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Anticyclones à répétition


Paulo
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Les Sables d'Olonne

J'ai suivi en direct en tant que jeune passionné de météo la sécheresse de 1976.

Je me souviens bien de l'évolution du champ des hautes pressions

qui généraient ce blocage depuis l'hiver. J'ai encore en mémoire ce magnifique

décembre 1975 qui nous valait ce froid sec grâce à une magnifique situation

anticyclonique. Situation qui s'est prolongée au cours des mois qui ont suivi.

Et surtout juin 76 avec ce verrou de hautes pressions et le manque d'eau qui

devenait problématique début septembre.

Je me souviens surtout du virage complet qui s'est opéré le 11 septembre 76,

la pluie s'est remise à tomber abondamment sur nos départements de l'ouest

et l'automne et le début d'hiver ont été bien arrosé. Ensuite j'ai en mémoire les étés frais et pluvieux qui ont suivi.

Cette année il semble que nous ne prenons pas ce chemin.

On observe de manière récurrente depuis janvier 2003

un champ de pressions élevées sur le proche atlantique.

Les formes de cet anticyclone bien entendu fluctuent au gré

de l'approche et du passage des fronts froids.Des dorsales se forment

invariablement. Si une cellule scandinave ou russe existe c'est la jonction assurée.

Une constante est la reformation rapide du champ de pression

élevée après une faiblesse passagère. Peu importe la manière, le résultat est que nous assistons à un déchainement anticyclonique sans fin.

Autrement dit, plus de flux océanique à notre lattitude. Absence du flux d'ouest durablement installé.

Depuis le nombre d'années que j'observe au quotidien la météo, cette fois-ci j'ai l'impression que quelque chose est cassé. En un mot les perturbations qui arrivaient plein ouest ont disparu, en effet plus de dépressions voyageant librement pour remorquer le cortège des nuages porteurs des crachins qui rendaient nos paturages si verts. Pour le val de loire qui reçoit sa pluviométrie essentiellement du flux zonale,

le constat est là, amère. Si plusieurs régions ont bénéficié d'une pluviométrie mettant un coup d'arrêt à la sécheresse de surface ces derniers jours, il en va tout autrement pour une bande

allant de Bordeaux à Rennes et qui s'évase le long de la Loire.

J'ai la nostalgie du temps où j'entendais dans mon lit la nuit, la pluie qui battait

les volets. C'était dans une autre vie ?!.......

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le résultat est que nous assistons à un déchainement anticyclonique sans fin.

De fin 1998 à mi-2001, au contraire, il pleuvait très fréquemment à l'ouest, le pire d'octobre 2000 à avril 2001 inclus, où il pleuvait presque tout le temps, les dépressions se succédaient sur l'ouest et le nord... tout le monde en avait marre...
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C'est rigoureusement exact Anecdote. Que l'on se souvienne des "dossiers" consacrés au climat dans les média en mars 2001: il fallait soi-disant que la population s'habitue à des hivers ultradoux et pluvieux en flux d'O/SO perpétuel. Sur ce forum, on lisait que les flux de nord-ouest avaient totalement disparu. Plus loin dans le temps, en 1987, après le troisième hiver rude consécutif, on parlait de retour prochain à l'âge de glace du fait de la pollution atmosphérique etc etc...

Cette période de deux ans est certes significative mais elle ne préjuge pas de la suite des événements. Rappel: le passage en flux méridiens récurrents à dominante anticyclonique s'est fait brutalement, dans la journée du samedi 4 janvier 2003, après 15 jours de flux de sud-ouest ultradoux et fort pluvieux et venteux. La situation peut parfaitement se retourner dans des conditions similaires!

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a l inverse, dans le nord est, aucun changement.la pluie tombe toujours autant, voir meme plus.bon on est loin des records de mars 2001 et novembre 2002 avec plus de 300 mm tombés durant chacun de ces mois, mais des mois proches de 200 mm ou plus ne sont pas rares.simplement la neige est plus frequentes et les fronts froids aussi, apportant des déluges de precipitation et un fort refroidissement à l arriere, chose qui n existait pas durant les années 90 ou les perturbations d ouest s 'enchainaient et ou la neige etait plus rare, voir inexistante certains hiver (l horrible hiver 89/90,97/98 ou encore 99/2000)

en outre, les orages sont toujours aussi fréquents, l axe sud ouest nord est n est semble t il pas coupé, sauf en aout 2005, trop frais et trop "nordique" pour avoir des orages

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Méme constat pour moi en gironde ou je remarque depuis 2002 l'absence de "belles pertubations automnale arrivant de l'ouest", je me rappelle trés bien quand j'étais gosse de ces belles journées grises douces et pluvieuses notamment en OCTOBRE ou la bruine arrossé nos pré de façon régulière chaque automne..et depuis 2002 plus rien ou presque dés choses ont changés ça c'est clair et net! default_sleeping.gifdefault_sleeping.gifdefault_mad.gif

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Antis de plus en plus présents se retirant pour revenir aussi vite.. C'est un fait depuis quelques années en effet. Je pense surtout à notre fameux AA. Il ne faudrait plus l'appeler Anticyclone des "Açores" celui-là mais bien Anticyclone de "Gascogne"! default_mad.gif

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a l inverse, dans le nord est, aucun changement.la pluie tombe toujours autant, voir meme plus.bon on est loin des records de mars 2001 et novembre 2002 avec plus de 300 mm tombés durant chacun de ces mois, mais des mois proches de 200 mm ou plus ne sont pas rares.simplement la neige est plus frequentes et les fronts froids aussi, apportant des déluges de precipitation et un fort refroidissement à l arriere, chose qui n existait pas durant les années 90 ou les perturbations d ouest s 'enchainaient et ou la neige etait plus rare, voir inexistante certains hiver (l horrible hiver 89/90,97/98 ou encore 99/2000)

en outre, les orages sont toujours aussi fréquents, l axe sud ouest nord est n est semble t il pas coupé, sauf en aout 2005, trop frais et trop "nordique" pour avoir des orages

A quel endroit dans le NE? J'étais sur Strasbourg en mars 2001 et en novembre 2002 et, concernant ce second mois en particulier, je trouve que le chiffre de 300 mm est élevé. La tendance lourde est tout de même nette. Après, effectivement, août 2004 était fort pluvieux. Les hivers 2003-2004 et 2004-2005 étaient fort bien pourvus en (jours avec chutes de) neige, tombée dans des flux +- de Nord. Mais quel a été l'élément directeur principal? L'anticyclone haut placé sur l'Atlantique, qui fait obstacle au bon vieux flux d'Ouest.

Pareil pour août 2005, pas franchement anticyclonique ni sec dans le NE c'est vrai. Pas de flux d'ouest mais l'influence de gouttes froides.

Concrètement, il n'a pas été possible de parler de rail atlantique depuis les premiers jours de 2003...

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ok. Pour Mars 2001 j'avais en tête les chiffres impressionnants de Belfort, j'ignorais que novembre 2002 était comparable en Franche-Comté. Metz plafonne à 108 mm pour ce même mois.

Je n'ai malheureusement pas de matériel pour effectuer les relevés. Mais de mémoire, octobre 2004 (vécu près du Luxembourg) a été... orageux, j'ai le souvenir de déluges ponctuels. Sur Nantes en avril-mai 2005, quelques bonnes averses mais pas de véritable perturbation atlantique.

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Posté(e)
Mortagne sur Sevre (85)

Même constat que mes collègues angevins, réel changement le 4 janvier 2003 et depuis quasiment plus de fronts devant plein Ouest ou presque (soudaine mais éphèmère rupture en janvier 2004 avec plusieurs front pluvieux actifs bien océaniques et 141mm dans le pluvio).

Par ailleurs, début janvier 2003 succèdait à un automne 2002 excessivement pluvieux avec 104mm relevés en octobre, 187mm en novembre (dont 5 jours d'orage...) et 127mm en décembre.

Je suis pour ma part moins inquiet que certains. Certes nous vivons une période qui n'a rien à voir avec ce que notre climat pourrait être où seule les gouttes froides ou talwegs arrivant à "percer" cette masse anticyclonique pour laisser glisser des fronts (et j'avoue aussi que mon cher flux d'Ouest me manque), mais comme le soulignent certaines personnes ici, en hiver 2001 (c'est à dire il ya très peu de temps), l'Ouest avait les pieds dans l'eau et nous étions justement sur une succession d'années très humides, en pensant particulièrement à 1999 et 2000, (1281mm chez moi en 1999 contre 789mm de normale).

Je crois qu'il faut donc voir plus loin avant de tirer des conclusions sur ce que nous connaissons depuis janvier 2003, si peu d'années ne représentent vraiment rien à l'échelle humanitaire.

PS : 48mm au SE de Nantes en avril 2005, pile poile dans la moyenne 1961-1990, seul mois à ne pas etre déficitaire depuis novembre dernier et bien sur plus gros cumul mensuel de l'année pour le moment.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Même constat, à ceci près que comme certains je suis prudent et pense qu'il n'y a rien d'anormal dans tout ceci......pour l'instant. Je crois à la variabilité climatique et je pense que les blocages anticycloniques pouvant durer très longtemps (c'est le principe d'un blocage) font parties du climat.

Il faudrait constater cela sur plusieurs décennies pour se rendre compte du caractère exceptionnel de la chose. En revanche si nous avons un automne-hiver sans perturbations océaniques typiques, il faudra se poser certaines questions en effet, car cela sera un èvenement suffisament rare pour être souligné.

Mais je suis d'accord avec Sam et Météoman, il faudra attendre 7-10 ans pour faire un véritable constat.....Hélas on a pas le choix d'attendre. default_mad.gif

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Une longue phase de "blocage" va finir par entraîner de sérieuses vagues de froid, et là on rejoint l'analyse de florent76. La rigueur de la fin de l'année est de plus en plus probable car cohérente avec la persistance du "blocage". A mon avis, on est entré dans une phase d'hivers froids et secs, mous (pas de tempête, sécheresse dominante sauf sur les régions méridionales). Le flux d'Est fera sans doute bien parler de lui cet hiver, cad avec alternance de flux de nord-est (advections glacées) et de flux de sud-est (neige dans le sud et l'ouest), et aussi de petites gouttes froides (neige un peu partout, avec des surprises). default_mad.gif

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Une longue phase de "blocage" va finir par entraîner de sérieuses vagues de froid, et là on rejoint l'analyse de florent76. La rigueur de la fin de l'année est de plus en plus probable car cohérente avec la persistance du "blocage". A mon avis, on est entré dans une phase d'hivers froids et secs, mous (pas de tempête, sécheresse dominante sauf sur les régions méridionales). Le flux d'Est fera sans doute bien parler de lui cet hiver, cad avec alternance de flux de nord-est (advections glacées) et de flux de sud-est (neige dans le sud et l'ouest), et aussi de petites gouttes froides (neige un peu partout, avec des surprises). 

Exact Anecdote, tous les ingrédients sont déjà réunis et les situations synoptiques ont déjà été observées de juillet à maintenant. Le blocage ne va pas céder totalement, sauf par périodes courtes, et ces conditions vont être de nouveau présentes à partir du mois de décembre, avec les conséquences que tu décris étant donné que l'air sera beaucoup plus froid dans 3 mois et plus.Florent.
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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Ce n'est pas un phenomène habituel contrairement à ce qu'Anecdote prétend, il suffit de regarder deux cartes pour se rendre compte que quelque chose de fondamental est en train de se passer.

http://www.osdpd.noaa.gov/PSB/EPS/SST/data...t.9.12.2005.gif

L'anomalie froide est en train de se propager entre l'Islande et la Norvège, l'anomalie chaude en Arctique est due à la fonte de surfaces naguère à l'etat de banquise, le recul de 10% de la banquise Arctique cette année est frappant.

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/

Pour moi ca ne fait plus aucun doute le mecanisme de tapis roulant de la circulation thermohaline est touché et cela commence à devenir significatif.

Là ou par contre je rejoins Anecdote, c'est sur la persistance de ces blocages et l'analyse d'hivers froids à venir, mais j'y ajoute une autre donnée c'est que le debut du basculement climatique est en marche et le phenomène sera autre chose en ampleur qu'une banale phase climatique ordinaire.

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salut!

en guise de reponse, j'ajouterai que d'apres des scientifiques qui ont mene des etudes au large de la Norvege, la vitesse de la circulation thermohaline (ou great ocean conveyor, GOC) aurait diminué d'environ 10% depuis les annees 1970 (j'espere que je ne me gourre pas, j'arrive pas a remettre la main sur les sources... desole). serait-ce un signe? pour l'instant, ils se gardent de tirer des conclusions trop hatives. cela a-t'il rapport avec la situation de blocage que nous connaissons? idem, ne pas tirer de conclusion trop rapidement. on aurait pu dire la meme chose lors des hivers 1985-86-87... il est possible que nous ayons deux ou trois hivers froids a la suite et que tout rentre 'dans la normale' ensuite...

enfin, s'il se trouve que l'hiver est vraiment froid, j'entends deja les media dire qu'il n'y a plus de saisons 'mon brave monsieur', etc... en omettant soigneusement qu'a la fin des annees 1990, ils criaient tous au loup en parlant du rechauffement.

wait and see...

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Les medias n'y connaissant rien ils diront ce qu'ils voudront, nous par contre nous avons l'avantage d'en savoir un peu plus qu'eux tout de même.

Je ne crois pas à un simple épisode de 2 ou 3 hivers froids parce que les choses changent à vitesse grand V, notamment ce recul de la banquise qui a deux conséquences la diminution de l'alimentation du tapis roulant et l'emission d'eau douce venue d'une part de la banquise mais surtout des glaciers du Groënland et l'augmentation du debit des fleuves Siberiens.

La seule question qui se pose c'est le niveau du seuil, à partir de combien de % en moins la derive Nord Atlantique stoppe totalement, car le passé nous apprend que les arrêts furent tout sauf progressifs.

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en meme temps, la taille de la banquise est tellement fluctuante d une année sur l autre et meme d une saison a l' autre qu on ne peut rien conclure contrairement à certains.

en + on est dans une période d ao + d ou les anomalies de températures de l eau en arctique.rien à voir avec le réchauffement au quelquonque seuil climatique.

- Message modéré -

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Le blocage Atlantique est là depuis janvier 2003, alors pourquoi les hivers 2003-2004 et 2004-2005 n'ont pas été glacials (a part la toute fin de l'hiver 2004-2005) ? et pourquoi 2005-2006 le serait tout en sachant que le blocage peut très bien "sauter" dès cet hiver.

On entend toujours la phrase "si la situation actuelle se produisait en hiver on aurait une grosse vague de froid". Le problème est que la situation actuelle dure depuis pratiquement 3 ans et que 2 hivers sont déjà passés et qui n'ont rien eu de redoutablement glacial.

Du coup je doute parfois que l'hiver 2005-2006 soit véritablement glacial et ne ressemble finalement aux 2 derniers.

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remember:

Fin janvier, une vague de froid, exceptionnelle pour ce pays, a frappé l'Algérie, bloquant des axes routiers, endommageant en de nombreux endroits les lignes d'alimentation électrique.

Des accidents de la circulation, des éboulements de neige, l'effondrement de toitures ont déjà provoqué des dizaines de morts.

Les difficultés de circulation ont perturbé la livraison des bouteilles de gaz indispensables à la vie des familles les plus modestes. Dans plusieurs régions, les stocks n'ont pu faire face aux besoins. Les prix se sont envolés. Des bouteilles de gaz précédemment étiquetées à 100 dinars n'étaient plus cédées qu'au double de leur prix et même davantage.

Le gouvernement dénonce l'incivisme des spéculateurs et des petits revendeurs clandestins et promet la modernisation et l'augmentation des capacités d'embouteillage du gaz. Il est même contraint, dans les régions où le mécontentement populaire est le plus manifeste, de prendre quelques mesures d'urgence pour assurer au minimum le ravitaillement en gaz domestique.

Que le combustible puisse devenir rare et cher dans un pays comme l'Algérie, un des principaux producteurs de gaz du monde, peut paraître paradoxal.

La vague exceptionnelle de froid et "l'esprit de spéculation" ne peuvent tout expliquer. Le réseau routier algérien est mal entretenu et insuffisant; des stations d'embouteillage du gaz, comme celle de la région d'Oran, conçue et mise en chantier dans les dernières années de la colonisation, sont trop vieilles et dangereuses.

Des années après l'indépendance si chèrement acquise, les Algériens continuent à faire les frais d'une économie conçue avant tout pour l'exportation des richesses vers des pays plus prospères. Quant à la satisfaction des besoins de la population, c'est toujours le système D.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

en meme temps, la taille de la banquise est tellement fluctuante d une année sur l autre et meme d une saison a l' autre qu on ne peut rien conclure contrairement à certains.

en + on est dans une période d ao + d ou les anomalies de températures de l eau en arctique.rien à voir avec le réchauffement au quelquonque seuil climatique.

- Message modéré -

Fort bien, trouve moi alors des données indiquant dans les 100 dernières années une etendue de la banquise inferieure à celle qu'on constate actuellement.

Je crois que tu auras beaucoup de mal à les trouver.

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Torrent >> y a-t-il des données concernant l'étendue de la banquise dans les années 30 et 40 ? je fais cette remarque parce que les températures étaient particulièrement élevées dans la zone Arctique au cours de ces décennies...

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Le tapis roulant est à 20% moindre que dans les années 90 mais faut il rappeler l'article de Vienne en avril 2005 qui parle de l'arret des colonnes de descente du courant nord atlantique. Faut il également rappeler que l'intensité solaire qui est faible depuis fin 2004 agit également sur le Gulf Stream. Dans cette sauce climatique, tous les ingrédients sont réunis pour avoir un hiver très froid. default_wub.png

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Non mais justement quand on affirme qu'une chose n'existe pas ou n'a que peu d'importrance ou n'est qu'un phénomène cyclique, il faut aussi apporter une contre preuve, je n'ai pas de données sur les années 30/40 mais logiquement je ne pense pas que la banquise etait aussi reduite qu'actuellement.

Sur les dernières années en tout cas le phénomène de recul est flagrant et correspond tout à fait aux modelisations des conséquences du Global Warming, là ou je diverge c'est sur les effets de seuils et les retroactions que j'estime probables et qui ne sont pas prises en compte dans ces modèles.

Ce qu'on sait par contre c'est que le taux de Co2 n'etait pas de 370 ppm à cette époque là, quant au permafrost Siberien liberait il le methane à ce moment la?

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Non mais justement quand on affirme qu'une chose n'existe pas ou n'a que peu d'importrance ou n'est qu'un phénomène cyclique, il faut aussi apporter une contre preuve, je n'ai pas de données sur les années 30/40 mais logiquement je ne pense pas que la banquise etait aussi reduite qu'actuellement.

Sur les dernières années en tout cas le phénomène de recul est flagrant et correspond tout à fait aux modelisations des conséquences du Global Warming, là ou je diverge c'est sur les effets de seuils et les retroactions que j'estime probables et qui ne sont pas prises en compte dans ces modèles.

Ce qu'on sait par contre c'est que le taux de Co2 n'etait pas de 370 ppm à cette époque là, quant au permafrost Siberien liberait il le methane à ce moment la?

Les températures arctiques ont effectivement été assez élevées entre, en gros, 1920 et 1960.Il y a même eu un pic en 1943 à +1.27°C d'anomalie positive.

La moyenne mobile sur 6 ans monte au maxi à +0.65°C pendant cette période.

Alors que nous sommes en fin 2004 sur la même moyenne mobile à +0.85°C.

Nous sommes donc légèrement plus chaud actuellement en Arctique.(au nord de 75N)

Côté sea-ice extent (SIE), pour parler comme la NOAA, la période 1920-1960 faisait suite à une période avec anomalie froide de l'ordre de -0.60°C depuis au moins 1870.

Cette anomalie froide a du constituer une bonne SIE, qui a du se réduire à partir de 1920 et se réépaissir entre 1945 et 1960 (refroidissement) mais nettement moins qu'avant 1920.

Il est donc à peu près logique de penser que la SIE est moins importante maintenant que dans les années 30-40.

C'est simplement du bon sens thermique mais ce serait bien qu'on puisse corroborer ce que je dis par des observations (pas de satellites à l'époque mais il y avait des observations in situ).

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Posté(e)
Les Sables d'Olonne

Je ne puis entrer dans le débat sur l'étendue de la banquise, mon propos

initial était d'appeler l'attention sur ces conditions anticycloniques qui

dominent sans cesse sur notre proche atlantique

(anticyclone de Gascogne comme le dit si bien 33-Aymeric-78).

J'ai rapidement fait un tour dans mes archives et je constate effectivement

qu'il y a eu des cycles dans la sécheresse et la pluviométrie abondante.

Dernière inquiétude sérieuse : la période 1989 à 1992. J'ai conservé les

coupures de journaux d'époque et on y parle souvent de sécheresse.

Je ne reviens pas sur 1976 qui a connu un déficit intense mais concentré sur

une dizaine de mois.

En reprenant mois par mois la pluviométrie de l'ouest, on constate de

longue période déficitaire en pluie, je n'ai pas eu le temps de détailler

les conditions qui prévalaient alors du point de vue des champs d'action.

Une chose est certaine c'est que si j'observe les années 53, 54, 61, 62

où l'on a des périodes sèches, le résultat n'était pas le même car l'on observait

pas autant de températures supérieures à 30°.

La période 47 à 49 me redonne l'espoir de constater une similitude avec une issue possible.

Autre raison d'espérer, c'est de se dire que la dernière période pluvieuse

période 98 à 02 est quand même pa si éloignée.

Ce qui serait interessant tout de même c'est de faire une étude sur

la durée des précipitations et la totalisation comparée dans le temps.

J'ai plusieurs années de données de MF là-dessus il faudra s'y plonger

Car mon impression ces derniers temps, c'est d'énoncer qu'il ne pleut

quasiment plus (dans l'ouest, sauf Finistère) en dehors des phénomènes

convectifs.

Et puis ce qui va se passer dans les prochaines 36h est tout à fait représentatif

de ce qui se passe de près de 3 ans. Chez moi demain il n'y aura que quelques

gouttes suivies d'une hausse rapide du champ de pression.

Paulo

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