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Pourquoi pas refroidir la terre...


rico
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Invité Guest

Ce que je vais avance a du deja etre expose, mais à mon avis les deux gros problemes des annees à venir dans le domaine des rejets se posent au niveau de l'augmentation de la population mondiale et de l'essor des pays en voie de developpement (chine, inde,....).  C'est plutot inquietant. L'homme s'oriente de plus en plus sur une solution de vie extra-terrestre, et je suis persuade que l'avenir et le salut de notre espece passe par cette idee.

On peut avoir une idée de la planète de destination ?

Albert Jacquard (généticien) :

" Le premier à comprendre et à exprimer la mutation subie actuellement par l’humanité n’a été ni un responsable politique ni un homme de science, mais un poète. En 1945, dans Regards sur le monde actuel, Paul Valéry écrivait : « Le temps du monde fini commence. » Il est urgent de tirer les conséquences de ce constat : nous entrons dans une phase nouvelle de l’histoire des êtres humains.

Jusqu’il y a peu, il était possible de regarder comme pratiquement infini, quasi inépuisable, le domaine qui nous était accessible. Les cartes de la planète comportaient de grandes taches blanches désignées comme Terra incognita ; les biens qu’elle nous donnait étaient sans fin renouvelables ; chassés d’un territoire, il nous était possible d’en trouver un autre ailleurs. Désormais, nous n’avons plus d’ailleurs.

Quelques optimistes imaginent que nous pourrons échapper à cette finitude en allant nous installer sur une autre planète. Mais nous connaissons bien celles du système solaire, aucune ne pourrait abriter durablement l’humanité ; quant à celles qui gravitent autour d’autres étoiles, elles sont si éloignées que l’aller-retour d’un explorateur exigerait plusieurs siècles. La sagesse est d’admettre que nous sommes définitivement assignés à résidence sur la Terre. Il faut nous organiser en tenant compte des contraintes que cela nous impose. Certes, il sera possible de faire à nouveau quelques pas sur la Lune ou de parcourir Mars, mais il s’agira d’une exploration, non d’une conquête.

Ce constat n’est nullement une mauvaise nouvelle : il nous permet de définir avec lucidité les termes du contrat de mariage entre la Terre et l’humanité et de faire un projet réaliste sur la façon de vivre les uns avec les autres." (...)

Suite ici : http://www.monde-diplomatique.fr/2004/05/JACQUARD/11175

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Invité Guest

Reponse facile de ma part, si on avait dit que l'on devait mettre un pied sur la lune aux homo-erectus ils auraient bien bondi. Amstrong a dit "un petit pas pour l'homme un grand  pas pour l'humanite", pourquoi n'y aurait-il pas d'autres pas ?

Mon avis est qu'autant la solution proposée par Météor (réduire le réchauffement terrestre par injection artificielle d'aérosols minéraux dans l'atmosphère ou de CaCO3 dans les océans) que la tienne (installer en masse les humains sur une autre planète) sont des solutions de fuite, comme s'il y avait un "blocage face à l'idée de changer son mode de vie" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (Colin Campbell, géologue - http://www.peakoil.net )

Je préfère personnellement vivre simplement, aller au travail à vélo ou à pied, isoler mon logement, consommer local et réduire ma consommation plutôt que de devoir quitter la terre et m'installer dans une bulle sur mars...

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Mon avis est qu'autant la solution proposée par Météor (réduire le réchauffement terrestre par injection artificielle d'aérosols minéraux dans l'atmosphère ou de CaCO3 dans les océans) que la tienne (installer en masse les humains sur une autre planète) sont des solutions de fuite, comme s'il y avait un "blocage face à l'idée de changer son mode de vie" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (Colin Campbell, géologue - )

Je préfère personnellement vivre simplement

, aller au travail à vélo ou à pied, isoler mon logement, consommer local et réduire ma consommation plutôt que de devoir quitter la terre et m'installer dans une bulle sur mars...

Bon cela commence à bien faire, Planete bleue,je n'aime pas beaucoup qu'on m'accuse de fuite, ni qu'on me caricature.J'ai été correct jusquà maintenant, du moins il me semble, que chacun en fasse autant ou le dialogue risque de changer de ton.

Je n'aime pas bp qu'on me présente comme quelqu'un qui dit :

"continuons à émettre des GES comme des gros cochons de pollueurs et combattons les effets néfastes que nous provoquons par des contre-mesures artificielles"

Tu n'es pas d'accord avec les actions volontaires de l'homme sur le climat, on l'a bien compris, mais n'en profites pas pour démolir et caricaturer les autres pour appuyer tes propos.

J'ajoute que j'aurais souhaité parler et discuter des solutions techniques concernant la possibilité de refroidir le climat avec leurs conséquences.

Cela n'a pas été possible puisque le débat ne s'est pas engagé là-dessus.

Reparler pour la cinquante millième fois des économies d'énergie et du comment vivre plus simplement, réentendre les discours éc*lés de ceux qui ne veulent que le bien des autres (ben voyons!) etc, devient réellement insupportable.

Cela clôt, en tous cas, ma participation à ce topic décidément bien trop vérolé.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Reponse facile de ma part, si on avait dit que l'on devait mettre un pied sur la lune aux homo-erectus ils auraient bien bondi. Amstrong a dit "un petit pas pour l'homme un grand pas pour l'humanite", pourquoi n'y aurait-il pas d'autres pas ?

Parce que jusqu'à preuve du contraire il est impossible de depasser la vitesse de la lumière, et que la science n'a trouvé aucun moyen même theorique de s'en affranchir.

Bien sur il y a dans des romans d'Anticipation des histoires de transition dans un continuum spatio temporel à 5 ou 6 dimensions, ou l'hyperespace, avec des techniques bien decrites de sauts de transition ou de convertisseurs linéaires mais ca reste de la science fiction.

Il y a bien moyen sans doute de se deplacer d'un point de l'univers à l'autre via des trous noirs par exemple mais si on y rentre vivant on en ressort dans un etat un tout petit peu mort, disons que ce qui resterait ce seraient les quarks reconstitués en nouveaux atomes d'hydrogène mais surement pas quelque chose d'organisé et rien ne dit ou encore ...

Et encore ceci n'est même pas sûr ! on peut trés bien n'en ressortir que quelques dizaines de milliards d'années plus tard quand le trou noir finit par s'evaporer.

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Invité Guest

Mon avis est qu'autant la solution proposée par Météor (réduire le réchauffement terrestre par injection artificielle d'aérosols minéraux dans l'atmosphère ou de CaCO3 dans les océans) que la tienne (installer en masse les humains sur une autre planète) sont des solutions de fuite, comme s'il y avait un "blocage face à l'idée de changer son mode de vie" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (Colin Campbell, géologue - )

Je préfère personnellement vivre simplement

, aller au travail à vélo ou à pied, isoler mon logement, consommer local et réduire ma consommation plutôt que de devoir quitter la terre et m'installer dans une bulle sur mars...

Bon cela commence à bien faire, Planete bleue,je n'aime pas beaucoup qu'on m'accuse de fuite, ni qu'on me caricature.J'ai été correct jusquà maintenant, du moins il me semble, que chacun en fasse autant ou le dialogue risque de changer de ton.

Je n'aime pas bp qu'on me présente comme quelqu'un qui dit :

"continuons à émettre des GES comme des gros cochons de pollueurs et combattons les effets néfastes que nous provoquons par des contre-mesures artificielles"

Tu n'es pas d'accord avec les actions volontaires de l'homme sur le climat, on l'a bien compris, mais n'en profites pas pour démolir et caricaturer les autres pour appuyer tes propos.

Je ne te présentes pas de cette manière - Les lecteurs de ce forum peuvent d'ailleurs relire facilement tes propos ainsi que les miens pour s'en convaincre - Je donne simplement mon avis sur les stratégies abracadabrantes visant à refroidir artificiellement la terre : ce sont pour moi des solutions de fuite et j'ai parfaitement le droit de le penser, tout comme tu as le droit de ne pas être de cet avis.

@+

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sont pour moi des solutions de fuite

le terme de fuite est inaproprié.Il ne s'agit pas de fuite mais de trouver des solutions pour contrer un réchauffement sans, bien entendu , c'est implicite, on n'arrête pas d'en parler, renoncer à tout ce qu'on a déjà dit sur le sujet.

éco d'énergies, énergie nucléaire et renouvelables,etc.

Car rien ne prouve qu'on arrive à obtenir l'effet recherché par ses dernières mesures.

Bon cette fois, après cette dernière mise au point, je me tire.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Reponse facile de ma part, si on avait dit que l'on devait mettre un pied sur la lune aux homo-erectus ils auraient bien bondi. Amstrong a dit "un petit pas pour l'homme un grand  pas pour l'humanite", pourquoi n'y aurait-il pas d'autres pas ?

Parce que jusqu'à preuve du contraire il est impossible de depasser la vitesse de la lumière, et que la science n'a trouvé aucun moyen même theorique de s'en affranchir.

Bien sur il y a dans des romans d'Anticipation des histoires de transition dans un continuum spatio temporel à 5 ou 6 dimensions, ou l'hyperespace, avec des techniques bien decrites de sauts de transition ou de convertisseurs linéaires mais ca reste de la science fiction.

Il y a bien moyen sans doute de se deplacer d'un point de l'univers à l'autre via des trous noirs par exemple mais si on y rentre vivant on en ressort dans un etat un tout petit peu mort, disons que ce qui resterait ce seraient les quarks reconstitués en nouveaux atomes d'hydrogène mais surement pas quelque chose d'organisé et rien ne dit ou encore ...

Et encore ceci n'est même pas sûr ! on peut trés bien n'en ressortir que quelques dizaines de milliards d'années plus tard quand le trou noir finit par s'evaporer.

Torrent en l'etat actuel des connaissances je ne peux que te donner raison, le contraire serait de la betise, mais je parle de "demain", et là qui peut nier que l'evolution des techniques et sciences nous ouvrirons des portes qu'aujourd'hui nous paraissent utopiques. Ca depend sur quoi, c'est encore difficile à dire sur cette possibilité mais actuellement il n'y a pas 36 alternatives, si on voyage à la vitesse de la lumière le temps est rigoureusement nul, ce qui signifie que un photon peut trés bien être consideré theoriquement comme etant à la fois à son point d'origine et son point d'arrivée, dans les faits ce n'est pas le cas.

Mais le photon a une masse considerée comme nulle, il ne faut pas non plus oublier ceci, la vitesse de la lumière est considerée comme l'infini, à cette vitesse le temps est nul, les dimensions sont nulles mais la masse est infinie.

Cela signifie qu'un corps composé d'atomes deviendrait un trou noir s'il arrivait à atteindre cette vitesse.

S'il est evident que pour l'objet en deplacement (et lui seul) le temps serait nul, le problème serait qu'il sa masse etant infinie il s'effondrerait gravitationnellement sur lui même, devenant de fait un trou noir.

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Invité Guest

Page humour ON

L'avenir de l'humanité ?

trou_noir.jpgdouganim.gif

(un trou noir...par définition invisible...)

default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Page humour OFF

Plus sérieusement :

Supposons que l'on parvienne (après quelques efforts...) à conquérir une nouvelle planète et à y installer des humains en masse (humains qui ont réussi à monter dans les navettes les premiers et à fuir la terre devenue inhabitable). On fait quoi si ils continuent avec la même attitude consommatrice et détruisent cette nouvelle planète ?

00106339.jpg

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sont pour moi des solutions de fuite

le terme de fuite est inaproprié.Il ne s'agit pas de fuite mais de trouver des solutions pour contrer un réchauffement sans, bien entendu , c'est implicite, on n'arrête pas d'en parler, renoncer à tout ce qu'on a déjà dit sur le sujet.

éco d'énergies, énergie nucléaire et renouvelables,etc.

Car rien ne prouve qu'on arrive à obtenir l'effet recherché par ses dernières mesures.

Bon cette fois, après cette dernière mise au point, je me tire.

Oui meteor mais par contre tout prouve qu'avec les mesures que tu proposes on obtiendra l'effet rechercher ?Alors . default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Avant de partir à la conquête de l'univers partont déja en croisade contre les préjugées.

Chacun peut mener sa croisade,là tout le monde peut le faire et rien ne les empêches mais c'est plus dur que d'attendre en ayant les bras croisés sans rien changer.

En se posant des questions on change.

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Invité Guest

E=mc2, on est d'accord sur ce sujet, bien que je n'aime pas paralyser nos cerveaux et que tout est appeler à evoluer. Je crois en l'evolution.

Tu as peut être raison Altimonti : nous coloniserons peut être dans le futur d'autres planètes. C'est vrai, on ne peut pas prévoir les découvertes scientifiques du futur. Mais je ne crois pas que c'est pour demain, ni pour 2050, et les changements climatiques, c'est aujourd'hui...
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Invité Guest

Avant de partir à la conquête de l'univers partont déja en croisade contre les préjugés.

Pensées du soir :

Quelle triste époque vivons-nous, où il est plus difficile de briser un préjugé qu'un atome - Albert Einstein

Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles - Sénèque

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Ce que j'ai voulu dire par mon message c'est qu'on est trés loin d'avoir une solution de rechange alors vaut mieux ne pas trop rever à emigrer ailleurs dans un autre système planetaire ou les conditions seraient reunies avec une planète identique à la Terre, ne vous leurrez pas Mars est invivable, sauf pour une base experimentale blindée contre les rayonnements durs du Soleil, Mars n'a pas une magnetosphère comme celle de la Terre qui nous protège, rien que ca est déja un super handicap, la chimie pourra sans doute pas mal de choses mais pas créer un champ magnetique ca c'est du domaine de la physique pure et dure.

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E=mc2, on est d'accord sur ce sujet, bien que je n'aime pas paralyser nos cerveaux et que tout est  appeler à evoluer. Je crois en l'evolution.

Tu as peut être raison Altimonti : nous coloniserons peut être dans le futur d'autres planètes. C'est vrai, on ne peut pas prévoir les découvertes scientifiques du futur. Mais je ne crois pas que c'est pour demain, ni pour 2050, et les changements climatiques, c'est aujourd'hui...

Hé les gars, vous n'avez jamais entendu parler de la propulsion electrocinétique ? Un champ de force parmettant d'échapper partiellement à la pesanteur et permettant de propulser en continu un vaisseau dans l'espace. Pas de la SF: des modèles réduits ont été expérimentés en France et en Belgique...Et puis, je ne sais pas si vous allez en sourire, mais mon vieux complice Alary et moi (oui, encore nous) sommes impliqués dans cette recherche avec une proposition qui devrait permettre d'accroitre (x par 10 environ) l'impulsion spécifique d'une fusée à partir de la Terre ou d'un satellite relais.

Bon, pour l'instant, ce n'est quand même pas notre priorité. Notre priorité est double: lutter contre l'effet de serre et promouvoir les tours aérogénératrices (le dossier avance) qui pourraient jouer un rôle essentiel dans cette lutte, si elles se montrent aussi efficaces qu'elles semblent devoir l'ëtre...

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Il est bien entendu évident que l'homme pourra et devra contrôler le climat terrestre d'ici quelques décennies.

Affirmer le contraire n'est pas scientifique mais idéologique.

Ah Ah Ah Si c'est pas de l'idéologie ça je me fais curé !
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Oula ! Ca va à toute vitesse sur ce forum...

Voilà déjà que certains envisagent de se tirer ailleurs (où ça déjà ?). Se tirer est peut-être plus glorieux que fuir (du moins dans les termes...), mais bon, faudrait peut-être revenir un peu sur terre, non ? default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Il est bien entendu évident que l'homme pourra et devra contrôler le climat terrestre d'ici quelques décennies.

Ah Ah Ah

Si c'est pas de l'idéologie ça je me fais curé !

Et moi, nonne default_laugh.png

Mais je reviens à mes moutons : Merci Planète Bleue de ta réponse et pour ce superbe texte (tu as raison je crois bien n'avoir jamais rien lu de plus fort, de plus beau...). En fait je l'avais lu voici quelques mois (je me suis empressée de l'imprimer cette fois) et je crois que ce devait être...sur ton site !

Et puis tu amènes cette idée de "blocage face à l'idée de changer de mode de vie"; ce à quoi je tente de réfléchir.

A première vu, ça paraît pourtant très alléchant : prendre le mieux dans le mode de vie, disons de nos grands ou arrière grands parents, un peu de confort moderne en plus...Que demande le peuple ?

Moi, c'est ce que je pratique depuis quelque temps et le résultat en est un enchantement permanent (non, je ne mens pas...).

Mais voilà, l'air de rien nous en sommes revenus à un stade quasi-cannibalique. A part que c'est maintenant la Terre entière et l'environnement qui va autour et avec que nous sommes en train de grignoter avec le beau résultat que l'on sait...

Encore une fois, toujours cette impossibilité à intégrer la limite. C'est une vraie maladie et c'est LA maladie des humains actuellement.

Mais les humains ne se savent pas malades. C'est tout le problème...

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Il est bien entendu évident que l'homme pourra et devra contrôler le climat terrestre d'ici quelques décennies.

Affirmer le contraire n'est pas scientifique mais idéologique.

Ah Ah Ah Si c'est pas de l'idéologie ça je me fais curé !

holonL'homme a une influence grandissante bien qu'involontaire sur le climat.

Cette influence est inéluctable, à des degrés divers suivant les actions d'économie qu'il mènera.

S'il s'en donne les moyens scientifiques, il pourra trouver les contre-mesures efficaces et s'il souhaite corriger l'influence des GES il devra appliquer ces contre-mesures.

Je ne vois pas l'idéologie qu'il y a dans ces propos si ce n'est une certaine foi dans l'évolution des sciences et des techniques, puisque, actuellement ces contre-mesures n'existent pas.

Celles que j'ai citées étant des exemples d'actions possibles à grande échelle.

Par contre le fait de dire que l'Homme ne doit toucher à rien, par principe, pour ne pas perturber les grands équilibres naturels, fait bien partie d'une idéologie.

Idéologie d'ailleurs un peu idiote puisque l'Homme les perturbe de façon involontaire mais il n'aurait pas le droit de le faire volontairement pour corriger ses erreurs involontaires.

Si par contre on évoque une argumentation scientifique , en disant , je cite toujours un exemple : "les aérosols stratosphériques à faible durée de vie d'accord mais quid de leurs conséquences sur l'ozone et quid de leurs produits de dégradation éventuels?" là ce n'est plus de l'idéologie.

Le terrain redevient scientifique et on peut éventuellement rediscuter sans à priori idéologique.

Tout ce qu'on ne fait pas, hélas, dans ce topic.

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Il est bien entendu évident que l'homme pourra et devra contrôler le climat terrestre d'ici quelques décennies.

Affirmer le contraire n'est pas scientifique mais idéologique.

Ah Ah Ah Si c'est pas de l'idéologie ça je me fais curé !

holonL'homme a une influence grandissante bien qu'involontaire sur le climat.

Cette influence est inéluctable, à des degrés divers suivant les actions d'économie qu'il mènera.

S'il s'en donne les moyens scientifiques, il pourra trouver les contre-mesures efficaces et s'il souhaite corriger l'influence des GES il devra appliquer ces contre-mesures.

Je ne vois pas l'idéologie qu'il y a dans ces propos si ce n'est une certaine foi dans l'évolution des sciences et des techniques, puisque, actuellement ces contre-mesures n'existent pas.

Celles que j'ai citées étant des exemples d'actions possibles à grande échelle.

Par contre le fait de dire que l'Homme ne doit toucher à rien, par principe, pour ne pas perturber les grands équilibres naturels, fait bien partie d'une idéologie.

Idéologie d'ailleurs un peu idiote puisque l'Homme les perturbe de façon involontaire mais il n'aurait pas le droit de le faire volontairement pour corriger ses erreurs involontaires.

Si par contre on évoque une argumentation scientifique , en disant , je cite toujours un exemple : "les aérosols stratosphériques à faible durée de vie d'accord mais quid de leurs conséquences sur l'ozone et quid de leurs produits de dégradation éventuels?" là ce n'est plus de l'idéologie.

Le terrain redevient scientifique et on peut éventuellement rediscuter sans à priori idéologique.

Tout ce qu'on ne fait pas, hélas, dans ce topic.

Ce sont en fait deux idéologies (systèmes d'idées), deux conceptions de la place de l'homme sur terre :Conception 1 - Confiance absolue en la science - Croyance que l'homme peut modeler le climat ou les océans à sa guise, tout contrôler et dominer la nature - Mythe de l'Homme tout puissant

Conception 2 - Dogme du respect des équilibres naturels, de toutes les formes de vie et des générations humaines à venir (forme de sacralisation de la terre et solidarité avec les générations futures) - Corrolaire de ce dogme : l'homme d'aujourd'hui n'a pas le droit de jouer ni avec la terre ni avec le climat - Croyance en l'homéostasie de la terre et en la capacité de l'homme de devenir eco-responsable. Harmonie.

A mon avis ni la première conception, ni la seconde ne peuvent être qualifiées "d'idiotes" - A chacun sa sensibilité et son système d'idées et de croyances.

achelous-hercule.jpg

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Posté(e)
La Ferrière (Haut Bréda - Belledonne Nord), 1100m

Bonjour a tous,

J'interviens ici car je trouve certain propos assez lamentables, lamentables avec un grand L. Puisque l'on est conscient d'être incapable de faire des prévis fiables a une dizaine de jours, comment peut on affirmer modifier volontairement le climat tout en ayant une totale maitrise de l'évolution de ce dernier ainsi que de la réversibilité de la chose.

Et les considérations philosophico-poétiques ne sont pas inutiles puisqu'elles permettent de souligner l'incommensurable prétention humaine. On est en plein sujet puisque certains (je pense beaucoup a Alain) prétendent ^pouvoir améliorer ce qu'ils sont déjà incapable de sauvegarder.

Bien entendu l'homme a peut etre les capacités scientifiques de palier au réchauffement ("paliatif" vous trouvez pas ca suspect?) mais faisons un petit kaléïdoscope pour essayer de rester objectif.

Il y a environ 50000 ans, l'homme commence exterminer les especes dangereuses pour sa survie--paliatif--il y a 15000ans il invente l'agriculture, premier témoignage d'une race qui adapte son contexte au lieu de s'y adapter--ca palie sec--au cour des derniers millénaires ce dernier améliore considérablement sa science de la médecine au point que l'on est a présent 6 milliard sur terre et a la limite du seuil (tiens encore un seuil) de rupture des stock de flotte, de pétrole, etc--je répète paliatif--

A présent, nous humains, fort de notre surdévellopée intelligence, il y a une nouvelle chose qui nous dérange: le climat se réchauffe et bien sur nous y palierons car rien ne doit altérer notre phénomale croissance, rien ni personne et nous survivrons jusqu'a la derniere miette de chlorophile.

Et dans cent ou deux cents ans, lorsque la terre sera tapissé de bitûme on se regardera dans le blanc des yeux et on fera l'amour par intraveineuse puis on retournera se cacher derrière nos sacs de neutrons pour recréer une autre planète?

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Si par contre on évoque une argumentation scientifique , en disant , je cite toujours un exemple : "les aérosols stratosphériques à faible durée de vie d'accord mais quid de leurs conséquences sur l'ozone et quid de leurs produits de dégradation éventuels?" là ce n'est plus de l'idéologie.

Le terrain redevient scientifique et on peut éventuellement rediscuter sans à priori idéologique.

Tout ce qu'on ne fait pas, hélas, dans ce topic.

Avoir un point de vue uniquement scientifico-scientifique sur ces questions fondamentales est à mon avis réducteur et très dangereux. Une approche épistémologique s'impose...
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Posté(e)
La Ferrière (Haut Bréda - Belledonne Nord), 1100m

Idea je te poserai une seule question : l'homme est - il maitre de sa propre evolution ?

Parfois, par orgueil, il le croit, et cet orgueil suffit a le faire agir comme si...

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Oula ! Ca va à toute vitesse sur ce forum...

Voilà déjà que certains envisagent de se tirer ailleurs (où ça déjà ?). Se tirer est peut-être plus glorieux que fuir (du moins dans les termes...), mais bon, faudrait peut-être revenir un peu sur terre, non ? default_stuart.gif

Il est bien entendu évident que l'homme pourra et devra contrôler le climat terrestre d'ici quelques décennies.

Ah Ah Ah Si c'est pas de l'idéologie ça je me fais curé !

Et moi, nonne default_dry.png

Mais je reviens à mes moutons : Merci Planète Bleue de ta réponse et pour ce superbe texte (tu as raison je crois bien n'avoir jamais rien lu de plus fort, de plus beau...). En fait je l'avais lu voici quelques mois (je me suis empressée de l'imprimer cette fois) et je crois que ce devait être...sur ton site !

Et puis tu amènes cette idée de "blocage face à l'idée de changer de mode de vie"; ce à quoi je tente de réfléchir.

A première vu, ça paraît pourtant très alléchant : prendre le mieux dans le mode de vie, disons de nos grands ou arrière grands parents, un peu de confort moderne en plus...Que demande le peuple ?

Moi, c'est ce que je pratique depuis quelque temps et le résultat en est un enchantement permanent (non, je ne mens pas...).

Mais voilà, l'air de rien nous en sommes revenus à un stade quasi-cannibalique. A part que c'est maintenant la Terre entière et l'environnement qui va autour et avec que nous sommes en train de grignoter avec le beau résultat que l'on sait...

Encore une fois, toujours cette impossibilité à intégrer la limite. C'est une vraie maladie et c'est LA maladie des humains actuellement.

Mais les humains ne se savent pas malades. C'est tout le problème...

Espèrons qu'ils seront de plus en plus nombreux à diagnostiquer cette maladie et à mesurer leur impact environnemental individuel.

Sur le forum de FuturaSciences, à l'occasion de la fête de la Science, Valérie Masson-Delmotte (ingénieur CEA spécialiste du climat) donne un point de vue très intéressant au sujet du lien entre l'individuel et le collectif :

http://forums.futura-sciences.com/threaded...html#post369507

Extrait : " Je souhaiterais que la comptabilité "effet de serre" apparaisse à tous les niveaux : sur les factures de consommation d'énergie (électricité, eau, traitement des déchets ménagers, chauffage), en gros caractères sur les véhicules, en bilan annuel pour les collectivités, entreprises, ministères. Il me semble que tant qu'on ne quantifiera pas les émissions en responsabilisant chacun des acteurs, on ne pourra pas progresser collectivement. Pour beaucoup de postes (transports, habitat) il faudra une volonté gouvernementale forte pour progresser. Prendre en compte le bilan CO2 de chaque produit, de chaque activité est un moyen de peser les décisions en terme de changement climatique. C'est par exemple essentiel pour le transport de marchandises (route versus train). (...)"

Trop nombreux sont ceux qui ne se sentent pas responsables individuellement du réchauffement climatique et qui rejettent la responsabilité sur les autres : les industriels, les politiques etc... Mais les océans sont constiutés de gouttes d'eau...C'est très difficile à faire comprendre...On entend souvent : "mais qu'est-ce que cela va changer si je suis seul à me rendre à vélo au travail et si tous les autres continuent de s'y rendre en voiture ?" Comme si le gaspillage des autres pouvait justifier son propre gaspillage - C'est aussi tout simplement ne pas faire le lien entre le local et le global.

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