Suivi de la secheresse

[metre3]

Il y a 2 heures, JOJO_KERMIT a dit :

 

Tout dépend de la capacité du sol à emmagasiner l'eau (notion de réserve utile).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Réserve_utile_en_eau_d'un_sol

 

 

cela peut aller de moins de 50 mm à plus de 300 mm

 

imaginons un sol sableux ou caillouteux avec une assez faible épaisseur qui ne peut contenir que 50 mm: Même s'il tombe 400 mm, l'excédent partira directement dans les rivières.

Avec une évaporation de 5 mm par jour par exemple il suffira de 10 jours pour assécher ces sols.

 

C'est un exemple un peu trop simplifié certes mais tout ça pour montrer qu'une période d'excédent pluviométrique ne bénéficie que partiellement à certains sols et beaucoup plus à d'autres, et que l'on peut vite perdre la réserve en cas de forte ETP (évapotranspiration).

 

Je rejoins  @boubou07 : soit nous perdons très vite nos repères (la référence 1991-2020) soit il y a un truc parce que les sols ne semblent pas plus secs (voire moins) que d'habitude à fin mai. Sauf si l'absence de neige (Février est déficitaire en pluvio de 40 % mais c'est le seul depuis novembre et surtout c'est le mois le plus sec de l'année ici) explique ces écarts à la référence que la pratique quotidienne des sols et l'aspect de la végétation infirment largement. Mais effectivement, j'ai souvenir de chantiers d'ensilage réalisés dans des conditions boueuses fin mai, alors que le collègue à fait les foins (fin mai, tout change mais il a un séchage) dans d'excellentes conditions de sol, alors peut être bien que la référence trentennale est largement plus humide que notre référence récente (elle n'a pas de mal, vu la dernière décennie)

[boubou07]

Il y a 9 heures, metre3 a dit :

alors peut être bien que la référence trentennale est largement plus humide que notre référence récente (elle n'a pas de mal, vu la dernière décennie)

 

c'est en effet la seule explication, mais ça me parait tout de même étrange. 

premièrement, les sols sont gorgés d'eau et la flore exubérante (je dois débroussailler autour de mes ruches toutes les semaines sinon elles sont englouties) 

et deuxièmement, les cumuls observés ces derniers mois sont énormes et très supérieurs aux normales. 

 

donc, vu que les conditions de sols restent les même dans la durée, si on est plus sec que la normale avec des cumuls très supérieurs, ça veut dire 

que l'évapotranspiration est très largement supérieure à ce qu'elle était. Or, on a plutôt un ensoleillement déficitaire, très peu de vent (voire pas du tout) et des Tx excédentaires c'est vrai, mais pas tant que ça (de l'ordre de +1°C de Txm mensuelle). 

 

ça voudrait dire 2 choses :

- les anciennes normes d'humidité des sols sont d'avoir une surface trempée fin mai/début juin (étonnant !)

- il suffit de +1°C de Txm pour que l'évapotranspiration explose au point de ne pas pouvoir être compensée par des cumuls de + 50% voire + 100% (re-étonnant) 

 

le principal étant que la nature est verte et belle et que la plupart des arbres mis à mal par la période 2019-2022 ce sont remis (sauf les pins Laricio) 

ceux qui me surprennent le plus étant les cerisiers/merisiers que l'on croyait condamnés et qui ont magnifiquement fleurit et fructifié cette année.    

 

[bernardt60]

https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/penurie-d-eau/eau-le-prefet-pourrait-etre-amene-a-placer-le-finistere-en-vigilance-dans-les-prochains-jours-35807912-4140-11f0-8e2a-4849b47199cd

 

 

[M4x]

L’état des vigilances et alertes sécheresse : (https://vigieau.gouv.fr)

 

[bernardt60]

https://www.letelegramme.fr/bretagne/meteo-en-bretagne-un-printemps-tres-sec-surtout-dans-les-cotes-darmor-et-en-ille-et-vilaine-6830008.php

[Serge L]

Le niveau des nappes reste plutôt satisfaisant malgré une tendance à la baisse depuis février. 75% des niveaux sont en baisse. 46% son au dessus des normales mensuelles, mais 70% l’année dernière à la même période. Enfin 35% sont sous les normales mensuelles. La situation reste préoccupante pour des Corbières au Roussillon.

 

https://www.brgm.fr/fr/actualite/communique-presse/nappes-eau-souterraine-au-1er-juin-2025

En Europe pour le printemps, le débit des fleuves et rivières est le plus bas depuis le début des relevés en 1992.