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Réchauffement climatique


Nicolas 17/69
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L'efficacité du projet d"Alain Coustou avec les tours aerogenératrices reste à être démontrée, ceci ne pourra être validé que par un prototype, je m'asbtiendrai donc d'en tirer des conclusions hatives dans un sens ou dans l'autre.

On connaitra assez vite (d'ici un an ou deux) les premières leçons tirées du fonctionnement du modèle simplifié de tour actuellement en construction en Guadeloupe sur un forage géothermique.Je ne suis pour l'instant qu'un "consultant bénévole" de la société qui a lancé à ses frais (et sans aucun engagement pour la suite) les travaux de cette tour aérothermique de seulement 60 mètres de haut (équivalent de 20 étages tout de même) et qui n'est pas destinée à être reliée au réseau. Du moins dans un premier temps.

La société en question est techniquement peut-être la plus à même de mener à bien ce projet car elle est en possession non seulement de ma documentation, mais aussi de celle qu'elle a hérité de l'ingénieur français Nazare (inventeur d'un projet de "générateur de cyclone artificiel") et de celle d'un ingénieur canadien qui travaille sur la force de Coriolis et les tornades. De plus, elle posséde outre-mer une grosse expérience de la production d'électricité et des forages géothermiques.

Par contre, j'avoue qu'après l'appréciation techniquement très favorable de Technicatome (= bureau d'études d'AREVA), l'accueil plus que réservé d'EDF devant le coùt estimé d'un prototype de 200m m'avait fortement déçu.

Je continue pour ma part à travailler sur un modèle réduit, plus important et sensiblement plus élaboré que le premier que j'avais réalisé voici près de 2 ans.

Alain

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On connaitra assez vite (d'ici un an ou deux) les premières leçons tirées du fonctionnement du modèle simplifié de tour actuellement en construction en Guadeloupe sur un forage géothermique.

Je ne suis pour l'instant qu'un "consultant bénévole" de la société qui a lancé à ses frais (et sans aucun engagement pour la suite) les travaux de cette tour aérothermique de seulement 60 mètres de haut (équivalent de 20 étages tout de même) et qui n'est pas destinée à être reliée au réseau. Du moins dans un premier temps.

La société en question est techniquement peut-être la plus à même de mener à bien ce projet car elle est en possession non seulement de ma documentation, mais aussi de celle qu'elle a hérité de l'ingénieur français Nazare (inventeur d'un projet de "générateur de cyclone artificiel") et de celle d'un ingénieur canadien qui travaille sur la force de Coriolis et les tornades. De plus, elle posséde outre-mer une grosse expérience de la production d'électricité et des forages géothermiques.

Par contre, j'avoue qu'après l'appréciation techniquement très favorable de Technicatome (= bureau d'études d'AREVA), l'accueil plus que réservé d'EDF devant le coùt estimé d'un prototype de 200m m'avait fortement déçu.

Je continue pour ma part à travailler sur un modèle réduit, plus important et sensiblement plus élaboré que le premier que j'avais réalisé voici près de 2 ans.

Alain

d'après le très peu de choses que l'on peut voir sur le fonctionnement thermodynamique de ces tours il apparaît que ce sont des machines dithermes fonctionnant entre la source chaude, par exemple rejet de centrale nucléaire, et source froide , le sommet de la tour.

Si ce sont bien des machines de ce type, ce qui demanderait confirmation, la rendement thermo est extrèmement faible.

Si on prend en effet 35°C de temp de source chaude et 20°C de temp de source froide, le rendement thermo est de 5%.

Ce qui fait un rendement électrique de l'ordre de 3%.

Soit encore pour une centrale nucléaire de 1.2GW avec 1.8GW rejetés une énergie recueillie de 54 MW.

Ce très faible rendement rend le kwh produit extrèmement cher.

Mes connaissances en thermo et mécaflu sont cependant limitées mais en l'absence de documents émanant de plusieurs sources scientifiques reconnues validant ce procédé, cela reste pour moi une impossibilité autant théorique que pratique.

Pour ma part je considère encore qu'avec les puissances envisagées de l'ordre du gigawatt, cela doublerait, au moins et presque gratuitement, mis à part le coût de constrution et d'entretien, la production d'énergie électrique mondiale.

Dans cette perspective on peut être très étonné que la construction du prototype, bien plus prometteur qu'ITER, soit confiée à un obscur industriel de Guadeloupe.

On se demande encore pourquoi EDF ne saute pas sur la belle occasion.

Si un spécialiste en mécaflu, thermique et thermodynamique pouvait se pencher sur cette merveilleuse invention et nous en faire part ce serait non moins merveilleux.

ajout 1

une petite recherche sur le net montre que cette idée de création d'une tornade artificielle n'est pas très récente.

Quelques infos théoriques sur le fonctionnement de tels vortex montrent que la hauteur du tourbillon dépasserait très largement la hauteur de l'édifice pour atteindre 20000 m de hauteur!

Le delta T dans ces conditions serait bien plus important mais cela rend à mes yeux ce genre de projet encore plus farfelu.

concernant les tours solaires qui respectent les lois de la thermo, citons l'exemple bien connu du projet de tour australienne ici.

Lorsqu'on reprend les calculs de rendement on obtient des choses bp plus cohérentes, ce qui ne veut pas dire que de tels projets soient, le moins du monde, rentables.

ajout 2

encore un peu de recherche sur le net

le travail sur les AVE (Atmospheric Vortex Engine) est effectué par Louis Michaud

Apparemment ce procédé ne viole pas les lois de la thermo en première approche.

Le grand principe de base est la récupération , par concentration, de l'énergie mécanique de convection.

d'après ce que j'ai compris il s'agit bien au moyen d'un vortex, auto-entretenu, de concentrer l'énergie de convection qui monte de la surface à la tropopause à 20 km d'altitude.

La question que je me pose est la possibilité théorique du maintien d'un tel vortex qui doit lutter en particulier contre des forces de friction énormes, ainsi que celle de son pouvoir de transfert ascendant.

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d'après le très peu de choses que l'on peut voir sur le fonctionnement thermodynamique de ces tours il apparaît que ce sont des machines dithermes fonctionnant entre la source chaude, par exemple rejet de centrale nucléaire, et source froide , le sommet de la tour.

Si ce sont bien des machines de ce type, ce qui demanderait confirmation, la rendement thermo est extrèmement faible.

Si on prend en effet 35°C de temp de source chaude et 20°C de temp de source froide, le rendement thermo est de 5%.

Ce qui fait un rendement électrique de l'ordre de 3%.

Soit encore pour une centrale nucléaire de 1.2GW avec 1.8GW rejetés une énergie recueillie de 54 MW.

Ce très faible rendement rend le kwh produit extrèmement cher.

Mes connaissances en thermo et mécaflu sont cependant limitées mais en l'absence de documents émanant de plusieurs sources scientifiques reconnues validant ce procédé, cela reste pour moi une impossibilité autant théorique que pratique.

Pour ma part je considère encore qu'avec les puissances envisagées de l'ordre du gigawatt, cela doublerait, au moins et presque gratuitement, mis à part le coût de constrution et d'entretien, la production d'énergie électrique mondiale.

Dans cette perspective on peut être très étonné que la construction du prototype, bien plus prometteur qu'ITER, soit confiée à un obscur industriel de Guadeloupe.

On se demande encore pourquoi EDF ne saute pas sur la belle occasion.

Si un spécialiste en mécaflu, thermique et thermodynamique pouvait se pencher sur cette merveilleuse invention et nous en faire part ce serait non moins merveilleux.

ajout 1

une petite recherche sur le net montre que cette idée de création d'une tornade artificielle n'est pas très récente.

Quelques infos théoriques sur le fonctionnement de tels vortex montrent que la hauteur du tourbillon dépasserait très largement la hauteur de l'édifice pour atteindre 20000 m de hauteur!

Le delta T dans ces conditions serait bien plus important mais cela rend à mes yeux ce genre de projet encore plus farfelu.

concernant les tours solaires qui respectent les lois de la thermo, citons l'exemple bien connu du projet de tour australienne ici.

Lorsqu'on reprend les calculs de rendement on obtient des choses bp plus cohérentes, ce qui ne veut pas dire que de tels projets soient, le moins du monde, rentables.

ajout 2

encore un peu de recherche sur le net

le travail sur les AVE (Atmospheric Vortex Engine) est effectué par Louis Michaud

Apparemment ce procédé ne viole pas les lois de la thermo en première approche.

Le grand principe de base est la récupération , par concentration, de l'énergie mécanique de convection.

d'après ce que j'ai compris il s'agit bien au moyen d'un vortex, auto-entretenu, de concentrer l'énergie de convection qui monte de la surface à la tropopause à 20 km d'altitude.

La question que je me pose est la possibilité théorique du maintien d'un tel vortex qui doit lutter en particulier contre des forces de friction énormes, ainsi que celle de son pouvoir de transfert ascendant.

Une grande partie des caractéristiques sont accessibles sur les groupes MSN consacrés à ces tours.Les principes sur lesquels elles se basent ne sont pas nouveaux. Ce qui est nouveau (outre un certain nombre de dispositifs annexes), c'est d'en avoir opéré la synthése dans une structure unique.

Quand au rendement, c'est plus complexe que ce qui est ici suggéré :

Il existe en effet 2 niveaux de conversion : le niveau 1 avec la conversion du différentiel de températures en énergie cinétique (effet cheminée, avec en plus la contribution du venturi, du coriolis et éventuellement du vent).

Le niveau 2 avec la conversion de l'énergie cinétique en énergie électrique.

Le rendement au premier nouveau évolue en fonction de la hauteur de la tour, en suivant une fonction de type logistique (courbe en S). Pour un très petit modèle (quelques mètres), ce rendement est mesurable mais insignifiant. Il est par contre très élevé pour une tour de plusieurs centaines de mètres, avec un optimum aux environs de 300 m. Pour une hauteur moyenne, la progression du rendement de conversion de l'énergie thermique en énergie cinétique évolue à peu près comme le cube de la hauteur (à différentiel thermique identique) mais la progression est bien plus faible pour les petites dimensions (quelques mètres) et pour les très grandes hauteurs (phénoméne d'assymptote).

Essais sur de petites structures (jusqu'à 6 m de haut) et simulation informatique permettent d'envisager une puissance cinétique de l'ordre du Mw pour le semi prototype de 60 m (en construction) et de 1 Gw pour une tour de série de 300 à 330 m.

La conversion de l'énergie cinétique en énergie électrique (turbines et alternateurs) au second niveau devrait être bien plus efficace encore, la technique s'apparentant à celle d'une turbine classique (hormis le grand diamètre).

Peu à voir avec le projet australien (en panne) qui ne prévoit d'utiliser que l'effet-cheminée et dont la structure est à la fois beaucoup plus rudimentaire et gigantesque (1000 m de haut !) et la capacité de production envisagée beaucoup plus faible (de l'ordre de 200 Mw) que celle des tours aérogénératrices de série.

Et contrairement au projet canadien basé sur la "force" de Coriolis, il n'est pas question de laisser la tornade artificielle se maintenir au delà du sommet de la tour. La majeure partie de l'énergie cinétique étant convertie, la colonne d'air ascendante sera fortement ralentie à sa sortie du dernier étage de turbine. Ralentissement compensé par l'évasement du sommet de la tour en vue de maintenir égal le volume d'air évacué à chaque seconde (et évitant ainsi d'étouffer la colonne d'air).

Il ne s'agit là bien sûr que de quelques uns des éléments d'un dossier technique beaucoup plus élaboré.

Dernier point la société qui s'est lancée dans cette réalisation a son siège social en métropole, même si elle a beaucoup développé ses activités de production électrique dans les DOM-TOM (pas seulement en Guadeloupe) où elle travaille parallélement sur la géothermie.

Alain

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Ce n'est pas un débat sur les tours aérogénératrices (ce n'est pas moi qui les ai évoquées) mais ces dernières étant des machines thermiques, donc fonctionnant avec une source chaude et une source froide, le rendement thermodynamique est bien celui que j'ai indiqué.

C'est à dire 5% et ce quelques soient les transformations thermomécaniques du fluide à l'intérieur de la tour.

De plus le rendement mécanique des turbines n'est pas de 100% loin s'en faut.

Je maintiens donc intégralement que:

Le rendement global de l'installation ne peut être supérieur à 3%.

Les apports extérieurs d'énergie méca sont le vent (créant un effet Venturi en sommet de tour) et les forces de Coriolis.

Ces dernières sont infimes et ne peuvent donc influer sur le rendement global.

Seul le vent peut apporter une énergie supplémentaire significative.

Donc, je le répète, la fabrication de travail mécanique à partir de chaleur ne peut s'effectuer que s'il y a transfert d'une source chaude vers une source froide.

C'est vrai de façon directe ou indirecte pour tous les moteurs thermiques.

Par conséquent le rendement thermo théorique est bien (T2-T1)/T2 avec T température absolue en °K.

Qui construira des monstres de 300 m de haut pour un tel résultat?

Concernant le proto de Guadeloupe, fonctionnant sur une installation géothermique, si je me rappelle bien de vagues souvenirs, le niveau thermique de la source chaude peut donc, bien entendu, être très élevé et augmenter le rendement mais cela ne change rien à l'affaire.

Les tours canadiennes ne sont pas plus réalistes.

Le fait qu'il est envisagé d'aller chercher la source froide presque au niveau de la stratosphère est une vue de l'esprit.

Lorsqu'on voit la machine thermique titanesque à l'origine des tornades naturelles (en particulier le mouvement ascendant extrèmement puissant dans les orages), on ne peut que sourire en pensant au vortex artificiel créé dans ces tours supposé créer un tube jusqu'à la tropopause et ce sans mouvement ascendant moteur.

Les tours solaires classiques envisagées, cad sans vortex, ne sont pas non plus des solutions pour l'avenir de la planète.

Les rendements sont également faiblards bien que la température de bas de tour envisagée (70°C en pleine journée) et la hauteur de la cheminée (1000m) permettent une augmentation du rendement thermo.

Je ne prévois donc aucun avenir pour ce genre d'installations.

Il y a bien mieux à faire dans le nucléaire, le photovoltaïque, le solaire thermique de bas niveau pour le chauffage résidentiel, l'éolien off-shore, ....et évidemment les écos d'énergie et le changement de mode de vie, pour limiter ce fameux réchauffement climatique, objet initial de ce débat.

Je rajouterais aussi, pour parer à des évènements éventuellement cataclysmiques, la préparation de solutions de contrôle du climat.

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Une autre question que je me pose sur ce projet, c'est son impact sur le climat: il s'agit apparemment de récupérer une partie de la CAPE en créant une tornade artificielle, avec donc condensation et si le système va jusqu'à la tropo, un cunimb.

Je me demande bien qui va accepter qu'on crée un cunimb dans un environnement habité..

Je me souviens des difficultés qu'a eu EDF il y a 30 ans à prouver que les aéroréfrigérants n'avaient aucun impact sur le climat (en fait, de temps en temps, quelques cumulus sont créés). Si on combine ces aéroréfrigérants à un système permettant de faire monter le panache pour que l'ascendance créée s'autoentretienne, avec formation probable de Cunimb et tout ce qui va avec, il va falloir dépenser de la salive pour l'expliquer.

Car si on ne va pas jusqu'à destabiliser la masse d'air, il n'y a aucune chance, intuitivement (donc c peut être faux?) de récuperer plus d'énergie qu'on en met...

A moins de réserver l'instalation aux zones désertiques, auquel cas c'est le transport de l'énergie qui va coûter, avec en plus des possibilité mal connue de modification du climat local et régional.

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Une autre question que je me pose sur ce projet, c'est son impact sur le climat: il s'agit apparemment de récupérer une partie de la CAPE en créant une tornade artificielle, avec donc condensation et si le système va jusqu'à la tropo, un cunimb.

Je me demande bien qui va accepter qu'on crée un cunimb dans un environnement habité..

Je me souviens des difficultés qu'a eu EDF il y a 30 ans à prouver que les aéroréfrigérants n'avaient aucun impact sur le climat (en fait, de temps en temps, quelques cumulus sont créés). Si on combine ces aéroréfrigérants à un système permettant de faire monter le panache pour que l'ascendance créée s'autoentretienne, avec formation probable de Cunimb et tout ce qui va avec, il va falloir dépenser de la salive pour l'expliquer.

Car si on ne va pas jusqu'à destabiliser la masse d'air, il n'y a aucune chance, intuitivement (donc c peut être faux?) de récuperer plus d'énergie qu'on en met...

A moins de réserver l'instalation aux zones désertiques, auquel cas c'est le transport de l'énergie qui va coûter, avec en plus des possibilité mal connue de modification du climat local et régional.

oui mais ça c'est dans le projet canadien qui propose d'aller chercher la tropopause à l'aide d'un vortex créé à très basse altitude.

Je ne suis pas suffisamment "météo" mais il me semble que ce sont plutôt les mouvements ascendants rapides dans la moyenne tropo qui sont, entr'autres éléments, à l'origine des tourbillons genre tornade.

D'ailleurs il semble aussi qu'il faille un phénomène d'inversion brutalement déstabilisée pour que tout cela dégénère en orage à tornade.

Le mouvement ascendant permet aussi d'éviter que la tornade ne se comble par le haut.

La convection naturelle ne "choisit" pas le tourbillon pour s'évacuer car ce dernier est consommateur d'énergie(frottements intenses)

Un vortex artificiel a toutes les chances de s'épuiser et se combler rapidement.

Le principe du système canadien, lui-même, me semble impossible.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Il me semble que pour que le projet Canadien d'aller chercher la tropopause ne puisse être vraiment efficace que s'il y a anomalie de tropopause avec donc présence du courant jet, dans ce cas le choc lateral du Jet Stream entrainerait le tourbillon de la tornade avec une trés grande puissance.

Les conséquences seraient assez énormes si on genère ce tourbillon jusqu'au sol, entrainant une rotation cyclonique, CB comme dit MP ou peut être même Lothar ou Martin ...

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Il me semble que pour que le projet Canadien d'aller chercher la tropopause ne puisse être vraiment efficace que s'il y a anomalie de tropopause avec donc présence du courant jet, dans ce cas le choc lateral du Jet Stream entrainerait le tourbillon de la tornade avec une trés grande puissance.

Les conséquences seraient assez énormes si on genère ce tourbillon jusqu'au sol, entrainant une rotation cyclonique, CB comme dit MP ou peut être même Lothar ou Martin ...

je ne sais pas s'il faut envisager le stade cyclone tout de même.

La condition fondamentale pour que se développe une tornade est l'existence d'une zone d'inversion suivie d'une déstabilisation brutale de cette zone donnant naissance à une formation d'orage multi-cellulaire.

C'est le mouvement ascendant brutal, les vents changeant de direction suivant l'altitude (cisaillement), qui sont à l'origine de la formation d'un tourbillon en moyenne altitude.

Pour que le tourbillon se forme à basse altitude il faut un courant descendant froid issu de phénomènes d'évaporation.

On voit donc qu'il s'agit d'un phénomène ultra-complexe, non parfaitement connu pour le moment.

Mais à l'origine il y a bien un phénomène thermique énorme.

Il pourrait être intéressant de comprendre comment évolue un vortex créé de façon continue à partir du sol.

En particulier la perte d'énergie par frottement avec l'air environnant de l'air tourbillonnant, la vitesse d'ascension (si ascension il y a), l'expansion du vortex...

C'est vraiment purement de la mécaflu.

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SIBERIE - Augmentation des températures de 2,5 degrés Celsius en 150 ans

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Cordis Nouvelles

vendredi 3 mars 2006

Des carottes de glace prélevées en Sibérie sur le glacier du Belukha par une équipe suisso-russe ont révélé une hausse de température de 2,5 degrés Celsius au cours des 150 dernières années ainsi qu'une augmentation des polluants atmosphériques depuis 1940, date des débuts de l'industrie lourde en Sibérie.

L'équipe, dirigée par l'Institut suisse Paul Scherrer, a effectué les carottages à environ 4000 mètres d'altitude, sur les flancs de la montagne Belukha, pic le plus élevé d'Asie centrale culminant à 4506 mètres. Les carottes longues de 86 mètres forées dans le glacier ont été transportées en Suisse pour analyse.

L'équipe a également observé l'accumulation de polluants dans la glace, phénomène qui traduit l'industrialisation de cette région lointaine limitrophe de la Mongolie, du Kazakhstan, de la Russie et de la Chine.

Pour déterminer l'évolution des températures, l'équipe a étudié la diminution des concentrations en oxygène-18 dans la glace. Cet isotope de l'oxygène influe sur la température et se stabilise lorsque la glace fond. Les glaciers se formant par superposition de couches, à l'instar des cernes d'un arbre, il est possible de dater les couches de façon extrêmement précise et d'estimer les températures ambiantes lors de la formation de la glace.

On peut lire dans le rapport, publié dans le Journal of Geophysical Research, que «les deux variables de température indiquent une tendance marquée au réchauffement de l'ordre de 1,6 et 0,4 degré Celsius et 1,7 et 1,1 degré Celsius au cours du siècle dernier, le calcul se basant sur les pourcentages de fonte et les concentrations en oxygène-18. Depuis la moitié du 19e siècle, l'évolution des taux en oxygène-18 traduit une tendance au réchauffement d'environ 2,5 à 1,7 degrés Celsius».

Pour la même période, l'augmentation de la température moyenne à l'échelle mondiale est de 0,9 degré Celsius. En Sibérie, cette augmentation de la température est à multiplier presque par trois, phénomène que l'équipe pensait au départ pouvoir expliquer par la fin du «petit âge glaciaire» avant d'en arriver à la conclusion selon laquelle le réchauffement est plus probablement dû – et c'est d'autant plus inquiétant – au climat continental de la région.

Les modèles de changement climatique prévoient une multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, effet encore amplifié pour les régions à climat continental. En fait, la situation s'est détériorée depuis 1988, comme l'attestent les motifs visibles dans la neige et correspondant à de la glace fondue et recongelée. «L'apparition soudaine de vastes épisodes de fonte depuis 1988 indique que les niveaux supérieurs du glacier du Belukha subissent un changement de la zone de recristallisation vers la zone d'infiltration froide qui permet désormais la percolation pluriannuelle des eaux de fonte, ce qui implique que la conservation des propriétés d'accumulation et des propriétés géochimiques, y compris celles permettant le calcul des variables de température, sont aujourd'hui en danger», peut-on lire dans le rapport.

Ces sévères conclusions contrastent avec la découverte paradoxale d'une baisse effective des teneurs en polluants dans la glace depuis le début des années 1980, ce qui laisse supposer que leur production par l'industrie avait déjà atteint son plafond quelque dix ans avant l'éclatement de l'Union soviétique.

Pour tout renseignement complémentaire, consulter le site web suivant:

[[/url]

Source : http://french.epochtimes.com/news/6-3-2/3675.html

Florent.

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Les tribulations climatiques devraient se poursuivre en 2006

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Joan Delaney

La Grande Époque

mardi 10 janvier 2006

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2006-1-9-par328035floods-swiss.jpg

La pluie recommence à tomber sur la ville de Lucerne en Suisse au mois d’août 2005. Quatre jours de pluie torrentielle ont semé le chaos en Europe l’été dernier, un autre désastre d’ordre climatique à avoir secoué l’année 2005.

photo : Bruno Ferrandez

De la fonte de l’Arctique à une saison des ouragans la plus active jamais recensée, 2005 a été une année charnière établissant des records de température à travers le monde.

Mondialement, 2005 a été la deuxième année la plus chaude en 145 ans, avec les catastrophes reliées au climat causant 200 milliards de dollars en dommages, selon l’Organisation météorologique mondiale.

Les inondations ont semé le chaos en Europe centrale et en Europe de l’Est, alors que le sud du vieux continent était touché par d’intenses vagues de chaleur provoquant plusieurs feux de forêt. Il y a eu une sécheresse record dans le sud-est australien et la forêt amazonienne a connu une de ses années les plus sèches depuis des décennies. Des sécheresses ont affecté le nord de la Chine, tandis que le sud du pays était inondé par des semaines de pluies torrentielles. L’Inde et le Pakistan ont recensé des températures élevées records et d’intenses moussons, tandis qu’un record de 27 tempêtes dans l’Atlantique ont été nommées (la tempête tropicale Zeta est devenue la 27e la semaine dernière), balayant le dernier record de 21 tempêtes nommées établi en 1993.

Et pour finir, Environnement Canada affirme que la fonte des glaciers en Arctique a atteint un record en 2005, avec des «disparitions possibles prévues».

Selon ses calculs et ceux provenant d’autres scientifiques, le météorologue Blane Coulcher, de Victoria, prédit qu’une autre saison d’ouragans importants s’annonce dans la région du golfe du Mexique cette année.

«Il n’y a pas de El Niño cette année et nous avons des conditions neutres dans le Pacifique tropical. En raison de cet état neutre, la prochaine saison des ouragans, qui pourrait très bien affecter les Maritimes, sera aussi pire que l’année dernière. Quand il y a des conditions neutres entre El Niño et La Niña, la saison des ouragans semble s’emballer.»

M. Coulcher affirme que ces conditions neutres contribuent au réchauffement accru du golfe du Mexique, ce qui provoque davantage d’ouragans. Il ajoute qu’il y a encore la possibilité d’un autre ouragan de la puissance de Katrina, mais il croit qu’il y a plus de risques qu’il s’abatte cette fois sur la côte du golfe du Mexique ou la Floride.

«La côte du golfe a connu une croissance massive, particulièrement dans la partie nord-ouest du golfe du Mexique, l’enclave floridienne. Un de ces jours, ça pourrait être aussi une cible... Il y en aura un autre important dans le futur.»

Le Canada a pour sa part connu son année la plus humide, avec de fortes précipitations d’un océan à l’autre. Les plus fortes pluies sont survenues en Alberta où des tempêtes successives ont créé un déluge qui a forcé les résidents de certaines régions à évacuer leur demeure et ont causé la mort de quatre personnes. À Calgary, une maison sur dix a rapporté des dommages causés par les inondations et quatorze municipalités d’Alberta ont déclaré des états d’urgence. Avec des dommages évalués à 400 millions de dollars, les inondations sont le désastre naturel le plus coûteux de l’histoire de l’Alberta.

Les mêmes tempêtes qui ont détrempé l’Alberta ont ensuite arrosé le Manitoba et les inondations qui ont suivi ont forcé 22 municipalités à déclarer des états d’urgence.

Les Maritimes ont reçu en une semaine l’équivalent d’une année de chute de neige, Toronto a eu son été le plus chaud causant au moins six décès et la neige n’a pas osé se montrer en Colombie-Britannique en raison de températures records en janvier, février et mars.

L’Ontario détient le record pour les plus grands extrêmes climatiques dans la même journée. Le 9 novembre, une pluie verglaçante tombait sur Ottawa, le thermomètre indiquait 20 °C à Windsor, il neigeait à Barrie, et Hamilton était frappée par une rare tornade de dix minutes avec des vents atteignant 180 km/heure.

M. Coulcher, qui croit que le réchauffement de la planète est le résultat d’un changement naturel dans les références climatiques plutôt que causé par la pollution, prédit un autre été humide au Québec et en Ontario et d’autres inondations dans les Prairies, mais de plus faible amplitude que l’année dernière. Il affirme que rien ne signale que les extrêmes climatiques s’amoindriront, mais ils semblent être plus prononcés ces dernières années.

«Nous allons goûter davantage à des températures extrêmes. Ces fluctuations du climat continueront dans le futur.»

Déjà, 2006 s’annonce une autre année étrange côté température. Le mercure dans les Territoires du Nord-Ouest est habituellement aux environs de -25 °C en hiver, mais a été particulièrement élevé au cours des dernières semaines. Au Nouvel An, il atteignait -3 °C à Yellowknife. Bien que les résidents apprécient le changement amené par des vents chauds du Pacifique, la température pose certains défis à la construction des routes de glace et dérange les animaux sauvages.

En Colombie-Britannique, l’air chaud du Pacifique a aussi fait grimper le mercure considérablement, provoquant des pertes financières pour certaines stations de ski.

Source : http://french.epochtimes.com/news/6-1-10/3286.html

Florent.

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Des news du prochain rapport du GIEC

http://www.photeus.info/spip/breve.php3?id_breve=170

Changement climatique : certains l’aiment chaud !

Le panel intergouvernemental sur le changement climatique (IPCC [1]) avertira les politiciens du monde entier que l’augmentation de température consécutive à l’émission massive de gaz à effet de serre pourrait être bien supérieure à tout ce qui avait été annoncé à ce jour.

Selon le Guardian, une version non définitive et secrète d’un prochain rapport du panel des experts en climatologie de l’ONU, qui devrait être transmis aux gouvernements en Avril, avertit clairement qu’il n’est plus possible de fixer une limite supérieure à l’augmentation des températures due au changement climatique.

Le changement climatique surviendrait en effet bien plus vite que prévu et certains modèles prévoient maintenant une élévation possible de 11°C de la température moyenne de la planète en cas de doublement de la quantité du CO2 dans l’atmosphère alors que les précédents rapports faisaient état d’une fourchette comprise entre 1.5°C et 4.5°C.

Pour mémoire, une augmentation de la température moyenne du globe de 1°C peut se traduire en certains points de la Terre et lors de certains évènements climatiques extrêmes (canicules) par une augmentation de la température locale supérieure à 10°C. Avec une élévation de la température moyenne de 11°C, une bonne partie de la Terre deviendrait tout simplement invivable plusieurs mois de l’année.

[1] http://www.ipcc.ch/

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Des news du prochain rapport du GIEC

http://www.photeus.info/spip/breve.php3?id_breve=170

Changement climatique : certains l’aiment chaud !

Le panel intergouvernemental sur le changement climatique (IPCC [1]) avertira les politiciens du monde entier que l’augmentation de température consécutive à l’émission massive de gaz à effet de serre pourrait être bien supérieure à tout ce qui avait été annoncé à ce jour.

Selon le Guardian, une version non définitive et secrète d’un prochain rapport du panel des experts en climatologie de l’ONU, qui devrait être transmis aux gouvernements en Avril, avertit clairement qu’il n’est plus possible de fixer une limite supérieure à l’augmentation des températures due au changement climatique.

Le changement climatique surviendrait en effet bien plus vite que prévu et certains modèles prévoient maintenant une élévation possible de 11°C de la température moyenne de la planète en cas de doublement de la quantité du CO2 dans l’atmosphère alors que les précédents rapports faisaient état d’une fourchette comprise entre 1.5°C et 4.5°C.

Pour mémoire, une augmentation de la température moyenne du globe de 1°C peut se traduire en certains points de la Terre et lors de certains évènements climatiques extrêmes (canicules) par une augmentation de la température locale supérieure à 10°C. Avec une élévation de la température moyenne de 11°C, une bonne partie de la Terre deviendrait tout simplement invivable plusieurs mois de l’année.

[1] http://www.ipcc.ch/

Je suis un peu étonné par tout cela.

Il me semble au contraire qu'il y ait convergence de la plupart des modèles sur une estimation d'une augmentation de 3°C de la température globale.

Les 11°C mentionnés concernent à mon sens des élévations locales notamment au niveau des zones polaires.

Ce qui est déjà catastrophique en soit.

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Je suis un peu étonné par tout cela.

Il me semble au contraire qu'il y ait convergence de la plupart des modèles sur une estimation d'une augmentation de 3°C de la température globale.

Les 11°C mentionnés concernent à mon sens des élévations locales notamment au niveau des zones polaires.

Ce qui est déjà catastrophique en soit.

Il me semble qu'une telle augmentation de température était commune au haut de la fourchette des derniers modèles (post 2001), donc rien de nouveau. Ce qui est nouveau, si les sources du Gardian sont exactes, c'est que le GIEC en parle aux politiques dans un pré-rapport, rendant l'information "officielle". Si le GIEC s'engage...
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Il me semble qu'une telle augmentation de température était commune au haut de la fourchette des derniers modèles (post 2001), donc rien de nouveau. Ce qui est nouveau, si les sources du Gardian sont exactes, c'est que le GIEC en parle aux politiques dans un pré-rapport, rendant l'information "officielle". Si le GIEC s'engage...

Bah , je suis pas sûr que 11°C font partie de la fourchette des derniers modèles.Je pense notamment à ce qui a été fait par les français dernièrement (ISL-CNRS et MF) et par les américains (GISS model) qui confirment bien les 3°C avec une forte probabilité d'occurrence en cas de doublement de la teneur en CO2 (ou équivalent).

Il y a bien certains modèles "extrémistes" qui permettent , en faisant varier les influences des rétroactions, d'obtenir des valeurs non moins extrèmes.

Néanmoins il s'agit peut-être d'autre chose, donc attendons d'en savoir plus.

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Bah , je suis pas sûr que 11°C font partie de la fourchette des derniers modèles.

Je pense notamment à ce qui a été fait par les français dernièrement (ISL-CNRS et MF) et par les américains (GISS model) qui confirment bien les 3°C avec une forte probabilité d'occurrence en cas de doublement de la teneur en CO2 (ou équivalent).

Il y a bien certains modèles "extrémistes" qui permettent , en faisant varier les influences des rétroactions, d'obtenir des valeurs non moins extrèmes.

Néanmoins il s'agit peut-être d'autre chose, donc attendons d'en savoir plus.

Vous vous douteze que je ne suis guère étonné de l'info qui fait l'objet des derniers échanges.J'attends avec curiosité le nouveau rapport du GIEC. Tient-il réellement compte des rétroactions et effets de seuil ? Auquel cas il devrait se rapprocher de mon propre modèle, mais avec un étonnant retard...

Alain

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Posté(e)
Plan d'Orgon (13) / Le Lavandou (83)

Personnellement le modéle à +11°c , je l'ai vu dans mes cours de Climato de l'an dernier. Je ne pense pas que ca soit qqchose de nouveau donc.

EnO

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Posté(e)
Plan d'Orgon (13) / Le Lavandou (83)

Euh j'ai oublié de préciser, le modéle à +11°, c'est une anomalie globale. Donc localement ca pourrait etre plus... bref c'est vraiment hallucinant. Mais si j'me souviens bien du graphe , la grande majorité des autres modéles (y'en avait une dixaine) ne dépassait pas 5-6°c.

EnO

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Disons que je suis assez sceptique sur ces valeurs annoncées , ce doit être une addition de toutes les retroactions positives qui y amenent.

Je suis aussi surpris par le manque de precisions sur d'autres phenomènes, je voudrais citer simplement ceci, il y a 28000 ans le niveau des oceans etait élevé de 40m de plus qu'actuellement, et la T° etait de 5° superieure à l'actuelle.

40m de hausse du niveau des océans c'est une enorme partie des zones cotières et même des pays tout simplement rayés de la carte.

Or c'est bien ce qui arriverait avec un tel rechauffement, curieux que ceci soit éludé ou alors le rapport est incomplet sur les conséquences, il ne s'agirait pas seulement de certaines zones qui seraient invivables une partie de l'année mais une bonne partie des continents et des iles qui serait tous simplement engloutie.

Exemple chez moi la plage serait au bout de mon jardin et 90% du village seraient sous les eaux, Marseille serait en grande partie engloutie, Montpellier totalement, ainsi que Narbonne, Perpignan, la plus grande partie de Paris serait sous les eaux ...

Je crois qu'on n'insiste pas assez là dessus...

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Pour qu'ils passent a une estimation d'une anomalie d'environs de 5°C a 10°C dans les prochaines annees cela doit etre du a l'annomalie importante de la temperature que l'Amerique du nord et l'Arctique ont subie cette hiver et surtout de l'effets, le nombre.... des cyclones qui ont touche l'USA.

Williams

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Je suis aussi surpris par le manque de precisions sur d'autres phenomènes, je voudrais citer simplement ceci, il y a 28000 ans le niveau des oceans etait élevé de 40m de plus qu'actuellement, et la T° etait de 5° superieure à l'actuelle.

d'où cela sort-il?Il y a 28000 ans on était en pleine période glaciaire, la température était plus basse et le niveau de la mer était bien inférieur au niveau actuel.

En tous cas, à ma connaissance.

issu d'ENS Lyon

Vostok-temper.gif

Wickipedia

Vostok-ice-core-petit.png

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Torrent a sans doute oublié de taper un 1, c'était plutôt il y a 128 000 ans, lors de l'optimum du précédent inter-glaciaire qui a été chaud.

Le niveau de la mer était en effet plus élevé qu'actuellement, et la T du globe un peu plus élevée, probablement pas de 5 mais plutôt de 2 °C, et bien sur d'avantage dans les zones arctiques.

Mais l'interglaciaire actuel ressemble plutôt à celui d'il y a 400 000 ans, enfin on en a déjà parlé plusieurs fois.

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Torrent a sans doute oublié de taper un 1, c'était plutôt il y a 128 000 ans, lors de l'optimum du précédent inter-glaciaire qui a été chaud.

Le niveau de la mer était en effet plus élevé qu'actuellement, et la T du globe un peu plus élevée, probablement pas de 5 mais plutôt de 2 °C, et bien sur d'avantage dans les zones arctiques.

Mais l'interglaciaire actuel ressemble plutôt à celui d'il y a 400 000 ans, enfin on en a déjà parlé plusieurs fois.

oui cela doit être cela en effet.

Ceci dit j'ai de gros doutes sur une élévation de 40m ( à moins qu'il y ait un zéro en trop) du niveau de la mer par rapport à l'actuel pdt le dernier linterglaciaire de -130000 /-118000.

La valeur que j'ai (K Lambeck/CR Geoscience 336(2004) 677-689) est un niveau de la mer un peu supérieur (2à3m) à l'actuel.

Cette dernière valeur me semble correspondre aux valeurs des modèles qui prévoient une fonte partielle du Groënland, et plutôt une stabilisation de l'Antarctique en cas de température supérieure de 3°C à l'actuelle pdt au moins 1 millénaire.

Rappelons que la fonte totale du Groënland occasionnerait une augmentation du niveau de la mer de 6 à 7m.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Ma foi, j'ai trouvé ces valeurs ici http://fr.wikipedia.org/wiki/Niveau_de_la_mer ...

86833c0dd7e35bb5eb86a71d797ffd9e.png

D'ou elles sont sorties je n'en sais rien, ceux qui ont des sources plus sûres peuvent aller les publier sur Wikipedia puisque c'est ainsi que cela fonctionne.

N'empêche il peut bien y avoir une fonte non seulement du Groenland mais d'une partie de la calotte Antarctique, si les deux fondaient totalement ce serait il me semble une élévation de 60m du niveau marin.

Je veux bien qu'on tente de minimiser les impacts d'un rechauffement de cet ordre mais pour être honnête il ne faut pas non plus masquer les conséquences et l'inondation massive de régions entières.

Il semble que quand on parle d'1m et quand ca ne concerne que quelques atolls lointains ca n'emeuve que modérément, mais là ce serait une tout autre histoire et les conséquences ne pourraient pas être endiguées par toute la technologie.

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Pour qu'ils passent a une estimation d'une anomalie d'environs de 5°C a 10°C dans les prochaines annees cela doit etre du a l'annomalie importante de la temperature que l'Amerique du nord et l'Arctique ont subie cette hiver et surtout de l'effets, le nombre.... des cyclones qui ont touche l'USA.

Williams

le nombre de cyclones est lié à La Nina (phénomène froid) plus qu'à El Nino (phénomène chaud). N'y aurait-il pas quelque petite contradiction là-dedans.

--

lc30

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

le nombre de cyclones est lié à La Nina (phénomène froid) plus qu'à El Nino (phénomène chaud). N'y aurait-il pas quelque petite contradiction là-dedans.

--

lc30

Je ne pense pas qu'on etait en phase La Niña lors de la dernière période cyclonique en Atlantique Nord, mais je ne pense pas non plus que les climatologues se basent sur une seule saison pour etablir leurs conclusions, non il y a autre chose à mon avis, n'empêche cela montre bien toutes les incertitudes des modèles actuels quand on passe de 2 ou 3° de hausse annoncée à 11°.

Il y a peu toute la communauté scientifique s'accordait pour dire que la masse globale de l'Antartique se refroidissait mis à part la Peninsule Antarctique qui elle etait en recul glaciaire, maintenant on nous affirme le contraire et qu'il y a perte de masse.

Que croire dans ces conditions quand une decouverte ou une annonce vient en contredire une autre?

Pas sur la réalité du réchauffement mais sur son ampleur ou ses conséquences, il semble que contrairement à certaines affirmations assénées ici il y ait une enorme marge d'incertitude.

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