pablo25 Posté(e) 15 septembre 2017 Haute Joux, Les Fourgs 1140m Partager Posté(e) 15 septembre 2017 (modifié) J'ouvre ce topic pour apporter des réflexions sur l'influence de l'activité solaire sur le réchauffement climatique, à l'approche d'un éventuel Minimum de Maunder. As t on avancé sur le lien, baisse de l'activité solaire et augmentation de la fréquence de l'activité volcanique? A l'approche de l'hypothétique" nouveau minimum de Maunder" , ce serait intéressant de l'intégrer dans une limitation du RC. A ma connaissance, on a démontré qu'il n'y aurait qu'un léger fléchissement de la courbe du RC avec un tel minimum; y a t'il un effet cascade avec d'autres paramètres qui pourraient davantage perturber ce RC dans ce contexte là? Modifié 15 septembre 2017 par pablo25 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 15 septembre 2017 Partager Posté(e) 15 septembre 2017 (modifié) Il n'y a pas d'influence significative attendue sur le RC à l'échelle globale, le forçage anthropique étant d'un ordre de grandeur supérieur (on peut théoriquement s'attendre à une hausse un peu moins rapide durant la phase d'entrée en minimum profond, mais une hausse quand même, et un retour à la case départ à la sortie du minimum). C'est plus à l'échelle régionale que les influences pourraient se faire sentir au travers des modes de variabilité, par exemple sur le nord-atlantique via la NAO. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/grl.50361/abstract http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2010GL042710/abstract Modifié 15 septembre 2017 par Higurashi Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pablo25 Posté(e) 15 septembre 2017 Haute Joux, Les Fourgs 1140m Auteur Partager Posté(e) 15 septembre 2017 il y a 4 minutes, Higurashi a dit : Il n'y a pas d'influence significative attendue sur le RC à l'échelle globale, le forçage anthropique étant d'un ordre de grandeur supérieur (on peut théoriquement s'attendre à une hausse un peu moins rapide durant la phase d'entrée en minimum profond, mais une hausse quand même, et un retour à la case départ à la sortie du minimum). C'est plus à l'échelle régionale que les influences pourraient se faire sentir au travers des modes de variabilité, par exemple sur le nord-atlantique via la NAO. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/grl.50361/abstract http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2010GL042710/abstract le forçage anthropique, ok ,mais les effets collatéraux ou indirects ? effectivement on pourrait avoir des hivers plus froids en Europe et Est Amérique sans pour autant inverser ce réchauffement climatique global . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 15 septembre 2017 Partager Posté(e) 15 septembre 2017 L'influence au travers des modes de variabilité, c'est un effet indirect du forçage solaire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mister meteo Posté(e) 16 septembre 2017 Quincy-sous-Senart 91 Altitude 84 m Partager Posté(e) 16 septembre 2017 (modifié) lors du mini âge glaciaire de 1600 -1800, il semble admis que la température globale a baissé d'un degré C°. Sur ce degré qui est beaucoup, quelle est la part due aux éruptions volcaniques de l'époque et celle du minimum de Maunder ? Comme évoqué par Pablo 25 , il semblerait aussi qu'au niveau régional, par exemple Amérique du Nord et Europe la variation climatique ait été forte en hiver en 1700 (Tamise et Seine gelées, glace à Manhattan, glaciers en Suisse). Je pense que les modèles de prédictions de température qui intègrent le minimum de Maunder doivent encore s'affiner et qu'il est trop tôt pour aller dans le péremptoire dans un sens comme dans l'autre. (peu d'effet ou sensationnalisme comme mini âge glaciaire comme en 1700). Ce sujet ouvert est très intéressant et à l'instar de celui sur la banquise de l'océan Arctique, un suivi sur plusieurs années pourrait être lancé sur les effets de la hausse du CO2 du à l'homme et les effets du rayonnement solaire potentiellement en baisse alors que depuis 1975 les deux effets vont dans le même sens du RC. Modifié 16 septembre 2017 par Mister meteo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 16 septembre 2017 Partager Posté(e) 16 septembre 2017 (modifié) En terme de bilan radiatif, il est clair que le forçage solaire n'est pas du tout en mesure de rivaliser avec le forçage anthropique. Ce ne sont pas les mêmes ordres de grandeur. Partant de là, il ne faut pas s'attendre à un effet marqué sur le réchauffement global. C'est plus du côté de la circulation atmosphérique qu'il faudrait regarder, avec par voie de conséquence, ses effets sur les anomalies régionales. J'ai posté plus haut deux études pour exemple qui traitent ces sujets. Pour le PAG, il semble de plus en plus probable que le soleil n'ait pas eu autant d'effets que ce qu'on aurait pu penser sur cette période climatique. Il apparaîtrait que c'est bien l'activité volcanique, sous forme d'importantes éruptions très rapprochées, qui ait été la cause dominante. Il y'avait eu un article de La Météorologie à ce sujet d'ailleurs : http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/56360 Donc, bien plus qu'un minimum de Maunder, c'est surtout un épisode d'importante activité volcanique qui pourrait influer significativement la température globale et sur un temps plus long que la simple éruption ponctuelle (via l'intégration du signal par l'océan). On retrouve aussi ces éléments condensés dans un article de Futura-sciences : http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/augmentation-temperature-non-soleil-ne-causera-pas-mini-age-glaciaire-2030-59011/ Modifié 16 septembre 2017 par Higurashi 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mister meteo Posté(e) 16 septembre 2017 Quincy-sous-Senart 91 Altitude 84 m Partager Posté(e) 16 septembre 2017 merci pour ce retour Higurashi. ok pour les éruptions volcanique plus fort que le forçage solaire. mais j'ai du mal à intégrer pleinement que le forçage solaire ne peut rivaliser avec le forçage anthropique en termes de bilan radiatif. En fait il faudrait isoler le forçage anthropique dans ses effets hors autres effets . Or j'ai cru comprendre par les articles que j'ai lu que les cycles solaires étaient en hausse depuis le 18 ième siècle en même temps que la révolution de mise en place de l'ère industrielle en Europe (depuis 1850) des US (depuis 1880) puis de l'Asie (depsuis 1980 -2010) et que donc les effets des deux forçages solaire et anthropiques n'étaient pas en sens contraire mais combinés et même je dirais que par effet global ils faisaient une sorte de synergie 1+1 > 2 comme lorsque le climat se réchauffe il y a emballement de la machine par réchauffement des océans qui créé un autre forçage dans une sorte de cercle vicieux. Mais là, si je ne me trompe pas les deux forçages solaires et anthropiques ne seront plus combinés en 2030 mais en effet de sens contraire pour le minimum de Maunder. Alors si comme tu dis le forçage anthropique est beaucoup trop fort, cela se verra dans le sens que même avec un minimum solaire pluri-centennaires la tendance globale du RC ne sera pas contredite mais tout au plus ralentie. Dans l'article de futura-sciences les courbes de températures sont parlantes en termes de prédictions mais pas en termes de vérification. Alors wait and see. 4 degrés de plus en 2100 me semble exagéré. c'est cataclysmique. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 16 septembre 2017 Partager Posté(e) 16 septembre 2017 Il y a 4 heures, Mister meteo a dit : ok pour les éruptions volcanique plus fort que le forçage solaire. mais j'ai du mal à intégrer pleinement que le forçage solaire ne peut rivaliser avec le forçage anthropique en termes de bilan radiatif Les estimations les plus récentes du forçage anthropique total donnent pour 2011 une valeur probable de 2,3 W/m² (avec une barre d'incertitude s'étendant de 1,13 W/m² à 3,3 W/m²) par rapport au préindustriel. Le forçage solaire sur la même période est estimé à 0,05 W/m² (avec une barre d'incertitude s'étendant de 0 à 0,10 W/m²). Pour ce qui est des décennies à venir, on s'attend à un forçage anthropique atteignant les 4 à 8 W/m² en 2100. De leur côté, les estimations les plus récentes du forçage entre un maximum solaire et un grand minimum solaire donnent une valeur autour de 0,2/0,4 W/m² (valeur revue à la baisse par rapport à des reconstructions plus anciennes, voir le dossier de La Météorologie posté plus haut). Donc on voit que même en prenant acte des incertitudes associées, on n'est clairement pas sur le même terrain de jeu. Or j'ai cru comprendre par les articles que j'ai lu que les cycles solaires étaient en hausse depuis le 18 ième siècle en même temps que la révolution de mise en place de l'ère industrielle en Europe (depuis 1850) des US (depuis 1880) puis de l'Asie (depsuis 1980 -2010) et que donc les effets des deux forçages solaire et anthropiques n'étaient pas en sens contraire mais combinés et même je dirais que par effet global ils faisaient une sorte de synergie 1+1 > 2 Oui, mais attention. C'est vrai jusque dans les années 70. Depuis, les données du rayonnement solaire total montrent une stagnation, même une légère baisse. Depuis 1980, le soleil et la température globale évoluent donc en sens contraire. 7 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mister meteo Posté(e) 16 septembre 2017 Quincy-sous-Senart 91 Altitude 84 m Partager Posté(e) 16 septembre 2017 Merci Higurashi. On voit bien la décorrélation sur ton graph à partir de 1970 entre activité solaire et température alors qu'il y avait une sorte de canal parallèle auparavant. C'est donc le forçage anthropique qui a pris le relais et qui dérègle le climat. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 16 septembre 2017 Partager Posté(e) 16 septembre 2017 (modifié) Il y a 9 heures, Higurashi a dit : En terme de bilan radiatif, il est clair que le forçage solaire n'est pas du tout en mesure de rivaliser avec le forçage anthropique. Ce ne sont pas les mêmes ordres de grandeur. Partant de là, il ne faut pas s'attendre à un effet marqué sur le réchauffement global. C'est plus du côté de la circulation atmosphérique qu'il faudrait regarder, avec par voie de conséquence, ses effets sur les anomalies régionales. J'ai posté plus haut deux études pour exemple qui traitent ces sujets. Pour le PAG, il semble de plus en plus probable que le soleil n'ait pas eu autant d'effets que ce qu'on aurait pu penser sur cette période climatique. Il apparaîtrait que c'est bien l'activité volcanique, sous forme d'importantes éruptions très rapprochées, qui ait été la cause dominante. Il y'avait eu un article de La Météorologie à ce sujet d'ailleurs : http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/56360 Donc, bien plus qu'un minimum de Maunder, c'est surtout un épisode d'importante activité volcanique qui pourrait influer significativement la température globale et sur un temps plus long que la simple éruption ponctuelle (via l'intégration du signal par l'océan). On retrouve aussi ces éléments condensés dans un article de Futura-sciences : http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/augmentation-temperature-non-soleil-ne-causera-pas-mini-age-glaciaire-2030-59011/ Même s'il y a eu plusieurs éruptions volcaniques importantes lors du mini âge glaciaire de 1600 -1800 comment serrait-il possible que ces éruptions soient la cause d'une baisse de 1°C sur environ 100 ans alors que les volcans ont un effet à court terme (2-3 ans) et qu'il n'y a pas eu de très forte éruption volcanique tout les 2-3 ans pendant 100 ans voir plus ?? De 500 à 2000 la moyenne d'aérosol de sulfate dans la straphère aurait été assez stable avec deux pics dont le premiers vers 1200-1300 soit quand il y faisait plus chaud qu'au PAG puis de 1800-1850 (Tambora,...) soit un certain temps après que la température a commencé à reaugmenter. Si je pose cette question c'est pour avoir des explications sur ce sujet compliqué en parlant sans problème, calmement et non comme c'est parfois avec certaines personnes. Williams Modifié 16 septembre 2017 par williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 16 septembre 2017 Partager Posté(e) 16 septembre 2017 il y a 3 minutes, williams a dit : Même s'il y a eu plusieurs éruptions volcaniques importantes lors du mini âge glaciaire de 1600 -1800 comment serrait-il possible que ces éruptions soient la cause d'une baisse de 1°C sur environ 100 ans alors que les volcans ont un effet à court terme (2-3 ans) et qu'il n'y a pas eu de très forte éruption volcanique tout les 2-3 ans pendant 100 ans voir plus ?? Le PAG c'est plus proche de -0,5 °C quand même. Mais sinon, une partie de la réponse est donnée dans le document que j'ai posté plus haut. Une éruption prise individuellement a effectivement un effet assez limité dans le temps. Mais à cause de l'inertie de l'océan, si on a une succession d'éruptions, même modérées, la perturbation radiative et la modification de la circulation océanique associée sont successivement intégrées sans que l'océan ait pu récupérer complètement de la précédente. Cet effet cumulatif finit par avoir des conséquences importantes, via des rétroactions sur la circulation thermohaline et la glace de mer en particulier. Mais ça ne veut pas dire que le soleil n'a pas eu d'effets, juste que les dernières recherches ont revu à la baisse la part attribuable au seul forçage solaire. A préciser aussi que la réponse du climat à une succession d'éruption comme ça a pu être le cas au XIIIe siècle dépend de l'état dans lequel il se trouve au moment où le phénomène se produit. La sensibilité de l'océan n'est à l'évidence pas stationnaire, et c'est probable qu'il était dans une période de forte sensibilité juste avant l'entrée dans le PAG. Ce petit âge glaciaire est à l'évidence surtout à voir comme une réorganisation de la circulation à grande échelle en réponse à des forçages externes assez faibles. 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 17 septembre 2017 Partager Posté(e) 17 septembre 2017 (modifié) Tiens Higurashi, un petit problème que je n'arrive pas à résoudre. 1-On dit souvent, enfin il me semble, qu'une activité solaire basse favorise une AO/NAO négative et donc des hivers plus froids en Europe. 2-Or une activité solaire basse entraîne une réduction du gradient méridional dans la basse stratosphère et donc un affaiblissement du courant jet. 3-Cet affaiblissement devrait, à moins, ce qui est tout à fait probable, que je fasse une erreur, augmenter le vortex polaire et donc plutôt aller dans le sens d'une AO positive. Il y a forcément quelque chose de faux dans 1et/ou 2 et/ou 3 Qu'en penses-tu? PS: en fait c'est plutôt un affaiblissement du "polar night jet" par activité solaire basse. Ce jet souffle vers l'EST donc dans le sens du vortex polaire. Un affaiblissement de ce jet doit donc affaiblir le vortex et donc contribuer à une AO négative et donc ça marche... voir ici: Dans le cas d'un Maunder prolongé "These radiative effects lead to a weakening of the meridional temperature gradient between the tropics and high latitudes and hence to a statistically significant weakening of the stratospheric polar night jet in early winter." Modifié 17 septembre 2017 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 17 septembre 2017 Partager Posté(e) 17 septembre 2017 (modifié) Oui, le jet stratosphérique tend à être affaibli. Du coup la stratosphère polaire est plus fréquemment perturbée, et le signal se propageant vers le bas tend à forcer une circulation plus méridionale en troposphère (on retrouve souvent une signature de blocage sur l'Atlantique Est dans les études). C'est le mécanisme "top-down" de l'amplification du forçage solaire en troposphère (du haut vers le bas). Il y'a aussi un autre mécanisme "bottom-up" qui existe, donc de la surface vers la moyenne et haute troposphère. Une petite illustration pour bien différencier le jet troposphérique et le jet de la nuit polaire, en stratosphère : Modifié 17 septembre 2017 par Higurashi Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 17 septembre 2017 Partager Posté(e) 17 septembre 2017 ok merci! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 17 septembre 2017 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Partager Posté(e) 17 septembre 2017 Théoriquement le minimum serait plus proche d'un Dalton que d'un Maunder c'est donc à relativiser, à savoir que durant le précédent millénaire c'est en gros de 1350 à 1850 que la température à été plus froide avec consécutivement quatre grands minimum, or depuis 1850 on est globalement dans une période de réchauffement donc, si minimum il y le climat mettrait un bon moment à se refroidir sauf si activité volcanique très forte tel que VEI 6-7 et puis notre activité étant ce qu'elle est notre influence sur l'albédo et autres n'est pas du tout la même que durant le précédent millénaire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 17 septembre 2017 Partager Posté(e) 17 septembre 2017 Il y a 1 heure, Julien764 a dit : Théoriquement le minimum serait plus proche d'un Dalton que d'un Maunder c'est donc à relativiser, à savoir que durant le précédent millénaire c'est en gros de 1350 à 1850 que la température à été plus froide avec consécutivement quatre grands minimum, or depuis 1850 on est globalement dans une période de réchauffement donc, si minimum il y le climat mettrait un bon moment à se refroidir sauf si activité volcanique très forte tel que VEI 6-7 et puis notre activité étant ce qu'elle est notre influence sur l'albédo et autres n'est pas du tout la même que durant le précédent millénaire. Pour l'activité solaire oui il risque bien d'être plus semblable à celui du Minimum de Dalton que de Maunder. Suivant la loi G.O. qui va être violé comme ce fut déjà pour des raisons, il est certain que le prochain cycle solaire (N°25) va être encore plus faible que celui qu'il y a actuelle (N°24) et qui devrait finir vers 2020 qui a été plus faible que les cycles solaires précédents. Williams 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pablo25 Posté(e) 24 septembre 2017 Haute Joux, Les Fourgs 1140m Auteur Partager Posté(e) 24 septembre 2017 (modifié) merci pour vos apports d'information, je remet l'article posté sur autre topic du volcanisme, qu'elle était l'activité solaire lors de cette période? Désolé d'insister sur le lien Minimum solaire/hypervolcanisme car ça semble être le fil à suivre . D'accord avec williams et julien, un minimum type Dalton semble plus probable, mais..... http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/20160423.OBS9102/2-eruptions-volcaniques-ont-change-le-climat-de-l-europe-au-6e-siecle.html Modifié 24 septembre 2017 par pablo25 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mister meteo Posté(e) 29 septembre 2017 Quincy-sous-Senart 91 Altitude 84 m Partager Posté(e) 29 septembre 2017 Le 24/09/2017 à 08:35, pablo25 a dit : merci pour vos apports d'information, je remet l'article posté sur autre topic du volcanisme, qu'elle était l'activité solaire lors de cette période? Désolé d'insister sur le lien Minimum solaire/hypervolcanisme car ça semble être le fil à suivre . D'accord avec williams et julien, un minimum type Dalton semble plus probable, mais..... http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/20160423.OBS9102/2-eruptions-volcaniques-ont-change-le-climat-de-l-europe-au-6e-siecle.html je suis d'accord avec pablo 25 sur la question à poser sur la corrélation activité solaire et volcanisme. Une sorte de magnétisme solaire ne peut-il pas influencer l'écorce terrestre et le magma par un jeu d'aimant. Il faudrait l'avis d'un géophysicien. Je ne suis pas scientifique mais je sais que lorsqu'il y a corrélation statistique entre deux événements, on peut chercher s'il y a un lien de causalité réél et non pas une "spurious correlation" (fausse ou accidentelle). d'un point de vue corrélation statistique si les refroidissements pendant les minimum de Maunder sont expliqués par l'activité volcanique forte, est-ce à chaque fois le cas ? c'est à dire une activité volcanique forte contemporaine à chaque fois. Et si c'est si le cas pourquoi ? coincidence ou causal ? chez 3B ils expliquent que le réchauffement actuel depuis les années 60 est lié à la baisse d'occurence d'éruptions marquantes avec un graph à l'appui (manipulé ou pas...) https://www.3bmeteo.com/giornale-meteo/meteo--vulcani--indice-amo-e-temperature-globali--un-possibile-collegamento-163308 "Torniamo a parlare dell'AMO, un indice che ci sta molto a cuore per le possibili ripercussioni che si hanno a livello climatico. Tale indice che ha un andamento ciclico rappresenta l'andamento delle temperature delle acque dell'Oceano Atlantico. Dal grafico possiamo notare come il periodo in cui l'indice AMO è divenuto positivo (attorno al 1995) coincide con una diminuzione delle grandi eruzioni vulcaniche ed un aumento medio delle temperature globali" cela pourrait relativiser et les forçages anthropiques et et les forçages solaires pris de façon isolés mais faire entrer dans les facteurs actuels explicatifs du RC l'activité volcanique qui nous est contemporaine. on aurait ainsi essayer d'expliquer dans le RC actuel les facteurs forçages anthropiques, forçage solaire faible en incidence à priori mais forçage fort de l'activité volcanique faible ? et lien activité solaire / activité volcanique par dessus le marché. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 30 septembre 2017 Partager Posté(e) 30 septembre 2017 (modifié) il y a 21 minutes, Big-Winter a dit : c'est uniquement que pour ma part tout les avis doivent êtres entendus Pour rappel, on parle de science là, discipline qui se base sur une objectivation par la méthode scientifique. Autrement dit, tous les "avis" ne sont pas équivalents et il y'a clairement des "avis" sans valeur. Quand un soit disant expert ne comprend même pas la portée du 2e principe de la thermodynamique, il y'a de quoi se poser des questions. Modifié 30 septembre 2017 par Higurashi 5 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 30 septembre 2017 56800 Taupont Partager Posté(e) 30 septembre 2017 Ça serait bien quand même que le débat prenne un peu de hauteur , quand je vois qu'on nous ressort à nouveau le refrain du café du commerce : ' t'as vu mon gars on nous parle du réchauffement climatique et on a des étés pourris chez nous, ils nous racontent que des conneries", comme si son climat local reflétait le climat de la planète, non franchement je pensais qu'on avait dépassé le cadre de ce genre de réflexions ici . En plus voilà que ce débat réchauffé ( lui c'est sûr par les hommes ) on nous le relance sur 2 topics comme pour bien nous l'enfoncer dans le crâne comme si un ne suffisait pas . Donc reprenons nos esprits (scientifiques) pour que ce débat reste digne ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 30 septembre 2017 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 30 septembre 2017 Je rappelle les termes de la charte de ce forum Evolution du climat, puis qu’apparemment certains préférent relayer des conneries sans le début de l'ombre d'un esprit critique.... Citation D'autre part, une attention toute particulière portera sur la source des articles soumis ou servant de support aux messages de réponse apportés par les membres. De fait, il convient en particulier: de citer les sources, de ne pas remettre en cause les bases de la connaissance physique et thermodynamique communément admise par la communauté scientifique, de ne pas se faire l'écho d'un article, d'une idée, d'un site internet, d'une vidéo etc... relayant des idées scientifiquement non admises en peer-review (le peer-review étant ce qui définit la frontière entre la science et la non-science) En conséquence, grand ménage sur les DEUX topics pourris par un certain intervenant. 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zonal 45 Posté(e) 30 septembre 2017 Partager Posté(e) 30 septembre 2017 Bonsoir à tou(te)s, 100% d'accord avec Bernard. J'oserais ajouter que de gros nuages noirs (fermeture du topic ?) s'annoncent si ça continue comme ça, même si ça n'est que mon avis alors que ça dépend évidemment de celui des modos. 2 précisions : -Jean Jouzel n'est pas glaciologue (sinon, ça se saurait). Claude Lorius, lui, par exemple, est glaciologue. Jean Jouzel est un climatologue qui travaille, notamment, mais pas seulement sur les archives des glaces. Cf. notamment tous ses travaux avec A. Berger de l'UCL Louvain-la-Neuve. - Vincent Courtillot est un (très grand) géophysicien interne, mais pas un géophysicien externe, à ma connaissance. Et qui malheureusement (c'est mon avis) a gaspillé une part de son crédit en se fourvoyant dans des débats douteux ces dernières années, à l'image (hélas !) de trop nombreux pères fondateurs de l'IPGP. Zonal 45 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 30 septembre 2017 Brest Partager Posté(e) 30 septembre 2017 (modifié) J.Jouzel et V.Courtillot sont d'abord deux scientifiques de grande carrière, qui sont je suppose chacun capables de comprendre un pavé de rapport scientifique parlant de géophysique et de climat. J. Jouzel a fait sa carrière dans la science du climat. Il était initialement dans une étude de la glace antarctique, a été au coeur d'une découverte retentissante, s'est retrouvé porte-parole du climat à un niveau de plus en plus important. V. Courtillot a fait sa carrière dans les pas de C.Allègre dans un domaine historiquement prestigieux (la géologie) financée en très grande partie par les pétroliers. L'un est payé pour représenter la communauté scientifique française du climat et diriger un institut de recherches sur le climat et la glaciologie, l'autre parle de climat sur son temps libre (mais possiblement payé aussi, d'une autre manière...) Modifié 30 septembre 2017 par Cotissois 31 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 1 octobre 2017 Partager Posté(e) 1 octobre 2017 (modifié) Ce n'est probablement pas un Maunder qui freinera la hausse de la T°C. De toute façon le sujet sousjacent étant de chercher si il existe des limites au RC, ce RCA qui en fait déprimé plus d'un sur IC, il n'est pas possible d'y répondre sur les forums d'infoclimat, puisque cela nécessite d'exposer des hypothèses qui ne sont pas communément admises à l'étude, et surtout d'aborder des sujets qui se frottent la politique, même si il ne s'agit pas de politique politicienne, on se frottera forcément à la charte. Où alors il faut mettre le mot GIEC dans sa phrase^^ Je ne trouve pas les limites de la charte respectables à ce sujet, puisqu'elles ne s'inscrivent pas forcément dans un esprit très scientifique contrairement à ce que la charte souhaite défendre, donc plutôt réductrices d'esprit, mais n'avons d'autres choix que de les respecter. Pour ceux qui aiment se triturer le cerveau, et prendre un peu de recul de temps en temps, un modèle âgé de 40 ans LTG... pas mal n'est ce pas... http://loic-steffan.fr/WordPress3/leffondrement-global-est-il-imminent/ Modifié 1 octobre 2017 par sebb Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pablo25 Posté(e) 4 octobre 2017 Haute Joux, Les Fourgs 1140m Auteur Partager Posté(e) 4 octobre 2017 Oui les gars , on s'écarte.... Le sujet est de réfléchir sur le lien d'un minimum avec d'autres paramètres ( hyper volcanisme par exemple) pouvant expliquer le mini Age glacière du 17ème siècle . Il est clair que les conséquences seront forcément differentes si recidive En bref , merci d'apporter des études sur ce minimum de Maunder en incluant les cofacteurs à ce refroidissement qui de toute façon ne peut pas se résoudre à une simple réduction de tâches solaires! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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