qui divise les scientifiques. Selon les experts du GIEC (Groupe intergouvernemental d’étude du climat), la fonte complète de la glace arctique en été interviendrait entre 2050 et 2100. Ces prévisions, qui ont été présentées dans le rapport 2007

<http://www.actualit e-en-ligne.com/r.php?http://www.futura-sciences.com/news-rapport-giec-enfin-reconnaissance-mondiale-rechauffement-climatique_10644.php>

, sont établies à partir de modèles – le GIEC en utilisant 18 -, qui partent d’une année de référence, 1800 en l’occurrence. Des données d’observation sont ensuite intégrées pour corriger l’évolution prédite par le modèle en le rapprochant de la réalité. Mais les phénomènes de petite ampleur, spatiale ou temporelle, sont laissés de côté.

Un groupe de climatologues mené par Julienne Stroeve (National Snow and Ice Data Center, Université de Colorado) estime qu’il faut avancer la date d’une trentaine d’années. Ces scientifiques ont comparé les 18 modèles du GIEC avec des données recueillies par avions, satellites et bateaux. Selon eux, ces modèles collent mal avec la réalité qu’ils constatent. Selon les modèles du GIEC, la surface des glaces en septembre, c’est-à-dire à son minimum estival, a décru de 2,5 % par décennie entre 1953 et 2006. Les scientifiques américains, eux, annoncent une diminution trois plus forte, atteignant 7,8 % tous les dix ans. De même, la réduction de surface au mois de mars, au maximum de l’extension des glaces, est selon eux de 1,8 %, soit, là encore, une valeur trois plus élevée que les estimations des modèles du GIEC.

http://www.futura-sciences.com/uploads/RTE...trol_01.jpg.jpg

Minimums annuels d'extension de la calotte glaciaire à 25 ans de distance, en 1979 et en 2005. Crédit : Nasa.

Modèles à revoir

La différence proviendrait d’une mauvaise prise en compte de l’impact des gaz à effet de serre ainsi que des remontées de chaleur vers le nord générées par la circulation océanique en Atlantique. Il est possible également, expliquent les chercheurs américains, que les modèles estiment mal les épaisseurs de la banquise.

La fonte des glaces terrestres du Groenland pourrait elle aussi avoir été sous-estimée. C’est que concluaient au mois d’avril 2007 des chercheurs du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement (LGGE, Grenoble) et de l'Université catholique de Louvain (Belgique), qui ont réinterprété des données existantes à l’aide d’un modèle numérique récent et d’un nouveau traitement des mesures satellitaires tenant mieux compte de la présence de nuages d’eau liquide. Ces derniers, en effet, faussent les mesures obtenues dans le domaine des micro-ondes, masquant en partie les traces d’eau dans le manteau neigeux, ce qui conduit à sous-estimer la fonte de la glace. Selon eux, l’accélération de la fonte superficielle de la calotte glaciaire du Groenland au cours des 25 dernières années est deux fois plus importante que ne l’indiquent les études antérieures. Elle aurait affecté 550 000 kilomètres carrés en 2005, soit 42 % de plus qu’en 1979. Durant cette période, selon un modèle climatique régional, la température estivale aurait grimpé de 2,4 °C. Au nord du Groenland, il arrive, depuis 2000, que la glace fonde l’été jusqu’à 1 500 mètres d’altitude, ce qui ne s’était jamais vu auparavant.

Pour se convaincre de la réalité du phénomène, on peut consulter une animation très bien conçue sur le site Windows to the Universe <http://www.windows.ucar.edu/>, de l’UCAR (University Corporation for Atmospheric Research).

Bonjour Alain,

Cet article ne m'avait pas échappé et j'ai ouvert en complément un sujet sur les conséquences possibles de cet accélération sur les modèles de calcul du ralentissement de DNA, qui devraient sans doute, dans ce cas, être réactualisés.

Je ne peux qu'approuver tes arguments et reconnaître que les alertes que tu as lancées tendent à se confirmer sur ce point.

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CITATION(Jean-Séb @ 21/05/2007 - 13:51) <{POST_SNAPBACK}>

Bonjour Alain,

Cet article ne m'avait pas échappé et j'ai ouvert en complément un sujet sur les conséquences possibles de cet accélération sur les modèles de calcul du ralentissement de DNA, qui devraient sans doute, dans ce cas, être réactualisés.

Je ne peux qu'approuver tes arguments et reconnaître que les alertes que tu as lancées tendent à se confirmer sur ce point.

POur compléter, je ne sais pas si la "vitesse du ralentissemetn de la DNA" ne serait pas accelérée. Qu'en pensez vous ?

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CITATION(Jean-Séb @ 21/05/2007 - 20:12) <{POST_SNAPBACK}>

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CITATION(Jean-Séb @ 21/05/2007 - 13:51) <{POST_SNAPBACK}>

Bonjour Alain,

Cet article ne m'avait pas échappé et j'ai ouvert en complément un sujet sur les conséquences possibles de cet accélération sur les modèles de calcul du ralentissement de DNA, qui devraient sans doute, dans ce cas, être réactualisés.

Je ne peux qu'approuver tes arguments et reconnaître que les alertes que tu as lancées tendent à se confirmer sur ce point.

POur compléter, je ne sais pas si la "vitesse du ralentissemetn de la DNA" ne serait pas accelérée. Qu'en pensez vous ?

En couplant modélisation des courants et évolution de la banquise, j'avais émis l'hypothése d'une faible réduction de la DNA plus que compensée par la tendance au réchauffement et par la plongée moins profonde des eaux de la branche nord du Gulf Stream en mer de Norvège. Les "puits de plongée" quasi verticaux semblent en effet disparaitre au profit d'une diffusion oblique des eaux du GS et de ses calories dans la masse des eaux de la mer de Norvège et, au delà, des mers de Barents et du Groenland. D'où une accélération de la réduction d'épaisseur de la banquise dans ces zones.

A mon sens, il ne devrait pas y avoir arrêt, ni même ralentissement important du GS au cours de ce siècle, car l'action des vents est fondamentale à ce sujet et ne va sûrement pas cesser, quelles que soit par ailleurs les évolutions de températures et de salinité.

Alain

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vous ?

A mon sens, il ne devrait pas y avoir arrêt, ni même ralentissement important du GS au cours de ce siècle, car l'action des vents est fondamentale à ce sujet et ne va sûrement pas cesser, quelles que soit par ailleurs les évolutions de températures et de salinité.

Alain

Désolé Alain , mais je ne comprends pas grand chose à tes explications: il me semble que les vents sont générés par des différences de températures ( donc le quelque soit les évolutions de température me paraît contradictoire), et que la salinité est liée à l'arrivée d'eaux chaudes salées mues par le vent.

Est-ce qu'à ton vis on peut concilier un renforcement du GS et une diminution concommitante de la DNA? Je pense que oui, mais c'est un état transitoire

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