crabo Posté(e) 17 mars 2014 Partager Posté(e) 17 mars 2014 Ma seule exagération (erreur) que je concède : la Rochelle n'approche clairement pas les 2300 heures. Je pense qu'elle se situe entre 2150 et 2200 h. Erreur que tu concèdes après t'être montré particulièrement désagréable. Dommage que tu t'en sois pas aperçu avant. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 17 mars 2014 Brest Partager Posté(e) 17 mars 2014 Autant pour moi, je n'avais pas compris ta phrase comme ça . Là effectivement, je suis d'accord pour "le tiers nord" qui est le plus sombre, c'est lié à la latitude. Disons que l'ensoleillement du nord de la France est caractéristique de l'Europe plate à cette latitude, alors qu'on n'aurait pas l'exception méditerranéenne française sans la pén. ibérique, l'Afrique du Nord et le Massif Central. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ventdautan Posté(e) 17 mars 2014 Toulouse (quartier Lardenne) Partager Posté(e) 17 mars 2014 Sinon Ventdautan, sais-tu ou je pourrais trouver toutes ces moyennes MF pour déduire la normale toulousaine, et du secteur pour les trente dernières années? Merci, Crabo En interne à MF. Voilà les données pour Toulouse Blagnac (Nor ann 91-10 : 2031h19) 1980 : 1986h48 1981 : 1987h24 1982 : 1952h06 1983 : 2054h30 1984 : 2168h06 1985 : 2127h30 1986 : 1932h06 1987 : 1812h18 1988 : 1959h06 1989 : 2308h30 1990 : 2189h00 1991 : 1997h33 1992 : 1734h36 1993 : 1894h01 1994 : 1865h44 1995 : 2205h25 1996 : 1989h08 1997 : 2181h16 1998 : 2163h54 1999 : 1961h57 2000 : 2103h55 2001 : 2056h33 2002 : 1900h44 2003 : 2269h36 2004 : 2007h22 2005 : 2051h05 2006 : 2174h33 2007 : 1900h49 2008 : 1950h36 2009 : 2089h45 2010 : 2127h29 2011 : 2300h40 2012 : 2186h32 2013 : 1975h27 Je vais rentrer chez moi puis lire ton post Dann Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 17 mars 2014 Partager Posté(e) 17 mars 2014 En interne à MF. Voilà les données pour Toulouse Blagnac (Nor ann 91-10 : 2031h19) 1980 : 1986h48 1981 : 1987h24 1982 : 1952h06 1983 : 2054h30 1984 : 2168h06 1985 : 2127h30 1986 : 1932h06 1987 : 1812h18 1988 : 1959h06 1989 : 2308h30 1990 : 2189h00 1991 : 1997h33 1992 : 1734h36 1993 : 1894h01 1994 : 1865h44 1995 : 2205h25 1996 : 1989h08 1997 : 2181h16 1998 : 2163h54 1999 : 1961h57 2000 : 2103h55 2001 : 2056h33 2002 : 1900h44 2003 : 2269h36 2004 : 2007h22 2005 : 2051h05 2006 : 2174h33 2007 : 1900h49 2008 : 1950h36 2009 : 2089h45 2010 : 2127h29 2011 : 2300h40 2012 : 2186h32 2013 : 1975h27 Super,Merci beaucoup, 2039 pour 81-2010, (soit un peu plus de 80 heures d'écart avec La Rochelle). Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MathieuBreizh Posté(e) 17 mars 2014 Auteur Partager Posté(e) 17 mars 2014 Bon, On va essayer d'être clair. Et cela me ferait plaisir que certains cessent de croire que mon seul but est d'exagérer voire de vanter pour je ne sais quelle raison l'ensoleillement (et le climat) de la côte atlantique. Je répète que je n'en ai strictement "rien à faire" (d'un point de vue perso), je n'y ai aucun intérêt particulier, ce n'est pas du tout "ma région", je n'y ai pas de famille (les plus près sont vers Brest et Morlaix, donc question climat et ensoleillement, là-bas, ben bof hein...!), et je ne retire aucun revenu d'une quelconque activité touristique. De même, et là je m'adresse directement à Crabo, je n'en ai strictement rien à faire de la comparaison avec Toulouse (ville qu'il remet sans cesse sur le tapis) : Toulouse serait plus ensoleillée ou moins ensoleillée (de peu, ou de beaucoup) que La Rochelle ? mais qu'il sache que je m'en fou.s complètement, là encore ! Bref... En revanche, la raison pour laquelle j'ai été plus que surpris et interloqué au vu des données 1990-2000 ou 1990-2010 que quelqu'un avait postées voilà quelque temps (je crois qu'il s'agissait d'un certain "Panyok" ou quelque chose dans le genre), c'est de voir que les écarts d'ensoleillement entre les stations littorales et celles situées dans l'intérieur avaient presque littéralement "fondu" ! Ce n'est pas tant les valeurs absolues que je remets en cause, mais bien ces valeurs relatives. Je connais très bien la pointe bretonne (très nombreux allers-retours entre Brest et la côte, au cours de nombreux étés), et j'ai vécu pendant 3 ans dans les Landes (très nombreux déplacements entre Mont-de-Marsan et la côte landaise, surtout de mai à septembre évidemment), puis j'ai vécu 4 ans en Charente maritime (allers-retours très, très fréquents entre Saintes et Royan, la pointe de la Coubre ou l'île d'Oléron). Alors ce que je peux vous affirmer, de la même façon que le feraient et le font tous ceux qui connaissent très bien ces régions littorales, tous ceux qui vivent là-bas, c'est que la différence d'ensoleillement entre le littoral et l'intérieur (quelques kilomètres suffisent, pas besoin de s'enfoncer de 100 km dans l'intérieur !) est tout simplement flagrante et indiscutable, notamment de mai à septembre. Il est très, très fréquent que, par un simple phénomène orographique et thermodynamique bien connu, la bande littorale reste toute la journée sous le soleil, lorsqu'à seulement 5, 10 ou 20 km dans l'intérieur, le soleil reste fréquemment et longuement occulté par des cumulus plus ou moins gros ou stratiformes. Cette situation est, je le répète, très fréquente et plus ou moins marquée. À vue de nez, je dirais que, durant cette période de mai à septembre inclus, lors des jours de beau temps (et ils sont majoritaires), la différence d'ensoleillement entre le littoral et l'intérieur avoisine sans aucun doute les 20 à 50% (oui, 50%, surtout en Finistère et Charente maritime, un peu moins flagrant dans les Landes) ! Sur l'année entière, la différence ne peut être aussi faible que 50 heures. C'est purement impossible. Par ailleurs, en saison hivernale, les brouillards ne sont pas du tout plus fréquents sur la côte que dans l'intérieur. J'aurais même tendance à dire le contraire. Mais sur ce point-là, je ne me montrerai pas aussi affirmatif. Les données 51-70 sont peut-être un peu surestimées, comme cela a été mentionné par MF. Mais au moins, ces données avaient le mérite de la cohérence : que ce soit entre Nantes et l'île d'Yeu, entre Cognac et La Rochelle ou Royan, entre Bordeaux et Lège-Cap-Ferret, les différences apparaissaient nettement, et logiquement. Je veux bien qu'entre 1990 et 2000, ces différences entre le littoral et l'intérieur aient pu être moindres, mais pas à ce point. Je n'y crois pas. Et comme par hasard, cette diminution brusque des gradients d'ensoleillement correspond au moment où MF a opéré des changements dans la façon de mesurer l'ensoleillement... Par ailleurs, la carte d'irradiation (que je reposte ci-dessous) fait clairement et tout logiquement apparaître ce gradient entre le littoral et l'intérieur. Elle tient évidemment compte de tous les mois de l'année. Mais si l'on avait fait une même carte ne prenant en compte que les mois de mai à septembre, les gradients en question auraient été encore nettement plus marqués (cela pour vous signifier que le phénomène dont je vous parle n'est vraiment pas qu'une "impression"). De plus, il est vrai que la période prise en compte va de 1998 à 2011 inclus, soit 14 années. Certes, ce n'est pas suffisant climatologiquement parlant, mais là encore, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que si les valeurs absolues apparaissant dans cette carte présentent sans doute une incertitude assez élevée, en revanche, l'incertitude est bien moins forte sur les écarts et les gradients. En d'autres termes, il y a fort à parier que si cette carte avait été dressée pour une autre période, quelle qu'elle soit, les gradients apparaissant dessus auraient été quasiment les mêmes. Alors, une telle carte résulte de données photovoltaïques, dont les appareils ont été orientés de façon à recevoir les rayons du soleil en plein dessus. C'est à dire qu'ici, on ne mesure pas l'irradiation que reçoit le sol (irradiation dite horizontale), mais bien l'irradiation directe. Ce qu'il faut comprendre, c'est que dans le cas de l'irradiation horizontale, la latitude influe doublement sur la mesure : la longueur de la traversée dans l'atmosphère + l'angle d'inclinaison des rayons sur le sol. Alors que dans le cas de l'irradiation optimale ou "normale", la latitude n'influe que sur un seul point : la longueur de la traversée dans l'atmosphère. Par conséquent, pour effectuer des comparaisons de durée d'ensoleillement, il est préférable de se servir de l'énergie incidente (donc l'irradiation "normale"), puisque de cette façon, il n'y a qu'une correction à apporter sur la latitude (au lieu de deux avec l'irradiation horizontale). http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis/cmaps/eu_cmsaf_opt/G_opt_FR.png Prenons de nouveau la comparaison entre l'île d'Oléron et Carcassonne. Sur la carte de l'irradiation normale (ci-dessus), on peut constater que Carcassonne se situe pile à l'intersection (voyez le petit point gris correspondant à Carcassonne : pour ce faire, enregistrez l'image en .png, et zoomez pour mieux y voir) des zones 1600-1650 kWh/m² et 1650-1700 kWh/m². Donc à pile 1650 kWh/m². Royan ainsi que l'ouest de l'île d'Oléron se situent, elles, en plein dans la zone 1700-1750 kWh/m², c'est à dire 3 à 6% de plus que la préfecture de l'Aude. Oléron (45°57' N), elle, se situe bien à exactement 300 km au nord de Carcassonne (43°12' N), soit un écart de 2,75°. Par conséquent, la différence de hauteur moyenne annuelle du soleil entre Carcassonne et Oléron atteint environ 1.5° (la hauteur moyenne à Carcassonne est de 29.9°, et 28.6° à Oléron). Ce faisant, il est possible de déterminer la différence (ou plutôt le rapport) d'énergie solaire arrivant au sol (après la traversée de l'atmosphère) dans les deux cas : celle-ci est (pour ces angles > 10°) proportionnelle au sinus de l'angle. On constate que sin (29.9°) / sin (28.6°) = 1.041, ce qui signifie que la différence entre les deux est d'un peu plus de 4% (j'avais calculé un peu grossièrement avant-hier en trouvant 5%). Cela signifie que, pour une durée d'ensoleillement identique, les 300 km d'écart en latitude engendrent une différence de 4% sur l'énergie (irradiation) incidente. Cela signifie que si l'irradiation normale avait été exactement identique à Oléron et à Carcassonne, alors cela aurait voulu dire qu'il aurait fallu que la durée d'ensoleillement à Oléron soit 4% plus élevée que celle de Carcassonne, pour compenser. On se comprend ? Mais en l'occurrence, il s'avère que la puissance radiative annuelle arrivant à Oléron (durant cette période 1998-2011) a été 3 à 6% plus élevée qu'à Carcassonne. Il va donc de soi qu'il faut ajouter ces 3 à 6% aux 4% dus à la latitude. Par conséquent, la durée d'ensoleillement à Oléron devait être approximativement 4% + (3 à 6)%, soit 7 à 10% plus élevée qu'à Carcassonne. Ce qui signifie que si l'ensoleillement à Carcassonne était de 2100 h, alors à Oléron, il y avait environ 2100 x 1.07 à 2100 x 1.10 = 2250 à 2310 heures. Bien entendu, ce calcul (qui est le bon d'un point de vue strictement mathématique et "astronomique") rencontre une incertitude supplémentaire : l'ensoleillement n'est pas toujours ni partout issu d'un ciel bleu. Il se peut, en effet, que des voiles nuageux soient plus ou moins épais et plus ou moins fréquents dans une station que dans une autre. Mais pris sur une grande période, il ne doit pas y avoir trop de différences. Si on compare maintenant Carcassonne et La Rochelle (d'après cette carte d'irradiation normale), on constate que les deux villes se situent sur 1650 kWh/m². Donc ici, il ne faut ajouter que la latitude pour La Rochelle (330 km plus au nord), soit 4.5% : 2100 x 1.045 = 2195 h. Les Sables d'Olonnes (366 km au nord de Carcassonne, donc 5% de correction pour la latitude) sont à 1650-1700 kWh/m², d'après la carte (zoomez bien dessus !), soit 0 à 3% de plus que Carcassonne. Donc l'ensoleillement aux Sables était de 2100 x 1.05 à 2100 x 1.08 = 2205 à 2270 h. Résultat : à l'aide de cette carte, et en admettant que Carcassonne était à 2100 h (dites moi si c'est ça) en 1998-2011, alors La Rochelle serait à un peu moins de 2200 h, les Sable à environ 2250 h, et Oléron à près de 2300 h. Je trouve que cela a du sens. Cette carte montre bien la différence assez nette entre le littoral Atlantique et le reste je trouve. C'est d'ailleurs sur ce critère de la radiation solaire que la mesure de l'ETP de Turc se fait. On peut le déterminer grâce a la fraction d'ensoleillement et a la latitude. Pour Lorient, je trouve ainsi 1220 et 752 mm d'ETP. Pour Brest, je trouve 1130 et 683. Pour Saint Brieuc, 1090 et 659. Pour Rennes, 1160 et 727. Pour Nantes, 1210 et 765. Donc, ce qui caractérise globalement la Bretagne, c'est une radiation solaire et une ETP assez faible, ce qui maintient l'ambiance humide et des Ih toujours supérieurs a 0 et très souvent a 20. Cependant, cette faible radiation solaire peut expliquer l'absence de viticulture ou de production fruitière. Par exemple, dans d'autres stations je trouve: Bordeaux: 1310 et 851. Toulouse:1320 et 858. Ajaccio:1580 et 1065. Sacré différence entre le Sud et la Bretagne tout de même! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 17 mars 2014 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 17 mars 2014 Moi, je comprends très bien en fait. Et ce n'est pas m'insulter que me dire quand je pige pas. Je sais que je ne suis pas un expert. Mais voilà, avec mon esprit simple, moi ce que je te dis, c'est qu'il n'y a aucune raison, meme pas cette incertitude que tu prétends redoublée dans ce cas, de ne pas prendre en compte cette "double" influence de la lattitude. Je mets des guillemets car je dirais plutôt que le calcul en direct normal ne la prend en compte qu'à moitié, car il biaise, et c'est précisément l'objectif, le résultat, puisqu'il a pour but de le compenser. Donc, le but n'est pas de gommer l'impact la lattitude, mais de prendre pleinement en compte son impact si tu veux vraiment déduire une durée à partir de celle-ci. Ce que je veux te dire, c'est que si la lattitude doit influer doublement, c'est que factuellement elle influe doublement. Donc bien obligé de la prendre en compte, puisque tu expliques que le sud reçoit plus de soleil ( en quantité radiative) que le nord. Je vois ce que tu veux dire, hein? Que pour une position optimale, à deux endroits différents, le rendement solaire est meilleur dans une région qu'une autre du fait de sa position par rapport à l'axe du soleil. Selon toi, cela suffit à répercuter l'intégralité de son impact sur ton calcul. C'est là que je ne suis pas d'accord. Parce que cet écart par rapport à l'axe du soleil, tu le répercute pleinement dans ton calcul alors que cet angle est compensé par l'orientation du panneau. Alors oui, cette compensation se fait partout, mais tu ne me contrediras pas si je te dis qu'elle avantage logiquement, les régions du nord. Alors que en captation horizontale, toutes les stations adoptent une position similaire par rapport au soleil. En gros, elles sont logées à la même enseigne. Regarde la différence sur solargis. En global horizontal, seul le sud, grosso modo est orange, alors que quand tu cliques sur direct normal, une grande partie de la France devient orange, comme s'il y avait un nivellement par le haut, et c'est ce qui se passe. Et ça, il faut forcément le prendre en compte sur le calcul de ton écart. Il me semble qu'en considérant l'impact réel de la lattitude sur le taux d'irradiation solaire, tu déduiras vraiment son impact, sur le temps d'irradiation. Bien que comme dit précédemment, cela ne suffirait pas à en déduire simplement la durée, car d'autres paramètres entrent en jeu comme la répartition de l'ensoleillement, la couverture nuageuse,... Crabo ? Là, j'avoue que j'ai carrément du mal à comprendre ce que tu écris (en gras)! Il faut que je relise plusieurs fois pour y parvenir... Bon, je pense avoir finalement à peu près compris ton message, et cela m'inquiète un peu de voir que tu ne saisisses toujours pas vraiment pourquoi il importe d'utiliser la carte d'irradiation normale. Alors je vais essayer autrement : la latitude n'a aucune influence sur la durée de l'ensoleillement. Il n'y a pas de corrélation directe entre la durée de l'ensoleillement et la latitude d'un lieu. Par exemple : prends une station située à 30°N, et une autre située à 60°N. Imaginons que ces deux stations reçoivent chacune 2000 heures de soleil annuellement. Eh bien il va de soi que celle qui est située à 30°N totalisera une irradiation horizontale beaucoup plus élevée (de même que pour l'irradiation normale) que celle qui est à 30°N. Maintenant, prenons l'inverse : imaginons qu'une station située à 30°N reçoive 1500 kWh/m², et qu'une autre située à 60°N en reçoive 1400 kWh/m². D'après ton raisonnement, la première totaliserait donc plus d'heures d'ensoleillement que la seconde. Ce qui est complètement improbable, pour ne pas dire faux. Non, sincèrement, je t'assure que la méthode que j'ai décrite est la bonne. Maintenant, certes, elle ne met pas à l'abri de quelques faibles incertitudes liées au rayonnement solaire diffus, comme je l'ai expliqué plus tôt. Mais ça, c'est encore autre chose. Il faudrait d'abord que tu comprennes bien pourquoi il est essentiel de ne pas déduire la durée de l'ensoleillement à partir des données de radiation horizontales comme tu veux le faire avec les cartes "Solargis". Et il faudrait que tu comprennes pourquoi il est essentiel de se débarrasser de l'impact de la latitude : si on utilise la radiation horizontale, il faut faire deux opérations pour faire "disparaître" la latitude. Alors qu'il ne faut faire qu'une seule opération de ce type avec l'irradiation normale. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ventdautan Posté(e) 17 mars 2014 Toulouse (quartier Lardenne) Partager Posté(e) 17 mars 2014 Bon, On va essayer d'être clair. Et cela me ferait plaisir que certains cessent de croire que mon seul but est d'exagérer voire de vanter pour je ne sais quelle raison l'ensoleillement (et le climat) de la côte atlantique. Je répète que je n'en ai strictement "rien à faire" (d'un point de vue perso), je n'y ai aucun intérêt particulier, ce n'est pas du tout "ma région", je n'y ai pas de famille (les plus près sont vers Brest et Morlaix, donc question climat et ensoleillement, là-bas, ben bof hein...!), et je ne retire aucun revenu d'une quelconque activité touristique. De même, et là je m'adresse directement à Crabo, je n'en ai strictement rien à faire de la comparaison avec Toulouse (ville qu'il remet sans cesse sur le tapis) : Toulouse serait plus ensoleillée ou moins ensoleillée (de peu, ou de beaucoup) que La Rochelle ? mais qu'il sache que je m'en fou.s complètement, là encore ! Bref... En revanche, la raison pour laquelle j'ai été plus que surpris et interloqué au vu des données 1990-2000 ou 1990-2010 que quelqu'un avait postées voilà quelque temps (je crois qu'il s'agissait d'un certain "Panyok" ou quelque chose dans le genre), c'est de voir que les écarts d'ensoleillement entre les stations littorales et celles situées dans l'intérieur avaient presque littéralement "fondu" ! Ce n'est pas tant les valeurs absolues que je remets en cause, mais bien ces valeurs relatives. Je connais très bien la pointe bretonne (très nombreux allers-retours entre Brest et la côte, au cours de nombreux étés), et j'ai vécu pendant 3 ans dans les Landes (très nombreux déplacements entre Mont-de-Marsan et la côte landaise, surtout de mai à septembre évidemment), puis j'ai vécu 4 ans en Charente maritime (allers-retours très, très fréquents entre Saintes et Royan, la pointe de la Coubre ou l'île d'Oléron). Alors ce que je peux vous affirmer, de la même façon que le feraient et le font tous ceux qui connaissent très bien ces régions littorales, tous ceux qui vivent là-bas, c'est que la différence d'ensoleillement entre le littoral et l'intérieur (quelques kilomètres suffisent, pas besoin de s'enfoncer de 100 km dans l'intérieur !) est tout simplement flagrante et indiscutable, notamment de mai à septembre. Il est très, très fréquent que, par un simple phénomène orographique et thermodynamique bien connu, la bande littorale reste toute la journée sous le soleil, lorsqu'à seulement 5, 10 ou 20 km dans l'intérieur, le soleil reste fréquemment et longuement occulté par des cumulus plus ou moins gros ou stratiformes. Cette situation est, je le répète, très fréquente et plus ou moins marquée. À vue de nez, je dirais que, durant cette période de mai à septembre inclus, lors des jours de beau temps (et ils sont majoritaires), la différence d'ensoleillement entre le littoral et l'intérieur avoisine sans aucun doute les 20 à 50% (oui, 50%, surtout en Finistère et Charente maritime, un peu moins flagrant dans les Landes) ! Sur l'année entière, la différence ne peut être aussi faible que 50 heures. C'est purement impossible. Par ailleurs, en saison hivernale, les brouillards ne sont pas du tout plus fréquents sur la côte que dans l'intérieur. J'aurais même tendance à dire le contraire. Mais sur ce point-là, je ne me montrerai pas aussi affirmatif. Les données 51-70 sont peut-être un peu surestimées, comme cela a été mentionné par MF. Mais au moins, ces données avaient le mérite de la cohérence : que ce soit entre Nantes et l'île d'Yeu, entre Cognac et La Rochelle ou Royan, entre Bordeaux et Lège-Cap-Ferret, les différences apparaissaient nettement, et logiquement. Je veux bien qu'entre 1990 et 2000, ces différences entre le littoral et l'intérieur aient pu être moindres, mais pas à ce point. Je n'y crois pas. Et comme par hasard, cette diminution brusque des gradients d'ensoleillement correspond au moment où MF a opéré des changements dans la façon de mesurer l'ensoleillement... Par ailleurs, la carte d'irradiation (que je reposte ci-dessous) fait clairement et tout logiquement apparaître ce gradient entre le littoral et l'intérieur. Elle tient évidemment compte de tous les mois de l'année. Mais si l'on avait fait une même carte ne prenant en compte que les mois de mai à septembre, les gradients en question auraient été encore nettement plus marqués (cela pour vous signifier que le phénomène dont je vous parle n'est vraiment pas qu'une "impression"). De plus, il est vrai que la période prise en compte va de 1998 à 2011 inclus, soit 14 années. Certes, ce n'est pas suffisant climatologiquement parlant, mais là encore, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que si les valeurs absolues apparaissant dans cette carte présentent sans doute une incertitude assez élevée, en revanche, l'incertitude est bien moins forte sur les écarts et les gradients. En d'autres termes, il y a fort à parier que si cette carte avait été dressée pour une autre période, quelle qu'elle soit, les gradients apparaissant dessus auraient été quasiment les mêmes. Alors, une telle carte résulte de données photovoltaïques, dont les appareils ont été orientés de façon à recevoir les rayons du soleil en plein dessus. C'est à dire qu'ici, on ne mesure pas l'irradiation que reçoit le sol (irradiation dite horizontale), mais bien l'irradiation directe. Ce qu'il faut comprendre, c'est que dans le cas de l'irradiation horizontale, la latitude influe doublement sur la mesure : la longueur de la traversée dans l'atmosphère + l'angle d'inclinaison des rayons sur le sol. Alors que dans le cas de l'irradiation optimale ou "normale", la latitude n'influe que sur un seul point : la longueur de la traversée dans l'atmosphère. Par conséquent, pour effectuer des comparaisons de durée d'ensoleillement, il est préférable de se servir de l'énergie incidente (donc l'irradiation "normale"), puisque de cette façon, il n'y a qu'une correction à apporter sur la latitude (au lieu de deux avec l'irradiation horizontale). http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis/cmaps/eu_cmsaf_opt/G_opt_FR.png Prenons de nouveau la comparaison entre l'île d'Oléron et Carcassonne. Sur la carte de l'irradiation normale (ci-dessus), on peut constater que Carcassonne se situe pile à l'intersection (voyez le petit point gris correspondant à Carcassonne : pour ce faire, enregistrez l'image en .png, et zoomez pour mieux y voir) des zones 1600-1650 kWh/m² et 1650-1700 kWh/m². Donc à pile 1650 kWh/m². Royan ainsi que l'ouest de l'île d'Oléron se situent, elles, en plein dans la zone 1700-1750 kWh/m², c'est à dire 3 à 6% de plus que la préfecture de l'Aude. Oléron (45°57' N), elle, se situe bien à exactement 300 km au nord de Carcassonne (43°12' N), soit un écart de 2,75°. Par conséquent, la différence de hauteur moyenne annuelle du soleil entre Carcassonne et Oléron atteint environ 1.5° (la hauteur moyenne à Carcassonne est de 29.9°, et 28.6° à Oléron). Ce faisant, il est possible de déterminer la différence (ou plutôt le rapport) d'énergie solaire arrivant au sol (après la traversée de l'atmosphère) dans les deux cas : celle-ci est (pour ces angles > 10°) proportionnelle au sinus de l'angle. On constate que sin (29.9°) / sin (28.6°) = 1.041, ce qui signifie que la différence entre les deux est d'un peu plus de 4% (j'avais calculé un peu grossièrement avant-hier en trouvant 5%). Cela signifie que, pour une durée d'ensoleillement identique, les 300 km d'écart en latitude engendrent une différence de 4% sur l'énergie (irradiation) incidente. Cela signifie que si l'irradiation normale avait été exactement identique à Oléron et à Carcassonne, alors cela aurait voulu dire qu'il aurait fallu que la durée d'ensoleillement à Oléron soit 4% plus élevée que celle de Carcassonne, pour compenser. On se comprend ? Mais en l'occurrence, il s'avère que la puissance radiative annuelle arrivant à Oléron (durant cette période 1998-2011) a été 3 à 6% plus élevée qu'à Carcassonne. Il va donc de soi qu'il faut ajouter ces 3 à 6% aux 4% dus à la latitude. Par conséquent, la durée d'ensoleillement à Oléron devait être approximativement 4% + (3 à 6)%, soit 7 à 10% plus élevée qu'à Carcassonne. Ce qui signifie que si l'ensoleillement à Carcassonne était de 2100 h, alors à Oléron, il y avait environ 2100 x 1.07 à 2100 x 1.10 = 2250 à 2310 heures. Bien entendu, ce calcul (qui est le bon d'un point de vue strictement mathématique et "astronomique") rencontre une incertitude supplémentaire : l'ensoleillement n'est pas toujours ni partout issu d'un ciel bleu. Il se peut, en effet, que des voiles nuageux soient plus ou moins épais et plus ou moins fréquents dans une station que dans une autre. Mais pris sur une grande période, il ne doit pas y avoir trop de différences. Si on compare maintenant Carcassonne et La Rochelle (d'après cette carte d'irradiation normale), on constate que les deux villes se situent sur 1650 kWh/m². Donc ici, il ne faut ajouter que la latitude pour La Rochelle (330 km plus au nord), soit 4.5% : 2100 x 1.045 = 2195 h. Les Sables d'Olonnes (366 km au nord de Carcassonne, donc 5% de correction pour la latitude) sont à 1650-1700 kWh/m², d'après la carte (zoomez bien dessus !), soit 0 à 3% de plus que Carcassonne. Donc l'ensoleillement aux Sables était de 2100 x 1.05 à 2100 x 1.08 = 2205 à 2270 h. Résultat : à l'aide de cette carte, et en admettant que Carcassonne était à 2100 h (dites moi si c'est ça) en 1998-2011, alors La Rochelle serait à un peu moins de 2200 h, les Sable à environ 2250 h, et Oléron à près de 2300 h. Je trouve que cela a du sens. Merci d'avoir pris le temps de réexpliquer le problème. Je comprend tout à fait ton raisonnement. La carte te montre l'énergie solaire (directe + diffus) arrivant chaque année (soit un flux solaire) sur une surface de 1 m² orienté perpendiculairement à la direction du rayonnement solaire incident à la surface su sol. Sachant que 1kWh/m² = 3 600 000 J/m² = 3,6 MJ/m². Ainsi , si d'après cette carte, Carcassonne reçoit 1750kWh/m²/an, cela signifie qu'elle reçoit 1750*3,6 MJ/m²/an soit 6300 MJ/m²/an soit 6300*106/(24*3600*365,25) J/m²/s = 199,77 W/m² car 1 J/s = 1W. C'est une unité qui me parle mieux le W/m². Cela signifie que le flux solaire moyen que reçoit une surface de 1m² orienté perpendiculairement à la direction du Soleil à Carcassonne est de 199.77 W. C'est bien une moyenne (sur une journée classique sans nuages, il est fréquent de passer de 0W/m² avant le levée du Soleil à plus de 1000W/m² en été à 12h solaire mais en moyenne sur 24h, ben faut prendre en compte le 0W/m² de la nuit). Cela est cohérent car le flux solaire moyen que reçoit une surface de 1m² orienté perpendiculairement à la direction du soleil et située au sommet de l'atmosphère est égale à C/4=1370/4=342,5 W/m² donc avec l'effet d'extinction (absorption+ diffusion) de l'atmosphère sur le rayonnement, logique qu'on arrive à un chiffre moindre (C=1370W/m², C étant la constante solaire). Pour le moment, je pense que l'on est toujours d'accord. Maintenant, il faut savoir comment cette carte a t'elle été fabriquée? Je ne pense pas qu'il y a des stations de mesure au sol tous les km. Donc est ce que cette carte est issue de quelques observations ponctuelles (qui ont une climato quand même) mais qui ont été spatialisés (par interpolation ou par une méthode de krigeage ou autre méthode?). Ou est t'elle issue de données satellites (méthode d'inversion très indirecte)? Car la résolution effective de cette carte me laisse songeur quand même. Sinon je suis d'accord avec toi sur le fait que la latitude n'influe que sur la longueur de la traversée de l'atmosphère du rayonnement solaire en prenant le flux solaire perpendiculaire au sommet de l'atmosphère. Et qu'il faut prendre en compte ce paramètre pour corriger le flux solaire au sommet de l'atmosphère afin d'avoir le flux solaire en surface. En te faisant confiance sur l'angle formée entre la surface et la direction du flux solaire (29.9° à Carcassonne et 28.6° à Oléron) et en supposant que l'atmosphère à la même épaisseur h aux 2 stations, on obtient la relation Tcarca*sin(29.9°) = Toléron*sin(28.4°) avec Tcarca la distance parcourue du rayon solaire dans l'atmosphère à Carcassone et Toléron la distance parcourue du rayon solaire dans l'atmosphère à Oléron. Soit Toléron/Tcarca = sin(29.9°)/sin(28.6°)=1.04135 soit une variation du trajet du rayonnement solaire de 4.1% en plus pour Oléron par rapport à Carcassonne. On est toujours d'accord Mais peut on traduire cela par le fait qu'Oléron a donc 4.1% de rayonnement solaire en moins sur la carte à cause de cela et qu'il faut donc rajouter 4.1% au flux solaire d'Oléron par rapport à Carcassonne, ma réponse est non. Pourquoi? Tout simplement, la carte du flux solaire est prise à la surface et pas au sommet de l'atmosphère donc l'extinction atmosphérique est déjà pris en compte dans la mesure du flux solaire (donc la longueur parcourue par le rayonnement solaire dans l'atmosphère est intégré dedans). Sinon, c'est que j'ai rien compris. Et pour finir, peut on par une simple relation linéaire liée le flux solaire moyen à la durée d'ensoleillement (sachant que les capteurs déclenche lorsque le flux solaire est > 120 W/m² me semble t'il ce qui représente en faîte la limite où l'on peut encore distingué une ombre portée) ? Je ne crois pas que l'on peut faire une simple liaison linéaire même si cela ne doit pas jouer d'énormément (mais je ne peut pas le quantifier malheureusement). Exemple, prenons une journée de 12h de Soleil, soit à l'équinoxe de printemps. Carcassonne est située à une latitude d'environ 43° (je te fais confiance). Ainsi, si la journée est totalement ensoleillé et que l'on néglige l'extinction du rayonnement solaire par l'atmosphère, au maximum solaire, une surface perpendiculaire recevrait au maximum C=1370 W/m² et une surface horizontale recevrait F = C*cos(latitude) = 1370*cos(43°) = 1002 W/m². Supposons maintenant qu'il y a durant cette journée de 12h, 1h de ciel totalement couvert qui "absorbe" 90% du rayonnement incident (les 10% qui reste arrive à la surface sous forme de rayonnement diffusé, si ces 10% n'était pas là, ce serait la nuit total). - Si cette heure se produit à 12h, la surface ne reçoit plus qu'environ 100 W/m². Ainsi, pendant cette heure, au lieu que la surface reçoit 1000J/s/m² = 1000*3600J/h/m² = 3,6 MJ/m²/h, elle n'en reçoit plus que 0,36 MJ/m² pendant cette heure soit une perte de 3,24 MJ/m² durant cette heure là. Pourtant, il y a eu 11h d'ensoleillement. - Si cette heure se produit entre 6h et 7h le matin, supposons que le flux moyen à cette heure là soit de F = 100W/m². la surface ne reçoit plus qu'environ 10 W/m². Ainsi, pendant cette heure, au lieu que la surface reçoit 100J/s/m² = 100*3600J/h/m² = 0,36 MJ/m²/h, elle n'en reçoit plus que 0,036 MJ/m² pendant cette heure soit une perte de 0,324 MJ/m² durant cette heure là. Pourtant, il y a eu 11h d'ensoleillement. On voit donc dans cette exemple extrême qu'un passage nuageux d'une même durée produit un flux solaire différent à la surface suivant l'heure à lequel ce passage nuageux passe alors que l'ensoleillement reste le même. Ainsi, la simple relation linéaire liant l'ensoleillement au flux solaire n'est pas tout à fait vrai. Après, je conçois que la différence reste faible. Qu'est ce que tu en penses? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 17 mars 2014 Partager Posté(e) 17 mars 2014 ? Là, j'avoue que j'ai carrément du mal à comprendre ce que tu écris (en gras)! Il faut que je relise plusieurs fois pour y parvenir... Bon, je pense avoir finalement à peu près compris ton message, et cela m'inquiète un peu de voir que tu ne saisisses toujours pas vraiment pourquoi il importe d'utiliser la carte d'irradiation normale. Alors je vais essayer autrement : la latitude n'a aucune influence sur la durée de l'ensoleillement. Il n'y a pas de corrélation directe entre la durée de l'ensoleillement et la latitude d'un lieu. Par exemple : prends une station située à 30°N, et une autre située à 60°N. Imaginons que ces deux stations reçoivent chacune 2000 heures de soleil annuellement. Eh bien il va de soi que celle qui est située à 30°N totalisera une irradiation horizontale beaucoup plus élevée (de même que pour l'irradiation normale) que celle qui est à 30°N. Maintenant, prenons l'inverse : imaginons qu'une station située à 30°N reçoive 1500 kWh/m², et qu'une autre située à 60°N en reçoive 1400 kWh/m². D'après ton raisonnement, la première totaliserait donc plus d'heures d'ensoleillement que la seconde. Ce qui est complètement improbable, pour ne pas dire faux. Non, sincèrement, je t'assure que la méthode que j'ai décrite est la bonne. Maintenant, certes, elle ne met pas à l'abri de quelques faibles incertitudes liées au rayonnement solaire diffus, comme je l'ai expliqué plus tôt. Mais ça, c'est encore autre chose. Il faudrait d'abord que tu comprennes bien pourquoi il est essentiel de ne pas déduire la durée de l'ensoleillement à partir des données de radiation horizontales comme tu veux le faire avec les cartes "Solargis". Et il faudrait que tu comprennes pourquoi il est essentiel de se débarrasser de l'impact de la latitude : si on utilise la radiation horizontale, il faut faire deux opérations pour faire "disparaître" la latitude. Alors qu'il ne faut faire qu'une seule opération de ce type avec l'irradiation normale. C'est dingue!Soit tu comprends pas, soit tu fais la sourde oreille. Ou alors peut être que ce que je dis n'a aucun sens. Est-ce que quelqu'un a compris ou je voulais en venir, et comprend ma contradiction, ou je fais vraiment fausse route? Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 18 mars 2014 Partager Posté(e) 18 mars 2014 Merci d'avoir pris le temps de réexpliquer le problème. Je comprend tout à fait ton raisonnement. La carte te montre l'énergie solaire (directe + diffus) arrivant chaque année (soit un flux solaire) sur une surface de 1 m² orienté perpendiculairement à la direction du rayonnement solaire incident à la surface su sol. Sachant que 1kWh/m² = 3 600 000 J/m² = 3,6 MJ/m². Ainsi , si d'après cette carte, Carcassonne reçoit 1750kWh/m²/an, cela signifie qu'elle reçoit 1750*3,6 MJ/m²/an soit 6300 MJ/m²/an soit 6300*106/(24*3600*365,25) J/m²/s = 199,77 W/m² car 1 J/s = 1W. C'est une unité qui me parle mieux le W/m². Cela signifie que le flux solaire moyen que reçoit une surface de 1m² orienté perpendiculairement à la direction du Soleil à Carcassonne est de 199.77 W. C'est bien une moyenne (sur une journée classique sans nuages, il est fréquent de passer de 0W/m² avant le levée du Soleil à plus de 1000W/m² en été à 12h solaire mais en moyenne sur 24h, ben faut prendre en compte le 0W/m² de la nuit). Cela est cohérent car le flux solaire moyen que reçoit une surface de 1m² orienté perpendiculairement à la direction du soleil et située au sommet de l'atmosphère est égale à C/4=1370/4=342,5 W/m² donc avec l'effet d'extinction (absorption+ diffusion) de l'atmosphère sur le rayonnement, logique qu'on arrive à un chiffre moindre (C=1370W/m², C étant la constante solaire). Pour le moment, je pense que l'on est toujours d'accord. Maintenant, il faut savoir comment cette carte a t'elle été fabriquée? Je ne pense pas qu'il y a des stations de mesure au sol tous les km. Donc est ce que cette carte est issue de quelques observations ponctuelles (qui ont une climato quand même) mais qui ont été spatialisés (par interpolation ou par une méthode de krigeage ou autre méthode?). Ou est t'elle issue de données satellites (méthode d'inversion très indirecte)? Car la résolution effective de cette carte me laisse songeur quand même. Sinon je suis d'accord avec toi sur le fait que la latitude n'influe que sur la longueur de la traversée de l'atmosphère du rayonnement solaire en prenant le flux solaire perpendiculaire au sommet de l'atmosphère. Et qu'il faut prendre en compte ce paramètre pour corriger le flux solaire au sommet de l'atmosphère afin d'avoir le flux solaire en surface. En te faisant confiance sur l'angle formée entre la surface et la direction du flux solaire (29.9° à Carcassonne et 28.6° à Oléron) et en supposant que l'atmosphère à la même épaisseur h aux 2 stations, on obtient la relation Tcarca*sin(29.9°) = Toléron*sin(28.4°) avec Tcarca la distance parcourue du rayon solaire dans l'atmosphère à Carcassone et Toléron la distance parcourue du rayon solaire dans l'atmosphère à Oléron. Soit Toléron/Tcarca = sin(29.9°)/sin(28.6°)=1.04135 soit une variation du trajet du rayonnement solaire de 4.1% en plus pour Oléron par rapport à Carcassonne. On est toujours d'accord Mais peut on traduire cela par le fait qu'Oléron a donc 4.1% de rayonnement solaire en moins sur la carte à cause de cela et qu'il faut donc rajouter 4.1% au flux solaire d'Oléron par rapport à Carcassonne, ma réponse est non. Pourquoi? Tout simplement, la carte du flux solaire est prise à la surface et pas au sommet de l'atmosphère donc l'extinction atmosphérique est déjà pris en compte dans la mesure du flux solaire (donc la longueur parcourue par le rayonnement solaire dans l'atmosphère est intégré dedans). Sinon, c'est que j'ai rien compris. Et pour finir, peut on par une simple relation linéaire liée le flux solaire moyen à la durée d'ensoleillement (sachant que les capteurs déclenche lorsque le flux solaire est > 120 W/m² me semble t'il ce qui représente en faîte la limite où l'on peut encore distingué une ombre portée) ? Je ne crois pas que l'on peut faire une simple liaison linéaire même si cela ne doit pas jouer d'énormément (mais je ne peut pas le quantifier malheureusement). Exemple, prenons une journée de 12h de Soleil, soit à l'équinoxe de printemps. Carcassonne est située à une latitude d'environ 43° (je te fais confiance). Ainsi, si la journée est totalement ensoleillé et que l'on néglige l'extinction du rayonnement solaire par l'atmosphère, au maximum solaire, une surface perpendiculaire recevrait au maximum C=1370 W/m² et une surface horizontale recevrait F = C*cos(latitude) = 1370*cos(43°) = 1002 W/m². Supposons maintenant qu'il y a durant cette journée de 12h, 1h de ciel totalement couvert qui "absorbe" 90% du rayonnement incident (les 10% qui reste arrive à la surface sous forme de rayonnement diffusé, si ces 10% n'était pas là, ce serait la nuit total). - Si cette heure se produit à 12h, la surface ne reçoit plus qu'environ 100 W/m². Ainsi, pendant cette heure, au lieu que la surface reçoit 1000J/s/m² = 1000*3600J/h/m² = 3,6 MJ/m²/h, elle n'en reçoit plus que 0,36 MJ/m² pendant cette heure soit une perte de 3,24 MJ/m² durant cette heure là. Pourtant, il y a eu 11h d'ensoleillement. - Si cette heure se produit entre 6h et 7h le matin, supposons que le flux moyen à cette heure là soit de F = 100W/m². la surface ne reçoit plus qu'environ 10 W/m². Ainsi, pendant cette heure, au lieu que la surface reçoit 100J/s/m² = 100*3600J/h/m² = 0,36 MJ/m²/h, elle n'en reçoit plus que 0,036 MJ/m² pendant cette heure soit une perte de 0,324 MJ/m² durant cette heure là. Pourtant, il y a eu 11h d'ensoleillement. On voit donc dans cette exemple extrême qu'un passage nuageux d'une même durée produit un flux solaire différent à la surface suivant l'heure à lequel ce passage nuageux passe alors que l'ensoleillement reste le même. Ainsi, la simple relation linéaire liant l'ensoleillement au flux solaire n'est pas tout à fait vrai. Après, je conçois que la différence reste faible. Qu'est ce que tu en penses? Hello Ventdautan,Je pense comprendre ce que tu veux dire. Si tu penses que la lattitude n'influe que sur la traversée de l'atmosphère par le flux solaire, comment expliquer la différence entre les deux types de cartes (global horizontal et direct normal)? Est-ce en fait juste une histoire de matériel? Pour retenter d'expliquer ou je veux en venir, je pense que la carte prenant en compte un mode de captation horizontal traduirait mieux l'impact de la lattitude sur le taux d'irradiation (et non sur la durée comme on tente de me le faire dire). Ma question: Selon toi, dans cet espoir de déduire une différence de durée d'insolation entre deux villes situées à un niveau de lattitude différent, à partir du taux d'irradiation, quelle carte est-il le plus pertinent de choisir comme base? Global horizontal ou direct normal? Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lothski Posté(e) 18 mars 2014 Besançon 290m Partager Posté(e) 18 mars 2014 (...) Mais peut on traduire cela par le fait qu'Oléron a donc 4.1% de rayonnement solaire en moins sur la carte à cause de cela et qu'il faut donc rajouter 4.1% au flux solaire d'Oléron par rapport à Carcassonne, ma réponse est non. Pourquoi? Tout simplement, la carte du flux solaire est prise à la surface et pas au sommet de l'atmosphère donc l'extinction atmosphérique est déjà pris en compte dans la mesure du flux solaire (donc la longueur parcourue par le rayonnement solaire dans l'atmosphère est intégré dedans). Sinon, c'est que j'ai rien compris. Et pour finir, peut on par une simple relation linéaire liée le flux solaire moyen à la durée d'ensoleillement Je ne crois pas que l'on peut faire une simple liaison linéaire (..) là je ne suis plus ; je ne vois pas où dann a "rajouté 4.1% au flux solaire d'Oléron" qu"entends tu par flux solaire celui par heure ou le total annuel ? il me semble qu'il part du principe qu'avec le même bilan annuel d'énergie solaire 1750 kWh/m²/an, au sol à Oléron et Carcassonne il faut plus d'heures d'ensoleillement à Oléron et ça me parait logique aussi ......si d'autres paramètres n'interféraient pas là où je coince aussi c'est que justement je pense que d'autres paramètres influent , comme on trouve tout un tas de moyennes ou de bilans annuels différents d'ensoleillement suivant les sources je n'arrive pas à tirer ça au clair (il me faudrait ensoleillement de la même période que celle de la carte ) Mais bon rien que la carte qui donne plus de kWh/m²/an à Toulouse qu'à Carcassonne alors que les fiches climat du site de MF donnent 4% de plus d'heures d'ensoleillement moyen à Carcassonne ça montre les limites du transfert "linéaire" basé sur égalité du rapport entre les énergies reçues annuellement en moyenne par flux solaire entre 2 villes avec celui celui de leur durée annuelle d'ensoleillement , même latitude pas bien loin l'une de l'autre celles là pourtant ..j'avoue que ça me parait curieux aussi cette inversion (-> même période pour ces moyennes ??) Et au risque de me répéter j'avais signalé ça de façon moins explicite mais si on applique cette méthode pour calculer l'ensoleillement à Nantes à partir de celui de Dijon et des relevés de la carte on créé un Nantes avec plus d'heures de soleil que Dijon (quasi même latitude) .....ce qui n'est pas non plus le cas sur le site MF ... mais pour celles là je constate aussi que bcp de choses m'échappent , la concentration de ces heures de soleil est plus forte sur l'été quand ça "chauffe" à Dijon qu'à Nantes Bouguenais , nettement plus de jours à fort ensoleillement .... et pourtant ça donne moins d'énergie solaire à l'année sur la carte, pffiou .... pas simple ... Et les textes corrélation irradiation solaire avec la durée d’ensoleillement /amélioration du modèle d'Angström ça me dépasse de bcp Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 18 mars 2014 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 18 mars 2014 La carte te montre l'énergie solaire (directe + diffus) arrivant chaque année (soit un flux solaire) sur une surface de 1 m² orienté perpendiculairement à la direction du rayonnement solaire incident à la surface su sol. Sachant que 1kWh/m² = 3 600 000 J/m² = 3,6 MJ/m². Ainsi , si d'après cette carte, Carcassonne reçoit 1750kWh/m²/an, cela signifie qu'elle reçoit 1750*3,6 MJ/m²/an soit 6300 MJ/m²/an soit 6300*106/(24*3600*365,25) J/m²/s = 199,77 W/m² car 1 J/s = 1W. C'est une unité qui me parle mieux le W/m². Cela signifie que le flux solaire moyen que reçoit une surface de 1m² orienté perpendiculairement à la direction du Soleil à Carcassonne est de 199.77 W. C'est bien une moyenne (sur une journée classique sans nuages, il est fréquent de passer de 0W/m² avant le levée du Soleil à plus de 1000W/m² en été à 12h solaire mais en moyenne sur 24h, ben faut prendre en compte le 0W/m² de la nuit). Cela est cohérent car le flux solaire moyen que reçoit une surface de 1m² orienté perpendiculairement à la direction du soleil et située au sommet de l'atmosphère est égale à C/4=1370/4=342,5 W/m² donc avec l'effet d'extinction (absorption+ diffusion) de l'atmosphère sur le rayonnement, logique qu'on arrive à un chiffre moindre (C=1370W/m², C étant la constante solaire). Pour le moment, je pense que l'on est toujours d'accord. Sinon je suis d'accord avec toi sur le fait que la latitude n'influe que sur la longueur de la traversée de l'atmosphère du rayonnement solaire en prenant le flux solaire perpendiculaire au sommet de l'atmosphère. Et qu'il faut prendre en compte ce paramètre pour corriger le flux solaire au sommet de l'atmosphère afin d'avoir le flux solaire en surface. En te faisant confiance sur l'angle formée entre la surface et la direction du flux solaire (29.9° à Carcassonne et 28.6° à Oléron) et en supposant que l'atmosphère à la même épaisseur h aux 2 stations, on obtient la relation Tcarca*sin(29.9°) = Toléron*sin(28.4°) avec Tcarca la distance parcourue du rayon solaire dans l'atmosphère à Carcassone et Toléron la distance parcourue du rayon solaire dans l'atmosphère à Oléron. Soit Toléron/Tcarca = sin(29.9°)/sin(28.6°)=1.04135 soit une variation du trajet du rayonnement solaire de 4.1% en plus pour Oléron par rapport à Carcassonne. On est toujours d'accord Salut, Effectivement, s'agissant de ce que tu as écris ci-dessus, nous sommes bien d'accord. Je vois que tu as bien compris ce que j'ai fait. D'ailleurs, au passage, moi aussi je préfère les W/m², mais je n'ai pas trouvé utile ni nécessaire de changer les unités pour effectuer ma petite démonstration. Je pense qu'on est d'accord là-dessus aussi. Maintenant, il faut savoir comment cette carte a t'elle été fabriquée? Je ne pense pas qu'il y a des stations de mesure au sol tous les km. Donc est ce que cette carte est issue de quelques observations ponctuelles (qui ont une climato quand même) mais qui ont été spatialisés (par interpolation ou par une méthode de krigeage ou autre méthode?). Ou est t'elle issue de données satellites (méthode d'inversion très indirecte)? Car la résolution effective de cette carte me laisse songeur quand même. Il s'agit bien de données satellite, dont la résolution est effectivement très bonne (1 km x 1 km). La méthode est décrite ici : http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis/solres/solrespvgis.htm La rasterisation des données satellite a été confrontée à un réseau de station photovoltaïques disposées au sol, afin d'estimer et vérifier le niveau de précision des valeurs d'irradiation calculées. Leur méthode est très intéressante et, sur la zone qui nous concerne (notamment l'ouest de la France), les erreurs d'interpolation restent très faibles (de l'ordre de 0 à 5%) : Mais peut on traduire cela par le fait qu'Oléron a donc 4.1% de rayonnement solaire en moins sur la carte à cause de cela et qu'il faut donc rajouter 4.1% au flux solaire d'Oléron par rapport à Carcassonne, ma réponse est non. Pourquoi? Tout simplement, la carte du flux solaire est prise à la surface et pas au sommet de l'atmosphère donc l'extinction atmosphérique est déjà pris en compte dans la mesure du flux solaire (donc la longueur parcourue par le rayonnement solaire dans l'atmosphère est intégré dedans). Sinon, c'est que j'ai rien compris. Bon, c'est là que ça coince... Cette carte de flux solaire (donc d'irradiation normale) correspond effectivement aux valeurs observées à la surface, donc après la traversée de l'atmosphère. Oui, l'extinction atmosphérique (le coefficient de transparence pris vaut généralement 0.8 par très beau temps et ciel très pur et 0.6 en moyenne (en France, par exemple), mais pas besoin d'en tenir compte ici) est bien prise en compte, mais celle-ci dépend tout de même du trajet atmosphérique, donc de la latitude : ici, on ne se base pas par rapport à la constante solaire (celle-ci étant valable au sommet de l'atmosphère, et valant effectivement approximativement 1370 W/m²). Non, on se base par rapport à ce que serait l'irradiation normale au niveau du sol sous un rayon incident au zénith, càd faisant un angle de 90° avec l'horizon, puisque bien entendu, le trajet atmosphérique minimum est bien celui-là : ici, sin (90°) = 1 => la puissance reçue au niveau du sol est maximale (mais attention, elle ne vaut pas 1370 W/m², mais plutôt 0.8 x 1370 = 1096 W/m² (en rayonnement solaire direct, bien sûr)). On comprend donc que, pour un rayon incident de 30°, la traversée atmosphérique sera le double (et la puissance arrivant au sol sera proportionnelle à sin (30°) = 0.5) de celle du zénith => la puissance reçue au niveau du sol vaut ici 0.5 x 1096 = 548 W/m² (toujours en rayonnement solaire direct). Autrement dit, l'extinction atmosphérique au niveau du sol à i=30° sera deux fois plus grande que celle à i=90° au niveau du sol => l'irradiation au niveau du sol à i=30° sera 2 fois plus faible que celle à i=90°. Je pense que nous sommes d'accord. Par conséquent, les valeurs de l'irradiation normale transposées sur la carte dépendent bien de la latitude, selon le petit calcul que je viens de faire. Ainsi, entre un rayon incident à 28.6° et un rayon incident à 29.9°, le rapport sera bien de 1.041, ce qui correspond bien à un différentiel de 4.1%. Autrement dit, si on considère une même durée d'ensoleillement (et pour une puissance radiative égale dans les deux cas) pour un angle d'incidence de 28.6° que pour un autre à 29.9°, alors cela signifie que l'irradiation normale de la station dont l'angle incident est de 28.6° sera 4.1% plus faible que pour l'autre station. On retombe bien sur le raisonnement que j'ai poursuivi. Mais attention, j'ai pris ici un calcul utilisant simplement le sinus de l'angle d'incidence. Mais en réalité, si on veut être très précis, l'énergie arrivant au niveau du sol vaut E = C . 0,6 (1/sin i), avec C = 1370 W/m², 0.6 étant le coefficient de transparence de l'atmosphère, et i étant l'angle d'incidence. Mais cela ne diffère que très peu d'avec sin i. Et je ne voulais pas trop compliquer l'affaire... [quoteEt pour finir, peut on par une simple relation linéaire liée le flux solaire moyen à la durée d'ensoleillement (sachant que les capteurs déclenche lorsque le flux solaire est > 120 W/m² me semble t'il ce qui représente en faîte la limite où l'on peut encore distingué une ombre portée) ? Je ne crois pas que l'on peut faire une simple liaison linéaire même si cela ne doit pas jouer d'énormément (mais je ne peut pas le quantifier malheureusement). Exemple, prenons une journée de 12h de Soleil, soit à l'équinoxe de printemps. Carcassonne est située à une latitude d'environ 43° (je te fais confiance). Ainsi, si la journée est totalement ensoleillé et que l'on néglige l'extinction du rayonnement solaire par l'atmosphère, au maximum solaire, une surface perpendiculaire recevrait au maximum C=1370 W/m² et une surface horizontale recevrait F = C*cos(latitude) = 1370*cos(43°) = 1002 W/m². Supposons maintenant qu'il y a durant cette journée de 12h, 1h de ciel totalement couvert qui "absorbe" 90% du rayonnement incident (les 10% qui reste arrive à la surface sous forme de rayonnement diffusé, si ces 10% n'était pas là, ce serait la nuit total). - Si cette heure se produit à 12h, la surface ne reçoit plus qu'environ 100 W/m². Ainsi, pendant cette heure, au lieu que la surface reçoit 1000J/s/m² = 1000*3600J/h/m² = 3,6 MJ/m²/h, elle n'en reçoit plus que 0,36 MJ/m² pendant cette heure soit une perte de 3,24 MJ/m² durant cette heure là. Pourtant, il y a eu 11h d'ensoleillement. - Si cette heure se produit entre 6h et 7h le matin, supposons que le flux moyen à cette heure là soit de F = 100W/m². la surface ne reçoit plus qu'environ 10 W/m². Ainsi, pendant cette heure, au lieu que la surface reçoit 100J/s/m² = 100*3600J/h/m² = 0,36 MJ/m²/h, elle n'en reçoit plus que 0,036 MJ/m² pendant cette heure soit une perte de 0,324 MJ/m² durant cette heure là. Pourtant, il y a eu 11h d'ensoleillement. On voit donc dans cette exemple extrême qu'un passage nuageux d'une même durée produit un flux solaire différent à la surface suivant l'heure à lequel ce passage nuageux passe alors que l'ensoleillement reste le même. Ainsi, la simple relation linéaire liant l'ensoleillement au flux solaire n'est pas tout à fait vrai. Après, je conçois que la différence reste faible. Oui, comme tu t'en doutes, la différence peut-être très forte au cours d'une journée. Mais tu as très bien compris qu'au cours de 14 années, tout ceci "s'égalise" plutôt bien, ce qui entraîne que l'impact "déformant" du rayonnement diffus reste sensiblement identique partout. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 18 mars 2014 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 18 mars 2014 il me semble qu'il part du principe qu'avec le même bilan annuel d'énergie solaire 1750 kWh/m²/an, au sol à Oléron et Carcassonne il faut plus d'heures d'ensoleillement à Oléron et ça me parait logique aussi C'est bien ça. Sauf qu'en plus, l'irradiation normale à Oléron (1700-1750 kWh/m²) est plus forte qu'à Carcassonne (1650 kWh/m²), ce qui rajoute d'autant plus d'heures de soleil... Mais bon rien que la carte qui donne plus de kWh/m²/an à Toulouse qu'à CarcassonneEuh, non : Carcassonne est donnée à 1650, et Toulouse 1600-1650. Et au risque de me répéter j'avais signalé ça de façon moins explicite mais si on applique cette méthode pour calculer l'ensoleillement à Nantes à partir de celui de Dijon et des relevés de la carte on créé un Nantes avec plus d'heures de soleil que Dijon (quasi même latitude) .....ce qui n'est pas non plus le cas sur le site MF ... mais pour celles là je constate aussi que bcp de choses m'échappent , la concentration de ces heures de soleil est plus forte sur l'été quand ça "chauffe" à Dijon qu'à Nantes Bouguenais , nettement plus de jours à fort ensoleillement .... et pourtant ça donne moins d'énergie solaire à l'année sur la carte,Remarque pertinente : attention, comme je le disais, il existe tout de même des incertitudes (voir la carte des erreur d'interpolations que j'ai postée à vendautan) : Dijon semble accuser un erreur excédentaire de 3 à 5%, alors que Nantes semble avoir une erreur déficitaire de 5 à 7%, ce qui induit un excédent fictif de 8 à 12% en faveur de Dijon par rapport à Nantes. En fait, il est important de regarder à la fois la carte d'irradiation et celle des erreurs d'interpolation. D,ailleurs, au passage, on voit que l'erreur est plus excédentaire à Toulouse qu'à Carcassonne. Donc il faut augmenter Carcassonne en conséquence par rapport à Toulouse... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
tudgur Posté(e) 18 mars 2014 Partager Posté(e) 18 mars 2014 effacé Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bicriphil Posté(e) 18 mars 2014 Partager Posté(e) 18 mars 2014 voici le récapitulatif des insolations de vannes sur la période 1999 / 2013............................... ..En 1999 :1823 heures ,en 2000 : ,1738, etc etc 1948,1845,2183,1995,2017,1862,1814,1890,2135,2124,2075,2056,1940 en 2013 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yves38 Posté(e) 18 mars 2014 La Tronche (260 m) Partager Posté(e) 18 mars 2014 Oui, comme tu t'en doutes, la différence peut-être très forte au cours d'une journée. Mais tu as très bien compris qu'au cours de 14 années, tout ceci "s'égalise" plutôt bien, ce qui entraîne que l'impact "déformant" du rayonnement diffus reste sensiblement identique partout. Sauf que certaines zones peuvent être nuageuses plus souvent à certains moments de la journée : par temps de traine, au printemps ou en été, les nuages de convection vont se situer plus fréquemment sur certains endroits et pas d'autres, à quelques dizaines de km du littoral, en début d'après-midi quand le soleil est haut faisant ainsi perdre beaucoup d'irradiation par rapport à la durée d'ennuagement. Par temps de traine en hiver, c'est un peu l'inverse, les averses vont être proche du littoral faisont perdre des heures de soleil au littoral par rapport à l'arrière pays mais peu d'irradiation car elle est faible en ces saisons. C'est une peu la même chose dans le cas du "brouillard de mer" qui se produit fréquemment en situation anticyclonique au printemps, ce brouillard se dissipe généralement en cours de matinée faisant perdre des heures d'ensoleillement au littoral par rapport à l'arrière-pays. Mais ce sont des heures où le soleil est bas sur l'horizon faisant proportionnellement perdre moins d'irradiation. Là encore, ça "déforme" la proportionnalité entre irradiation et heures d'ensoleillement et ceci toujours en faveur du littoral. Je reviens à ce que je disais plus haut, la proportionnalité est, à mon avis trop simpliste pour lier l'irradiation à la durée d'ensoleillement. Notez bien que ceci n'est pas tout à fait hors sujet, cela concerne des situations fréquemment observées sur le littoral de la Manche donc de la Bretagne . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
laurent_caen Posté(e) 18 mars 2014 Partager Posté(e) 18 mars 2014 si on applique cette méthode pour calculer l'ensoleillement à Nantes à partir de celui de Dijon et des relevés de la carte on créé un Nantes avec plus d'heures de soleil que Dijon (quasi même latitude) .....ce qui n'est pas non plus le cas sur le site MF Cela ne semble pas déconnant ; sur la période considérée (98-2011 si je ne me trompe pas ?), l'ensoleillement de Nantes ne doit pas être inférieur à celui de Dijon. En tout cas, d'après les bilans MF, il est entre 2005 et 2011 de : 1945h à Nantes 1903h à Dijon Bonjour, C'est bien intéressant tout cela, mais il est passé où le sujet initial, c'est à dire le climat de la Bretagne ???????????? Avec la Loire Atlantique bien entendu ! Pour certains, Nantes ne serait pas en Bretagne... Alors, Cacassonne, Toulouse, Oléron et les autres, pourquoi tant de pages et de telles discussions ? En effet, nous avons bien pollué le sujet de départ. Ne serait-il pas pertinent de dévier nos messages sur un autre sujet consacré à l'insolation des côtes Atlantiques et de ne garder ici que les messages concernant le sujet de départ ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bicriphil Posté(e) 18 mars 2014 Partager Posté(e) 18 mars 2014 Il faut pour une étude du climat de la Bretagne , prendre en considération vannes et son entourage immédiat , sinon la conclusion n'a pas de sens et est erronée dès le départ. ,la bande de 20 km autour du golfe du Morbihan bénéficie de l'ensoleillement des région côtières mais avec l'avantage de connaitre les températures des terres , Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 18 mars 2014 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 18 mars 2014 Sauf que certaines zones peuvent être nuageuses plus souvent à certains moments de la journée : par temps de traine, au printemps ou en été, les nuages de convection vont se situer plus fréquemment sur certains endroits et pas d'autres, à quelques dizaines de km du littoral, en début d'après-midi quand le soleil est haut faisant ainsi perdre beaucoup d'irradiation par rapport à la durée d'ennuagement. Par temps de traine en hiver, c'est un peu l'inverse, les averses vont être proche du littoral faisont perdre des heures de soleil au littoral par rapport à l'arrière pays mais peu d'irradiation car elle est faible en ces saisons. C'est une peu la même chose dans le cas du "brouillard de mer" qui se produit fréquemment en situation anticyclonique au printemps, ce brouillard se dissipe généralement en cours de matinée faisant perdre des heures d'ensoleillement au littoral par rapport à l'arrière-pays. Mais ce sont des heures où le soleil est bas sur l'horizon faisant proportionnellement perdre moins d'irradiation. Là encore, ça "déforme" la proportionnalité entre irradiation et heures d'ensoleillement et ceci toujours en faveur du littoral. Je reviens à ce que je disais plus haut, la proportionnalité est, à mon avis trop simpliste pour lier l'irradiation à la durée d'ensoleillement. Non, d'une manière générale, cela correspond bien : tu exagères en systématisant trop la situation. Car rien que ces situations de traîne, elles sont tout aussi fréquentes au printemps, là où le soleil est aussi haut que l'été... idem pour le brouillard qui se produit en bordure de mer : celui-ci est même nettement plus fréquent l'été que l'hier (généralement 3 à 10 matinées - jusqu'en mi journée souvent - par mois d'été), notamment sur les côtes bretonnes. Donc je pourrais te dire que le littoral est même au contraire défavorisé question irradiation...! Donc, non, d'une manière générale sur une longue période statistique, le tout semble plutôt bien égalisé. Et de toutes façons, le calcul fonctionne plutôt pas mal. Ah ce n'est pas précis à 2h près, évidemment, mais avec une incertitude de 2 à 5%, soit environ 50 à 100 h au maximum. Ce n'est pas trop mal, il me semble. Cela ne semble pas déconnant ; sur la période considérée (98-2011 si je ne me trompe pas ?), l'ensoleillement de Nantes ne doit pas être inférieur à celui de Dijon. En tout cas, d'après les bilans MF, il est entre 2005 et 2011 de : 1945h à Nantes 1903h à Dijon J'ai expliqué la raison de cette anomalie... => il faut aller voir la carte des erreurs d'interpolation que j'ai postée pus haut... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yves38 Posté(e) 18 mars 2014 La Tronche (260 m) Partager Posté(e) 18 mars 2014 Non, d'une manière générale, cela correspond bien : tu exagères en systématisant trop la situation. Car rien que ces situations de traîne, elles sont tout aussi fréquentes au printemps, là où le soleil est aussi haut que l'été... idem pour le brouillard qui se produit en bordure de mer : celui-ci est même nettement plus fréquent l'été que l'hier (généralement 3 à 10 matinées - jusqu'en mi journée souvent - par mois d'été), notamment sur les côtes bretonnes. Donc je pourrais te dire que le littoral est même au contraire défavorisé question irradiation...! Donc, non, d'une manière générale sur une longue période statistique, le tout semble plutôt bien égalisé. Et de toutes façons, le calcul fonctionne plutôt pas mal. Ah ce n'est pas précis à 2h près, évidemment, mais avec une incertitude de 2 à 5%, soit environ 50 à 100 h au maximum. Ce n'est pas trop mal, il me semble. J'ai expliqué la raison de cette anomalie... => il faut aller voir la carte des erreurs d'interpolation que j'ai postée pus haut... Non, Dann, tu n'as pas compris (ou tu ne veux pas comprendre), pour que la proportionnalité entre irradiation et nombre d'heures de soleil soit applicable il faudrait que les nuages soient présents de façon aléatoire sur le littoral et l'arrière-pays à n'importe quelle heure de la journée en toutes saisons or selon moi ce n'est pas le cas au moins dans les cas que j'ai exposés ci-dessus. Le raisonnement que tu exposes plus haut ne tient pas. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 18 mars 2014 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 18 mars 2014 Non, Dann, tu n'as pas compris (ou tu ne veux pas comprendre), pour que la proportionnalité entre irradiation et nombre d'heures de soleil soit applicable il faudrait que les nuages soient présents de façon aléatoire sur le littoral et l'arrière-pays à n'importe quelle heure de la journée en toutes saisons or selon moi ce n'est pas le cas au moins dans les cas que j'ai exposés ci-dessus. Le raisonnement que tu exposes plus haut ne tient pas. Non, mais attends : il ne faut pas oublier que, effectivement, les nuages ne sont pas tout le temps présents de manière aléatoire entre le littoral et l'intérieur : et c'est bien la raison pour laquelle l'ensoleillement est réellement et effectivement plus fort sur la côte que dans l'intérieur ! Maintenant : faisons un essai... Nous savons qu'entre la Roche sur Yon (LRSY) et les Sables d'Olonne (LSO), il y a facilement et réellement entre 200 et 300 heures d'écart. Alors regardons la carte de l'irradiation normale : LRSY est située dans 1500-1550 kWh/m², et LSO sont dans 1650-1700 kWh/m². Les deux villes sont quasiment à la même latitude, donc pas besoin de corriger ça. Par contre, on constate sur la carte des erreurs d'interpolations que la valeur de LRSY devrait être baissée d'environ 3% (càd que sa valeur sur la carte d'irradiation est 3% trop élevée). Donc, si je prends l'écart relatif sur la carte d'irradiation, il est de 10% : ceci correspond déjà à 190 heures. Il faut ensuite rajouter le pourcentage de l'erreur, et on obtiens un écart relatif de 13%, ce qui correspond à un écart de 1900 x 0.13 = 250 heures. C'est bien l'écart approximatif qui existe réellement entre LRSY et LSO. Maintenant, entre LRSY et La Rochelle (LR) : Ecart en latitude : 58 km => 0.8% en faveur de LRSY Ecart sur la carte d'irradiation : 7% en faveur de LR Ecart dû à la correction ds erreurs d'interpolation : rajouter 3% à LR, et enlever 3% à LRSY => 6% en faveur de LR Résultat : -0.8% + 7% + 6% = plus de 12% en faveur de LR => 230 heures de plus à LR qu'à LRSY. Si LRSY est à 1900 h, alors LR est à 2130 heures. C'est cohérent. Maintenant changeons de climat : entre Nantes et Dijon... Ecart en latitude : 0% Ecart sur la carte d'irradiation : 1500-1550 kWh/m² à Nantes contre 1350-1400kWh/m² à Dijon, soit un écart d'environ 10% en faveur de Nantes. Correction erreur d'interpolation : enlever 6% à Nantes, et rajouter 2% à Dijon => 8% en faveur de Dijon. Résultat : 0 + 10 - 8 = 2% en faveur de Nantes => si Nantes est effectivement à 1850 h environ, alors Dijon devrait être à 1820 h. Là encore, c'est cohérent ! Comparons par exemple Toulouse et Nantes : Ecart en latitude : 400 km tout ronds => 5.5% à rajouter pour Nantes Ecart sur la carte d'irradiation : 1500-1550 kWh/m² à Nantes, contre 1600-1650 kWh/m² à Toulouse, soit environ 6.5 % en faveur de Toulouse. Correction erreur interpolation : enlever 6% à Nantes, et rajouter 6% à Toulouse => 12% en faveur de Toulouse. Résultat : 13% en faveur de Toulouse => si Nantes est à 1850 h, alors Toulouse est à 2090 h. Ça semble fonctionner... On continue...? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
tudgur Posté(e) 18 mars 2014 Partager Posté(e) 18 mars 2014 effacé Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MathieuBreizh Posté(e) 18 mars 2014 Auteur Partager Posté(e) 18 mars 2014 NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN ! Parlons du climat de la Bretagne ! Vas-tu continuer longtemps ? Ouvre donc un autre fil ! Quelques donnée d'ensoleillement et de pluvio du Léon, Finistère Nord. Ces données proviennent de ma station Davis, à Plouguerneau et de celle de Ludovic, à Plabennec. La mienne est à environ 450m de la mer, celle de Ludovic, à 16 km (à vol d'oiseau) de la mienne, dans "l'intérieur". Nous avons le même paramétrage de WsWin pour la mesure de l'ensoleillement. Pour la pluvio, nous courrigeons le Davis avec les mesures du SPIEA. Nos mesures sont donc comparables. Ci-dessous, les mesures d'ensoleillement et de pluvio, d'abord de Plouguerneau puis de Plabennec. 2008 1819 h / 1032 mm 1481 h / 1147 mm 2009 1800 h / 1049 mm 1514 h / 1186 mm 2010 1877 h / 1054 mm 1649 h / 1207 mm 2011 1746 h / 767 mm 1512 h / 1004 mm 2012 1559 h / 1196 mm 1380 h / 1359 mm 2013 1744 h / 976 mm 1488 h / 1176 mm L'ensoleillement de Plouguerneau est donc supérieur à celui de Plabennec de 13% en 2012, année la moins ensoleillée, à 23% en 2008... bien sûr, il n'y a que 6 années de comparaison, mais quand même. Il est à noter que la station de Ludovic est à 6 km (à vol d'oiseau) de la station MF de Brest Guipavas. Cette dernière n'est pas en bord de mer et Ludovic a toujours mesuré un ensoleillement inférieur à celui de MF. Nos mesures sont donc peut-être sous évaluées mais restent valables pour une comparaison. Plus tard, quelques particularités observables du climat des côtes léonardes... Je suis tout a fait d'accord. Je n'intervient plus sur ce topic car on est parti dans un débat stérile sur l'ensoleillement qui ne semble pas intéresser grand monde. Voici donc la classification climatique finale pour la Bretagne (les seuils peuvent encore bouger de façon négligeable): Tempéré océanique moyen et humide(B1B'1 rb'): Lorient et Saint Brieuc(une bonne partie de la Normandie et de l'Angleterre est également dans ce cas de figure) Tempéré océanique moyen et subhumide( C2B'1 rb'):Rennes, Nantes, Vannes et Saint Nazaire. Climat de type parisien sans grand excès. Tempéré hyperocéanique moyen et perhumide (B2B'1 ra'): Brest et Landiviseau. On retrouve également ce type climatique en abondance dans les Iles Britanniques. Tempéré océanique moyen et perhumide (B2 B'1 rb'): Quimper et Rostrenen. Climat de type Monts d'Arrées. Tempéré hyperocéanique moyen et humide (B1B'1 ra'):Lanvéoc. Dublin a également ce type climatique. Donc on a au moins 5 types climatiques en Bretagne vu que je n'ai pas les données d'insolation pour Belle-Île, Ouessant, Brehat et Groix qui doivent être tempéré chaud hyperocéanique subhumide ou humide donc 7 types climatiques si j'avais l'ensemble des données. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 18 mars 2014 Partager Posté(e) 18 mars 2014 Je suis tout a fait d'accord. Je n'intervient plus sur ce topic car on est parti dans un débat stérile sur l'ensoleillement qui ne semble pas intéresser grand monde. Voici donc la classification climatique finale pour la Bretagne (les seuils peuvent encore bouger de façon négligeable): Tempéré océanique moyen et humide(B1B'1 rb'): Lorient et Saint Brieuc(une bonne partie de la Normandie et de l'Angleterre est également dans ce cas de figure) Tempéré océanique moyen et subhumide( C2B'1 rb'):Rennes, Nantes, Vannes et Saint Nazaire. Climat de type parisien sans grand excès. Tempéré hyperocéanique moyen et perhumide (B2B'1 ra'): Brest et Landiviseau. On retrouve également ce type climatique en abondance dans les Iles Britanniques. Tempéré océanique moyen et perhumide (B2 B'1 rb'): Quimper et Rostrenen. Climat de type Monts d'Arrées. Tempéré hyperocéanique moyen et humide (B1B'1 ra'):Lanvéoc. Dublin a également ce type climatique. Donc on a au moins 5 types climatiques en Bretagne vu que je n'ai pas les données d'insolation pour Belle-Île, Ouessant, Brehat et Groix qui doivent être tempéré chaud hyperocéanique subhumide ou humide donc 7 types climatiques si j'avais l'ensemble des données. Hello, Je suis quand même espanté de voir une telle diversité climatique pour cette région présentant si peu de barrières topographiques. Sinon, je trouve qu'il y a en effet une différence de taille entre la pointe du Finistère et l'intérieur des terres, même la côte sud de la Bretagne, notamment sur les températures hivernales. Je rappelle que Brest affiche quand même près de 7° sur la tm de janvier, ce qui je pense est unique à une telle lattitude. Non? Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 18 mars 2014 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 18 mars 2014 Parlons du climat de la Bretagne ! Vas-tu continuer longtemps ? Ouvre donc un autre fil ! Je suis tout a fait d'accord. Je n'intervient plus sur ce topic car on est parti dans un débat stérile sur l'ensoleillement qui ne semble pas intéresser grand monde. Ok, ça marche, j'arrête avec ça. Cela dit, je ne suis pas le seul protagoniste, et cette discussion n'était pas inintéressante, il ne faut pas exagérer. Par ailleurs, il était pas mal question de l'ensoleillement des côtes bretonnes également. J'ai expliqué en détail mon raisonnement, en apportant des éléments de réflexion (que je crois utiles), vis-à-vis desquels chacun se fera une idée et pourra éventuellement s'en servir, s'il le souhaite. Voilà, c'est fait, maintenant vous avez raison : repassons au climat de la Bretagne. S'agissant des catégories climatiques que tu as définies, Mathieu, je ne trouve pas vraiment qu'il soit utile ni pertinent de désigner un quelconque climat océanique chaud, en y incluant notamment Ouessant ! Car le terme "chaud" me semble très nettement inapproprié pour une Tm annuelle de 12°C, et surtout pour une Tm du mois le plus doux à peine supérieure à 16°C : cela ne me semble pas du tout convenir au qualificatif "chaud". Des climats océaniques chauds (quoique je ne les appellerais même pas "chaud", mais "doux") conviendraient plutôt au climat de la région de Porto au Portugal, ou bien au climat côtier vers San Francisco, voire jusqu'au climat côtier des Landes et du Pays basque, ou même carrément aux climats océaniques subtropicaux comme le sont à mon avis les Açores, Madère, etc... bref, des climats tout de même nettement plus doux que ceux des côtes bretonnes ! D'autre part, il me semble un peu saugrenu de vouloir séparer sur ce principe le climat d'Ouessant ou de Bréhat du climat des régions de l'Ar coat (càd de l'intérieur pour les non-initiés à la langue bretonne... ). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MathieuBreizh Posté(e) 18 mars 2014 Auteur Partager Posté(e) 18 mars 2014 Ok, ça marche, j'arrête avec ça. Cela dit, je ne suis pas le seul protagoniste, et cette discussion n'était pas inintéressante, il ne faut pas exagérer. Par ailleurs, il était pas mal question de l'ensoleillement des côtes bretonnes également. J'ai expliqué en détail mon raisonnement, en apportant des éléments de réflexion (que je crois utiles), vis-à-vis desquels chacun se fera une idée et pourra éventuellement s'en servir, s'il le souhaite. Voilà, c'est fait, maintenant vous avez raison : repassons au climat de la Bretagne. S'agissant des catégories climatiques que tu as définies, Mathieu, je ne trouve pas vraiment qu'il soit utile ni pertinent de désigner un quelconque climat océanique chaud, en y incluant notamment Ouessant ! Car le terme "chaud" me semble très nettement inapproprié pour une Tm annuelle de 12°C, et surtout pour une Tm du mois le plus doux à peine supérieure à 16°C : cela ne me semble pas du tout convenir au qualificatif "chaud". Des climats océaniques chauds (quoique je ne les appellerais même pas "chaud", mais "doux") conviendraient plutôt au climat de la région de Porto au Portugal, ou bien au climat côtier vers San Francisco, voire jusqu'au climat côtier des Landes et du Pays basque, ou même carrément aux climats océaniques subtropicaux comme le sont à mon avis les Açores, Madère, etc... bref, des climats tout de même nettement plus doux que ceux des côtes bretonnes ! D'autre part, il me semble un peu saugrenu de vouloir séparer sur ce principe le climat d'Ouessant ou de Bréhat du climat des régions de l'Ar coat (càd de l'intérieur pour les non-initiés à la langue bretonne... ). Certes Ouessant n'a pas un climat chaud mais la saison de végétation est longue, elle dure 8 mois et il n'y a que quelques jours de gels par an. Après, je ne l'ai pas intégrer dans mes données, je n'ai pas les données sur l'insolation pour pouvoir calculer mon indice d'humidité. Peut être que 12°C serait effectivement insuffisant, il faudrait plutôt cibler 13°C, ce qui mettrait La Rochelle, Bordeaux et Biarritz dans cette catégorie. Cela semblerait plus cohérent même si Holridge considère qu'on a un climat tempéré chaud a partir de seulement 12°C de température annuelle. Et la région de Porto-Galice-Pays Basque est effectivement un très bon exemple de climat océanique chaud. L’île Nord de la Nouvelle Zélande est également dans ce cas de figure. La productivité primaire y est souvent élevé. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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