Hiver ?

[Nemlod]

Bonjour désolé de déjà parler de l'hiver mais l'automne n'est pas ma saison préféré au contraire, et pour mon sujet il est bien d'avoir beaucoup d'avance.

J'aimerais savoir s'il y a des conditions pouvant tendre à favoriser un hiver froid en France (même si tout dépend des flux) de prévu ou d'amorcer, par exemple océan trop fort ou gulf stream prévu assez innactif, température au pôle déjà trop froide, ou autres choses d'hypothétiques style la végétations ou la faune (même si il n'y a pas de liens prouvés entre leur comportement et le climat futur). Ou si au contraire nous avons des signes favorable à un hiver doux.

Et aussi a fortiori pour l'automne, je suis pas contre un froid précoce.

Ce message est peu être rédigé un peu tot mais il peu être interessant de voir les évolutions des "prévisions" ou plutot "des signes avant-courreur" jusqu'à la réalisation de la saison hivernale pour voir ce que celà à donner.

Bon en attendant j'espère profiter de la chaleur annoncée de début septembre et surement d'amplitude assez modérée.

A+

[anecdote]

la végétation ou la faune réagit aux conditions météo du moment. Donc elle ne peut pas être source de prévision saisonnière, même si les gens de la campagne te disent le contraire. D'ailleurs la plupart des dictons ne servent à rien car ils ne bons qu'une fois sur 2 ou sur 3.

pour le reste je te renvoie au post sur le risque important de nouveaux épisodes de sud violents.

mais bon on ne maîtrise pas grand-chose

[Aldo29]

Déjà pour cet automne:

Les tendances seraient les suivantes selon Météobelgique (souvent fiable):

Septembre : 1ère 15aine beau et chaud

2è 15aine très perturbé, pluvieux, tempêtes et fraicheur

Octobre: 1ère décade-->beau et très doux

2è décade: pluie et vent

3è décade: flux de N/NO très frais

Novembre: 1ère et 2è décade: doux et humide, grisaille, pluies et crachins

3è décade: 1ère offensive hivernale et du froid

[kéké]

tres fiable?? euuuu faut peu etre pas exagere elle son réalistes surtout et c'est la Belegique ce qui peu différer avec la France .

[Aldo29]

Pour cet été ils ont été fiables et puis la Belgique ou la moitié nord de la France c'est à peu près pareil au niveau des grandes tendances.

Et puis c'est juste une tendance, à prendre avec toutes les précautions habituelles.

[Fred54]

En tout cas, le froid n'est toujours pas la en Sibérie, tout du moins pour l'instant....

Prenons une des villes les plus froides comme Jakutsk par exemple... La bas, il ne Gêle toujours pas la nuit en ce moment et en journée les températures varient entre 9 et 15°...

C'est plutôt bizarre qu'il fasse encore aussi doux la bas....

[Divergent43]

les tendance de belgique sont appliquable pour le nord ouest de la france en rajoutant quelque degré

pour le NE on peut aussi prendre les tendance belges mais pour les température en hiver , les tendance sont bonne. en été il faut rajouter 10 °C en periode ensoleillé et 5 °C en temps humide.

[Aldo29]

En tout cas, le froid n'est toujours pas la en Sibérie, tout du moins pour l'instant....

Prenons une des villes les plus froides comme Jakutsk par exemple... La bas, il ne Gêle toujours pas la nuit en ce moment et en journée les températures varient entre 9 et 15°...

C'est plutôt bizarre qu'il fasse encore aussi doux la bas....

On est que fin août !Le froid en Sibérie c'est pas avant le 15 septembre minimum en général (et encore dans la partie la plus au nord).

On pourra faire un 1er point sur le froid dans les régions polaires et sibériennes pas avant mi-septembre. Attendons que l'été soit complètement fini.

Sinon la canicule était encore très présente sur la partie ouest de la Russie l'année dernière. Cette année, on tourne autour des 20-22° et en dessous de 20° au nord du 60°.

[Invité Guest]

Oui tout ceci est aussi fiable que les prévisions sur le calendrier des postes. Déjà que j'ai des gros doutes sur les prévisions saisonnières même si dégager une grande tendance sur une saison deviendra de + en + possible!, que dire des prévisions semaine= par semaine jusqu'à noel ?: de la pure supercherie!

[herve33]

Eh bien , moi , je pense que l'hiver sera peut-etre exceptionnellement doux , car l'activité cyclonique sous les tropiques est littérallement exceptionnel cette année . J'ai des amis qui habitent aux Antilles , ils ont rarement connu un mois d'Août aussi chaud . La mer dépasse les 30 C . je pense que cela peut influencer le climat de l'Europe . Enfin , ce n'est qu'un avis personnel

[Nemlod]

Pour le moment l'océan à notre niveau est en déficit thermique, surtout le milieu de l'atlantique Nord.....

[Aldo29]

Eh bien , moi , je pense que l'hiver sera peut-etre exceptionnellement doux , car l'activité cyclonique sous les tropiques est littérallement exceptionnel cette année . J'ai des amis qui habitent aux Antilles , ils ont rarement connu un mois d'Août aussi chaud . La mer dépasse les 30 C . je pense que cela peut influencer le climat de l'Europe .  Enfin , ce n'est qu'un avis personnel

Tiens ! on dirait un propos typiquement bazirien qui vous mine les espoirs d'avoir du froid ! Pourquoi l'activité cyclonique fin aout-début septembre aux Antilles donnerait des températures très douces en Europe en janvier-février ?

Aout 2003 a été exceptionnellement chaud chez nous lié à un Sahara brûlant , et pourtant l' hiver 2003-2004 a été proche des normales.

On pourrait dire aussi que la baisse de l'activié solaire et la nao- actuelle est un signe d'hiver froid....Et pourtant c'est très prématuré.

Alors évitons les exagérations fantasmagoriques.

Déjà que certains nous annonçaient une 2è canicule pour cet été.....

[Nemlod]

D'autres annoncaient un été sans canicule, Orly a tout de même relevé 34.2°C en aout (et moi 34.9°C) c'ets vrai que c'est froid ......... et le nombre de jour >30°C est > à la normale......

[Aldo29]

Je voulais dire un été caniculaire en général......

[Nemlod]

Oui j'ai bien compris Aldo moi je parlais de ceux qui en annoncait pas du tout.

Et je suis d'accord avec toi ce n'est pas un été caniculaire loin de là avec plusieurs Tx inférieur à 20°C, et une Tnn à 10.1°C pourtant je suis influencé par l'urbanistation. Il a été partager entre un temps bien chaud et bien frais, sans trop avoir de temps médian.

[Popote]

Voici les prévisions saisonnaires que l’on peut faire à partir du modèle IRI :

(mise à jour août 2004)

Période Octobre, novembre décembre :

Températures :

La probabilité de températures excédentaires est de plus de 60% sur la cote méditerranéenne de l’égypte.

Cette proba sera de 50% sur une bonne partie du Maghreb et de la méditerranée orientale, ainsi que en Russie sur les cotes de la mer de barentz.

Les températures seront à 45% plus douces sur l’Europe occidentale et centrale, Maroc, Islande, Ecosse et Scandinavie.

Toutes les autres régions connaîtront pour cette période certainement des températures proches des normales.

Précipitations :

Toute l’Europe et l’Afrique du nord auront certainement des précipitations normales.

Période Novembre, décembre, janvier :

Températures :

Nous retrouvons les cotes méditerranéennes de l’Egypte et de la Libye qui auront 50% de chances d’avoir des températures supérieures aux normales.

La probabilité d’avoir des températures au-dessus des normales sera de 45% sur tout le bassin méditerranéen, et cette probabilité sera de 40% au Portugal, nord de la France, Europe centrale et moyen orient, Finlande et mer de barentz.

Pas de tendance nette pour toutes les autres régions.

Précipitations :

Toujours pas de tendance marquée pour toute la zone pour cette période.

Période décembre, janvier, février :

Températures :

Probabilité de températures excédentaires de 45% sur toute l’Afrique du nord.

Cette probabilité sera de 40% sur l’Espagne, le sud de la France et l’est du bassin méditerranéen, mais aussi sur toute la Scandinavie et l’Islande.

Sur tout le reste de l’Europe, pas de tendance nette.

Précipitations :

Les précipitations avec une probabilité de 40% excédentaires sur la péninsule ibérique et le moyen orient.

Pour le reste des régions, pas d’excédents dans un sens ou dans l’autre.

En conclusion pour la France, l’automne et l’hiver seront probablement dans les normes ou plus doux dans le nord, alors que la probabilité d’un automne et d’un hiver doux sur la moitié sud est plus forte. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

J'espère me tromper. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

ps: n'y voyez rien de bazirien dans ma réponse. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

[neiges]

les gentianes sont, parait-il, pas tres hautes et le racines longues.

chute de neige dans la norme, froid vigoureux et precoce...à suivre /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

[Invité Guest]

euh.....les gentiannes ne sont pas très hautes.....????

J'en ai rencontré une de 1m20 il y a quelques jours et ce à 720m d'altitude.....

Perso, je ne crois pas que la hauteur des gentiannes soit vraiment un signe pour l'hiver à venir....c'est pour moi juste une croyance populaire de plus.

[Nemlod]

Oui je pense aussi, surtotu que les plantes se mettent en sommeil en hiver, pouquoi se ferait telle courte alors qu'elles faneront........

[Nocturne]

Petit résumé des mois précédents : un début froid avant un temps sec et très chaud durable

L'année 2003 a démarré un caractère froid et neigeux de saison. C'est d'ailleurs le mois de janvier le plus froid depuis 1997 ! La neige a fait une apparition remarquée et durable, ce qui, par endroit, ne s'était pas vu depuis près de 15 ans. Les températures sont plus fraîches que la normale, mais sans excès en raison de quelques pics de douceur. En revanche, la pluviosité a été globalement supérieure à la normale.

Le mois de février s'est montré encore plus froid que janvier avec quelques chutes de neige également, mais globalement un temps durablement sec et ensoleillé. Il faut remonter à février 1996 pour connaître un mois de février aussi froid. Ces deux mois nous ont fait renouer avec les temps de plein hiver, le plus froid depuis 1991 !

Le printemps est remarquable de par sa situation anticyclonique durable. Mars est un mois record de par son ensoleillement mais également ses fortes températures, le temps longtemps stable s'est avéré très sec. Avril, plus contrasté au niveau des températures, passant d'un extrême froid record d'un côté à une chaleur estival, reste également bien stable et globalement sec. En revanche, Mai entre un peu plus dans la normale, aussi bien en précipitations qu'en température, malgré des pluies orageuses disparates et un coup de chaleur en fin de mois.

L'été a commencé en fanfare avec un mois de juin exceptionnellement chaud voire record vers l'Est et le Sud, battant de nombreux records, très ensoleillé, faiblement arrosé. Le mois de juillet, quoique par endroit plus arrosé et un peu moins chaud que juin, excepté en deuxième décade avec le 14 juillet le plus chaud depuis plus de 50 ans, reste tout de même à un très bon niveau. Enfin le mois d'août bat quasiment tous les records de chaleur, notamment sur la première quinzaine en dépassant les 40°C sur une bonne partie du territoire et grimpant jusqu'à 42°C à Paris Saint-Maur ou encore 41°C sur Colmar ou Auxerre ! Les pluies orageuses sont rares (maxi de 3 jours) mais localement copieuses. Depuis le début des relevés en France, aucun été n'a été si chaud (depuis 1757, pour Paris Le Bourget ou depuis 1873 pour Paris Montsouris) ! Pour Bruxelles idem depuis 1833 ! Il faut peut-être remonter au Moyen Âge (1137) ou durant la Renaissance (1540) pendant l'optimum pour, peut-être retrouver pareille comparaison. L'ensoleillement est exceptionnel également avec l'été le plus ensoleillé depuis 1976 et les précipitations bien rares en fréquence et globalement moins abondantes.

L'automne a continué sur le même trend que les mois précédents, bien qu'avec une anomalie de chaleur moindre mais avec un temps encore plus sec et toujours aussi ensoleillé. Le mois d'octobre a démarré sous une fraîcheur très anormale et un temps relativement humide avant une stabilisation du temps digne d'un été indien. La dernière décade a, en revanche, montré un image bien hivernal avec des gelées fréquentes et sévères en-dessous de -5°C à Reims notamment mais aussi avec la gelée la plus précoce à Paris-Montsouris depuis 1946 ! Novembre a été mou et assez stable, malgré une dernière décade un peu plus chaude et plus humide.

L'hiver et décembre ont commencé dans la douceur avant que le froid sec s'installe en deuxième semaine.

Cette année 2003 restera, en tout cas, comme une année exceptionnellement ensoleillée et sèche, très exceptionnellement chaude. Il faut remonter à 1976 ou surtout 1947 pour retrouver en partie quelques anomalies similaires.

L'année 2004 a montré d'abord un caractère bien humide en janvier, notamment au cours de la première quinzaine. Par la suite, la neige a fait son apparition régulièrement en dernière décade de janvier et de février, mais également parfois en mars. Le temps au printemps s'est montré relativement sec avec des températures proches des normales. Le mois de mai a même renoué avec des températures plus fraîches que la normale, ce qui ne s'était pas produit depuis 1996. Des gelées en dernière décade ont même apparu. Juin s'est avéré sec ; les températures et l'ensoleillement n'ont pas été excessifs. Le mois de juillet est également bien humide notamment sur sa 1ere quinzaine avec des températures plus fraîches sur une grande moitié nord-ouest de l’hexagone, des températures qui sont restées proches de saison ailleurs. La moitié sud s’est avéré plus sec et des températures plus élevées. Ce mois de juillet s’est avéré juste niveau prévisions établit le 14 juillet.

Carte de BDNE (Banque de Données Nationales des Eaux) :

Le niveau des cours d'eaux se situe dans la partie basse mais sans excès. Les pluies de mai et de début juillet devraient permettre aux rivières de ne pas connaître un étiage trop sévère. Grâce à un mois d’août très humide, le niveau des nappes phréatiques redeviennent conformes à ce qu’on pouvait attendre fin août.

Le Niño ou phénomène ENSO :

Des signes avant-coureurs d'un faible Niño au cours du deuxième semestre apparaissent. L'Europe pourrait, dans ces conditions, connaître un automne et un début d'hiver médiocre, humide et pluvieux. Actuellement il a du mal à se mettre en marche, il devrait se faire sentir surtout a partir de mi-octobre…

L'Oscillation Nord Atlantique :

L'Oscillation Nord Atlantique est un bon indicateur du temps en Europe, notamment en hiver. Négative en hiver, elle favorise les situations de blocage sur l'Europe, puisque la circulation est méridienne. Dans ce cas, l'hiver est souvent froid et anticyclonique. Positive, elle favorise la circulation zonale, propre aux vents d'Ouest. Les perturbations apportant douceur et pluie déferlent sur l'Europe occidentale.

La situation zonale a tendance à s'accentuer depuis plusieurs semaines. Mais l’indice de la NAO est toujours dans un mode négatif pour le moment. La circulation zonale a pu temporairement se rétablir ce mois d’août.

L'Oscillation Arctique :

Cette Oscillation a aussi une certaine influence, car elle détermine le positionnement et la trajectoire des dépressions de l'hémisphère Nord. Actuellement et depuis quelques années, elle serait dans un mode négatif, ce qui entraînerait un passage plus au Sud des dépressions, favorisant les descentes d'air froid polaire couplées avec l'Oscillation Nord Atlantique, ce qui explique notamment les hivers froids européens et américains en 1995-1996 et aussi 2000-2001 (surtout pour l'Europe du Nord et de l'Est). Vous pouvez retrouver de plus amples explications dans le lien suivant : "http://www.intellicast.com/DrDewpoint/Library/". En 2003, l'OA a atteint un niveau record le plus bas depuis 53 ans (devant 1952, 1968, 2000).

L'activité solaire :

Les spécialistes de ce domaine observent de manière pointue l'activité solaire depuis plusieurs décennies. Il s'avère que l'augmentation de la température terrestre depuis un siècle semble corrélée avec l'augmentation de l'activité solaire. Cette activité a même atteint des niveaux records depuis le début des années 1980. De plus, le maximum solaire correspond à chaque fois à des pics d'hivers doux (cycle de 11 ans), alors que le minimum correspond généralement à des hivers froids...

De plus, il s'avère qu'à chaque maximum, la circulation atmosphérique et in extenso les vents dominants voient leur trajectoire modifié. Ainsi, de 1990 à 2001, la trajectoire aurait été globalement stable et actuellement, elle changerait, cette évolution ayant débuté depuis janvier 2002.

En tout cas, compte tenu de l'activité solaire dont le maximum en avril 2001 a été le plus faible depuis une vingtaine d'année, les scientifiques s'attendent à un relatif refroidissement de la température moyenne terrestre au cours des deux prochaines décennies.

Actuellement, l'activité solaire est très basse, ce qui entraîne une faiblesse des dépressions sur l'Atlantique et le renforcement des anticyclones continentaux surtout en été. Elle serait aussi à l'origine des modifications magnétiques à la surface de la Terre. Le meilleur exemple reste également l'augmentation non prévue et temporaire de l'activité solaire au cours de fin octobre et début novembre qui a favorisé les courants d'air tropical et un temps plus zonal sur l'Europe.

La situation de minimum solaire est souvent à l'origine de sécheresse et chaleur estivale. Le météorologue allemand, F. Baur, qui a réalisé de formidables travaux sur les prévisions à long terme avait remarqué qu'un été chaud et sec arrivait sur l'Europe trois ans après un maximum solaire, suivi un an et demi après d'un hiver rigoureux. Alors, été chaud et sec pour 2003 et hiver froid en deuxième partie de décennie.

Il semblerait que le retour aux conditions de faibles éruptions solaires au cours des prochaines semaines favorisent le retour du temps froid et même peut-être aussi de conditions neigeuses sur le continent européen.

Le réchauffement climatique :

Bien que n'étant pas entièrement certain que les gaz à effets de serre soient responsables uniquement au réchauffement climatique, car il faut aussi chercher d'autres causes terrestres (axe terrestre par rapport au soleil) et extra-terrestres (activités solaires), on pourrait se rendre à l'évidence que la fluctuation chaude a tendance à perdurer depuis une dizaine d'années ! D'ailleurs, en conservant la période de référence 1961-1990, on remarque que les anomalies de températures sont généralement entre +1°C et +2°C depuis près de 5 ans et les anomalies de précipitations souvent excédentaires (mais en droite ligne avec les variations constatées par le cycle de Brückner 33/35 ans et observées par Sanson 42/44 ans).

Le bémol à observer, tout de même, est que malgré ce soi-disant réchauffement, de forts contrastes subsistent parfois sur de longues périodes et de nombreux records tombent : ainsi, les Pôles Nord et Sud n'ont cessé de se refroidir depuis une trentaine d'années.

Dame Nature et Gaïah / Terre, nous devons tout de même tous la protéger plus que jamais protéger ! Mais, pour ce faire, la prise de conscience doit non seulement être citoyenne, nationale, européenne, mais surtout mondiale !

En tout cas, sous l'influence, semble-t-il, plus perceptible du réchauffement climatique (ou de la poursuite d'une fluctuation chaude), les contrastes de temps aussi bien au niveau des températures que des précipitations, avec des échanges violents, semblent se manifester au quatre coins de la Terre et plus particulièrement sur l'hémisphère Nord et ne rendent pas optimiste quant aux conditions climatiques des prochains mois et années...

Enfin, il faut rajouter que les données météorologiques ne sont recueillies depuis 1650 pour la série la plus longue (série de Manley, Angleterre centrale) ; les abris météorologiques, en périphérie urbaine, il y a un siècle, subissent les effets urbains de l'îlot de chaleur des villes (Paris-Montsouris connaît une augmentation de 2°5 C de sa moyenne en raison de l'influence urbaine...). De plus, les capteurs ont depuis changé et l'électronique (souvent plus fiable) a pris le dessus sur les appareils d'antan.

2003 a par ailleurs été pour la France l'année la plus chaude de tous les temps à cause des excès de température de mars à septembre !

Préambule : géographie des prévisions saisonnières

Ces prévisions sont réalisées pour une zone naturelle climatique : moitié Nord de la France, moitié Sud de l'Angleterre, Belgique, Hollande, extrême ouest de l'Allemagne. Bien que ne faisant pas partie de la même zone naturelle climatique, une extension est réalisé pour la partie Ouest et Sud de la France, mais avec une probabilité de réussite plus aléatoire...

Synthèse des prévisions pour les prochains mois ( année 2004)

Année 2004 : deux tiers humide et plutôt

frais, en contraste avec 2003

Les années sèches aux étés caniculaires (1911, 1921, 1947, 1959, 1976) sont suivies fréquemment d'une année fortement humide avec des étés frais, notamment en août ! Ce pourrait très bien être la situation en 2004.

Même si la fin de l'hiver et le printemps se sont avérées secs, les conditions évolueraient en deuxième partie d'année vers un temps plus perturbé, où le courant d'Ouest / Nord-Ouest serait dominant. Toutefois, l'activité solaire mollissant, l'activité dépressionnaire ne devrait pas apporter de violentes tempêtes, excepté en période d'équinoxe.

Automne 2004 : bien marqué, dans la fraîcheur et l'humidité

Les dépressions pourraient retrouver le chemin de la France au cours de l'automne avec une ou deux tempêtes possibles vers la fin de l'équinoxe. La fraîcheur précoce en septembre et le froid humide en novembre pourrait marquer cet automne 2004.

Moyen : suite à un été médiocre, l'automne sert souvent de compensation.

Septembre 2004 : assez ensoleillé sous des températures déjà automnales

Une compensation pourrait avoir lieu au cours du mois de septembre avec la présence d'un été tardif en début de mois. La fraîcheur serait plutôt de mise au cours de la deuxième quinzaine avant le retour d'un temps fort dépressionnaire par la suite, notamment en raison du retour d'El Niño.

L’indice de confiance est faible niveau températures,étant donné le positionnement probable des champs d'actions.

prévisions pour la moitié Nord de la France

Le début de mois pourrait s'avérer chaud et ensoleillé avec le retour de l'anticyclone des Açores. Son positionnement un peu trop au Nord-Ouest de la France favoriserait par la suite le retour à des conditions plus fraîches pour la saison, mais toujours sous un temps ensoleillé. À l'approche de l'équinoxe, le vent d'Ouest pourrait reprendre de la vigueur, entraînant le passage de perturbations actives, pluvieuses et venteuses sur le Nord de la France. Une tempête n'est pas à exclure en fin de dernière décade, car l'activité cyclonique serait assez intense cette année. Un bon mois pour la cueillette des champignons, difficulté durant la période des vendanges.

prévisions pour la moitié Sud de la France

Les conditions d'été tardif seraient réunies sur le Sud de la France, où de très belles journées devraient se développer, notamment au cours de la deuxième décade. En revanche, un changement de temps radical pourrait s'opérer au cours de la dernière, y compris sur la Méditerranée, avec le retour d'un temps beaucoup plus changeant et des températures plus fraîches.

Octobre 2004 : plus chaud et humide

. prévisions pour la moitié Nord de la France

La première décade verrait la poursuite d'un temps venteux et pluvieux et légèrement plus frais sous un flux de nord-ouest. Des inondations de cours d'eau ne sont pas impossibles avant le milieu de mois. Les premières gelées pourraient arriver en milieu de mois. Par la suite, l'anticyclone des Açores pourrait effectuer une poussée vers les contrées septentrionales, amenant des températures chaudes pour la saison (22°C) et un temps très sec. Vers le 30, la dépression d'Islande pourrait effectuer une poussée vers la France et les perturbations actives reprendraient le chemin de la France.

prévisions pour la moitié Sud de la France

Le Sud-Ouest, le Massif Central et les Alpes connaîtraient une période bien pluvieuse au cours de la première décade. Un temps estival en deuxième décade (27°C sur le Pays Basque vers le 20 possible). La fin de mois serait orageuse puis pluvieuse et plus fraîche. La Méditerranée devrait connaître quelques perturbations atténuées en première quinzaine. Les pluies cévenoles ne semblent pas être d'actualité cette année. Ensuite, les conditions seraient calmes et ensoleillées avant de bonnes pluies en fin de mois.

Le niveau de fiabilité est plus correcte à cette échéance et j’opte pour des températures supérieures au normale de saison.

Novembre 2004 : des conditions d'hiver précoce

Après deux années de mois novembre successif doux, novembre 2004 pourrait apporter des conditions hivernales précoces avec de la neige. Le froid devrait toutefois rester modérer. Cette arrivée hivernale pourrait intervenir à la 2e décade jusqu’à la fin du mois.

prévisions pour la moitié Nord de la France

Le temps dépressionnaire avec un peu de vent pourrait prédominer en première décade. Les températures seraient alors supérieures à la normale. Par la suite, les conditions anticycloniques sur le proche atlantique pourraient amener un changement de temps, avec des averses fréquentes, avec de la neige fondante puis de neige possible en fin de deuxième décade. Des gelées plus marquées et généralisées pourraient faire leur apparition avec un temps plus sec et plus brumeux tout de même. Vers le 29, les perturbations et le vent de d’ouest pourraient faire leur retour.

prévisions pour la moitié Sud de la France

La Méditerranée pourrait connaître des pluies conséquentes en deuxième décade. Pour le reste, le temps serait assez sec dans ces contrées. Sur les Pyrénées, le temps pourrait rester agréable en première décade avec de belles journées ensoleillées. Dans les autres régions, pluies, vent et douceur pourraient alors prédominer. En deuxième quinzaine, le temps se stabiliserait avec l'arrivée de température plus froides. La neige arriverait en moyenne montagne vers le 10. Le froid pourrait s’accentuer en 3e décades, avec de la neige à très basse altitude.

Hiver 2004-2005 : humide avec des températures tournant autour des normales

Après un début presque tonitruant, la majeure partie de l'hiver pourrait voir le passage de nombreuses perturbations peu actives, donnant une sensation d'automne prolongé. Ces perturbations pourraient s'avérer plus actives sur le Sud de la France. Le froid pourrait être plus intense en deuxième partie de la saison . Les précipitations assez abondantes en première partie de saison, entraînant quelques inondations ne se poursuivraient pas en deuxième partie. La neige pourrait faire tout de même de bonnes apparition notamment à l’est. Le flux d'Ouest peu vigoureux pourrait également régir le temps d'une bonne partie de l'hiver.

Pour l’hiver 2004-2005, l’indice de confiance est encore assez faible mais les changements s’opèrent déjà. Quand aux Américains , ils annoncent un hiver plus froid que la normale sur l’Europe de l’ouest alors que nos amis les allemands annoncent toujours un hiver doux.

Décembre 2004 : Finalement une période plus hivernale pourrait marquer le mois

Les changements sont bien la et l’anticyclone scandinaves pourrait marquer une partie de décembre avec des températures glaciales et des journées sans dégel. La dernière partie de l'année serait douce et humide. De la neige n’est pas impossible au milieu du mois.

L’indice de confiance est moins faible mais l’échéance est encore lointaine.

Année 2005 : une année au temps anticyclonique avec été chaud et sec possible

Suivant le cycle de 55 ans, deux ans après une année à l'été caniculaire apparaît une année avec un été chaud et sec, avec période chaude et sèche tardive en août et septembre possible. 1949 - 1895 - 1842.

Janvier 2005 : dans la poursuite de décembre 2004

La première décade pourrait s'avérer douce et humide. La 2e décade marquerait un tournent, avec un anticyclone centré sur la Russie dirigeant un flux d’est froid et sec. La dernière décade pourrait être neigeuse, avec un anticyclone cette fois-ci centré sur l’atlantique. De fortes chutes de neige ne sont pas à exclure sur le nord-est.

Février 2005 : anticyclonique et froid

La présence d'El Niño pourrait augurer les prévisions suivantes. Le mois de février pourrait s'avérer très froid, avec des gelées très fortes sur le territoire. Des giboulées de neige seraient possibles dans la première quinzaine du mois. La fin du mois pourrait être plus humide et doux.

Printemps 2005 : douceur et temps sec

Au regard des analogies, le temps sec pourrait prédominer au cours du printemps, en particulier en avril.

L’indice de confiance est faible pour le moment.

Mars 2005 : temps très humide, doux et peu de soleil

Les vents d’ouest pourrait être de l’actualité ce mois, les perturbations pourraient s'avérer assez régulières tout au long du mois. Une amélioration du temps avec l'arrivée d'un anticyclone puissant pourrait marquer à la toute dernière décade.

Avril 2005 : ensoleillé, sec et chaud

Par analogie, le mois d'avril pourrait s'avérer particulièrement chaud, ensoleillé et sec. Quelques pluies dans la première décade sont possibles. Dans la deuxième quinzaine, les journées estivales devraient être de plus en plus durable et des orages ne sont pas exclus en fin de mois.

Par la suite...

Si l'analogie est respectée, un temps sec durable au cours du printemps et de l'été ne serait pas impossible. La sécheresse pourrait s'avérer marquante, notamment sur la moitié Nord...

Perspectives à très long terme...

La deuxième partie de la décennie verrait le retour aux hivers bien plus rigoureux... Cela coïncidera, de plus, avec le minimum d'activité solaire. Comme le précisent certains sites européens, les hivers de la deuxième partie de la décennie équilibrerait la fluctuation chaude que nous avons connu depuis près de 15 ans.

Ainsi, suivant les cycles des hivers en Europe, aux alentours de 2006-2007, nous pourrions retrouver une série d'hiver très rigoureux ! Nous pourrions connaître aussi une période aux saisons plus marquées avec influence plus continentale. Mais les premiers effets pourraient se faire sentir dès l'hiver 2005-2006. Le Noël 2005 pourrait s'avérer même froid et neigeux... Cependant, nous avons changé de période depuis le milieu des années 1990 et nous serions entrés dans un cycle trentenaire de temps plus humide et plus zonal selon le cycle de Sanson, ancien météorologue français des années 1950.

Enfin, à plus long terme, 2011 et 2012 marquerait le maximum solaire, d'où le retour d'hiver plus doux, plus humide et plus venté, ainsi que d'été plus orageux... Concernant les étés, d'après certains cycles, 2007 et 2011 sortiraient des normes avec un temps généralement très chaud et très sec, les autres seraient régulièrement plus humides et même frais, notamment 2006, 2008 et surtout 2010. Toutefois, j'apporte un bémol sur 2005, car elle pourrait être sous l'influence d'un long blocage démarré fin 2004 et apporter une sécheresse marquée sur la moitié nord de la France... Mais toutes ces prévisions sont véritablement bien lointaines et à prendre avec toutes les précautions possibles...

Source : S.Fievet (http://perso.wanadoo.fr/stephane.fievet)

[Altitude600]

Bonne utilisation du mode conditionnel !

[Aldo29]

Des informations précieuses concernant l'activité solaire, la NAO, l'AO, la nino, etc qui permettent de fonder certaines prévisions dans les grandes tendances. C'est très intéressant.....

[oozap73]

Vers le 29 (novembre 2004), les perturbations et le vent de d’ouest pourraient faire leur retour

Lo00ool /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Après Florent76 (été), Stéphane Fievet (hiver) ?

[Nemlod]

déjà les prévisions météo saisonnières patienent énormément, (regarder les prévisions long terme pas mise à jour, celle de JC par exemple, on voit bien que les models ont eu tord, car je pense que JC sais interpréter les models de façon correcte). Alors datées des changement de temps, qui sotn souvent déjà faux eux-mêmes....autant joué au loto au moins on a autant de chance de se tromper, mais plus de s'enrichire....

[Invité Guest]

Entièrement d'accord avec toi Nemlod. Quand certaines prévisions saisonnières ne sont plus réactualisées depuis un bout de temps, on voit les erreurs. Quand on les change tous les mois, ça se voit moins à part si l'on a une bonne mémoire.