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Hiver 2005-2006


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bonjour,

Pour l'intensité des ouragan ca à l'air d'être une bonne question et je n'en ai aucune idée. Aparament comme nous le montre Tomar, le lien n'est pas aussi clair que ce que les journalistes laissent entendre.

Sinon j'ai une autre question par rapport a la formation de banquise à l'est du groenland plus marqué cette année. Déjà sur le graphique suivant on voit bien qu'elle est un peu plus étendu qu'en 2004, mais pourquoi n'y a til aucune donnée pour avant octobre 2004? Comment était la situation de la banquise au l'est du goenland ces 50 dernieres années pour le mois d'octobre? Ainsi ca nous permetrais de mieux comparer et de savoir si c'est un bon indice d'un hiver plus froid (plus de reserve de froid a l'est du groenland qui toucherais plus facilement l'europe de l'ouest que d'habitude?). Sinon on peut voir aussi que la formation de banquise vers le nord de la Scandinavie/Russie n'est pas bonne du tout, est ce que la aussi inversement ca ne serait pas un mauvais signe pour un hiver froid en europe? Quelle était son état dans le passé a la meme periode?

- est du groenland

recent365.anom.region.5.jpg

- nord scandinavie/russie

recent365.anom.region.6.jpg

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Sinon on peut voir aussi que la formation de banquise vers le nord de la Scandinavie/Russie n'est pas bonne du tout, est ce que la aussi inversement ca ne serait pas un mauvais signe pour un hiver froid en europe? Quelle était son état dans le passé a la meme periode?

Je ne pense pas qu'il y ait de réelles relations entre l'étendue la banquise en début de saison et l'hiver qui suit. La surface occupée par la banquise n'est que la conséquence des températures qui ont régnées dans les semaines précédentes. On remarque que lors des derniers grands hivers rudes de 1962-63 et surtout en 1984-1985, l'étendue de la banquise était descendue plutôt plus bas que les autres années de la même manière que cette année. Mais ce n'est pas du tout une généralité : pas de règle en la matière semble t-il, on peut simplement constater que même en partant d'une étendue plus faible de banquise, on peut tout de même observer un hiver rude en Europe.

Florent.

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Les hypothèses présentées ici ou là sur l'éventualité d'un retour à des hivers très rudes, notamment en 2006-2007, m'aménent à réagir:

D'après ce que j'ai pu lire, une majorité d'astronomes considèrent que les variations de l'activité solaire (généralement évoquées pour justifier ces prévisions) n'interviennent plus que pour 30 à 35 % dans la variabilité climatique tendancielle (les GES exerçant une influence dominante depuis le milieu des années 70).

De plus cette activité solaire cyclique a connu son maximum vers 2002 et son recul n'a pas empêché la température moyenne de l'hémisphère nord de battre tous les records cet été (ensemble des mois de juin, juillet, août et septembre) et l'automne 2005 semble prendre le même chemin.

Comme, de plus, l'extension estivale de la banquise a connu également un record de réduction et que les émissions de GES sont en train de très fortement accélérer avec les émissions de méthane en provenance des millions de km² de permafrost dégelé cet été (et dont il est certain qu'une partie ne regèlera plus, même l'hiver, à cause de la reprise de la fermentation bactérienne), il y a toutes les chances que les records (à la hausse) de températures soient de plus en plus souvent battus et que le réchauffement s'accélère. Si du moins nous ne faisons rien, ou trop peu, pour combattre cette tendance…

Donc, je ne crois pas un seul instant au retour d'un hiver très froid en 2006-2007 ou après !

Ce qui n'empêche que des anomalies froides puissent parfaitement apparaître certains mois dans certaines régions du globe, en liaison avec la variabilité de la circulation atmosphérique et peut-être - peut-être seulement - de l'évolution du Gulf-Stream en ce qui concerne l'Europe occidentale et septentrionale.

En fait, je suis pratiquement sûr que 2005 constitue bien une année seuil, ainsi que je l'avais annoncé l'an passé puis répété au printemps dernier, arguments à l’appui, dans mes publications et sur le forum climatologie d'infoclimat, et que nous entrons dans un nouveau régime climatique global... De plus en plus de climatologues (y compris l'Américain Archer qui fait autorité en ce domaine et qui a publiquement déclaré sur le forum Climate Change que mes travaux étaient dignes de considération, et ce n'était pas moi qui lui en avais parlé) se rangent maintenant à mon avis après avoir dans un premier temps considéré mes travaux avec suspicion.

Même un septique comme le climatologue américain Master, interrogé à propos de la saison des cyclones 2005 et dont nous citons ci-après la réponse à un interview daté du 20 octobre, commence lui aussi à envisager que nous avons franchi un seuil climatique :

"Cette année est une année exceptionnelle. Je ne pense pas que nous reverrons cela de notre vivant. Si ce devait être le cas, alors il y a quelque chose qui ne va vraiment pas sur notre planète. Mais je ne pense pas que ce sera le cas", a assez pitoyablement déclaré Masters, avant de reconnaître : "Mais cela reste une préoccupation parce que nous influons sur le climat. Il est possible que dans notre remue-ménage nous ayons franchi un seuil quelconque."

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Ls années exceptionnelles "que nous ne reverrons pas de notre vivant" s'enchaînent pour l'activité cyclonique, vue par la NHC de Miami. C'est presque exactement dans les même termes qu'avait été qualifiée l'année 2004 après la série sans précédent d'ouragns majeurs ayant affecté la Floride l'an dernier...

Désolé pour le hors sujet mais c'est pertinent ici, dans la continuité du post d'Alain

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D'après ce que j'ai pu lire, une majorité d'astronomes considèrent que les variations de l'activité solaire (généralement évoquées pour justifier ces prévisions) n'interviennent plus que pour 30 à 35 % dans la variabilité climatique tendancielle (les GES exerçant une influence dominante depuis le milieu des années 70).

De plus cette activité solaire cyclique a connu son maximum vers 2002 et son recul n'a pas empêché la température moyenne de l'hémisphère nord de battre tous les records cet été (ensemble des mois de juin, juillet, août et septembre) et l'automne 2005 semble prendre le même chemin.

Comme, de plus, l'extension estivale de la banquise a connu également un record de réduction et que les émissions de GES sont en train de très fortement accélérer avec les émissions de méthane en provenance des millions de km² de permafrost dégelé cet été (et dont il est certain qu'une partie ne regèlera plus, même l'hiver, à cause de la reprise de la fermentation bactérienne), il y a toutes les chances que les records (à la hausse) de températures soient de plus en plus souvent battus et que le réchauffement s'accélère. Si du moins nous ne faisons rien, ou trop peu, pour combattre cette tendance…

Donc, je ne crois pas un seul instant au retour d'un hiver très froid en 2006-2007 ou après !

Alain, l'hiver froid qui est prévu selon mes sources même dès cette année est conjoncturel et s'incrira bien entendu dans la dynamique globale de l'évolution thermique à l'échelle du globe. En d'autres terme, la période étant réchauffé, il est bien évident qu'une telle conjoncture n'aura pas la même incidence (par là même la même rigueur en terme de froid) que si elle était survenue cela fait un siècle. Précisément, le niveau global du prochain hiver rude dû aux paramètres astronomiques (solaires) sera d'un grand intérêt pour mesurer ce qu'il reste de potentiel d'action à ceux-ci. Si c'est bien celui qui vient, nous allons le savoir très vite...Florent.
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juste une question a monsieur coustou.comment ce fait t il qu il puisse y avoir des hivers exceptionnelement rudes au pakistan et en afghanistan avec des milliers de morts,ainsi qu aux usa ou en mongolie, mais pas en europe.

default_mad.gif ce qui est agacant c est que vous confondez situation dynamique avec moyenne.sil es temperatures ont grimpées c est en raisons des flux de sud ou sud ouest en augmentation ces dernieres années.on voit bien que lorsqu il y a un flux de nord est en hiver il fait toujour aussi froid qu autrefois et que les vagues de froid entrainent encore des records avec les memes masses d airs.pire,début mars 2005,à centres d actions identiques a 1971 il y eut la meme masse d air froid et les memes temperatures,a la difference qu en 2005 la masse d air froid est allé plus a l ouest entrainant l explosion de records dans l ouest.

cette manie de rajouter 1.5 degrés au prevision n a donc pas d interet.ilo sufirait qu il y est les memes conditions synotptiques pour avoir un hiver aussi glaciale qu il y a 50 ans,rechauffement ou pas.

vous CONFONDEZ SITUATION DYNAMIQUES ET MOYENNES VOTRE RAISONNEMENT EST DONC FAUX!

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bien sûr que l'on peut avoir un hiver rude, même en phase de réchauffement. Je pense qu'alain voulait dire que la tendance générale est de moins en moins favorable à des hivers froids au fil du temps. Je commence à douter de cet hiver rude: les modèles n'y sont pas favorables, les réserbes de froids ne sont pas sensationnelles, la banquise est moins étendue qu'à l'accoutumée.

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cette manie de rajouter 1.5 degrés au prevision n a donc pas d interet.ilo sufirait qu il y est les memes conditions synotptiques pour avoir un hiver aussi glaciale qu il y a 50 ans,rechauffement ou pas.

vous CONFONDEZ SITUATION DYNAMIQUES ET MOYENNES VOTRE RAISONNEMENT EST DONC FAUX!

Une moyenne mensuelle est une situation moyenne et non pas dynamique : il convient donc d'ajouter les 1,5°C correspondant au réchauffement climatique depuis un siècle si on doit comparer la période actuelle avec des années du XIXe siècle. Par contre, sur un jour donné, on pourrait en effet atteindre encore des froids record en effet. Encore que il faille voir. Parce que en tout cas, les records de chaleur ont peut-être été amenés à être battu ces dernières années parce que le niveau thermique moyen s'est relevé. Ainsi, en 2003, on peut très bien comprendre au niveau mensuel moyen les 5°C d'excédent environ en juin et août alors que l'on avait jamais observé plus de 3,5°C d'anomalie en excédent en pareil cas. Et on a observé au niveau dynamique souvent entre 38 et 40°C là où les températures se maintenaient en pareil cas entre 36 et 38°C. Attendons le prochain hiver rude pour en savoir plus, pour comprendre si ce type d'été est une tendance de fond ou une événement exceptionnel isolé. Pour savoir peut-être (si la situation synoptique s'y prête) jusqu'à quel point les températures hivernales peuvent encore descendre au sein d'une période que la communauté scientifique s'accorde pour décrire comme la plus chaude depuis des decennies.Florent.
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Et depuis 1985, de combien de degrés le climat s'est réchauffé :0.5 ? 1° environ?

Cela voudrait dire qu'au lieu d'avoir -15°, on aurait -14.2° ! Notre hiver froid , on l'aurait quand même ! default_w00t.gif

Sinon, ce qui pourrait éventuellement atténuer l'anomalie négative d'un mois d'hiver, ce n'est pas tellement la vague de froid en elle même, mais les journées douces de ce même mois.

Par exemple, il pourrait faire très froid pendant 15 jours, normal pendant 8 jours et très doux pendant 8 jours. La forte douceur venant atténuer l'anomalie négative du mois, mais ça n'enlève rien à la vague de froid en elle même ! ex: février et mars 2005 furent des mois contrastés. La vague de froid s'étant produite entre le 15 février et le 15 mars, cela ne s'est guère refleté dans les moyennes puisque la 1ère quinzaine de février et la 2è quinzaine de mars furent douces....

Ce qui pourrait gâcher la moyenne mensuelle , ce seraient les pics de douceur. Mais si ces pics ne se produisent pas , alors la moyenne mensuelle serait très basse...

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pour comprendre si ce type d'été est une tendance de fond ou une événement exceptionnel isolé.

il est quand même reconnu par quasi tout le monde que l'été type 2003 aura lieu à peu près un été sur deux en 2040 à peu près
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Et depuis 1985, de combien de degrés le climat s'est réchauffé :0.5 ? 1° environ?

Cela voudrait dire qu'au lieu d'avoir -15°, on aurait -14.2° ! Notre hiver froid , on l'aurait quand même ! default_w00t.gif

Sinon, ce qui pourrait atténuer l'anomalie négative d'un mois d'hiver, ce n'est pas tellement la vague de froid en elle même, mais les journées douces de ce même mois.

Par exemple, il pourrait faire très froid pendant 15 jours, normal pendant 8 jours et très doux pendant 8 jours. La forte douceur venant atténuer l'anomalie négative du mois, mais ça n'enlève rien à la vague de froid en elle même ! ex: février et mars 2005 furent des mois contrastés. La vague de froid s'étant produite entre le 15 février et le 15 mars, cela ne s'est guère refleté dans les moyennes puisque la 1ère quinzaine de février et la 2è quinzaine de mars furent douces....

Ce qui pourrait gâcher la moyenne mensuelle , ce seraient les pics de douceur. Mais si ces pics ne se produisent pas , alors la moyenne mensuelle serait très basse...

Je n'ai jamais écrit que des anomalies froides localisées dans l'espace et le temps n'arriveront pas ! (j'ai même écrit le contraire). Une vague de froid de une ou de quelques semaines, telle que celle que décrit Aldo, reste toujours possible. Je veux simplement dire qu'il n'y aura plus de grand hiver globalement exceptionnel, en raison de la tendance dominante au réchauffement climatique, lequel vient probablement de franchir un seuil. Et ce que je crois, c'est que les variations de la constante solaire qui gouvernaient l'apparition cyclique d'hivers très froids ont perdu leur force relative par rapport aux GES, à l'albedo, etc. et qu'il faut en tenir compte dans les prévisions saisonnières.

Naturellement, l'évolution ne sera pas plus linéaire que par le passé pour autant.

Ca devrait aussi fournir sa réponse à Jean-Baptiste, qui ne doit pas non plus oublier qu'on ne peut raisonner en tendance (ce que je fais essentiellement) sur deux pays seulement. Et puis Afghanistan et Pakistan du Nord ont des climats continentaux d'altitude, ce qui n'est pas le cas de tous les pays.

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il est quand même reconnu par quasi tout le monde que l'été type 2003 aura lieu à peu près un été sur deux en 2040 à peu près

Ce n'est pas le débat. Ce qui est indiqué est que le type d'évenements anormaux très en dessous ou au dessus des normales saisonnières permettent de prendre le pouls du climat et mesurer les niveaux de l'amplitude thermique possible actuellement au niveau saisonnier, mensuel et voire journalier. Ainsi les record estivaux ont gagné 1 à 2°C parfois plus lors du dernier grand épisode estival prévisible. Au tout de l'hiver cette année si tout va bien de nous montrer où il en est lorsqu'il se présente sous la configuration la plus favorable au froid.
Et ce que je crois, c'est que les variations de la constante solaire qui gouvernaient l'apparition cyclique d'hivers très froids ont perdu leur force relative par rapport aux GES, à l'albedo, etc. et qu'il faut en tenir compte dans les prévisions saisonnières.

Tout mon travail (et ce n'est pas là son moindre intérêt) montre que si le soleil pourrait avoir perdu de sa force relative par rapport aux GES..., c'est toujours lui qui imprime la variabilité saisonnière. Les GES et autres paramètres qui sont le fait de l'homme déterminent une constante de température croissant peu à peu avec le temps et qui s'additionne à la variabilité naturelle. En aucun cas les GES ne déclenchent de variations soudaines de la température à la hausse ou à la baisse, celle-ci restant le fait exclusif du soleil. Je tiens compte de tout cela dans mon travail de prévision saisonnière. Si l'hiver à venir vous semble froid en tendances, il aurait été autrement plus cela fait trente ans.Florent.
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il est quand même reconnu par quasi tout le monde que l'été type 2003 aura lieu à peu près un été sur deux en 2040 à peu près

Ca me fait sourire gentiment ce genre de phrase... default_sleeping.gif Déjà, tout le monde c'est qui? Et ensuite, même si je respecte le travail de tous, scientifiques, météorologues, etc..., personne ne sait avec certitude ce qu'il adviendra de notre climat dans 30 ou 50 ans. Ca, par contre, c'est certain.Maintenant, revenons au débat, froid ou pas froid cet hiver?
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Ca me fait sourire gentiment ce genre de phrase... Déjà, tout le monde c'est qui? Et ensuite, même si je respecte le travail de tous, scientifiques, météorologues, etc..., personne ne sait avec certitude ce qu'il adviendra de notre climat dans 30 ou 50 ans. Ca, par contre, c'est certain.

Ben si, on sait des choses, liées à l'effet de serre et aux cycles solaires en particulier. Que la température va augmenter. Et que les étés types 2003 seront de plus en plus nombreux.
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celle-ci restant le fait exclusif du soleil.

C'est très discutable et ne fait pas l'objet d'un consensus scientifique. Il y a des tas de mécanismes plus ou moins périodiques qui interviennent dans le climat, au niveau des océans par exemple, qui ont probablement autant d'importance que les cycles solaires.
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Certains forumeurs disent que quand il y a des vagues de froid en hiver, le froid a toujours la même intensité que par le passé. C'est exact, mais cependant la température moyenne des hivers ne cesse d'augmenter ces dernières décénnies. Il y a une raison à cela: les périodes de radoucissement hivernaux durent de plus en plus longtemps, dûes à des flux de Sud ou de Sud-Ouest de plus en plus persistants, ce qui fait que, là où les redoux duraient 4 ou 5 jours dans le autrefois, ils peuvent maintenant durer 15 jours d'affilée avec des températures de 15°C le jour et 8°C la nuit! On peut s'en rendre compte notamment avec les épisodes de fin Décembre 2002, ou encore dans la première quinzaine de Janvier 2005. Ce dernier épisode avait d'ailleurs touché quasiment toute l'Europe, des records de douceur ayant été massivement et largement battus en Europe du Nord et de l'Est.

Les épisodes de froid sont de moins en moins longs (en dehors de fin Février-début Mars 2005), malgré la domination actuelle des flux méridiens. Il y a donc certainement une raison à cela, et ce serait faire l'autruche que de refuser de s'en rendre compte default_sleeping.gif

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Ce que j'aime dans les phrases c'est le conditionnel, le fait que l'homme actuel conaisse tout, ca sera comme ca, on le sait, en 2050 il y aura un été sur 2 comme 2003.!

On peut dire qu'il y a plus de chances d'avoir des été comme 2003 plus souvent dans le fil du temps, mais on sera surement toujours surpris par la nature.

Je prendrais juste l'exemple des prévisions saisonnières, MF prévoyait un temps "normal" en température pour le tercile Septembre-Octobre-Décembre.

Résultats septembre et octobre largement excédentaire, il faudrait que novembre soit très très largement déficitaire pour arriver à des températures "normales".

Ce n'est en aucun cas pour critiquer MF mais pour montrer que sur une période de lissage de 3 mois les résultats ne sont pas bon, alors dire que l'on sait tout de ce qui se passera dans 50 ans, il ne faut pas abuser !

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A vous lire, j'ai l'impression que vous ne faites pas le lien entre circulation atmosphérique et climat.

Prenons le cas de janvier et février 2005 :

En janvier 2005, la plupart des masses d'air froid sont descendues à l'ouest du Groënland sur l'Atlantique, provoquant de vigoureuses remontées d'air doux jusque sur le nord de la Sibérie ; cette circulation d'ouest à l'échelle de l'Atlantique nord et de l'Europe explique les écarts thermiques par rapport à la moyenne :

f202m01.gif

Jusqu'à 8°C d'excédent sur la Nouvelle-Zemble !

En février, changement de décor, un blocage atlantique bouleverse la circulation, l'air froid descend essentiellement à l'Est du Groënland, refroidissant une bonne partie de l'Europe (centre et sud), mais faisant remonter de l'air doux (mais pas aussi doux qu'en janvier, puisque cet air doux n'a pas circulé sur tout l'Atlantique) à nouveau au nord de la Sibérie où l'excédent est moins élevé et surtout moins étendu qu'en janvier. Ce blocage atlantique a fortement continentalisé le climat euro-asiatique, zone de la planète qui s'est donc retrouvée refroidie par rapport à sa moyenne (à l'exception du nord de la Sibérie, en partie) (cf. carte ci-dessous). Que ce blocage se répète ces prochains hivers et les conséquences seront probablement les mêmes, voire pire en Europe occidentale si l'air froid suit une trajectoire continentale (scandinave) plutôt que maritime (mer de Norvège et mer du Nord comme en février dernier). Et remarquez l'extension des déficits thermiques dans cette situation ! On peut très bien enchaîner deux mois d'hiver à -6°C de déficit en France par blocage atlantico-britannique prolongé. Alors attention, la nature ne prévient pas !

f202m02.gif

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QUOTE

celle-ci restant le fait exclusif du soleil.

C'est très discutable et ne fait pas l'objet d'un consensus scientifique. Il y a des tas de mécanismes plus ou moins périodiques qui interviennent dans le climat, au niveau des océans par exemple, qui ont probablement autant d'importance que les cycles solaires.

J'ai simplifié... Bien entendu, je voulais signifier par là tout ce qui est processus naturels : L'énergie émise par le soleil alimente également les océans : tout dépends à quel bout de la chaine on se place : ce sont tous ces processus qui ont la propriété exclusive de pouvoir être périodiques, je le répète. Et le premier a imprimer une période, c'est le soleil lui même en début de chaine.Ensuite, au niveau naturel, je n'ai pas cité le volcanisme qui n'est en aucun cas périodique, mais intervient de manière imprévisible sous forme de crises entrainant les températures à la baisse de manière tout aussi irrégulière selon les quantités de poussières soufrés rejetées.

Florent.

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Que ce blocage se répète ces prochains hivers et les conséquences seront probablement les mêmes, voire pire en Europe occidentale si l'air froid suit une trajectoire continentale (scandinave) plutôt que maritime (mer de Norvège et mer du Nord comme en février dernier). Et remarquez l'extension des déficits thermiques dans cette situation ! On peut très bien enchaîner deux mois d'hiver à -6°C de déficit en France par blocage atlantico-britannique prolongé. Alors attention, la nature ne prévient pas !

Belle analyse Anecdote ! Je ne sais pas si on peut compter sur de pareils déficits de manière prolongée sur notre vieille Europe après 20 ans de disette, mais après tout la nature en effet ne prévient pas. En 1956 ou 1963 cela fait seulement un peu plus de 40 ans, nous avons encore atteint des anomalies de -6 à -10°C, voire -12°C du côté de l'Alsace me semble t-il en 1956... La tendance serait donc peut-être au froid cet hiver : si cela se réalise, tout est peut-être possible...Wait and see !

Florent.

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En parlant d'hiver et de compensation.

Je viens de faire une recherche des années ayant eu un mois de septembre et un mois d'octobre supèrieur à la moyenne de 1760 à 1990 à Paris.

VOici déja les moyennes de septembre et octobre sur la période 1760/1990.

Septembre : 15.4°C

Octobre : 10.9°C

Et voici la liste des années.

1765

1766

1767

1768

1770

1771

1772

1773

1774

1775

1776

1777

1779

1780

1787

1795

1798

1801

1802

1804

1806

1810

1811

1812

1815

1818

1819

1821

1822

1824

1825

1826

1827

1831

1832

1834

1838

1841

1843

1846

1849

1857

1865

1886

1891

1898

1900

1903

1907

1911

1921

1929

1933

1934

1937

1941

1942

1945

1947

1949

1953

1958

1959

1961

1966

1969

1970

1982

1983

1985

Maintenant si un spécialiste des hivers veut ressortir la moyenne de tous les hivers qui ont suivis avec quelques commentaires ca serait très bien.

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