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Canicules au Moyen Age


Ledevin

Messages recommandés

  • Ledevin changed the title to Canicules au Moyen Age
  • 3 months later...
Posté(e)
Ban de Laveline alt 420 m
Le 01/07/2019 à 16:49, Ledevin a dit :

Que sait on des canicules du Moyen Age? Merci

Il y en a eu très probablement. Pour cela, tu peux aller rechercher chez Emmanuel Le Roy Ladurie "Histoire humaine et comparée du climat".

Chez nous dans le Grand Est: de Jean Sebastien BECK "Le temps au gré des jours". Il évoque notamment le 31 juillet 1471;

Séries d'étés torrides, les paysans ne peuvent travailler aux heures chaudes, plusieurs d'entre eux meurent d'insolation,  vendanges précoces en fin juillet etc...

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  • 9 months later...

Je mets cette info ici.. c'est de la paléoclimatologie, c'est l'histoire "moderne" de l'espèce humaine .. et on vit la période la plus chaude jamais enregistré de tout l'Holocene... 

 

https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7

 

...le moyen-âge peut aller se rhabiller.. 😉

 

IMG_20200806_214212.jpg

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

en plus, au moyen-âge, les stations météo étaient toutes classe 4 ou 5 et surchauffaient à mort !  

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  • 4 months later...
Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

https://phys.org/news/2021-01-drought-century-middle-ageswith-parallels.html

 

Je sais pas ou le mettre, sécheresses et transition avec le mimi age glaciaire à la fin de l optimum 

 

Après je garanti rien, j était pas né ^^

Modifié par Matpo
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  • 5 months later...
Posté(e)
Hettange-Grande (57) ou Étival (39)

Je me posais une question… Je sais qu’au Moyen-Âge il y a eu des siècles beaucoup plus froids que d’autres mais y a t-il eu des vagues de chaleurs dépassant les 40°C ? Je pense aussi que la température moyenne annuelle à cette époque était plus basse et donc pouvait-on qualifier une chaleur de canicule lorsque l’on dépassait un seuil plus bas qu’aujourd’hui ? Il est d’ailleurs bien de 34°C actuellement ?

 

Modifié par Mételle
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Il y a 1 heure, Mételle a dit :

Je me posais une question… Je sais qu’au Moyen-Âge il y a eu des siècles beaucoup plus froids que d’autres mais y a t-il eu des vagues de chaleurs dépassant les 40°C ? Je pense aussi que la température moyenne annuelle à cette époque était plus basse et donc pouvait-on qualifier une chaleur de canicule lorsque l’on dépassait un seuil plus bas qu’aujourd’hui ? Il est d’ailleurs bien de 34°C actuellement ?

 

 

Le seuil de canicule est celui qui met les organismes à épreuve

En France, un habitant du Gard est chaque année en contact avec des températures >34°C Pas un breton. Donc en Bretagne le seuil sera plus bas...

Tu as la carte sur le site de MF

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Posté(e)
Hettange-Grande (57) ou Étival (39)

Merci @th38 pour cette réponse. Je reviens donc au sujet du topic. J'ai fait mes recherches sur les canicules au Moyen-Âge. Lors des croisades du Moyen-Âge, il y avait de nombreuses canicules. En même temps, les croisés descendaient au Moyen-Orient, et la chaleur y était (et y est toujours) généralement plus forte qu'en Europe de l'Ouest. Les occidentaux, qui n'avaient pas l'habitude des ces chaleurs, auraient été affaiblis. Cela confirme que les canicules ont un impact sur toutes les actions de l'Homme. L'approvisionnement en eau à cette époque était beaucoup plus restreint et la chaleur plus insurmontable. Les croisés ont donc finis par décaler leurs croisades d'un ou plusieurs mois, d'une ou plusieurs années ! Je pense donc qu'il y a eu des grandes canicules au Moyen-Âge mais elles étaient sûrement moins fréquentes et elles étaient plutôt situées vers les régions du sud de l'Europe ou des zones méditerranéennes.

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En meme temps, aller se foutre sur la gueule en cotes de mailles dans le Desert Syrien / Jordan etc... Faut vraiment en avoir envie... 

 

Ceci dit tu as raison dans le sens ou le climat / la météo n'étais pas facile a gérer pour les Européens dans les autres parties du monde. 

 

Par exemple je viens d élire pas mal de livres sur la découverte de l'Asie et notamment les guerres de l'opium (Britanniques contre les chinois, 1840 pour la premiere), et les deux premieres causes de mortalité pour les soldats britanniques pendant la guerre étaient la malaria suivi de 'heat exhaustion' c'est a dire des coups de chauds (ou fatigue due a la chaleur). En gros les soldats dormaient mal la nuit (30 degres sans air conditionné biensur) et étaient habillés en uniforme en laine - l'été a Hong Kong ca ne pardonne pas.

 

Les typhons (ou ouragans en atlantique) ont aussi laissé des traces dans les archives par exemple, tous comme les hivers rudes a l'Est (Napoleon ou les Nazis en Russie), ou sur le continent Américain (trappeurs ou chercheurs d'or au Canada notamment).

 

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

dans le même genre, j'avais lu un livre sur l'expédition de Kourou, la première tentative de colonisation française en Guyane à la fin du 17eme siècle. 

20000 colons au départ, 2000 survivants 2 ans plus tard... paludisme, fièvre jaune, dysenterie, plaies infectées, malnutrition, piqures de serpent et j'en passe. aussi quelques types bouffés tout cru par des anacondas ou des caïmans noirs... un vrai film d'horreur !

la sinistre réputation de la Guyane vient des récits des survivants rapatriés. ils avaient échappé au désastre an allant se réfugier sur 3 îlots au large de Kourou, dénués de moustique et de grosses bêtes et ces îles ont été baptisées ensuite "les îles du salut"

moins drôle, elles ont ensuite servie de prison de haute sécurité au temps du bagne, on peut encore y visiter le centre pénitentiaire où vécu le célèbre 

Henri Charrière alias "papillon" (qui était ardéchois d'ailleurs...) 

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Un truc semble oublié, nos canicules "modernes" ne nous conduisent pas à crever la dalle ou à mourir de faim, l'hiver suivant. 

Les moustiques et les maladies qu'ils transmettent tueront encore beaucoup de monde, le retour souhaité des zones humides sauvages va nous le rappeler.

Il faut peut-être se demander d'où vient l'acharnement du monde à les faire disparaitre ?

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"Les deux années de 1718 et 1719 eurent l’une et l’autre des chaleurs sèches, violentes, longues et soutenues. A Paris, le 7 août 1718, le thermomètre de Lahire, malgré son exposition défavorable, indiqua néanmoins vers trois heures de l’après-midi 35° ou 36° : il s’éleva aux mêmes chiffres le 11, le 21 et le 23. Un hiver très doux succéda à ces chaleurs. La plupart des arbres se couvrirent de fleurs dès le mois de février et de mars 1719.

Les fortes chaleurs reparurent avec le mois de juin. Plus intenses que celles de l’année précédente, elles durèrent aussi beaucoup plus longtemps. A Paris, le thermomètre de Lahire indiqua au maximum une température de 37° ; en outre, la table de Cassini attribue à cet été quarante-deux jours d’une température de 31° ; enfin, les chaleurs ont persévéré trois mois et demi, depuis le mois de juin jusqu’à la moitié du mois de septembre. L’extrême abaissement des eaux de la Seine au pont de la Tournelle, durant cette année si sèche, donna le zéro des mesures pour les hauteurs variables de ce fleuve. Le père Feuillée, cité par Maraldi, écrivait en même temps de Marseille que des chaleurs insolites y avaient fait refleurir les arbres au mois d’octobre, et qu’ils s’étaient plus tard chargés de nouveaux fruits. Les froids survenus au mois de décembre empêchèrent ces fruits de grossir comme à l’ordinaire, mais ils ne les empêchèrent pas d’aboutir à une parfaite maturité. Le père Feuillée ajoute qu’il a cueilli, le 18 décembre, des cerises et des pommes complètement mûres."

 

https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article644

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Mouais enfin le problème de ces histoires c'est que c'est difficile a croire... cueillir des cerises en Décembre en France, je considère cela impossible jusqu'a preuve du contraire, photo a l'appuie...

 

Ceci dit, de la meme maniere que des phénomènes météo de froid extremes sont toujours possibles de nos jours (records de froid d'Avril, Fevrier/Mars 2018 au RU, Mars 2013 sur une bonne partie de l'Europe du Nord, December 2010 sur l'Europe du Nord ou la VDF de Fevrier 2012 sont des exemples), il est tout a fait possible et meme certain qu'on ait connut des canicules sévères au 17e, 18e et 19e siècles.

 

Il me semble qu'Avril 1800 avait connut un episode de chaleur sensationnel en Allemagne /Europe Centrale, a une époque pourtant très froide (la fin du 18e / debut 19e fut l'une des apogées du PAG, avec des grands  hivers en 1784, 1785, 1786, 1789, 1795, 1798, 1799, 1800 et des printemps /automnes souvent tres froids et parfois très neigeux)

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Posté(e)
Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau
il y a une heure, anecdote a dit :

"Les deux années de 1718 et 1719 eurent l’une et l’autre des chaleurs sèches, violentes, longues et soutenues. A Paris, le 7 août 1718, le thermomètre de Lahire, malgré son exposition défavorable, indiqua néanmoins vers trois heures de l’après-midi 35° ou 36° : il s’éleva aux mêmes chiffres le 11, le 21 et le 23. Un hiver très doux succéda à ces chaleurs. La plupart des arbres se couvrirent de fleurs dès le mois de février et de mars 1719.

Les fortes chaleurs reparurent avec le mois de juin. Plus intenses que celles de l’année précédente, elles durèrent aussi beaucoup plus longtemps. A Paris, le thermomètre de Lahire indiqua au maximum une température de 37° ; en outre, la table de Cassini attribue à cet été quarante-deux jours d’une température de 31° ; enfin, les chaleurs ont persévéré trois mois et demi, depuis le mois de juin jusqu’à la moitié du mois de septembre. L’extrême abaissement des eaux de la Seine au pont de la Tournelle, durant cette année si sèche, donna le zéro des mesures pour les hauteurs variables de ce fleuve. Le père Feuillée, cité par Maraldi, écrivait en même temps de Marseille que des chaleurs insolites y avaient fait refleurir les arbres au mois d’octobre, et qu’ils s’étaient plus tard chargés de nouveaux fruits. Les froids survenus au mois de décembre empêchèrent ces fruits de grossir comme à l’ordinaire, mais ils ne les empêchèrent pas d’aboutir à une parfaite maturité. Le père Feuillée ajoute qu’il a cueilli, le 18 décembre, des cerises et des pommes complètement mûres."

 

https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article644

si ces températures seraient vraies, 37°C à Paris, ce ne serait qu'un été ordinaire du 21ème siècle. Quant aux cerises du mois de Décembre, est ce possible que les arbres fassent deux floraisons en une année?

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il y a 5 minutes, Martini a dit :

si ces températures seraient vraies, 37°C à Paris, ce ne serait qu'un été ordinaire du 21ème siècle. Quant aux cerises du mois de Décembre, est ce possible que les arbres fassent deux floraisons en une année?

 

Oui, des cerises en décembre c'est possible, et ça s'est passé chez moi en 2003 ! (Moyenne vallée du Rhône).

 

Cette année là, la chaleur record et la sècheresse ont mis bien des arbres en sommeil au cours de l'été qui se sont réveillés en septembre, et quelques branches ont bourgeonnées et fleuries. Il y a eu des cerises vertes en novembre, quelques une ont rosi fin novembre puis le gel à tout éliminé.

 

Bref, l'épisode relaté est donc possible, (avec certainement une floraison non massive mais plutôt pittoresque). C'est en fait le signe d'un arbre déboussolé, qui en septembre se croit en mars....

Enfin je dois dire que ces quelques branches qui ont fleuri à l'automne on crevé l'hiver qui a suivi.

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3 minutes ago, th38 said:

 

Oui, des cerises en décembre c'est possible, et ça s'est passé chez moi en 2003 ! (Moyenne vallée du Rhône).

 

Cette année là, la chaleur record et la sècheresse ont mis bien des arbres en sommeil au cours de l'été qui se sont réveillés en septembre, et quelques branches ont bourgeonnées et fleuries. Il y a eu des cerises vertes en novembre, quelques une ont rosi fin novembre puis le gel à tout éliminé.

 

Bref, l'épisode relaté est donc possible, (avec certainement une floraison non massive mais plutôt pittoresque). C'est en fait le signe d'un arbre déboussolé, qui en septembre se croit en mars....

Enfin je dois dire que ces quelques branches qui ont fleuri à l'automne on crevé l'hiver qui a suivi.

wow OK autant pour moi je ne savais pas que c'était possible...

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Oui, je me suis posé la question aussi, en effet ça existe, on dit dans ce cas que les arbres "dessaisonnent"

 

Lien qui explique rapidement que ça devient de plus en plus fréquent

https://www.google.com/amp/s/mobile.francetvinfo.fr/replay-radio/jardin/quand-les-arbres-fruitiers-dessaisonnent_1790723.amp

 

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

tiens là par exemple il y a des robiniers faux-acacia en fleurs à coté de chez moi (floraison "normale" tout début mai)

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Je préfère un récit ancien écrit depuis des siècles à une photo numérique dont il faut connaitre l'historique pour savoir si elle est vraie.

Après l'interprétation de ces textes, c'est autre chose.

exemple:

Citation

A Paris, le 7 août 1718, le thermomètre de Lahire, malgré son exposition défavorable, indiqua néanmoins vers trois heures de l’après-midi 35° ou 36° :

Ne pensez vous pas que "exposition défavorable"  veut dire qu'il était à l'ombre et donc qu'il n'a pas dit combien il faisait réellement en plein soleil ?

Fiabilité de l'instrument mis à part, faut penser comme au XVIIIème et ça c'est pas facile...

 

Les plantes font leur cycle en fonction, de la lumière, de la température et de l'eau disponible, pas du calendrier, même si ces trois conditions sont généralement aux mêmes dates chaque année.

Modifié par Tip1979
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