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Banquises et changements climatiques


Alain Coustou
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-20 à strasbourg frequent il y a 40 ans??? verifie tes sources car c'est completement faux.Ca a du arrivé 2 ou 3

fois.C'est bizzare aussi que mars 2005 ait battu les records de mars 1971 avec la meme configuration, la meme situation synoptique qu'en 1971.Lorsque les conditions sont identiques a il y a 30 ans on a les memes temperatures voir + froides.Et surtout ces conditions se produisent moins que entre 1960 et 1988 car à cette epoque la nao etait en moyenne largement negative...

Il faut arreter de tout mettre à la sauce du "RC"

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-20 à strasbourg frequent il y a 40 ans??? verifie tes sources car c'est completement faux.Ca a du arrivé 2 ou 3

fois.C'est bizzare aussi que mars 2005 ait battu les records de mars 1971 avec la meme configuration, la meme situation synoptique qu'en 1971.Lorsque les conditions sont identiques a il y a 30 ans on a les memes temperatures voir + froides.Et surtout ces conditions se produisent moins que entre 1960 et 1988 car à cette epoque la nao etait en moyenne largement negative...

Il faut arreter de tout mettre à la sauce du "RC"

Attention, attention, soyons précis,

2005 a battu les records de 71 sur un tiers des stations seulement; SURTOUT, le pic du froid en 2005 a eu lieu les 1 et 2 mars, alors qu'en 1971, c'était les 7,8 et 9 mars, c"est à dire une semaine plus tôt;

Sinon,on peut remonter d'une semaine encore, et l'on verrait qu'une situation analogue avait donné le 23 fevrier 48 des températures approchant les -20 (-19.3 à lyon par exemple) dans de nombreuses stations...

OK, il ne faut pas mettre le RC à toutes les saucessinon on est incapable d'expliquer le -25 en Pologne en janvier 2006.

Mais en faire abstraction c'est aussi être incapable d'expliquer le radoucissement de nos hiver qui s'est amorcé depuis une trentaine d'année.

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On est parfaitement capable de l'expliquer ce radoucissement des hivers en europe par l'oscillliation nord atlantique qui etait en moyenne très negative entre 1960 et 1988 alors qu'elle est redevenue positive depuis en moyenne.Cependant depuis 2003 cette nao est un peu plus negative que dans les années 90, avec des hivers froids en europe en 2004/2005 et surtout 2005/2006 avec un record de longueur en France mais de nombreux record absolus en russie et europe de l'est.

C'est le 6 mars 1971 qu'on eu lieu les records, ce n'est pas 5 jours qui expliquent la difference, y a meme pas 10 minutes de soleil en moins.Dans l'ouest tout les records ont été battus le 1er mars et 2 mars 2005,égalés voir dépasser dans l'est...

Pour lyon le record du 23 fevrier 1948 s'explique par une forte quantité de neige au sol et un calme absolu du vent sous la cloche anticyclonique avec un air très froid en altitude, en + la station de lyon est inexploitable aujourd'hui pour faire des comparaisons en raison de l'effet urbain et des changements autour de la station

Et puis pour les hivers très froid comme 1985 ils se produisent tout les 22 ou 23 ans, nous sommes encore dans les temps pour en avoir un, pile cette année.Je suis certain qu'un big one est possible aujourd'hui avec des consequences bien + catastrophique qu'il y a 23 ans ou 45 ans...

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Et puis pour les hivers très froid comme 1985 ils se produisent tout les 22 ou 23 ans, nous sommes encore dans les temps pour en avoir un, pile cette année.Je suis certain qu'un big one est possible aujourd'hui avec des consequences bien + catastrophique qu'il y a 23 ans ou 45 ans...

La station de Lyon offre globalement une bonne lisibilité; on peut comparer avec St Genis Laval qui n'a pas bougé depuis le début du XXème et qui donne a peu de choses près les mêmes chiffres.

Pour considerer le radoucissement des températures , voici un tableau éloquent , qui montre que bien avant 1960, il y avait des hivers froids malgré la nao, il s'agit du nombre d'hiver par décénnie ou l'on est passé au moins une fois au dessous du -12 °C (Lyon Bron)

années 1920: 3 hivers

années 1930 : 4 hivers

années 1940 : 5 hivers

années 1950 : 3 hivers

années 1960 : 4 hivers

années 1970 : 2 hivers

années 1980 : 3 hivers

années 1990 : aucun

années 2000 : aucun pour l'instant.

La station que j'ai intérrogé il y a 2 semaines m'a dit que l'influence urbaine a probablement fait sauté entre 1 et 2 hivers depuis 1990; cela ne change pas l'appréciation générale.

Cela n'interdit cependant pas aux hiverophiles de souhaiter de revivre les hivers des années 40 ...

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La station que j'ai intérrogé il y a 2 semaines m'a dit que l'influence urbaine a probablement fait sauté entre 1 et 2 hivers depuis 1990; cela ne change pas l'appréciation générale.

Appréciation générale ?

Tu arrives à voir une tendance dans ce que tu donnes toi ?

Tu nous dit que ça a pû faire sauter 1 ou 2 hivers en 1990 et qu'une tendance peut tout de même être dégagée ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Basons nous sur les relevés de l'Aigoual pour trouver ou non une "tendance".

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La station de lyon bron est la pire que tu puisse choisir avec montsouris.C'est une ville bien trop grande qui a connu trop de transformation depuis 50 ans pour faire une etude de quoi que ce soit.y'a quand meme eu des tn très froides depuis 1985, en 1991 fevrier on est descendu sous les -15 dans de nombreux endroits, en janvier 1992 aussi, en 1997 on est descendu à -22 à troyes, en novembre 1998 des tn sous les -10 degrés en ile de france et dans l'est, en 2005 et 2006 beaucoup de tn froides...

On à l'impression qu'il n'y a plus d'hiver avec toi depuis 1987, ce qui est totalement faux puisque l'hiver 2005/2006 est le 10 eme hiver le plus froid depuis 1950 a égalité avec l'hiver 80/81...bizzare de nos jours non?

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Nombre de jours à l'Aigoual ou la température est descendue au dessous de -6°C (par décénnie)

1940: 223

1950: 180

1960: 209

1970: 144

1980: 150

1990: 92

2000: 86, et il manque 2 hivers.

En admettant que les 2 hivers 2008 et 2009 soient identiques à l'hiver record 1963 (hypothèse irréaliste) on arrive à 151.

Depuis le début des années 1970, il y a bien quelque chose qui a changé, et qui dépasse la NAO ou autre explication.

Si ce n'est pas du RC, qu'est ce que c'est ?

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On est parfaitement capable de l'expliquer ce radoucissement des hivers en europe par l'oscillliation nord atlantique qui etait en moyenne très negative entre 1960 et 1988 alors qu'elle est redevenue positive depuis en moyenne.Cependant depuis 2003 cette nao est un peu plus negative que dans les années 90, avec des hivers froids en europe en 2004/2005 et surtout 2005/2006 avec un record de longueur en France mais de nombreux record absolus en russie et europe de l'est.

Tout à fait indépendamment du réchauffement global, cette explication n'a rien de satisfaisant: admettons qu'il y ait corrélation mais est ce que cela explique l'amplitude du radoucissement et surtout qu'est ce qui cause cette oscillation et même est elle régulière?

En gros, cette explication est la même que celle qui consiste à dire que si l'été a été pourri, c'est parce que l'Anticyclone des Açores n'était pas où il fallait.

C'est pas comme ça qu'on fera avancer le shmilblick. Par contre en forçant un modèle couplé comme l'ont fait les gens du Hadley Center (voir une autre discussion /index.php?showtopic=21797)'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=21797), on pourrait peut être commencer à comprendre ce qui se passe.

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On à l'impression qu'il n'y a plus d'hiver avec toi depuis 1987, ce qui est totalement faux puisque l'hiver 2005/2006 est le 10 eme hiver le plus froid depuis 1950 a égalité avec l'hiver 80/81...bizzare de nos jours non?

Non, que 2005/06 ait été le 10ème le plus froid depuis 1950, ce n'est pas bizarre; il y en aura d'autres, car les thermometres n'ont pas monté en moyenne de 5 degrés; ce qui serait bizarre, c'est que dans les années qui viennent, on ait le plus froid depuis 1950, et qu'en plein réchauffement climatique, on batte le record de froid du siecle précedent(1963), siecle qui était moins chaud.

Ainsi donc, on comprend que l'hiver le plus froid du millénaire se soit produit au centre du petit age glaciaire, en 1709, année où les côtes méditerrannéenes frisaient; aujourd'hui, cela serait plus que bizarre.

Ainsi donc, l'été le plus chaud depuis 1950 est calé sur les dernières années, soit en 2003; pour autant, nous aurons encore des étés frais, mais de là à battre le record, je ne vois pas comment alors que le RC est plus qu'enclanché.

Personne ne peut dire qu'il n'y aura plus de gros hivers, mais ils vont être de moins en moins nombreux, et de moins en moins sévères;

Le processus est enclanché depuis une vingtaine d'années; on en fait naturellement la lecture.

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Disons que pour le dire de manière simple, le réchauffement climatique n'empêche ni les records de froid/frais ni les records de chaud/doux. La seule chose, c'est qu'entre chaque record de froid/frais, on a quinze records de chaleur/douceur...

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  • Disons que pour le dire de manière simple, le réchauffement climatique n'empêche ni les records de froid/frais ni les records de chaud/doux. La seule chose, c'est qu'en chaque record de froid/frais, on a quinze records de chaleur/douceur...
    merci treizevents, je crois que c'est exactement cela. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Tu n'as pas de preuve ni de recul pour affirmer cela.Quand a l'hiver 62 c'est le plus froid du 20 eme siècle et il sera difficile de le battre ca c'est sur, par contre je pense qu'on peut très bien arrivé au 2 eme ou 3 eme rang largement.

L'été 1921 et 1947 ont été aussi chaud que 2003, les été 1718 et 1719 ont été aussi chaud mais deux ans de suite, provoquant la mort de 450000 personnes, en plein petit age glaciaire...

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Tu n'as pas de preuve ni de recul pour affirmer cela.Quand a l'hiver 62 c'est le plus froid du 20 eme siècle et il sera difficile de le battre ca c'est sur, par contre je pense qu'on peut très bien arrivé au 2 eme ou 3 eme rang largement.

L'été 1921 et 1947 ont été aussi chaud que 2003, les été 1718 et 1719 ont été aussi chaud mais deux ans de suite, provoquant la mort de 450000 personnes, en plein petit age glaciaire...

températures en moyenne vallée du Rhône; 1921,1947,2003

Juin: 19.8-21.0-24.9

juillet:24.0-24.2-24.1

aout:21.0-24.2-26.8

moyenne 21=21.6

moyenne 47=23.2

moyenne 03=25.3

Les moyennes de MF sur les 22 stations donneront des chiffres similaires.Ce n'est donc pas tout à fait la même chose...

Enfin, d'après les sources en ma possession, l'été 1718 a été effectivement un gros été, mais pas exceptionnel pour autant (contexte probablement identique à 1976), mais 1719 a été a peine au dessus des normes (sources: Leroy-Ladurie, P Gaxotte)

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Invité Guest

On s'éloigne du sujet là, non ?

À moins qu'on parle des petites banquises côtières lors des gros hivers en France... default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Invité Guest

Tu as raison Yann76.

Mais quelqu'un pourrait il nous lister les hivers où la cote à Dunquerque a enregistré une petite banquise ?

Je crois que la dernière fois remonte à janvier 1997, mais je n'en suis pas sûr. Si quelqu'un pouvait confirmer...

Je ne connais rien des antécédents, ni si c'est déjà arrivé sur d'autres côtes de France.

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Un post pour recentrer le débat sur l'évolution et l'avenir de la banquise :

Actuellement (7 octobre 2007), la banquise arctique a entamé sa reprise. Son area atteint environ 3,2 millions de Km² contre 2,9 au moment de son minimum. Mais le déficit de l'area de la banquise arctique par rapport à la moyenne des années 1979-2000 ne faiblit pas. Il est actuellement de l'ordre de 2,4 millions de Km², correspondant à une area de 3,2 millions de Km² contre 5,6 millions en moyenne à la même époque durant les années 1979-2000.

Rien ne semble donc remettre pour l'instant en cause la prévision d'une disparition estivale de la banquise arctique dans 10 à 15 ans au maximum, telle qu'elle est énoncée dans "L'effet Vénus" et dans "Terre, fin de partie".

Source du suivie ; cryosphere today.

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

Par ailleur, je reconnais qu'on peut hésiter entre 2005 et 2007 comme année marquante du second seuil climatique.

J'avais annoncé ce seuil pour 2005 en tenant compte d'un recul estival de la banquise que j'avais prévu comme très important (en liaison avec les modifications constatées dans la branche terminale du GS, la forte réduction d'épaisseur rapportée par Rothrock et un net retard de la reprise de la banquise pendant l'automne-hiver 2004-2005 par rapport aux années antérieures) , d'une accélération du dégel du permafrost (liée au passage d'une importante superficie de la Sibérie et de l'Alaska d'une température moyenne négative à une température supérieure à zéro en moyenne annuelle) et de l'amplification des pertes nettes de glaces du Groenland.

Bien sur, le décrochement est effectivement bien plus important en 2007 en ce qui concerne la banquise. Mais je crois que même si on admet un décalage de 2 ans, ce n'était pas trop mauvais comme raisonnement...

Alain

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Invité Guest

Un post pour recentrer le débat sur l'évolution et l'avenir de la banquise :

Actuellement (7 octobre 2007), la banquise arctique a entamé sa reprise. Son area atteint environ 3,2 millions de Km² contre 2,9 au moment de son minimum. Mais le déficit de l'area de la banquise arctique par rapport à la moyenne des années 1979-2000 ne faiblit pas. Il est actuellement de l'ordre de 2,4 millions de Km², correspondant à une area de 3,2 millions de Km² contre 5,6 millions en moyenne à la même époque durant les années 1979-2000.

Rien ne semble donc remettre pour l'instant en cause la prévision d'une disparition estivale de la banquise arctique dans 10 à 15 ans au maximum, telle qu'elle est énoncée dans "L'effet Vénus" et dans "Terre, fin de partie".

Source du suivie ; cryosphere today.

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

Par ailleur, je reconnais qu'on peut hésiter entre 2005 et 2007 comme année marquante du second seuil climatique.

J'avais annoncé ce seuil pour 2005 en tenant compte d'un recul estival de la banquise que j'avais prévu comme très important (en liaison avec les modifications constatées dans la branche terminale du GS, la forte réduction d'épaisseur rapportée par Rothrock et un net retard de la reprise de la banquise pendant l'automne-hiver 2004-2005 par rapport aux années antérieures) , d'une accélération du dégel du permafrost (liée au passage d'une importante superficie de la Sibérie et de l'Alaska d'une température moyenne négative à une température supérieure à zéro en moyenne annuelle) et de l'amplification des pertes nettes de glaces du Groenland.

Bien sur, le décrochement est effectivement bien plus important en 2007 en ce qui concerne la banquise. Mais je crois que même si on admet un décalage de 2 ans, ce n'était pas trop mauvais comme raisonnement...

Alain

Je me pose une question : cette variation de l'area de la banquise peut-elle vraiment être utilisée comme un indicateur du passage de seuils climatiques ? J'essaie de m'expliquer : en se basant sur cet indicateur, il me semble qu'on mesure plutôt le comportement à l'instant T d'une banquise qui a été préalablement fragilisée par une succession de saisons anormalement chaudes. Il suffit alors d'un été boréal marqué par un excédent thermique exceptionnel - d'une occurence naturelle de retour de l'ordre de la décénnie ou de la génération, c'est un exemple - pour qu'il en résulte un déficit historique de superficie. Dans ce cas on ne mesure pas un seuil climatique, mais le comportement d'une banquise déjà fragilisée faisant face à un évènement rare.

Cette question me vient tandis que j'observe en ce moment avec attention la reconstitution du vortex polaire arctique. Sa "bonne santé" et la production rapide d'importantes masses d'air froid qui en découle me parait déconnectée de la faiblesse actuelle de superficie de la banquise. Or on attendrait d'un seuil climatique d'importantes anomalies en la matière par rapport aux années précédentes; Idem pour la circulation atmosphérique. Ces remarques m'amènent alors à me demander si la banquise ne pourrait pas ces prochaines années retrouver, non seulement une superficie estivale équivalente ou proche de celle que nous avons observé au cours des derniers étés, mais aussi une courbe globale de décroissance suivant le même rythme que celui que nous avons mesuré antérieurement. Par rapport à ce que nous avons connu cette année, cela signifierait évidemment un acroissement notable (très progressif ou très rapide en fonction des caractéristiques météo de ces saisons) de l'aréa minima de la banquise arctique à l'échéance des prochains étés.

Bref, à mon avis (humble car je ne suis pas du tout spécialiste de la question) on ne pourra parler de seuil que lorsqu'on saura quel a été le comportement de la banquise au cours des années succedant à 2007. D'ailleurs, à supposer qu'à l'avenir la banquise ne retrouve pas son aréa estivale antérieure à 2007, si elle conservait donc durablement son déficit actuel, rien ne dit que la date de 2007 (ou même celle de 2005) soit en mesure de borner un seuil climatique. Ces instants marqueraient peut-être surtout un seuil en terme d'aréa de la banquise. Quant à mesurer ensuite les effets de cette réduction sur le changement climatique global, c'est un autre débat...

J'espère être arrivé à me faire comprendre... default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Un post pour recentrer le débat sur l'évolution et l'avenir de la banquise :

Actuellement (7 octobre 2007), la banquise arctique a entamé sa reprise. Son area atteint environ 3,2 millions de Km² contre 2,9 au moment de son minimum. Mais le déficit de l'area de la banquise arctique par rapport à la moyenne des années 1979-2000 ne faiblit pas. Il est actuellement de l'ordre de 2,4 millions de Km², correspondant à une area de 3,2 millions de Km² contre 5,6 millions en moyenne à la même époque durant les années 1979-2000.

Rien ne semble donc remettre pour l'instant en cause la prévision d'une disparition estivale de la banquise arctique dans 10 à 15 ans au maximum, telle qu'elle est énoncée dans "L'effet Vénus" et dans "Terre, fin de partie".

Quand bien même une augmentation très nette de la banquise se produisait, vous direriez la même chose sur le compte de la variabilité naturelle (voir banquise hiver 06/07) et pas forcemment à tord d'ailleurs, donc... est-il vraiment nécessaire de la rappeler autant de fois ?Je dirais même que {Rien ne semble donc remettre pour l'instant en cause [...] "L'effet Vénus" et [...] "Terre, fin de partie".} comme cela c'est plus clair.

Et j'ajoute que je n'ai rien à avancer pour dire le contraire et qu'à titre personnel, je prends tout à fait au sérieux vos remarques.

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j'ai lu d'un intervenant que le -20° etait courant à Strasbourg il y a 50 ans ou plus, j'en doute fort, si cela avait ete le cas il n'y aurait jamais eu la permanence du vignoble Alsacien, à -15° les degats sont majeurs sur des pieds de vigne et on doit tout replanter et il faut attendre 4 ans pour vendanger à nouveau, les Alsaciens auraient laissé tomber depuis longtemps.

L'Alsace n'est quand même pas la Russie du Nord ni la Sibérie, donc attention à ne pas par erreur prendre des records marquants du passé pour des situations recurrentes.

L'intervenant, c'était moi default_flowers.gif

Voici depuis 1950 les années où la température est descendue au dessous de - 17°C à Strasbourg:

1953 (-19.6 le 08.02)

1956 (-22.2 le 20.02)

1962 (-17.3 le 28.12)

1963 (-20.8 le 05.02)

1966 (-18.4 le 16.01)

1968 (-20.9 le 13.01)

1971 (-23.2 le 02.01)

1982 (-18.2 le 14.01)

1985 (-17.4 le 05.01)

1986 (-19.6 le 27.02)

1987 (-18.5 le 13.01)

Depuis 1987, cela fait maintenant 20 ans que cela n'est plus arrivé... default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

Entre 1950 et 1975, on avait à Strasbourg du -20 une à deux fois par décénnie, du -17 environ tous les 3 ans jusqu'a la fin des années 80....et les vignes ont semble t'il tenu le coup.

Je n'ai pas de résultats plus anciens , mais a voir les stations proches régionalement, c'était bien aussi rude dans les années 20, 30 ou 40.

Je m'excuse de rester dans ce hors sujet, mais la série me semble interressante.

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Durant l'année 2007, l'area est restée à peu près identique a 1979 dans l'arctic:

http://nsidc.org/cgi-bin/wist/wist.pl?anno...fields=no_panel

Cette été en revanche qu'il y a eu un petit accident et qui nous a mené a ca:

http://nsidc.org/cgi-bin/wist/wist.pl?anno...fields=no_panel

On ne peut pas etablir un seuil de quoi que ce soit avec ca.

L'antarctique lui continu de croitre en septembre mais aussi tout les autres mois de l'année depuis 1980...

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Durant l'année 2007, l'area est restée à peu près identique a 1979 dans l'arctic:

http://nsidc.org/cgi-bin/wist/wist.pl?anno...fields=no_panel

Cette été en revanche qu'il y a eu un petit accident et qui nous a mené a ca:

http://nsidc.org/cgi-bin/wist/wist.pl?anno...fields=no_panel

On ne peut pas etablir un seuil de quoi que ce soit avec ca.

Ta première série de cartes concerne le maximum d'extent après la fin de l'hiver. Normal qu'il n'y ait alors guère de différence, même si la banquise se reforme plus tardivement : quand le soleil est sous l'horizon, le froid s'installe et la mer finit par regeler en surface quelle que soit l'évolution climatique.Mais ce qui n'apparait pas sur cette carte, c'est l'important amincissement de la banquise formée plus tardivement, ainsi que l'a noté Rothrock...

Quant à ta seconde série de cartes, tu permets, mais oser dire qu'il y a seulement "eu un petit incident", c'est suréaliste et à la limite de l'irresponsabilité, alors qu'en fin septembre, l'extent s'est effondré de 7,2 à 4,3 MKm² et l'area de 4,3 à 2,8 MKm² entre 1979 et 2007.

Après tout, libre à toi de te voiler la face devant les faits, mais essaie au moins de ne pas induire les autres en erreur avec des propos abusivement lénifiants....

Alain

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Ta première série de cartes concerne le maximum d'extent après la fin de l'hiver. Normal qu'il n'y ait alors guère de différence, même si la banquise se reforme plus tardivement : quand le soleil est sous l'horizon, le froid s'installe et la mer finit par regeler en surface quelle que soit l'évolution climatique.

oui mais de toute façon les deux chiffres d'area ne sont pas comparables.

Il y a eu changement en 1987 de l'area mesurée et estimée au niveau du pôle.

On le voit bien sur les 2 cartes de l'area, le disque gris au niveau du pôle est plus important en 1979 qu'en 2007.

En conséquence l'area de mai 2007 est inférieure à l'area de mai 1979.

les renseignements sont disponibles sur le site du NSIDC.

PS: pour être plus précis voici le commentaire du NSIDC dans sa base de données:

"Important Note: The "extent" column includes the area near the pole not

imaged by the sensor. It is assumed to be entirely ice covered with at

least 15% concentration. However, the "area" column excludes the area not

imaged by the sensor. This area is 1.19 million square kilometers for SMMR

(from the beginning of the series through June 1987) and 0.31 million

square kilometers for SSM/I (from July 1987 to present). Therefore, there

is a discontinuity in the "area" data values in this file at the June/July

1987 boundary."

il faut donc rajouter aux chiffres d'area avant 1987, 1.19 Mkm2, et aux chiffres après 1987, 0.31 Mkm2.

l'area de mai 2007 est donc inférieure à l'area de mai 1979 de 0.88 Mkm2.

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[...]

Par ailleur, je reconnais qu'on peut hésiter entre 2005 et 2007 comme année marquante du second seuil climatique.

[...]

Alain

Bonjour Alain,

Vos observations sont intéressantes mais n'est-il pas un peu tôt pour parler de seuil climatique. pour l'instant il s'agit d'une situation hors-norme mais on ne sait pas encore si elle se reproduira devenant ainsi la nouvelle norme où s'il s'agit d'un phenomène qui ne se produit que très exceptionnellement.

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...n'est-il pas un peu tôt pour parler de seuil climatique. pour l'instant il s'agit d'une situation hors-norme mais on ne sait pas encore si elle se reproduira devenant ainsi la nouvelle norme où s'il s'agit d'un phenomène qui ne se produit que très exceptionnellement.

Pour sortir des seuils et de l'affolement, deux études peuvent être lues.La première publiée dans Geophysical research letters le 4 octobre (résumé disponible, article payant), sous le titre Rapid reduction of Arctic perennial sea ice. Elle avait été annoncée avec quelques détails par la NASA ici le 1er octobre.

En bref selon le communiqué de la NASA :

The rapid decline in winter perennial ice the past two years was caused by unusual winds. "Unusual atmospheric conditions set up wind patterns that compressed the sea ice, loaded it into the Transpolar Drift Stream and then sped its flow out of the Arctic," he said. When that sea ice reached lower latitudes, it rapidly melted in the warmer waters.

"The winds causing this trend in ice reduction were set up by an unusual pattern of atmospheric pressure that began at the beginning of this century," Nghiem said.

Ce qui est en cause est d'abord le vent et ce vent est causé par une configuration de pressions atmosphériques inhabituelles.La seconde date de 2000 et ne porte pas sur la situation datée. Elle apporte quelques lumières sur ce qui est habituel et inhabituel. Elle provient de l'université d'Alaska, consultable in extenso ici. Son titre est Arctic decadal and interdecadal variability.

En bref :

A combination of century- and half-a-century-long data records and model integrations leads us to conclude that the natural low-frequency oscillation (LFO) exists and is an important contributor to the recent anomalous environmental conditions in the Arctic...

Our results suggest that the decadal AO and multidecadal LFO drive large amplitude natural variability in the Arctic making detection of possible long-term trends induced by greenhouse gas warming most difficult.

Je déduis de la première que la température seule n'est pas opérante comme on le croit et que les conditions cycloniques ont une grande part dans la réduction d'étendue observée.La seconde montre qu'il existe des cycles décennal et séculaire qui se superposent et ont une valeur explicative.

On a le souvenir d'un minimum de banquise au début du XXe siècle, attesté par Amundsen qui à bord du Gjøa, bâtiment de 45 tonnes à voiles avec un moteur de 13 chevaux, bien loin d'être un brise-glaces, franchit le passage du Nord-Ouest en 1906. Plus anciennement entre 1833 et 1839, le même passage était libre de glaces l'été, voir ici.

À propos de seuil, le franchissement d'un seuil ne peut pas être affirmé tant que la dynamique ultérieure n'est pas observée pendant un temps suffisamment long.

Sinon tout maximum et tout minimum seraient abusivement nommés seuils.

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