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Secheresse 2006


Invité Guest
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Invité Guest

2006 , une année de grande secheresse , depassant 1976 , 2003 et 2005 ?

Si les pluies continuent à etre aussi rare , c'est ce qui va arriver .

Les nappes phreatiques sont elles à sec aujourd'hui ?

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:!: Oui c'est de pire en pire alors que l'on pense que la secheresse vas finir par ceder du terrain et que les pluies vont revenir, la situation ne fait qu'empirer de mois en mois et depuis septembre la secheresse c'est encore amplifiée et depuis ce mêm mois de septembre en IDF on a du avoir 2 ou 3 passages pluvieux digne de ce nom seulement default_w00t.gif sinon on se tape toujours les sempiternels 1 à 5 mm qui en plus se font en moyenne tous les 10 jours default_w00t.gif

Là ou c'est inquietant c'est qu'on ne voit pas le moindre changement synoptique à l'horizon et quand on sait que février et mars sont des mois en général les mois les moins arrosés de l'année en IDF...

Le ministère de l'ecologie vient déjà de lancer une alerte à la secheresse http://www.ecologie.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=741

c'est sans précédent, s'il ne pleut pas significativement d'ici à avril certaines rivières seront complètement à sec dès le printemps. Je ne vois pas comment on pourrait faire face à une 4ème année consécutive de secheresse qui en plus risque d'être encore plus marquée que les 3 anneés précédentes.

C'est plus qu'inquiétant tous ça bien plus qu'une vague de froid ou canicule extremes ou encore une tempete type decembre 99.

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Dans la newsletter de Sud Ouest, il y avait ce nouvel article sur la situation en Charente, plus préoccupante que jamais :

Après un hiver sans pluies ou presque, toutes les ressources souterraines, rivières et barrages sont à leurs plus bas niveaux. S'il ne pleut pas d'ici fin février, c'est la sécheresse assurée

Les déclarations de Nelly Ollin hier matin sur la radio France Info ont dû inquiéter les agriculteurs de Poitou Charentes : situation dramatique dans notre région a indiqué la ministre de l'écologie; qui promet de financer des spots publicitaires pour faire comprendre aux agriculteurs qu'il ne faut pas ensemencer des cultures qui ne seront pas arrosées.

Les propos ont déclenché la venue de TF1 en préfecture de Charente. « Alors il paraît que vous dites aux agriculteurs de ne pas planter », interroge TF1. « Pas du tout, répond le préfet. On travaille ».

Où on comprend que l'agitation ne facilite pas le diagnostic engagé dans les 22 sous bassins de la Charente par la direction départementale de l'agriculture. « Dans ces réunions, assure Jacques Brie de Charente Nature association écologique, l'Etat tient un discours de vérité "on est incapable de vous dire si on autorisera de l'irrigation, à quelle hauteur. Il se peut qu'on n'autorise rien". Voilà ce qu'on entend » rapporte-t-il.

Motif : toutes les réserves possibles d'eau sont au plus mal.

1

Il n'a pas plu cet automne. Petit rappel : entre 2000 et 2004, nous avons vécu cinq hivers secs consécutifs. L'hiver 2005-2006 continue d'accentuer les déficits. Les seules pluies de début décembre ont à peine rechargé les ressources. S'il ne pleut pas en janvier et février, la sécheresse est quasi certaine. Il n'y aura pas assez d'eau : et pour les particuliers et pour les agriculteurs.

Analyse du préfet Michel Bilaud : Il rappelle « qu'un protocole régional a déjà été signé pour harmoniser les décisions. Je prendrais l'arrêté cadrant la campagne d'irrigation 2006 le 7 février lors du premier observatoire départemental de l'eau ».

« Ce qu'on pressent de cet arrêté cadre ?, explique Jacques Brie de Charente-Nature, l'Etat va relever le débit de crise du fleuve Charente au point de mesure de Vindelle à 2,6 m3 au lieu de 2,5. Mais ce ne sera pas suffisant. On pense aussi que le préfet veut se doter d'outils pour permettre une interdiction totale d'irriguer dès qu'il y aura menace sur l'eau potable ».

Le préfet lui reste plus prudent : « il y a une prise de conscience du milieu agricole, d'ailleurs, on constate plus de surfaces à blés et à colza, cultures d'hiver qui vont sans doute remplacer du maïs. C'est vrai que la situation est préoccupante. Nous préférons finir notre diagnostic par sous bassin avant de communiquer ».

2

Réserves souterraines déjà au plus bas. Patrick Barnet chef du service eau à la DDAF confirme : « Grâce à la centaine de mesures installés sur les captages d'eau potable, nous suivons chaque jour l'évolution des deux grandes réserves souterraines, le Karst et le Thuronien. Les recharges sont très très faibles. Pour le Karst qui alimente en eau potable un tiers des Charentais, on est proche des minima connus. Et on n'est au 5 janvier. Pour le Thuronien, même cas de figure même si on n'a moins de recul statistique, seulement deux ou trois années ».

Sur le Karst de La Rochefoucauld, le niveau d'eau est à -55 mètres pour une moyenne à -48 : donc sept mètres de moins. Sur le Thuronien, moyenne à - 60 mètres, relevé actuel - 60 mètres. Même si Karst composé de calcaires fissurés peut permettre une recharge rapide en cas de pluies, l'administration se refuse à parier sur les précipitations.

Elle préfère souligner l'état des lieux présents : le déficit en eau s'est aggravé par rapport à l'an passé qui était déjà une sale année. C'est dire !

3

Le fleuve Charente à tout petit débit A la direction eau du conseil général, Nicole Françoise qui surveille le fleuve Charente à l'aide de statistiques de la Diren et les barrages de Lavaud Mas Chaban est tout aussi pessimiste.

Sur la Charente en novembre alors qu'habituellement on relève un débit de 30 m3 par seconde, on enregistrait 3 m3 seconde.

La Touvre pourtant classée parmi les rivières les plus résistantes n'est guère plus vaillante. « Quant au Né annonce Jacques Brie de Charente Nature, il fera l'objet d'une réunion particulière pour étudier l'impact des barrages sur son cours. ON est très inquiet ».

4

Les barrages de Lavaud et Mas Chaban sonnent creux Plus préoccupant, le conseil général constate que ces deux barrages sont désespérement vides : 890 000 m3 pour Lavaud quand il peut en contenir 10 millions. « Il n'est rempli qu'à 9 % » commente Nicole Françoise. A peine mieux pour celui de Mas Chaban : « 1,74 millions de m3 d'eau pour une réserve à la capacité de 13,59 millions de m3. Soit un taux de remplissage de 13 % ». Ce très faible niveau d'eau, c'est du jamais depuis les mises en service de Lavaud en 1989 et de Mas Chaban en 1999.

Autant dire que si aujourd'hui on demandait au conseil général de soutenir le débit de la Charente, il ne peut rien soutenir du tout.

Nicole Françoise précise en outre que le soutien du fleuve fait rarissime a dû se prolonger jusqu'au 3 décembre. « Du 17 juillet au 3 décembre, on a lâché de l'eau. Pour 2006, si on arrive à remplir nos barrages à 50 %, ce sera formidable mais j'en doute » conclut-elle.

Il ne reste plus qu'à tourner les yeux vers le ciel et à espérer qu'il pleuve très largement en janvier et février. Sans quoi, une nouvelle sécheresse plus sévère que 2005 s'annonce.

Les seules pluies de début décembre ont à peine rechargé les ressources

Ce très faible niveau d'eau, c'est du jamais vu depuis les mises en service de Lavaud en 1989 et de Mas Chaban en 1999

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Encore une fois on va faire des agriculteurs les principaux boucs émissaires de la future catastrophe de l'été prochain . Oui j'ai bien dit catastrophe car pour moi sauf un printemps exceptionnellement "pourri" , le mal est fait car on sait très bien que c'est en automne et hiver que les nappes se rechargent , avant que la végétation ne reprenne ses droits à partir de mars .

Attention je n'ai pas dit qu'il n'y a pas d'abus avec l'irriguation mais je pense qu'il est trop facile de ne faire qu'un seul coupable . Et les pouvoirs publics dans la gestion de la crise ?

Revenons à la situation de cet été : des arrétés prefectoraux avaient été pris et quelle ne fut ma surprise quand j'ai appris en septembre qu'après quelques perturbations avec deux gouttes d'eau , les arrêtés avaient été levé dans la plupart des régions ! default_blush.png N'aurait pas t-il été plus sage d'attendre un peu ?

Encore plus fort : même en gestion de crise cet été , que d'aberration : pour prendre l'exemple ou j'habites à Nantes , il n'y avait qu'à se promener le soir dans les rues de Nantes : arrosage à gogo la nuit de tous les parterres ou terre plein de fleurs publics avec ( summum du n'importe quoi ) l'eau qui dégouline pendant des heures et des heures sur le bitume ! default_laugh.png C'est grave s'il n'y a pas de fleurs au rond point quand j'en fais le tour ? /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

Sans parler de beaucoup de particuliers et là c'est triste à dire , ce serait peut-être un mal pour un bien futur , mais il n'y a qu'une vraie crise avec des coupures d'eau sévères pour qu'il se rende compte de la situation et qu'il comprenne . J'ai un métier ou je me déplace chez les gens et je peux vous assurer que cet été j'en ai vu des pelouses bien cachés derrière les maisons d'un vert incroyable pour la saison !

Voilà pour mon petit coup de g****e avec un petit espoir quand même sous forme de question aux connaisseurs : la fonte des neiges si elle est abondante peut recharger un peu le sous-sol mais à quelle échelle au niveau géographique ?

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C'est vrai qu'on est tous acteurs dans notre façon de consommer l'eau, même si la consommation des agriculteurs paraît de loin la plus importante (je crois avoir vu des chiffres ou pourcentages à ce niveau).

Par contre, juste une chose concernant l'utilisation de l'eau dans les espaces publics : cette dernière, et notamment les effets décoratifs (fontaines, jeux d'eau), se fait souvent en circuit fermé. ça relativise un peu.

Ta dernière question m'intéresse moi aussi. Peut-on en effet considérer les chutes de neige comme des "pluies à retardement" qui vont ensuite imprégner les couches souterraines ? A priori, je dirais "oui", mais j'attends moi aussi la réponse des spécialistes.

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Regardez cette carte c'est dingue.

http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/precip_eff.pdf

Il est clair qu'un problème sérieux se pose à nous, car même si les prochains mois étaient excédentaires, cela permettrait peut être de passer l'été mais il en faudrait plus que ca pour enrayer cette sécheresse.

Quelles solutions s'offrent à nous donc ?

Déjà je pense que bon nombre d'agriculteur ne feront pas de maïs cette année, ca serait en tout cas intelligent de leur part, il faudrait aussi pailler.

Les particuliers eux ne doivent en aucun cas remplir leur piscine ou arroser leur jardin ou encore pire leur pelouse, laver les voitures aussi.

Les usines utilisant de l'eau en grande quantité devront soient tourner à très bas régime ou soient fermer pour cause naturelle, on peut donc s'attendre à ce que des personnes soient au chomage technique pour cette cause là.

De toute fâcon il faudra choisir, car les 3 ensembles sans rien changer nous font aller droit à la catastrophe.

A suivre donc, essayer au maximum d'en parler à votre entourage. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je suis d'accord avec Logos, c'est la pire des catastrophe la sécheresse car contre elle on peut rien faire, contre le vent on peut arnarcher tout, contre la pluie on peut construire des digues mais contre la sécheresse...

Espérons que ce ne soit que provisoire et que ce ne soit pas une conséquences du changement climatique, car si c'est une conséquence du changement climatique il y aura un sérieux remodellage démographique et

économique de la région.

N'oublions pas non plus les conséquences sur la faune et la flore, ici la Verzée (rivière alimentant plusieurs étangs) a charrier des milliers de poissons morts en Octobre (il faudra que j'essaie de vous retrouvez l'article du journal à ce sujet).

Il y a bien entendue des conséquences sur les arbres, qui prennent très dur et certains sont mêmes morts en Septembre, donc pour eux aussi c'est sur la corde actuellement.

L'été prochain ca pourrait être une énorme hécatombe.

Il y aussi des conséquences sur la terre, sur la décomposition de l'humus par exemple.

Y a pas de quoi être optimiste actuellement, il faut essayer de s'imaginer la tronche du paysage de septembre dernier et de le reporter en mai/juin prochain (peut être).

Imaginez un peu la tronche du paysage en septembre prochain default_nuke.gifdefault_pinch.gif

Voici les cumuls mensuels approximatifs pour Angers.

2002 : 720mm

2003 : 570mm

2004 : 500mm

2005 : 420mm

2006 : ??

Pour une moyenne de 620mm.

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Vous voyez la carte de Meteo France, vous prennez peur, même le Vaucluse est dans une situation critique!

Alors que le Languedoc Roussillon bénéficient de précipitations excédentaires!

Cet été, ça sera pire que catastrophique il ne faut pas se voiler la façe, ça fait deux ans, et peut être 3 ans cet été qu'il n'aura pas assez plu, et c'est bien un cercle vicieux!

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ben heureusement que dans le languedoc-roussillon et en corse orientale on a eu de bons épisodes cévenols.

on pourrait fournir le reste de la france en eau, bientôt...

sur les 4 derniers mois, j'atteins presque la moyenne annuelle, chez moi (717mm relevés de septembre à décembre).

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La pire sécheresse est celle de 1921 :

278 mm à Paris (moyenne : 630 mm) !

Et ce déficit abyssal concernait de nombreuses régions de France.

L'agriculture y a survécu, alors ne disons pas n'importe quoi comme certains qui envisagent de partir...

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Posté(e)
Nice (06, colline de Cimiez, 95m) ; parfois Allos (04, Haut-Verdon, 1400m) ou Roccasparvera (Italie, Piémont, 800m)

ben heureusement que dans le languedoc-roussillon et en corse orientale on a eu de bons épisodes cévenols.

on pourrait fournir le reste de la france en eau, bientôt...

sur les 4 derniers mois, j'atteins presque la moyenne annuelle, chez moi (717mm relevés de septembre à décembre).

L'atomne a été correctement arrosé dans le 06, avec 2 épisodes importants:

celui de début septembre (180mm en 3j) et celui de début décembre (150mm en 11h)...

Par contre, depuis 1 mois on en est à 2mm default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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La pire sécheresse est celle de 1921 :

278 mm à Paris (moyenne : 630 mm) !

Et ce déficit abyssal concernait de nombreuses régions de France.

L'agriculture y a survécu, alors ne disons pas n'importe quoi comme certains qui envisagent de partir...

Faut pas comparer ce qui n'est pas comparable Anecdote, compare le nombres de mètres cube d'eau pour 1m² de terre utiliser actuellement par rapport à 1921.Tout ca couplé aux besoins ménagés et des usines et avec 3 années de sécheresse.

Au final c'est pire.

Si on aurait pas beaucoup de besoins, ca gènerait pas.Mais aevc une consomnation déraisonner de l'eau, ca coince.

Remarque si ca permet de montrer que l'eau vaut plus que de l'or, c'est bien.

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Faut pas comparer ce qui n'est pas comparable Anecdote, compare le nombres de mètres cube d'eau pour 1m² de terre utiliser actuellement par rapport à 1921.

Tout ca couplé aux besoins ménagés et des usines et avec 3 années de sécheresse.

Au final c'est pire.

Si on aurait pas beaucoup de besoins, ca gènerait pas.Mais aevc une consomnation déraisonner de l'eau, ca coince.

Remarque si ca permet de montrer que l'eau vaut plus que de l'or, c'est bien.

Non c'est pas pire. C'est mieux au contraire : la preuve, on cultive en bien plus grande quantité, on est auto-suffisant du point de vue nourriture. Ce n'est pas rien !On pompe beaucoup plus d'eau dans les nappes qu'avant, ce qui prouve que ces réserves souterraines peuvent aider en cas de déficit pluviométrique en surface. Et puis on dispose de nombreuses retenues d'eau, canaux, etc.

Les technologies d'aujourd'hui aident beaucoup.

Autrefois, les sécheresses avaient des conséquences bien plus graves.

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Je ne suis pas d'accord, c'est bien de pomper toute l'eau dans toutes les réserves, mais un moment arrivera ou il n'y aura plus d'eau.

Car l'eau c'est comme tout (sauf la bêtise humaine) c'est pas inépuisable.

On peut parer les sécheresses pas trop longue mais a un certains point ca sera plus possible et là on aura beau creuser il y aura plus d'eau.

Il faut donc avoir une consomnation raisonner de l'eau et ce dès maintenant.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Je rapelle pour ceux qui l'auraient oublié que la sècheresse dans le Centre-Ouest de la France a commencer en Novembre 2004. Cela va faire donc maintenant plus d'un an, qu'elle a commencé. Il n'y a que le mois d'octobre 2005 (et 2004 aussi avant) qui a été franchement excédétaire mais c'est très loin de couvrir tous les autres mois déficitaires. La plupart des épisodes pluvieux ont été souvent des épisodes localisés sous forme d'averse. Les grandes perturabtions atlantiques ayant souvent été moins intenses qu'elle ne devrait être normallement (quelques exceptions à noter tout de même bien sûr de temps en temps).

Donc, après une telle année de sécheresse il est normale que l'année 2006 se présente mal au niveau des eaux hydrographiques et des nappes phréatiques. Si 2006 est à l'image de 2005, alors nous aurons de sérieux problèmes écologiques et d'eaux potables, c'est certain.

Juste pour vous rendre compte, allez sur le site d'infoclimat, rubrique Climatologie : Base Pluvio et tapez "Murs Erigné par exemple, situé en Sud Loire dans le 49. Regardez les totaux pluviométriques sur les 12 derniers mois et vous comprendrez. Dommage d'ailleurs qu'on puisse pas voir aussi la fin de 2004, presque pareil.

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Je rapelle pour ceux qui l'auraient oublié que la sècheresse dans le Centre-Ouest de la France a commencer en Novembre 2004. Cela va faire donc maintenant plus d'un an, qu'elle a commencé. Il n'y a que le mois d'octobre 2005 (et 2004 aussi avant) qui a été franchement excédétaire mais c'est très loin de couvrir tous les autres mois déficitaires. La plupart des épisodes pluvieux ont été souvent des épisodes localisés sous forme d'averse. les grandes perturabtions atlantiques ayant souvent été moins intenses qu'elle ne devrait être normallement (quelques exceptions à noter tout de même bien sûr de temps en temps).

Donc, après une telle année de sécheresse il est normale que l'année 2006 se présente mal au niveau des eaux hydrographiques et des nappes phréatiques. Si 2006 est à l'image de 2005, alors nous aurons de sérieux problèmes écologiques et d'eaux potables, c'est certain.

Juste pour vous rendre compter, allez sur le site d'infoclimat, rubrique Climatologie : Base Pluvio et tapez "Murs Erigné par exemple, situé en Sud Loire dans le 49. Regardez les totaux pluviométriques sur les 12 derniers mois et vous comprendrez. Dommage d'ailleurs qu'on puisse pas voir aussi la fin de 2004, presque pareil.

Je dirais même que ca fait depuis 2003 et c'est de pire en pire car il pleut de moins en moins.
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

C'est possible, j'avoue n'avoir pas cherché de données pour 2003 et le début de 2004.

C'est donc si tu dis vrai encore pire que je pensais et voudrait dire qu'elle a été d'abord légère, puis moyenne et maintenant très sévère, allant en s'accuantant. Sans compter que les réserves hydrologiques ont tendance aussi à être de plus en plus en crise au fur et à mesure que le temps de la sécheresse s'allonge. Intensité et longueur de la sécheresse sont 2 paramètres à prendre en compte et c'est la raison pour laquelle on dit ici que cette sécheresse dépasse largement l'année 1976 (souvent prise comme référence au niveau de l'intensité, mais plus pour sa longueur).

Le mois le pire ici, a été le mois de Juin 2005 où nous n'avons recueilli que 6 mm à Murs Erigné sous forme d'épisodes orageux.

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Oui regarde j'ai faits un truc pour avancer ca.

Voici les cumuls mensuels approximatifs pour Angers.

2002 : 720mm

2003 : 570mm

2004 : 500mm

2005 : 420mm

2006 : ??

Pour une moyenne de 620mm.

Espérons default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Espérons que ca cesse cette année et surtout que ce ne soit pas une conséquence du changement climatique, car si c'est le cas on est mal barré.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Intéréssant. Si on divise par 4 les 420 mm on a 105 mm pour le seul mois d'octobre (118 à Murs Erigné) et laisse seulement 315mm pour les 11 autres mois restants.

Ce qui montre que les chiffres peuvent être trompeur, car le ruisselement nous a sous doute fait perdre beaucoup de ces 105mm et qui aurait plus apporté aux nappes phréatiques si cela avait été réparti sur une durée plus étalée.

PS : mon calcul et les chiffres sont approximatifs bien entendu.

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C'est bien ca le problème et qui est trompeur, Anecdote ton chiffre de 1921 est très bas on est d'accord mais il aurait fallu savoir la proportion de cette pluie qui va aux nappes phréatiques.

Actuellement les précipitations sont pas importantes ni trop trop basses mais elles tombent au mois ou elles ne font rien du tout aux nappes phréatiques.

Ici ce qui remplit les nappes c'est le flux d'ouest actif l'hiver.

Ce qui tombe sous les orages ou sous les grosses pluies de sud (octobre 2005) ca n'apporte pas grand chose malheuresement.

Il suffit de regarder ca http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/precip_eff.pdf pour le comprendre.

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Invité Guest

Oui regarde j'ai faits un truc pour avancer ca.

Voici les cumuls mensuels approximatifs pour Angers.

2002 : 720mm

2003 : 570mm

2004 : 500mm

2005 : 420mm

2006 : ??

Pour une moyenne de 620mm.

Espérons default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Espérons que ca cesse cette année et surtout que ce ne soit pas une conséquence du changement climatique, car si c'est le cas on est mal barré.

Je ne pense pas que c'est un signe du changement climatique ; Y'a déja eu de bonne sécheresse les siècles derniers ...

Mais j'avoue que la sécheresse semble revenir en force après avoir été ' oublié ' depuis novembre .

Espérons que les prochaines pertu soient plus fortes que les précédentes .

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

J'en conclue en regardant ta carte que ce mois d'octobre 2005 (le seul mois excédentaire de l'année) n'a eut absolument aucune influence sur les nappes phréatique. C'est éloquent et encore plus dramatique que je ne l'aurais cru (et pourtant je suis assez alarmiste sur ce sujet). Ce rouge omniprésent sur la France alors que ce trimestre (sept - oct - nov) est censé être une période de rechargement des nappes, me laisse : default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Il serait temps de songer à désaliniser l'eau de mer.. Ca rendrait service à pas mal de monde...

Bonsoir à tou(te)s,

Je nuancerais un peu le schéma, c'est moins l'eau en tant que telle que l'eau POTABLE qui risque de poser problème. Par exemple, utiliser de l'eau "qualité alimentaire" pour la chasse d'eau des WC relève de l'anomalie pure et simple.

A mon sens la solution serait d'avoir 3 robinets d'eau courante:

* eau chaude

* eau froide

* eau potable.

Kriss 45

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Posté(e)
Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)

Le changement climatique était censé il y a 4 ou 5 ans, etre a l'origine d'une augmentation incontrolée des tempetes, et d'inondations partout en France.

La nature nous a montré le contraire ces dernières années..

Il serait donc encore plus absurde de penser que la secheresse actuelle et la recurrence de conditions anticycloniques est signe du rechauffement climatique..

La climatologie, c'est avant tout du recul sur les événements passés..

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