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Limite du climat méditerranéen


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La Tronche (260 m)

Le 6/6/2016 à 13:09, Gaël13 a dit :

Globalement d'accords pour vos avis sur le pin d'Alep, je voulais juste apporter une nuance pas des moindres default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" title=":)" width="20" />.

 

En ce qui concerne la notion maritime/continental, je voulais surtout mettre le doigt sur les disparités que l'on rencontre à l'échelle de la France. A savoir que les amplitudes annuelles dans ce que l'on nomme le climat semi-continental en France (Strasbourg, Lyon ..) ne sont pas plus fortes que ce que l'on rencontre dans une bonne partie du domaine méditerranéen (ampli > 17°) comme on peut le voir sur la carte que j'ai créé (norme 81/2010). A savoir que l'on rencontre des amplis annuelles allant de 14.5°C à 19.0°C en domaine méditerranéen Français, on ne peut pas vraiment se baser sur ce facteur pour nominer ce climat (d'ailleurs on ne trouve pas d'ampli annuelle <13.5°C même sur les postes les plus maritimes méditerranéen contrairement à la France océanique).  On voit d'avantage un écart Ouest/Est du fait de la véritable influence maritime qu'est l'Océan Atlantique à l'échelle de la France :

 

 

 

En clair l'indice thermique ne différencie pas Avignon de Strasbourg en terme de continentalité. Pourquoi parler de méditerranéen (maritime) pour le premier et de semi-continental pour le second ? Il y a quand même un problème default_wacko.png.

 

Après justement Gaël (default_laugh.png), tu te bases sur le régime pluviométrique pour différencier l'indice maritime/continental en France, pourquoi pas, c'est déjà plus logique que l'indice uniquement thermique. Mais du coups , climat maritime ou continental pour Spokane dans l'Etat de Washington ? : http://fr.allmetsat.com/climat/washington.php?code=72785

Bonjour à tous

 

Merci, Gaël, pour cette carte, elle met déjà en évidence l'énorme influence du flux d'ouest atlantique sur le climat français.

 

De plus, tout à fait d'accord avec tes propos, tu mets, le doigt sur la difficulté pour délimiter/classifier les climats français et plus généralement les climats d'Europe occidentale. En l'absence de barrière claire, due aux reliefs, c'est compliqué et sera toujours sujet à polémique... Si on utilise le régime pluviométrique, on sera confronté à de multiples exceptions qui rendront la délimitation difficile, voire impossible, en effet, que dire du climat de Clermont-Ferrand à l'amplitude thermique annuelle encore modérée,16,5°C environ, mais avec des pluies estivales largement dominantes, ce qui serait un caractère continental ? Que dire du climat des Alpes dites "du nord", en réalité la partie de la chaîne la plus exposée aux flux d'ouest, dont l'amplitude thermique annuelle est souvent bien plus forte (18°c à 19°C) et dont le régime pluviométrique est indifférencié avec une répartition très équitable des pluies en toutes saisons, voire une prédominance d'automne/hiver ?

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Posté(e)
La Tronche (260 m)

Comme je le dis plus haut la carte de Gaël met en évidence l'influence du flux d'ouest atlantique sur le climat français, de ce fait on peut dire que le climat méditerranéen commence là où la déprise du flux d'ouest atlantique est suffisante en direction de la Méditerranée, déprise principalement due aux reliefs (mais aussi à la latitude lorsqu'on va vers le sud). Ce qui veut dire qu'en la présence de reliefs, la délimitation se fait à peu près facilement, c'est le cas pour le rebord oriental des Pyrénées et pour le sud-est du Massif Central. Par contre, même avec la présence de reliefs, c'est déjà un peu plus compliqué dans le cas des Alpes, leur limite sud-ouest est quand même bien floue et par là même la limite climatique également. Et, en l'absence de reliefs marqué, cas de la Vallée du Rhône et du seuil de Lauragais, cela devient carrément un casse-tête... 

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Posté(e)
Gap - Hautes Alpes 05 - alt 800m

Il y a 16 heures, Chris2 a dit :

Tres interessante analyse.

Effectivement, j'ai déjà remarqué ce changement de végétation entre Chateaux-Arnoux et Sisteron.

Habitant en partie à Gap, il y neige plus souvent qu'à Sisteron.

De même, une limite existe au nord de Gap...

 

Oui, le climat des Hautes Alpes n'a rien à voir avec celui de l'Isère!! Concernant l'ensoleillement on à une différence de 500h entre Gap et Grenoble. Il est courant de considérer que les cols de Lus, Bayard et du Lautaret/Galibier servent de limite climatique. Pour moi cette limite est plus importante que celle de Sisteron puisqu'on est là sur un changement d'influence et surtout de ressenti !!

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Yves et Gaël,

Je n'ai jamais dit qu'il fallait tenir compte uniquement du régime pluvio pour déterminer le niveau de continentalité ou d'océanicité d'un climat.

Je suis bien évidemment d'accord avec vous pour dire que l'amplitude thermique annuelle moyenne est bien le paramètre principal. Cependant, je pense que ce paramètre ne doit pas être exclusif, et qu'il doit être légèrement "modulé" par un autre. Et je pense effectivement qu'il faut y adjoindre le régime pluvio.

Car, qu'on le veuille ou non, au sein des climats tempérés, la présence et la quantité des précipitations hivernales (disons de décembre à février inclus) est très nettement (pas complètement, mais presque) corrélée au niveau d'influences maritimes ou océaniques. En effet, en hiver, sous les latitudes tempérées, les précipitations ne sont presque jamais issues de la convection thermique (un phénomène typiquement continental). Non, elles sont quasiment toujours d'origine maritime ou océanique.

Je pense donc qu'il faut tenir compte de la quantité totale de précipitations qui tombent en hiver pour moduler la valeur donnée par (par exemple) l'indice de continentalité.

 

Il faut aussi comprendre autre chose : le climat n'est pas uniquement dû aux seules influences atmosphériques. Et le climat ne se conçoit pas uniquement sous l'aspect horizontal, en deux dimensions.

Le climat est en fait la résultante entre les influences atmosphériques extérieures (càd non locales) et les conditions au sol (elles-mêmes induites par la nature du sol alentours et les interactions sol-atmosphère locales).

Or cela implique que la situation topographique joue énormément sur le climat. Et cela signifie donc que l'altitude est un paramètre qui influe fortement sur le climat => le climat se conçoit donc de façon tridimensionnelle. 

En d'autres termes, prenez l'exemple d'une montagne : bien que située dans la même zone géographique que les plaines et vallées avoisinantes, les influences atmosphériques y seront très souvent différentes (plus fortes) de celles qui prévalent plus bas. S'agissant des Alpes du Nord françaises par ex, il est évident que les influences des masses d'air provenant de l'Atlantique sont, notamment en hiver, bien plus présentes qu'en plaine et vallées. Ce simple constat implique que, de fait, le climat en altitude ne peut pas être le même qu'en bas, et que, souvent, des seuils climatiques sont franchis. C'est précisément le cas des Alpes du Nord qui possèdent un climat d'affinité océanique (mais froid ou très frais, bien évidemment) au-delà d'une certaine altitude, alors que plus bas dans la vallée, le climat y est souvent semi-continental d'abri.

Même raisonnement pour les montagnes méditerranéennes pour lesquelles certains tiennent absolument à voir un climat méditerranéen sur le sommet du Monte Cinto par exemple !  Je pense qu'ils font une grosse erreur d'analyse climatique, car bien que faisant intégralement et pleinement partie de la zone géographique méditerranéenne, les conditions climatiques régnant là-haut sur le Monte Cinto ne peuvent évidemment plus être considérées comme étant "méditerranéennes". Un seuil climatique, même plusieurs, ont été franchis.

Bref, oui, les choses sont malheureusement beaucoup plus complexes que l'on ne le voudrait. Mais c'est ainsi.

 

C'est aussi la raison pour laquelle je pense qu'il est illusoire de ne tenir compte que de l'amplitude thermique annuelle pour savoir si le climat méditerranéen dans son ensemble appartient ou non aux climats dont la physionomie d'ensemble est maritime.

 

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Il y a 2 heures, dann17 a dit :

Yves et Gaël,

Je n'ai jamais dit qu'il fallait tenir compte uniquement du régime pluvio pour déterminer le niveau de continentalité ou d'océanicité d'un climat.

Je suis bien évidemment d'accord avec vous pour dire que l'amplitude thermique annuelle moyenne est bien le paramètre principal. Cependant, je pense que ce paramètre ne doit pas être exclusif, et qu'il doit être légèrement "modulé" par un autre. Et je pense effectivement qu'il faut y adjoindre le régime pluvio.

Car, qu'on le veuille ou non, au sein des climats tempérés, la présence et la quantité des précipitations hivernales (disons de décembre à février inclus) est très nettement (pas complètement, mais presque) corrélée au niveau d'influences maritimes ou océaniques. En effet, en hiver, sous les latitudes tempérées, les précipitations ne sont presque jamais issues de la convection thermique (un phénomène typiquement continental). Non, elles sont quasiment toujours d'origine maritime ou océanique.

Je pense donc qu'il faut tenir compte de la quantité totale de précipitations qui tombent en hiver pour moduler la valeur donnée par (par exemple) l'indice de continentalité.

 

Il faut aussi comprendre autre chose : le climat n'est pas uniquement dû aux seules influences atmosphériques. Et le climat ne se conçoit pas uniquement sous l'aspect horizontal, en deux dimensions.

Le climat est en fait la résultante entre les influences atmosphériques extérieures (càd non locales) et les conditions au sol (elles-mêmes induites par la nature du sol alentours et les interactions sol-atmosphère locales).

Or cela implique que la situation topographique joue énormément sur le climat. Et cela signifie donc que l'altitude est un paramètre qui influe fortement sur le climat => le climat se conçoit donc de façon tridimensionnelle. 

En d'autres termes, prenez l'exemple d'une montagne : bien que située dans la même zone géographique que les plaines et vallées avoisinantes, les influences atmosphériques y seront très souvent différentes (plus fortes) que celles qui prévalent plus bas. S'agissant des Alpes du Nord françaises par ex, il est évident que les influences des masses d'air provenant de l'Atlantique sont, notamment en hiver, bien plus présentes qu'en plaine et vallées. Ce simple constat implique que, de fait, le climat en altitude ne peut pas être le même qu'en bas, et que, souvent, des seuils climatiques sont franchis. C'est précisément le cas des Alpes du Nord qui possèdent un climat d'affinité océanique (mais froid ou très frais, bien évidemment) au-delà d'une certaine altitude, alors que plus bas dans la vallée, le climat y est souvent semi-continental d'abri.

Même raisonnement pour les montagnes méditerranéennes pour lesquelles certains tiennent absolument à voir un climat méditerranéen sur le sommet du Monte Cinto par exemple !  Je pense qu'ils font une grosse erreur d'analyse climatique, car bien que faisant intégralement et pleinement partie de la zone géographique méditerranéenne, les conditions climatiques régnant là-haut sur le Monte Cinto ne peuvent évidemment plus être considérées comme étant "méditerranéennes". Un seuil climatique, même plusieurs, ont été franchis.

Bref, oui, les choses sont malheureusement beaucoup plus complexes que l'on ne le voudrait. Mais c'est ainsi.

 

C'est aussi la raison pour laquelle je pense qu'il est illusoire de ne tenir compte que de l'amplitude thermique annuelle pour savoir si le climat méditerranéen dans son ensemble appartient ou non aux climats dont la physionomie d'ensemble est maritime.

 

 

Pour illustrer, sur le NE de la France le régime pluviométrique continental, cad avec maximum pluviométrique entre la fin de printemps et l'été associé àun  coeur de la saison froide moins arrosé, se rencontre essentiellement aux basses altitudes. Pour la Lorraine le sillon Mosellan par exemple, et plus encore vers l'Est dans  la plaine Alsacienne à l'abri du massif vosgien.

Dès que l'on prend un peu d'altitude le régime pluviométrique devient océanique. Pour la Lorraine, les plateaux Meusiens, pourtant à l'altitude modeste (maximum autour de 400m d'altitude) enregistrent leur maximum pluviométrique en saison hivernale, c'est également le cas pour les pentes et sommets du massif Vosgien plus humide en hiver.

 

A noter que ces grandes caractéristiques tendent à s'atténuer sur la Lorraine. Depuis quelques années les hivers sont plus humides notamment les mois de décembre, cela correspond d'ailleurs à l'augmentation de la température moyenne enregistrée en cette saison.

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Posté(e)
St Gély du Fesc- 10 km NNO de Montpellier- 125m

le climat Méditerrané-en est "maritime" par définition. Il est soumis a des influences continentales bien évidemment, ce sont bien souvent ses influences-là - au niveau français- qui en font les limites: disparition du creux estival surtout;

 

après,même s'il faut faire la différence entre le climat méditérranéen - stricto sensu- avec un climat d'abri ( entendre à l'abri des pertu atlantique), il faut reconnaître une méditerranéité commune: plus fort ensoleillement ( foehn), soumis aux pertu méditerranéenne ( rebord SE du Massif Central)...Gap est sous influence méditerranéenne bien-sûr même si elle reste perméable aux influences des flux atlantiques et surtout aux orages estivaux ;

 

enfin, la continentalité de la zone méditerranéene s'explique en partie à son climat d'abri ( des flux atlantiques) ce qui lui confère un temps "sec" en été comme en hiver ( pour l'hiver, le temps est surtout plus ensoleillé qu'ailleurs permettant au Tn de descendre bas et ainsi d'avoir une bonne amplitude thermique)

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Posté(e)
St Gély du Fesc- 10 km NNO de Montpellier- 125m

 

Pourquoi ce casser autant la tête pour ce sujet ? On les connaît les limites à présent 

parce qu'on est passionnés ( pour ton cas: la limite est-elle à Sisteron même ? plus au sud vers Château - Arnoux ? si l'axe Ventoux-montagne de Lure est une frontière, quelle est la frontière de l'autre côté de la Durance? quid des plateaux autour de la Durance ( vers Forcalquier, Valensole, Moustiers?) et encore je ne parle pas des sols....default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" title=":P" width="20" />

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Posté(e)
Aubigny-sur-Nere (18)

 

Pourquoi ce casser autant la tête pour ce sujet ? On les connaît les limites à présent 

 

J'aurai tendance à dire que personne ne les connaît vraiment. Et personne ne les connaîtra réellement jamais!

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J'entends bien ton raisonnement. Mais de même qu'un cumulus donnant quelques gouttes eut pour origine un formidable orage, on ne le nomme plus de la même manière. Et pourtant, c'est bien son origine! default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" title="^_^" width="20" />

La brise marine côtière en refroidissant la masse d'air au sol empêche toute convection, au contraire de l'arrière-pays, l'alimentant d'air plus humide, surtout au contact de relief. Je schématise mais c'est une mécanique qui n'existe plus quelques dizaines de kilomètres des côtes. La sécheresse estivale étant un certain marqueur du climat méditerranéen, cette brise marine a son importance.  

Quand ce vent, d'origine marin, certes, arrive à bout de course sur le Tricastin en soirée avec une fréquence plutôt rare de surcroît, on ne peut plus du tout parler de la même chose que la brise qui souffle quasi quotidiennement, proche du littoral, en été. Le climat n'y est plus le même. D'ailleurs Montélimar est exclu du climat méditerranéen par une sécheresse estivale pas suffisamment marquée, contrairement à Orange.

 

 

On peut confondre aisément brise marine et vent de sud. En effet la brise marine peut contrer un flux faible de nord ou être renforcée par un flux faible de sud auquel cas elle rentrera bien plus ! L'été dernier vent de sud jusque dans le nord et pourtant ici brises marines. 

La brise de terre de la nuit prends le dessus sur le flux de sud léger. 

 

Pour savoir jusqu'où remonte la brise il faut connaître l'orientation du flux synoptique. La limite de création de la brise étant 20 kmh de terre. Au delà la brise ne rentre pas en dessous oui. Le contraire pour le flux de sud au delà de 20 kmh la brise de terre ne fonctionne plus.

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

 

 L'été dernier vent de sud jusque dans le nord et pourtant ici brises marines. 

Salut Adrien,

Essaie d'être plus précis, stp. Car là, je t'avouerai que j'ai du mal à comprendre ce que tu as voulu dire : « vent du sud jusque dans le nord », mais le nord de quoi ? quel « nord » ?

 

Idem ici : 

La limite de création de la brise étant 20 kmh de terre. Au delà la brise ne rentre pas en dessous oui. Le contraire pour le flux de sud au delà de 20 kmh la brise de terre ne fonctionne plus.

« La limite de création de la brise étant 20 kmh de terre », c'est incompréhensible !  Veux-tu dire : 20 km/h ?  20 km à l'intérieur des terres ? ...

 

Ah, en fait je crois avoir compris !  Tu veux dire que si le vent vient globalement du nord (d'un point de vue synoptique), et que sa vitesse est supérieure à 20 km/h, alors la brise marine de sud ne pourra pas se déclencher, c'est ça ?

Sois un peu plus précis (phrases mieux construites, ponctuation, tout ça...) la prochaine fois, ok ? Je sais, c'est plus long, faut se forcer un peu, mais au moins ça évite que les lecteurs passent à autre chose et ne te répondent pas parce qu'ils n'ont pas compris exactement où tu voulais en venir...  default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" />

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Oui c'était rapidement dit mais j'avais précisé synoptique quand même donc le vent lié aux resserrement des isobares. A un moment je faisais mes previs avec ça et ça ne manquait pas c'était le seuil.

 

Sinon pour ce nord ben c'était jusqu'en bourgogne et même plus. C'était pas fort 20/30 à l'heure maxi mais ici on avait toujours notre régime de brise. Atteinte plus tôt cependant. 

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

 

A un moment je faisais mes previs avec ça et ça ne manquait pas c'était le seuil.

Sérieusement, Adri, pardonne-moi de te revenir avec ça (après, promis, je t'embête plus !  default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" title=":P" width="20" />), mais là encore, je ne comprends rien !  Je ne vois pas trop ce que tu veux dire : tu faisais tes prévis avec « ça ». Mais c'est quoi « ça » ?! Qu'est ce qui « ne manquait pas » ?! et de quel seuil parles-tu ?!  (j'ai bien une petite idée, mais s'il faut à chaque fois se creuser la tête à ce point en relisant bien ce que tu avais écrit un ou deux messages pus tôt, ça devient compliqué, là...)

 

Sinon pour ce nord ben c'était jusqu'en bourgogne et même plus.

Bon, ok, c'était la Bourgogne. Soit. Mais donc, si je regarde ton avant-dernier message où tu écris «  L'été dernier vent de sud jusque dans le nord et pourtant ici brises marines. », pourquoi dis-tu « et pourtant » ?!  Quel est le rapport ? Quel est le lien entre la brise marine chez toi tout près de la Méditerranée et le vent du sud en Bourgogne au même moment ? Je ne vois rien d'extraordinaire à ce qu'il y ait une brise marine chez toi et un vent de sud au même moment en Bourgogne... tu veux montrer quoi avec ça ?!

 

C'était pas fort 20/30 à l'heure maxi mais ici on avait toujours notre régime de brise

?? et donc ?!  Tu veux dire que le vent de sud soufflait à 20-30 km/h en Bourgogne pendant que chez toi, la brise marine était toujours présente... et donc ?! Quel est le problème avec le fait que cette brise marine ait été « toujours » présente ? Tu veux en venir exactement ?!

 

Atteinte plus tôt cependant. 

La brise qui soufflait chez toi avait été « atteinte plus tôt »... bon, mais plus tôt que quand ?! plus tôt que quoi ?! Là, je ne comprends vraiment rien !

 

Dis, sérieusement, essaie de faire un effort, Adrien !  Je sais bien que ce que je dis là ne te fait pas plaisir, mais sincèrement, il faudrait t'appliquer un peu. Je ne dis pas ça spécialement pour moi, mais pour tout le monde.

Si tu es pressé et que tu n'as pas le temps de répondre proprement, eh bien fais-le plus tard. Mais fais-le correctement.

Merci.

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La où je veux en venir, c'est qu'on peut considérer que la brise peut rentrer jusqu'en Bourgogne si on ne prend pas en compte le flux dominant. J'entends aussi brise marine chez moi par brise de mer le jour brise de terre la nuit.

Conclusion ce n'est plus une simple brise mais un vent de sud que l'on peut confondre avec une brise côtière. 

Tout dépend donc d'où vient le flux et sa force. Le seuil de déclenchement de la brise qui le contre étant un flux synoptique de moins de 20 km/h et du soleil aussi.

Pour mes previs c'était une illustration. 

 

Donc voilà c'était pour répondre aux postes mettant en avant la progression du vent de mer dans les terres. Ma réponse est : est ce bien de brise que l'on parle ? Et je donne la réponse. 

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Posté(e)
Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m)

 

C'est vrai Adrian que tu pourrais faire un effort dans la rédaction de tes messages, dans le topic suivi région méditerranéenne, il est souvent très difficile de te lire. _bored.gif

 

Après, je pense comprendre ce que tu dis, tu différencies tout simplement la brise thermique estivale (de mer le jour, de terre la nuit) avec les vents d'origines synoptique de secteur SE à S, entre autre en région méditerranéenne le fameux marin.

De toute évidence en effet, en dehors des conditions synoptiques provoquant un épisode de marin, il est courant que les brises thermiques estivales d'origines maritime soufflent jusqu'au nord du Gard, voir le sud de la Drome/Ardèche.

 

Dans le Pays d'Aix, cette brise thermique estivale prend une composante O/SO, et se lève en général entre le début et le milieux d'après-midi pour souffler entre 25 et 35 km/h en rafales. Son influence est cependant moindre : en général on a une T°C qui se stabilise sans vraiment baisser, et une taux d'HR qui augmente à peine.

 

Sinon Gaël, tu ne m'as pas répondu : http://fr.allmetsat.com/climat/washington.php?code=72785 , le climat de Spokane, tu ne le qualifierais pas à dominante continentale suivant ton raisonnement ??

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Sinon Gaël, tu ne m'as pas répondu : http://fr.allmetsat.com/climat/washington.php?code=72785 , le climat de Spokane, tu le qualifierais encore à dominante océanique suivant ton raisonnement ??

 

Concernant le climat de Spokane - pas loin d'être idéal de mon point de vue -, je me permets de mettre ce lien, plus complet.

Il est clair que ce n'est pas un climat à dominante océanique.

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

 

Sinon Gaël, tu ne m'as pas répondu : http://fr.allmetsat.com/climat/washington.php?code=72785 , le climat de Spokane, tu ne le qualifierais pas à dominante continentale suivant ton raisonnement ??

Ah effectivement, excuse-moi, j'avais oublié de te répondre !

Alors, s'agissant de Spokane, voici comment je m'y prendrais, selon cette approche que j'ai suggérée il y a quelques jours :

 

- pour commencer, je pense qu'il faut considérer en premier lieu l'amplitude thermique annuelle, ou plus précisément l'indice de continentalité (chacun prend celui qu'il préfère, mais pour ma part, je me sers de celui que j'avais créé (Ic) voilà quelques temps et qui, je crois, donne une idée assez précise du niveau de continentalité des lieux - en prenant en compte l'amplitude thermique annuelle et la latitude).

Ainsi donc, avec une amplitude de 23,6°C et une latitude de 47,6°, on obtient Ic = 0,43. Ce qui indique déjà un niveau de continentalité assez élevé, mine de rien.

 

- ensuite, je pense vraiment qu'il est nécessaire de tenir compte du régime pluviométrique, mais de façon moindre que l'indice de continentalité. Enfin, plus précisément, je parle des quantités de précipitations hivernales ou peut-être même plutôt celles de novembre à janvier inclus (celles-ci étant - sous nos latitudes - très fortement corrélées aux influences océaniques).

Or il s'avère qu'à Spokane, les précipitations des mois de novembre à janvier atteignent 162 mm au total, ce qui n'est pas si élevé. Donc si une influence océanique est clairement présente, elle n'est en revanche pas si marquée que cela.

 

Par conséquent, l'indice de continentalité plutôt élevé n'est qu'assez faiblement compensé par les précipitations océaniques. Je n'ai pas encore déterminé quel serait le poids de chacun de ces deux paramètres. 

Mais il m'apparaît d'ores et déjà évident que, et je suis d'accord avec l'impression initiale de Thierry, le climat de Spokane est assez nettement plus continental qu'océanique.

 

En fait, toute la partie est de l'état de Washington est soumise à ce même climat continental d'abri.

 

 

Edit :

Je me suis penché un peu plus près sur ce climat de Spokane, un climat bien particulier subissant en été l'influence de l'énorme cellule anticyclonique subtropicale du Pacifique nord.

En effet, la taille et la puissance de cet anticyclone sont telles qu'une grande partie des régions de la côte ouest de l'Amérique du nord - qu'elles aient un climat océanique ou continental un peu plus dans l'intérieur - possède un été sec.

Ayant éprouvé mon indice hydrique pour Spokane, je trouve :

- indice hydrique estival (Ihe) = -16 (ce qui signifie que les étés y sont effectivement écologiquement secs, à peu près autant qu'à Nîmes ou Salon de Pce)

- indice hydrique annuel (IhA) = +9 => le climat dans son ensemble n'est pas xérique (il est en fait subxérique, selon les critères que j'ai définis)

 

IhA étant positif, j'en déduis qu'il ne s'agit pas d'un climat de steppe, bien qu'il s'en faille de peu (c'est par exemple le cas vers Yakima, plus au sud-ouest, dans une position d'abri marqué).

 

Bref, on a affaire, à mon avis, à un climat continental d'abri à été bref et sec ou semi-continental à été bref et sec.

 

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IhA étant positif, j'en déduis qu'il ne s'agit pas d'un climat de steppe, bien qu'il s'en faille de peu (c'est par exemple le cas vers Yakima, plus au sud-ouest, dans une position d'abri marqué).

 

Bref, on a à faire, à mon avis, à un climat continental d'abri à été bref et sec ou semi-continental à été bref et sec.

 

Parlant de Yakima, encore plus à l'ouest donc, la différence de climat avec Seattle, située juste de l'autre côté du col et des montagnes, est saisissante : https://en.wikipedia.org/wiki/Yakima,_Washington#Climate

 

PS : Oh le vilain... default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" title=":P" width="20" /> 

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

 

PS : Oh le vilain... default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" style="vertical-align:middle;border:0px;color:rgb(39,42,52);font-family:'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif;font-size:14px;font-style:normal;font-variant:normal;font-weight:normal;letter-spacing:normal;text-indent:0px;text-transform:none;white-space:normal;word-spacing:0px;background-color:rgb(255,255,255);" title=":P" width="20" /> 

Woups !  Merci, je corrige ça drette-là...

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Mais pour en revenir au sujet (que j'ai contribué à faire dévier de sa ligne), et pour discuter de l'appartenance ou non du climat méditerranéen aux climats à dominance maritime, je dirais ceci : certes, les amplitudes thermiques (ou plus précisément les indices de continentalité) ont un éventail assez large. Il est vrai que certaines zones méditerranéennes ont même un niveau de continentalité assez fort et, effectivement, l' « océanicité » n'atteint jamais celle des climats océaniques marqués.

Cependant, je pense qu'il est important de raisonner différemment : à savoir en termes de « physionomie » des climats. Or il s'avère que la physionomie du ou des climats méditerranéens est très proche (et je dirais qu'elle en est apparentée) de celle des climats océaniques. C'est la raison pour laquelle j'évoquerais la notion commune de « zone climatique maritime ».

Je vais revenir sur cette notion un peu plus tard dans un autre sujet.

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Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m)

 

Mais pour en revenir au sujet (que j'ai contribué à faire dévier de sa ligne), et pour discuter de l'appartenance ou non du climat méditerranéen aux climats à dominance maritime, je dirais ceci : certes, les amplitudes thermiques (ou plus précisément les indices de continentalité) ont un éventail assez large. Il est vrai que certaines zones méditerranéennes ont même un niveau de continentalité assez fort et, effectivement, l' « océanicité » n'atteint jamais celle des climats océaniques marqués.

Cependant, je pense qu'il est important de raisonner différemment : à savoir en termes de « physionomie » des climats. Or il s'avère que la physionomie du ou des climats méditerranéens est très proche (et je dirais qu'elle en est apparentée) de celle des climats océaniques. C'est la raison pour laquelle j'évoquerais la notion commune de « zone climatique maritime ».

Je vais revenir sur cette notion un peu plus tard dans un autre sujet.

 

Donc tu conçois ce que j'ai voulu montrer sur la carte des amplitudes à l'échelle de la France ? C'est à dire que le climat méditerranéen est plus continental que l'est le climat océanique Français, en sa basant uniquement sur l'indice thermique. C'est un fait nous sommes d'accords. Par contre que veux tu dire par "physionomie des climats" ? 

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

 

Donc tu conçois ce que j'ai voulu montrer sur la carte des amplitudes à l'échelle de la France ? C'est à dire que le climat méditerranéen est plus continental que l'est le climat océanique Français, en sa basant uniquement sur l'indice thermique. C'est un fait nous sommes d'accords. Par contre que veux tu dire par "physionomie des climats" ? 

Oui, bien sûr, d'une manière générale, le climat méditerranéen est évidemment plus continental que le climat océanique : une mer quasiment fermée et entourée de continents induit naturellement un climat moins océanique que ceux dont les régions sont pleinement concernées ou influencées par l'océan.

Si l'on se réfère uniquement au critère thermique, et notamment à l'amplitude thermique, on a les extrêmes suivants :

 - climats océaniques : Ic (indice de continentalité) compris entre sans doute 0,07 (Marion Island, sud-ouest de l'océan indien) et probablement 0,46 (Halifax).

 - climats méditerranéens : Ic compris entre environ 0,23 (région de Tarifa, extrême sud de l'Espagne) et 0,45 (Denizli, intérieur du sud-ouest de la Turquie).

 - climats continentaux : Ic compris entre 0,30 environ (Berlin) et 0,93 (Ojmjakon). 

rq : la limite entre le climat méditerranéen et le climat océanique est parfois très difficile à déterminer (en ce qui a trait à l'amplitude thermique annuelle : à partir de quelle valeur « passe t-on » d'un climat à l'autre ?), puisque ces deux climats sont justement de même nature (de « physionomie » semblable, je vais y revenir).

 

Bref, comme on peut le voir, les choses ne sont malheureusement pas aussi simples : la limite entre les climats océaniques et continentaux (de même que les climats méditerranéens) ne peut pas être déterminée à partir du seul indice de continentalité, ni encore moins à partir de la seule amplitude thermique annuelle. Même en adjoignant les valeurs de précipitations, il reste difficile de trancher.

D'autres éléments doivent être pris en compte pour évaluer l'appartenance au type continental ou océanique (maritime).

 

Cela nous amène à cette notion de « physionomie climatique » : ici, il est question de considérer les types de temps prédominants, et non pas seulement chaque paramètre (T, précipitations, Td, vent, etc...) individuellement.

Alors, par exemple, pour un climat qu'on pourrait considérer « océanique pur

», voici les types de temps et particularités climatiques prépondérants :

- Très forte humidité relative, même le jour

- Précipitations hivernales importantes et fréquentes : de tous types (crachins, bruines, averses fortes) très fréquemment mêlées de vent

- variabilité du temps très grande et rapide

- convection thermique quasi nulle : aucun orage en été

- vent fréquent et souvent fort

- brouillard et/ou nuages bas tenaces dus à l'advection, même parfois l'été

- amplitudes thermiques diurne et annuelle très faibles

- mois d'août plus doux que juillet

 

Maintenant, le climat « hyper continental

» :

- amplitude thermique annuelle très forte

- précipitations hivernales extrêmement faibles, et uniquement neigeuses

- convection thermique estivale occasionnant de nombreuses averses orageuses

- très grande stabilité de la masse d'air l'hiver => beau temps anticyclonique et très nombreux brouillards givrants

- vent quasi nul l'hiver et très faible le reste de l'année

- mois de juillet nettement plus chaud que le mois d'août

 

Dès lors, considérons par exemple le climat de Strasbourg (ou même celui de Lyon) : si l'on ne tenait compte que (comme le font la plupart des auteurs) de l'amplitude thermique annuelle, étant donné que les 19°C d'amplitude sont nettement plus proches des 8°C de l'île de Valentia (Irlande) ou même des 4°C de Marion Island que des 67°C de Verkhoiansk, beaucoup seraient alors tentés de parler de climat océanique pour Strasbourg ou Lyon.

Seulement voilà : la physionomie climatique de Strasbourg s'avère en fait pas mal plus proche de celle de Verkhoiansk que de celle du sud-ouest de l'Irlande. En ce sens que, hormis l'amplitude thermique annuelle bien modeste pour un climat continental, on y trouve :

- des précipitations hivernales tout de même bien faibles (116 mm, bien plus proches des 20 mm de Verkhoiansk que des 465 mm de Valentia Island), et assez souvent neigeuses

- un type de temps globalement souvent calme et stable l'hiver (fortes averses ou crachins ventés et agités quasi inexistants)

- nombreux jours de brouillards givrants en hiver

- pluies orageuses et orages « thermiques » estivaux assez fréquents

 

Inversement, si l'on faisait le même exercice pour une ville méditerranéenne « continentale », on se rendrait compte que la plupart des critères correspondraient à ceux du climat océanique pur, en bien plus atténués, bien sûr. Et que, au contraire, on ne retrouverait que peu de caractéristiques correspondant au climat hyper continental.

 

C'est la raison pour laquelle je considère que le climat méditerranéen est, d'une manière générale, un climat « maritime », malgré un niveau de continentalité (du point de vue thermique) assez élevé pour certaines stations.

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Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m)

Très bien, merci pour ces explications, et bien prenons les deux exemples : Carpentras et Lyon et comparons les caractéristiques du hyper continental/hyper océanique pur point par point, ce peut être intéressant,  même si je trouve que certains critère ne sont pas forcément pertinents (comme les brouillards givrants, le vent fort ..): 

 

Carpentras ( http://www.meteofrance.com/previsions-meteo-france/carpentras/84200 ) et Lyon ( http://www.meteofrance.com/previsions-meteo-france/lyon/69000 ) 

 

Critères hyper-océanique : 

 

Très forte humidité relative, même le jour => Carpentras :  HRm annuel de 66% / Lyon : HRm annuel de 76% , sur ce critère Lyon se rapproche donc plus de l'océanique que Carpentras. 

 

- Précipitations hivernales importantes et fréquentes : de tous types (crachins, bruines, averses fortes) très fréquemment mêlées de vent => Carpentras : 14 j de pluie sur la période DJF (124 mm de RR), peu de bruine, crachins, et averses sous fort vent, mais au contraire alternance de temps sec et venteux avec de courte période humide à vent faible (le marin soufflant le plus souvent avant les précipitations). HRm sur DJF de 74%. Lyon : 26 j de pluie sur la période DJF (146.5 mm de RR) , bruine, crachins et averses plus fréquentes qu'à Carpentras, HRm de 83%. Sur ce critère Lyon est clairement plus océanique que Carpentras. 

 

- variabilité du temps très grande et rapide => Une fois de plus le ciel de traine est une caractéristique plus fréquente sur Lyon que Carpentras, tout comme la variabilité thermique journalière (passage d'une tx de 30°C à 18°C par exemple en plein mois de Juillet). Sur ce critère Lyon est donc plus océanique que Carpentras. 

 

- convection thermique quasi nulle : aucun orage en été : Carpentras : convection thermique relativement commune, RR sur JJA de 114.2 mm et 11j d'orages en moyenne sur la même période. Lyon : 201.3 mm de RR sur la période JJA, et 17 j d'orages en moyenne issu de convection thermique mais surtout à mon avis de dégradations orageuse organisé + perturbations atlantiques. Sur ce critère admettons que Lyon a un caractère moins océanique que Carpentras, mais si on comptabilisait uniquement la pluviométrie sous unique convection thermique, je n'en serais plus certain. 

 

- vent fréquent et souvent fort : Carpentras : nbre de jours annuel avec rafales > 58 km/h : 67j . Lyon : nbre de jours annuel avec rafales > 58 km/h : 56j. Alors en effet sur ce critère Lyon serait moins océanique que Carpentras. Seulement les vents sur Lyon sont davantage apparentés aux secteurs océanique que ne l'est Carpentras. C'est à dire qu'un coups de vent classique d'O issu d'un zonal en hiver sur la France affectera et préservera ces caractéristique humides sur Lyon tout comme sur Limoge ou Paris , contrairement à Carpentras qui sera sous vent calme et à l'abris de l'influence océanique. 

 

- brouillard et/ou nuages bas tenaces dus à l'advection, même parfois l'été Carpentras : 27 j d'ensoleillement nul moyen annuel, 16j de brouillards moyen dont 0.9 j en été. Lyon : 54 j d'ensoleillement num moyen annuel, 37 j de brouillards moyen dont 2.4 j en été. Sur ce critère, Lyon est plus océanique que Carpentras.

 

- amplitudes thermiques diurne et annuelle très faibles : Carpentras : 18.8°C d'ampli annuel, et 12.6°C d'ampli thermique diurne moyen annuel. Lyon : 18.8°C d'ampli annuel, mais seulement 8.8°C d'ampli diurne moyen annuel. L'amplitude annuel est identique, mais la sécheresse de l'air et l'ensoleillement bien meilleurs de Carpentras, davantage protégé des assauts océanique par rapport à Lyon, permet des amplitudes thermique journalière bien plus forte en moyenne. Lyon est donc plus océanique que Carpentras sur ce critère. 

 

- mois d'août plus doux que juillet : Carpentras : Tm Juillet : 24.1°C, Tm aout : 23.6°C. Lyon : Tm Juillet : 22.2°C, Tm aout : 21.6°C. Le critère n'est pas vérifié pour les deux postes. 

 

Critères hyper-continental : 

 

 

- amplitude thermique annuelle très forte : Sur ce critère, nous l'avons vu avant, Carpentras est plus continental que Lyon, du fait de ces amplitudes diurnes plus élevées qu'à Lyon (bien meilleurs ensoleillement). 

 

- précipitations hivernales extrêmement faibles, et uniquement neigeuses : Carpentras : RR moyen l'hiver de 124 mm, et 2.1 j de neige en moyenne, .  Lyon : RR moyen de 146.5 mm, et 15 j de neige en moyenne. Les hivers sont plus humides mais également plus neigeux sur Lyon. Donc difficile de trancher sur critère. 

 

- convection thermique estivale occasionnant de nombreuses averses orageuses : Encore une fois difficile de déterminer les RR issus de l'unique convection thermique estivale. 

 

- très grande stabilité de la masse d'air l'hiver => beau temps anticyclonique et très nombreux brouillards givrants : Carpentras : ensoleillement hivernal de 460.4 h, brouillards givrants nul. Lyon : ensoleillement hivernal de 229.6 h, brouillards givrant de ? (19j de brouillards sur DJF). Une fois de plus difficile de trancher, sur Carpentras, évidemment les brouillards givrants sont rarissimes voir nul, contrairement à Lyon. Cependant les hivers sont également bien plus gris sur Lyon , et une fois de plus car Lyon est bien plus affecté que Carpentras par le perturbations océaniques hivernales. Aussi, un temps anticyclonique en hiver rime avec stratus et non beau temps sur Lyon. 

 

- vent quasi nul l'hiver et très faible le reste de l'année : Carpentras : nombre de jours de vent fort de 20 j sur DJF. Lyon : nombre de jours de vent fort de 16j sur DJF. A savoir que sur Carpentras, il s'agira majoritairement de Mistral (secteur N/NNO) ou de marin ( secteur S/SE) , et sur Lyon de vent océanique d'O/SO, de coups de vent de S (foehn) ou de N (Bise). 

 

- mois de juillet nettement plus chaud que le mois d'août. Le critère se vérifie pour les deux villes, sans que ce soit aussi net qu'en vrai climat continental. 

 

Donc je suis plutôt d'accords avec tes critères sur l'ensemble, mais il ne justifie pas tes dires à l'échelle de la France. Pour moi, les secteurs nommés climat "semi-continental en France seront toujours plus océanique que se que l'on retrouve sur le pourtour méditerranéen Français. 

Après en effet, il aurait suffit que je prenne Strasbourg comme exemple pour voir les cumuls hivernaux en large baisse( par rapport à Lyon), ou que je prenne Nice pour voir les amplitudes largement diminuer. Mais ce que je voulais démontrer c'est que l'influence océanique est bien plus forte dans le NE et le CE de la France que sur le pourtour méditerranéen.

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- amplitude thermique annuelle très forte : Sur ce critère, nous l'avons vu avant, Carpentras est plus continental que Lyon, du fait de ces amplitudes diurnes plus élevées qu'à Lyon (bien meilleurs ensoleillement). 

 

 

 

Je taquine un peu ^^ mais si l'on regarde sous cet angle..

En prenant la moyenne des extrêmes annuels de température sur la période 1981-2010:

 

Pour Carpentras on a :

tnnm  -8,7°

tnxm 21,7°

Ce qui donne une amplitude de 30,4° pour les tn

txnm 1,8°

txxm 38°

Ce qui donne une amplitude de 36,2° pour les tx

 

Pour Lyon-Bron

tnnm  -8,8°

tnxm 22,4°

Ce qui donne une amplitude de 31,2° pour les tn

txnm -2,7°

txxm 35,6°

Ce qui donne une amplitude t de 38,3° pour les tx

 

L'amplitude annuelle entre les extrêmes de tn et de tx semblent légèrement plus forte à Bron.

Ces chiffres sont surtout là pour montrer que Lyon est certes désavantagée au niveau des amplitudes diurnes en raison d'un ensoleillement plus faible, mais si l'on regarde les amplitudes entres extrêmes de températures minimales et maximales, la continentalité s'exprime un peu plus qu'à Carpentras.

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