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Climatologie de l'été 2018


thib91
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il y a 12 minutes, bastiien a dit :

Cependant, Après verification, la Tx du 02 Août 2006 à Rennes est de 19.5c.

 

Ok, c'est une erreur dans la base ECAD visiblement. Du coup le record serait en 1949 et 2003 à 104 jours (s'il n'y a pas d'autres erreurs).

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Posté(e)
St Sébastien / Loire (44) ; Pleslin-trigavou (22)
il y a 4 minutes, Arkus a dit :

 

Ok, c'est une erreur dans la base ECAD visiblement. Du coup le record serait en 1949 et 2003 à 104 jours (s'il n'y a pas d'autres erreurs).

 

Oui 2003 détient la palme, par contre 1949 j’émets doutes.

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Posté(e)
Brandérion, Auray et Kernascléden (56)

Voici le bilan de l'été sur 20 stations du Morbihan

 

   -> Un mois de juin orageux, notamment du sud-est au nord-ouest du département. Les 10 premiers jours du mois sont marqués par des orages pluvieux, notamment le 3, le 8, le 9 et le 10 juin. Avec par exemple 72 mm en 2h à Kernascléden le 10 juin (relevé SPIEA). Les cumuls mensuels sont de ce fait élevé localement :

  • 159,9 mm à Kernascléden (record absolu).
  • 111,2 mm à Pleucadeuc.
  • 104,6 mm à Ploermel.

Il fut également chaud, les anomalies sont comprises entre +1 et +2°C, localement +3°C sur les températures maximales.

Très bon ensoleillement.

 

   -> Un mois de juillet chaud, le 2è plus chaud depuis le début des relevés. Aucune période caniculaire lors de ce mois, puisque la txx du département n'est "que" de 32,5°C le 15 à Saint-Avé. Mais il est caractérisé par un nombre important de tx>25°C. A noter une pluviométrie mensuelle excédentaire, notamment sur le nord-ouest du département, seul l'extrême nord-est, est déficitaire ce mois. La journée la plus pluvieuse fut le 26 juillet, avec par exemple 60 mm à Guiscriff en 24h.

Ensoleillement record localement, les 300h sont frôlés sur le littoral.

 

   -> Un mois d’août sec et chaud (notamment les 10 premiers jours), le département connaît un pic de chaleur le 3, est relevé ce jour :

  • 35,1°C à Saint-Avé.
  • 34,7°C à Ploeren.
  • 34,5°C à Cléguer et Ploermel.
  • 34,4°C à Pleucadeuc.
  • 34°C à Arzal.
  • 33,8°C à Kernascléden.
  • 33,6°C à Vannes.

La suite du mois se fera en dents de scie, avec des températures soit dans les normes, ou au-dessus. Les minimales sont parfois froides, avec 3,9°C le matin du 26 à Berné (cette station termine l'été en léger déficit sur les tnm (-0,4°C) en partie dû à un mois d’août "froid", 10,3°C de moyenne sur les tn). Les précipitations sont déficitaires, entre -20% et -70% de pluie par rapport aux normes, localement jusqu’à -80% sur le nord-ouest du département. Par ailleurs, l'ensoleillement se situe juste dans les normes en général, parfois déficitaire sur la partie nord. A noter que Lorient connaît depuis le début de l'année un ensoleillement très généreux, déjà plus de 1 600 h au 7 septembre, d'ailleurs, les mois de février, mai et juillet constituent à chacun de nouveau mois record, en matière d'ensoleillement.

 

Anomalie thermique  (tnm ; txm ; tmm) sur 3 mois :

 

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Anomalie pluviométrique sur 3 mois (excédent en grande partie dû au mois de juin orageux et très pluvieux localement) :

 

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Modifié par Romain56
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Pour terminer sur cet été à Nancy.

 

Un été exceptionnellement chaud, seulement dépassé par 2003

 

Températures moyennes :

22,2° en 2003,

21°     en 2018,

20,7° en 2015,

20,3° en 2017,

20,1° en 2010.

 

txx : 36,5° le 07/08

txn : 18,2° le 13/06

tnn: 5,2° le 26/08

tnx : 21,8° le 05/08


En image les anomalies de température quotidiennes.

image.png.fdf8dc63595c129e3a35bc1201ce74fb.png

 

 

Une chaleur régulière restant éloignée des records absolus

 

La chaleur fut d'une grande régularité avec 63 jours > 25°, soit le deuxième total derrière 2003 (77 jours).

Mais cette chaleur très régulière est resté bien en deça des records absolus. Le nombre de jours de jours > 30°  et 35° illustrent ce caractère régulier mais sans fièvre brutale, on reste éloignée des occurrences de forte et très forte chaleur des étés 2003, 2015, 1947 et 1921 (respectivement 5ème et 10ème position).

 

Cette caractéristique est également visible en considérant le profil thermique des 3 étés les plus chauds.

- par rapport à 2003, l'été 2018 partage une grande régularité dans la chaleur et la quasi-absence de véritable rafraîchissement. La différence notable se fait au niveau de juin et août les canicules ayant été en 2003 bien plus sévères, avec même records absolus à la clés en août.

- par rapport à 2015, l'été 2018 présente un profil plus "modéré" dans le sens d'une  dans l'évolution des températures. L'été 2015 fut ainsi marqué par de violentes envolées thermiques (la journée la plus chaude jamais enregistrée date de juillet 2015, devant celles d'aout 2003) mais également d'importants rafraîchissements parfois sensibles, ce qui ne fut pas le cas pour 2018.

 

image.thumb.png.d9292616b753b03d1537676215755310.png

 

 

Un été relativement sec, sauvé par un mois d'août orageux.

 

RR :156 mm (moy. 194mm)

16 jours de pluie (moy. 29 jours)

 

La journée d'une 1er août et ses 47,8mm tombés sur plusieurs heures a véritablement sauvé le bilan pluviométrique notre d'été ainsi que de nombreux jardins nancéiens.

 

Avec 96mm précipités essentiellement sous des dégradations orageuses (7 occurrences),  août est le mois le plus humide de notre été au regards des mois très secs que furent juin (35mm) et juillet (21mm).

 

L'été le plus ensoleillé

 

Avec 834h d'ensoleillement 2018 fait mieux que les 832h de 2003.

 

Avec 851 heures, l'été 1976 pourrait avoir été plus ensoleillé, mais les mesures effectuées avec l'ancien matériel (héliographe d'avant 1991) ne sont plus considérées comme fiables.

 

 

Un été qui s’inscrit dans une séquence thermique très chaude depuis plusieurs mois.

 

Pour conclure, on constate que cet été s'inscrit dans une séquence très chaude qui confirme une fois de pus la tendance au fort réchauffement de notre climat. Ainsi en termes d'anomalie thermique, 2018 est devant 2003 pour la période Avril-Août,

 

image.png.33b1da9969c7f26d4b2de2969b088068.png

 

 

Mais également Janvier-Août,

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A part accident peu probable, 2018 devrait très certainement devenir l'année la plus chaude jamais enregistrée.

 

 

 

 

 

Modifié par thib91
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Pour compléter l'analyse de Thib, si je prends Strasbourg on constate que sur 6 mois glissants, on talonne la période record de 2003 à la même date, et on passe même légèrement devant sur les derniers jours. La suite dépend en partie de ce que cet automne va donner, mais je suis curieux de voir la tête de la courbe d'ici 15 jours quand la fenêtre glissante aura lâché les froids jours de mars pour récupérer les chauds jours de septembre :

 

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Bonjour à tous,

voici un bilan de cet été 2018 http://www.meteo-paris.com/actualites-meteo/bilan-de-l-ete-2018-exceptionnellement-chaud-et-orageux-16-septembre-2018.html

si je résume : chaleur durable, des précipitations très hétérogènes (c'est le cas chaque été évidemment, au gré des orages, mais cette fois c'est encore plus marqué) et un ensoleillement globalement excédentaire. Bref cette saison n'a rarement aussi bien porté son nom que cette année...

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Suite à la journée d'aujourd'hui, Toulouse enregistre sa 2ème plus chaude période de 3 mois glissants, loin derrière 2003 certes, mais devant 2006. C'est assez inattendu compte tenu de la quasi absence de pic de chaleur véritablement remarquable sauf les 7 premiers jours d'août, et même là la Txx est restée relativement modeste. C'est vraiment la constance de la chaleur, et l'absence complète de fraîcheur significative qui nous amène à ce résultat. Par comparaison, en 2006 juillet avait été très chaud sur la durée, mais août avait nettement tempéré la donne, ne permettant pas d'atteindre des niveaux extrêmes sur 3 mois comme en 2003.

Pour résumer, les 3 périodes de 3 mois les plus chaudes à Toulouse :

 

2003-05-30 au 2003-08-28 avec 25.33°C
2018-06-18 au 2018-09-16 avec 23.56°C (pas définitif, les prochains jours vont un peu améliorer la marge)
2006-06-15 au 2006-09-13 avec 23.52°C

 

Et en graphiques :

 

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Posté(e)
St-Etienne (Bellevue), SMH (38), Seythenex (74, 780m)

 

 

Une des choses qui me marque le plus du bilan de cet été, ça montre vraiment la présence désormais QUASI ABSOLUE de l'air chaud subtropical sur le sud du pays en été (sur les massifs plus à l'Est on s'en sort encore un peu avec 2/3 coup de frais avec gel jusqu'à 2000m...)

 

Ce sera sûrement la norme dans quelques années !

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En plaine, ce n'est pas mieux : un chiffre édifiant, qui ne concerne pas que l'été mais auquel il contribue beaucoup, le décompte des Tn déficitaires à Toulouse. 2018 est en gros déficit de froid / fraîcheur nocturne, au point de sortir complètement de la distribution. Au 22 septembre on est à 64 jours, contre un record bas à 87 jours en 2003 :

 

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Bilan national de cet été quelque peu "hors-norme" sur pas mal d'aspects :

 

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Deux semaines plus tard, voici la mise à jour du graphe pour Strasbourg, et on constate qu'on a distancé 2003 avec presque 0.4°C d'avance. A présent ce n'est plus qu'une question de jours pour que Strasbourg enregistre son semestre glissant le plus chaud. Si les prévisions MF sont exactes, ça devrait se faire vers d'ici une semaine : je me suis permis d'extrapoler la courbe en ce sens (en pointillés) :

 

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Voilà c'est chose faite : depuis aujourd'hui, Strasbourg enregistre son semestre glissant le plus chaud depuis au moins 1945, reléguant 2003 à la 2ème place :

19.22°C du 31 mars au 29 septembre 2018, contre 19.19°C du 14 avril au 13 octobre 2003. On devrait gagner un peu de marge ces deux prochains jours, mais ensuite les températures à venir en octobre vont croiser celle relevées en avril, faisant baisser la moyenne glissante.

 

Ce qui est intéressant quand on regarde la courbe depuis 1945, c'est qu'on atteint le niveau de 2003 avec une "proéminence" sensiblement plus faible par rapport aux années voisines. La tendance est on ne peut plus claire :

 

image.thumb.png.2a4367a1b07bee26a8d8c5f0e131c328.png

 

A noter qu'en terme d'anomalies par rapport à la moyenne 81-00, on a atteint un pic à +2.7°C (en moyenne sur 6 mois !).

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

  Un bilan avec un peu de retard certes, mais les anomalies thermiques particulièrement élevées observées sur notre région durant les périodes printanières et estivales, méritaient bien une petite exposition sur le forum. En effet, avec une anomalie thermique de +2.18° par rapport à la normale (1981-2010), l'été 2018 fut sur le territoire étudié, le 2eme été le plus chaud sur la période (1920-2018), et dépassant ainsi le remarquable été 1976. Avec également une pluviométrie excédentaire de +27% par rapport à la normale (1981-2010), suite aux pluies très abondantes du mois de juin 2018, jamais cette saison n'avait été aussi chaude avec un tel indice d'aridité de Martonne . 

 

  Avec du recul, il est de plus assez remarquable de noter que les 2 derniers étés, 2017 et 2018, se situent parmi les 5 étés les plus chauds depuis 1920. Plus inquiétant encore, vu qu'il s'agit d'une saison particulièrement exposée au réchauffement global, on peut aussi observer sur les 60 dernières années, une dynamique assez vigoureuse de la hausse de sa température moyenne, avec une progression de +1.4° entre la période climatique actuelle (1989-2018) et sa prédécesseur (1959-1988), et une dynamique linéaire moyenne de +0.39°/ décennie sur la période (1959-2018).

 

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  Plus atypique encore, cette tendance observée sur la période estivale, est également observée sur l'ensemble du dernier semestre (printemps-été 2018), où jamais aucun semestre n'avait été aussi chaud, avec un tel indice d'aridité de Martonne. Le graphe ci-dessous, montre à quel point, la situation climatologique du dernier semestre (printemps-été 2018) à été atypique par rapport à ses prédécesseurs, en cumulant à la fois une anomalie thermique de +1.84°, et une anomalie pluviométrique de +26% par rapport aux normales respectives de (1981-2010).

 

  Enfin, à l'instar de la période estivale, pas moins de 3 des 4 derniers semestres (printemps-été), 2018, 2017, et 2015, se situent parmi les 5 plus chauds semestres de cette période sur près de 100 ans. Une dynamique également peu rassurante, quand l'on sait l'importance de ce semestre, et la sensibilité de l'agriculture à celui-ci, lors d'épisodes de sécheresse importants. Une évolution importante confirmée par l'augmentation de + 1.37° de la température moyenne sur ce semestre entre la période climatique (1989-2018) et (1959-1988), et une progression moyenne de +0.35°/ décennie sur les 60 dernières années. Enfin, intéressant de pouvoir visualiser l'influence de la température sur l'indice d'aridité de la région sur ce semestre, en comparant les semestres (printemps-été) de 2003 et de 1967, avec sur chacun d'eux, une pluviométrie semblable, mais une anomalie thermique de 3° les séparant... 

 

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Modifié par Aldébaran
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