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Tendance Hiver 2013/2014


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Si la banquise aurait une influence sur l'hiver comme certain le pense alors cet hiver devrait être bien froid comme par exemple l'hiver 2009/2010 (anomalie de -1,4°C) puisqu'en septembre 2013 la banquise a une surface qui est le plus proche du mois de septembre 2009.

sept.

année : Extent

2009 : 5.36 millions de km2

2013 : 5.35 millions de km2

Williams

Cela à systématiquement son influence sur l’activité ondulatoire atmosphérique. Après l'importance de celle-ci varie suivant les autres forçages etc...

De toute façon l'histoire ne se résume pas à une équation linéaire du genre : Beaucoup de glace = zonal, et pas beaucoup de glace = flux méridiens.

Sur la tendance climatique à long terme c'est exact qu'on évolue vers des tendances plus méridiennes avec la fonte de l'arctique. Mais à des échelles sur plusieurs mois ou une année cela n'est largement pas aussi simple. Déjà il n’y a pas que la banquise dans l'histoire , et localement, la fonte de la banquise peut favoriser l'AO + par exemple.

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Bien entendu les corrélations entre extension de la banquise et climat sur l'europe sont bien difficile à émettre. Mais, je pense que chaque éléments à son importance et joue un rôle qu'on ne peut parfois pas définir. Certe, il n'y a pas encore de corrélations entre extension de la banquise en septembre et climat de l'europe en hiver, mais je pense que tout cela est un tout et joue un rôle perpetuelle dans le cycle des saisons.

Je rajouterais comme paramètre de prise en compte, le transfert de chaleur qui est la conductivité. Elle pourrait joué aussi son rôle sur l'évolution des masses .

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On peut dire qu'il y a du potentiel pour que cet hiver soit plus frais que la normale, mais la fonte de l'arctique est-elle un élément dominant parmi les autres?

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La banquise arctique fond à partir du printemps et au cours de l'été jusqu'à atteindre tous les ans un minimum au mois de septembre.

Ce minimum varie d'une année à l'autre. J'ai corrélé ce minimum de glaces avec la pression et la température au mois de février.

1979 7.200000 1980 7.850000 1981 7.250000 1982 7.450000 1983 7.520000 1984 7.170000 1985 6.930000 1986 7.540000 1987 7.480000 1988 7.490000 1989 7.040000 1990 6.240000 1991 6.550000 1992 7.550000 1993 6.500000 1994 7.180000 1995 6.130000 1996 7.880000 1997 6.740000 1998 6.560000 1999 6.240000 2000 6.320000 2001 6.750000 2002 5.960000 2003 6.150000 2004 6.050000 2005 5.570000 2006 5.920000 2007 4.300000 2008 4.730000 2009 5.390000 2010 4.930000 2011 4.630000 2012 3.630000

Donc lorsque je dis que une année à une plus forte extension de glace qu'un autre je veux dire que la surface englaçée est plus importante qu'un autre année.

Pour compléter tes chiffres très intéressants, un lien pour l'année 2013

http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/climatologie-video-sixieme-plus-grosse-fonte-banquise-arctique-cet-ete-49146/

La banquise arctique a atteint sa surface minimale de l’année le 13 septembre 2013. Loin du record de fonte de l’année dernière, la régression estivale est néanmoins classée dans le top 10 des fontes de la banquise.

Il ne s’inscrit pas comme le record absolu mais tout de même, le retrait estival de la banquise arctique cette année est le sixième plus important jamais enregistré par les satellites. En 2013, la banquise a perdu 5,1 millions de km2. C’est 1,12 million de km2 de plus que la fonte moyenne, calculée entre 1981 et 2010. D’après le National Snow and Ice Data Center (NSIDC), le minimum d’extension de la glace de mer de 2013 aurait été atteint le 13 septembre.

Pour ceux qui veulent faire le calcul 2013 rolleyes.gif

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On peut dire qu'il y a du potentiel pour que cet hiver soit plus frais que la normale, mais la fonte de l'arctique est-elle un élément dominant parmi les autres?

et bien non justement. La banquise n'a pas beaucoup fondu cet hiver par rapport à d'autres années, donc le potentiel d'un hiver frais ne viendrais pas de là...
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Invité Sky Blue

Pour ma part je pense qu'effectivement l'amplification du RC Arctique peut avoir un impact non négligeable sur la circulation du Jet par exemple, car le gradient de T° entre les différentes latitudes est lissé par dilution du froid.

Un gradient de T° important favorise un Jet puissant, alors qu'un gradient de T° affaibli favorise un Jet ralenti et qui méandre en priorisant des flux méridiens par exemple.

Certaines études vont dans ce sens d'ailleurs.(skepticalscience).

131002050609638540.png

13100205072347830.png

Cette piste me parait intéressante à développer, bien autant que le QBO par exemple.

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et bien non justement. La banquise n'a pas beaucoup fondu cet hiver par rapport à d'autres années, donc le potentiel d'un hiver frais ne viendrais pas de là...

Je parlais de la banquise d'été..blushing.gif
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Pour ma part je pense qu'effectivement l'amplification du RC Arctique peut avoir un impact non négligeable sur la circulation du Jet par exemple, car le gradient de T° entre les différentes latitudes est lissé par dilution du froid.

Un gradient de T° important favorise un Jet puissant, alors qu'un gradient de T° affaibli favorise un Jet ralenti et qui méandre en priorisant des flux méridiens par exemple.

Certaines études vont dans ce sens d'ailleurs.(skepticalscience).

Cette piste me parait intéressante à développer, bien autant que le QBO par exemple.

Elle est certainement intéressante pour nos prochains hivers, tout en gardant à l'idée qu'il existe certainement d'autres paramètres et que des hivers doux restent possibles.

Nous sommes certainement dans une phase transitoire qui débouchera sur quoi? flux méridiens nordiques sans apport d'air froid (y'en aura plus wink.png) flux méridiens tropicaux (canicule aux pôles en saison estivale)

Bon je grossis le trait, mais on peut se poser des questions.

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Invité Sky Blue

Elle est certainement intéressante pour nos prochains hivers, tout en gardant à l'idée qu'il existe certainement d'autres paramètres et que des hivers doux restent possibles.

Nous sommes certainement dans une phase transitoire qui débouchera sur quoi? flux méridiens nordiques sans apport d'air froid (y'en aura plus wink.png) flux méridiens tropicaux (canicule aux pôles en saison estivale)

Bon je grossis le trait, mais on peut se poser des questions.

Bien sur qu'il existe d'autres paramètres, la prévision saisonnière c'est pluri disciplinaires et très complexe à réaliser.

Oui, tu exagères même. wink.png

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Je ne suis pas vraiment sûr que l'on puisse réellement trouver de corrélations convaincantes entre l'état de la banquise en septembre, et les conditions synoptiques générales ou régionales des saisons à venir, pour une raison simple : si vous voulez trouver une corrélation qui permette d'élaborer des ébauches de tendances, il faut avoir une période d'étude suffisamment longue et homogène, ce dont nous ne disposons plus avec la banquise. Tout simplement car nous vivons une période inédite en Arctique dans les relevés modernes, et qui ne peut être comparée à la situation ne serait-ce que d'il y a dix ans.

On peut dire que l'extension de la banquise est globalement bonne en cette sortie d'hiver, mais globalement bonne par rapport à quoi ?

[align=center]post-2200-0-63446200-1380734510_thumb.png[/align]

Globalement bonne par rapport à 2012, 2007 ou 2010, d'accord, mais c'est tout de même une valeur plus basse que n'importe quelle autre année antérieure à 2007. On peut comparer avec 2009 si vous voulez, mais après ? Est-ce que vous pensez qu'il vaut mieux chercher des similitudes avec 1990 ou 1995 qui ont connu des valeurs d'extension bien plus proches en valeurs absolues mais qui étaient à l'inverse des années très mauvaises à leur période, ou avec un 1992 ou 1996, très bonnes pour leur époque (comme cette année) mais avec des valeurs absolues qui n'ont plus rien à voir avec celles que nous connaissons ?

Vous avez peut-être un avis sur ce choix cornélien, mais je vais vous faire gagner du temps avant de vouloir le défendre : quel que soit cet avis, vous ne pourrez jamais démontrer de manière objective et argumentée que votre opinion est bien meilleure que celle de ceux qui pensent exactement l'inverse. Or, déjà que l'élaboration de tendances à partir d'exemples précis issus du passé est quelque chose de fragile et qui est loin de marcher à tous les coups, si en plus on n'est pas sûr des exemples passés à prendre en compte, autant aller à la pêche ou jouer ça de suite à pile ou face.

Pour mémoire, j'avais sorti dans un autre topic ce petit graphique des températures moyennes de l'été écoulé dans plusieurs régions de notre hémisphère : centre de l'Arctique (bleu), périphérie de l'Arctique (rouge), moitié nord de l'hémisphère (vert) :

[align=center]post-2200-0-65520400-1380735358_thumb.png[/align]

La banquise a bien résisté cette année parce que le froid est resté concentré pile sur le pôle durant l'été, cela n'empêche que tout le reste de la moitié nord de l'hémisphère s'est encore pris une grosse claque calorifique. Allez, mini-jeu : quelles années seraient pour vous, à partir de ce graphique, de bonnes candidates pour une comparaison avec 2013 en vue d'établir des tendances pour les prochains mois ? Pas besoin de réfléchir longtemps, il n'y en n'a pas (ou peut-être, vraiment à la limite, 2006 sur le schéma général Pôle froid reste chaud, mais ça va vraiment pas plaire à tout le monde !). Tout ce que vous pouvez faire c'est éventuellement comparer avec des années qui ont été bien froides juste sur le pôle en faisant abstraction de tout le reste, mais ce serait comme comparer une Twingo à une Ferrari sous prétexte qu'elles ont toutes les deux une carrosserie sans se préoccuper de ce qu'il se passe au niveau du moteur ou de la consommation au 100.

Cela n'empêche pas l'existence d'un réel lien entre l'évolution de la banquise et celui des schémas généraux de circulation atmosphérique en hiver, mais c'est quelque chose de beaucoup trop diffus pour pouvoir établir des tendances à l'échelle d'une seule saison. Pour la saisir, il faut élever son regard bien plus haut que de simples constatations du style "cette année l'extent est meilleur que l'année dernière", ou "cet hiver pourrait ressembler à 2009 car les surfaces de glace en sortie d'été étaient proches".

Septembre.png.174c994ee14accdfedd708f6d7

AnoPole.png.4d55e85f1bbe9b8a62ccc255aed6

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Vous savez, des fois, on étudie une corrélation en pensant trouver quelque chose que finalement on ne trouve pas, et des fois à l'inverse on fait un gros "tilt" sur un autre truc totalement par hasard. En l'occurrence, le tilt que je viens de faire en peaufinant mon message précédent frôle le "oh ben m... alors" blink.png

Regardez la seconde image que j'ai posté, celle sur les températures estivales en Arctique, ce qui est surtout intéressant c'est la différence entre les températures sur le pôle même (bleu) et celles de sa zone périphérique (rouge). Si vous prenez toutes les années où les températures sur le pôle ont été bien plus froides que dans sa périphérie comme c'est le cas cette année (même si cette année l'écart est quand même exceptionnel), vous tirez les numéros suivants : 1974, 1975, 1980, 1981, 1989, 1991, 1997, 1998, 2000, 2001, 2002, 2003, 2006, 2007, 2010 et 2012. La température moyenne des hivers qui ont suivi tous ces étés, en France, est supérieure de quasiment un degré à celle de tous les autres hivers ohmy.png

En valeurs chiffrées, l'anomalie moyenne des hivers dont je viens de donner la liste approche les +0,6°, alors qu'elle est de l'ordre de -0,4° pour tous les autres. Trois hivers sur quatre ayant suivi une année de cette liste ont été excédentaires thermiquement parlant à l'échelle nationale, alors que deux sur trois ont été au contraire déficitaire les autres années.

Va y'avoir quelque chose à creuser la...?

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Selon CFS cette hiver serait froid.

J'ai réalisé les runs CFS depuis un mois maintenant.

J'ai pris les moyennes de la ville de Nancy. Voila ce qu'on obtient

Temp Nov Temp Décem Temp Janvier Temp Février Temp Mars Moyenne 5 4,5 1 -1,25 2,5 2,35 6,75 4 2,5 1 5,5 3,95 6 -2,5 2 2,25 2,75 2,1 6 3 3 1 2,5 4,25 5,75 4,75 4,25 3 4,25 4,4 7,75 1,75 2,5 -1 3,75 2,95 5,7 2,7 1,7 2,7 6,3 3,82 2,3 1,9 -0,7 -0,9 -3 -0,08 -2,3 -1,7 0,8 -9,9 -2,6 -3,14 0,4 -1,5 -0,1 -4 0,8 -0,88 -0,7 -1,9 0 -3,7 0,7 -1,12 -1,1 0,1 -4,3 0,4 -0,9 -1,16 0,6 0,5 0,3 0,2 -2,3 -0,14 0,7 -3,6 -0,8 -4,7 -1,8 -2,04 1,4 4,1 -2,3 3,1 -2,2 0,82 -4 0,1 3 0,5 -1,9 -0,46 -1 -2,2 0,3 1 1,5 -0,08 -0,4 -1,2 2 -0,3 0,3 0,08 0,9 5,4 0 -0,5 -1,2 0,92 3,75 2 5 0 1 2,35 5 4,25 1 1 4,75 3,2 7 2,5 0,5 0 5,8 3,16 2,52272727 1,225 0,98409091 -0,45909091 1,20454545 1,09545455 Les moyennes 1970-2010 pour Novembre-Decembre-Janvier-Février-Mars à Nancy sont :

5,7 2,7 1,7 2,7 6,3 3,82 On constate donc une anomalie de température globalement négative.

Bien évidemment cela reste qu'une hypothèse.

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Vous savez, des fois, on étudie une corrélation en pensant trouver quelque chose que finalement on ne trouve pas, et des fois à l'inverse on fait un gros "tilt" sur un autre truc totalement par hasard. En l'occurrence, le tilt que je viens de faire en peaufinant mon message précédent frôle le "oh ben m... alors" blink.png

Regardez la seconde image que j'ai posté, celle sur les températures estivales en Arctique, ce qui est surtout intéressant c'est la différence entre les températures sur le pôle même (bleu) et celles de sa zone périphérique (rouge). Si vous prenez toutes les années où les températures sur le pôle ont été bien plus froides que dans sa périphérie comme c'est le cas cette année (même si cette année l'écart est quand même exceptionnel), vous tirez les numéros suivants : 1974, 1975, 1980, 1981, 1989, 1991, 1997, 1998, 2000, 2001, 2002, 2003, 2006, 2007, 2010 et 2012. La température moyenne des hivers qui ont suivi tous ces étés, en France, est supérieure de quasiment un degré à celle de tous les autres hivers ohmy.png

En valeurs chiffrées, l'anomalie moyenne des hivers dont je viens de donner la liste approche les +0,6°, alors qu'elle est de l'ordre de -0,4° pour tous les autres. Trois hivers sur quatre ayant suivi une année de cette liste ont été excédentaires thermiquement parlant à l'échelle nationale, alors que deux sur trois ont été au contraire déficitaire les autres années.

Va y'avoir quelque chose à creuser la...?

C'est d'autant plus choquant qu'on a l'habitude d'entendre que justement, plus on se rapproche de l'équateur moins le réchauffement climatique est visible, alors que plus on se rapproche du pôle, plus il l'est.

Ton graph montre que ce serait l'inverse.

Ce qui veut dire que finalement, le RC ne serait significatif qu'entre les tropiques et le 75eme parallèle.

Il y a effectivement quelque chose d'intéressant dans ton graph.

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Vous savez, des fois, on étudie une corrélation en pensant trouver quelque chose que finalement on ne trouve pas, et des fois à l'inverse on fait un gros "tilt" sur un autre truc totalement par hasard. En l'occurrence, le tilt que je viens de faire en peaufinant mon message précédent frôle le "oh ben m... alors" blink.png

Regardez la seconde image que j'ai posté, celle sur les températures estivales en Arctique, ce qui est surtout intéressant c'est la différence entre les températures sur le pôle même (bleu) et celles de sa zone périphérique (rouge). Si vous prenez toutes les années où les températures sur le pôle ont été bien plus froides que dans sa périphérie comme c'est le cas cette année (même si cette année l'écart est quand même exceptionnel), vous tirez les numéros suivants : 1974, 1975, 1980, 1981, 1989, 1991, 1997, 1998, 2000, 2001, 2002, 2003, 2006, 2007, 2010 et 2012. La température moyenne des hivers qui ont suivi tous ces étés, en France, est supérieure de quasiment un degré à celle de tous les autres hivers ohmy.png

En valeurs chiffrées, l'anomalie moyenne des hivers dont je viens de donner la liste approche les +0,6°, alors qu'elle est de l'ordre de -0,4° pour tous les autres. Trois hivers sur quatre ayant suivi une année de cette liste ont été excédentaires thermiquement parlant à l'échelle nationale, alors que deux sur trois ont été au contraire déficitaire les autres années.

Va y'avoir quelque chose à creuser la...?

Pas tous de 1°C Treizevent, où je n'ai pas bien compris ce que tu dis ermm.gif

Car l'hiver 1975/1976, 1980/1981, 1991/1992, 2010/2011 et 2012/2013 ont été plutôt froid et non doux et l'hiver 1981/1982 et 2002/2003 ont été de saison.

Williams

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C'est d'autant plus choquant qu'on a l'habitude d'entendre que justement, plus on se rapproche de l'équateur moins le réchauffement climatique est visible, alors que plus on se rapproche du pôle, plus il l'est.

Ton graph montre que ce serait l'inverse.

Ce qui veut dire que finalement, le RC ne serait significatif qu'entre les tropiques et le 75eme parallèle.

Il y a effectivement quelque chose d'intéressant dans ton graph.

blink.png ??

Même si l'année 2013 a été marquée par des conditions relativement fraîches au niveau du pôle lui-même, la moitié nord de notre hémisphère dans sa globalité s'est envoyé le troisième été le plus chaud depuis le début des mesures. Du reste, que l'on regarde uniquement le pôle lui-même (80 à 90° N), sa périphérie (60 à 75° N) ou toute la moitié nord de l'hémisphère (45 à 90° N), la tendance sur les trente dernières années explose à quasiment +0,25/+0,30° par décennie si ce n'est pas davantage, ce qui est quatre à six fois plus rapide que la tendance des régions équatoriales qui est de mémoire de l'ordre de +0,07° par décennie. Je ne vois vraiment pas où tu as pu voir sur ce graphique que le pôle se réchaufferait finalement moins vite que l'équateur huh.png

Pas tous de 1°C Treizevent, où je n'ai pas bien compris ce que tu dis ermm.gif

Je parlais de la moyenne globale de tous ces hivers : si tu fais la moyenne de 1974/1975, 1975/1976, 1980/1981 et ainsi de suite pour tout la liste, tu trouveras une valeur plus élevée de quasiment un degré par rapport à la moyenne de toutes les autres années (soit 1970/1971, 1971/1972, etc...).
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Vous savez, des fois, on étudie une corrélation en pensant trouver quelque chose que finalement on ne trouve pas, et des fois à l'inverse on fait un gros "tilt" sur un autre truc totalement par hasard. En l'occurrence, le tilt que je viens de faire en peaufinant mon message précédent frôle le "oh ben m... alors" blink.png

Regardez la seconde image que j'ai posté, celle sur les températures estivales en Arctique, ce qui est surtout intéressant c'est la différence entre les températures sur le pôle même (bleu) et celles de sa zone périphérique (rouge). Si vous prenez toutes les années où les températures sur le pôle ont été bien plus froides que dans sa périphérie comme c'est le cas cette année (même si cette année l'écart est quand même exceptionnel), vous tirez les numéros suivants : 1974, 1975, 1980, 1981, 1989, 1991, 1997, 1998, 2000, 2001, 2002, 2003, 2006, 2007, 2010 et 2012. La température moyenne des hivers qui ont suivi tous ces étés, en France, est supérieure de quasiment un degré à celle de tous les autres hivers ohmy.png

En valeurs chiffrées, l'anomalie moyenne des hivers dont je viens de donner la liste approche les +0,6°, alors qu'elle est de l'ordre de -0,4° pour tous les autres. Trois hivers sur quatre ayant suivi une année de cette liste ont été excédentaires thermiquement parlant à l'échelle nationale, alors que deux sur trois ont été au contraire déficitaire les autres années.

Va y'avoir quelque chose à creuser la...?

Ah ouais, ça c'est de la corrélation ! Bon, eh bien d'un point de vue purement probabiliste, tout ceci n'est pas de très bon augure pour ceux qui - comme moi tongue.png - veulent un remake de l'hiver 1709. En tout cas, quoiqu'on en dise, il s'en écrit des choses intéressantes, sur le topic saisonnier d'IC !

Une question, pour passer de l'aspect statistique à quelque chose de plus "concret" : quelles sont les configurations susceptibles de créer ces anomalies thermiques moins importantes au pôle qu'en périphérie de celui-ci ? Des situations à fort gradient thermique entre le pôle et les plus basses latitudes, donc lors desquelles on a des centres dépressionnaires importants centrés exclusivement sur le pôle, non ? Simple supposition, mais si c'est le cas, on serait alors dans une situation d'AO positive ; régime qu'on retrouverait alors les hivers suivant ces étés particuliers, d'où l'anomalie thermique positive sur la France.

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Si l'AO devait être positive , les chances d'avoir un hiver doux serait grande. Mais après je ne sais pas peut-il y avoir un hiver froid avec une AO positive ? Et si oui avec quelles autres conditions ?

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Selon CFS cette hiver serait froid.

J'ai réalisé les runs CFS depuis un mois maintenant.

J'ai pris les moyennes de la ville de Nancy. Voila ce qu'on obtient

Temp Nov Temp Décem Temp Janvier Temp Février Temp Mars Moyenne 5 4,5 1 -1,25 2,5 2,35 6,75 4 2,5 1 5,5 3,95 6 -2,5 2 2,25 2,75 2,1 6 3 3 1 2,5 4,25 5,75 4,75 4,25 3 4,25 4,4 7,75 1,75 2,5 -1 3,75 2,95 5,7 2,7 1,7 2,7 6,3 3,82 2,3 1,9 -0,7 -0,9 -3 -0,08 -2,3 -1,7 0,8 -9,9 -2,6 -3,14 0,4 -1,5 -0,1 -4 0,8 -0,88 -0,7 -1,9 0 -3,7 0,7 -1,12 -1,1 0,1 -4,3 0,4 -0,9 -1,16 0,6 0,5 0,3 0,2 -2,3 -0,14 0,7 -3,6 -0,8 -4,7 -1,8 -2,04 1,4 4,1 -2,3 3,1 -2,2 0,82 -4 0,1 3 0,5 -1,9 -0,46 -1 -2,2 0,3 1 1,5 -0,08 -0,4 -1,2 2 -0,3 0,3 0,08 0,9 5,4 0 -0,5 -1,2 0,92 3,75 2 5 0 1 2,35 5 4,25 1 1 4,75 3,2 7 2,5 0,5 0 5,8 3,16 2,52272727 1,225 0,98409091 -0,45909091 1,20454545 1,09545455 Les moyennes 1970-2010 pour Novembre-Decembre-Janvier-Février-Mars à Nancy sont :

5,7 2,7 1,7 2,7 6,3 3,82 On constate donc une anomalie de température globalement négative.

Bien évidemment cela reste qu'une hypothèse.

A l'heure actuelle nous n'arrivons pas à dégager une tendance à grande échelle donc essayer de trouver quelque chose à échelle locale c'est mission impossible.

CFS permet de donner des fois des aperçus mais c'est vraiment à prendre du bout des doigts.

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Invité Sky Blue

Vos analyses sont tellement vraies.

L'Almanach Vermot, diffuse, dans son ouvrage, depuis plus de 100 ans des prévisions écrites 18 mois à l'avance.

Parfois bonnes, parfois mauvaises, ni plus ni moins que les meilleurs prévisionnistes d'Infoclimat.

Ils se basent sur la position de la lune, les marées, des statistiques "à la grosse", et sur les vieux proverbes qu'on a tous entendu au moins une fois.

Tout ça pour dire qu'en matière de prévisions à long terme, aucune science n'est juste à 100%.

PS : Les grands spécialistes, ils ne postent pas ici wink.png

En voila un qui me parait des plus sensés au milieu de ce torrent de c*******s que l'on peut voir sur le Net.

L'édito

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fred2013.jpg

Vers un hiver 2013-2014 glacial[align=justify]Activité solaire en berne, éruptions volcaniques répétitives, courants océaniques perturbés, eaux de surfaces présentant des anomalies thermiques conséquentes, nuage de pollution asiatique de plus en plus étendu... Tous les indices concordent cette année vers un hiver extrêmement froid en Europe et en France. Nous pourrions connaître des pics de froid record, y compris sur plusieurs siècles. Bref, il va falloir couper du bois, faire le plein de fioul et se préparer à affronter des rigueurs hivernales pas vues depuis l'extraordinaire hiver 1788-1789... [/align]

[align=justify]Vous y avez cru ? Vraiment ?[/align]

[align=justify]Comme tous les ans, le buzz de l'hiver glacial, hors-normes, frigorifiant, extrêmement neigeux renait de ses cendres en cette période automnale presque estivale. Comme tous les ans, l'hiver du siècle est attendu. Comme tous les ans, des quantités de neige astronomiques sont prévues. Comme tous les ans, Noël tombera le 25 décembre...[/align]

[align=justify]Mais quel est donc l'intérêt de ce genre d'effet d'annonce ? De la pub gratos, mais de bien mauvaise augure puisque ces prévisions ont 99,9% de chances d'échouer ? Apporter un max de clics pour remplir les caisses de tel ou tel organisme peu scrupuleux, relevant davantage du charlatanisme plutôt que de la science météorologique ?[/align]

[align=justify]D'ailleurs, où est passé notre "été pourri" promis par quelques pseudos-professionnels tels que la seule chaîne dédiée aux caprices du ciel en France ?... Loin, très loin, mais certainement pas chez nous.[/align]

[align=justify]Les tendances saisonnières, je l'ai déjà exprimé fréquemment, sont encore peu fiables en France, en Europe et dans les pays tempérés en général. Il y a beaucoup trop d'influences diverses et variées, mal comprises et mal interprétées par les modèles saisonniers, mais aussi il faut bien l'avouer par nous, météorologues, pour atteindre un indice de fiabilité digne de ce nom. Les situations météo atypiques répétitives de cette année 2013 ont d'ailleurs fait sévèrement chuter ma moyenne (25% de réussite seulement entre janvier et août !) pour un résultat global de 60% "seulement" depuis 2007.[/align]

edito130927.PNG

[align=justify]Les tendances saisonnières sont encore expérimentales. Jeunes (elles n'existent que depuis une quinzaine d'années scientifiquement parlant, plus anciennes selon un certain folklore et autres croyances parfois dignes de la sorcellerie), elles sont bien sûr appelées à progresser. Mais lentement... Il y a tant de phénomènes à comprendre : les interactions océans-atmosphère encore mal cernées dans le domaine de la tendance saisonnière ; l'impact de l'activité solaire, bien incertain ; les impacts de la Niña et El Niño, pas franchement concluants ; les tendances faussées par le réchauffement climatique contemporain... Les dernières études sur le sujet établissent difficilement des liens entre tous ces paramètres. Il en existe certainement, mais si subtils que nous manquons cruellement de recul pour les saisir pour le moment. Donc oui, la tendance saisonnière va progresser, mais sans doute très lentement.[/align]

[align=justify]Quant aux signes de la nature... rien de très probant non plus (sinon on saurait déjà faire des tendances saisonnières) ! La nature réagit au temps qu'il a fait les jours, semaines et mois précédents... mais elle est bien incapable de prévoir la couleur du ciel de l'hiver prochain. Pas de pot pour les peaux d'oignons qui n'annoncent rien... à part la quantité de larmes plus ou moins grande qu'il vous faudra pour les éplucher ! Quant aux dictons, aux vents des rameaux etc... disons que... c'est amusant ![/align]

Il ne faut pas croire tout et n'importe quoi en météo. Les effets d'annonces sur les conditions météo des semaines et des mois à venir ne valent rien. Des certitudes pour l'hiver à venir ? Bien sûr : il va geler et neiger sur certaines régions. Des brouillards et des grisailles seront souvent présents, Noël tombera le 25 décembre et il fera autour de -18°C dans vos congélos lorsque vous sortirez la bûche le 24 décembre prochain. Quel scoop...

[align=justify]Frédéric Decker[/align]

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C'est qui s 'appelle une belle mise au point et certains sont bien habillés pour l'hiver si terrible qu'ils nous annoncent ! thumbup.gif

En dehors de MF qui bien souvent ne se prononcent pas d'ailleurs, les prévisions de Fred Decker sont les seules auxquelles je daigne jeter un œil.

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J'applaudis cet article de Fred Decker mais que cela n'empêche les plus aguerris de faire des analyses et d'échafauder des tendances. c'est tellement passionnant.smile.png

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Ma première tendance ( presque facile si j'ose dire) qui me vient à l'esprit, ca serait un hiver doux dominé par le zonal avec donc une NAO et AO positive car les éléments que je vais citer ci dessous iraient dans ce sens cet hiver:

ENSO: D'après les dernières tendances, l'ENSO resterait sous une dominante négative donc une faible Nina, il n'est cependant pas prévu de fortes anomalies négatives, on resterait assez proche du neutre

QBO: Le QBO est à présent passé dans le positif à tous les étages ( de 20 à 50 hpa) et ca va rester positif à priori jusqu'au printemps prochain.

Le QBO+/faible Nina et une faible activité solaire ont tendance à affaiblir completement les réchauffements ( peu importe ou et comment) de la stratosphère en hiver et ont surtout tendance à renforcer le vortex polaire.

Anomalie Stt: Les anomalies de l'océan atlantique ont beaucoup évolué depuis le mois de juin et la répartition des anomalies actuelles laissent à penser que la NAO+ va se poursuivre dans les prochains temps

Maintenant, il reste un énorme point d'interrogation, ca concerne bien entendu la stratosphère du moment ( qu'on aura qu'une première idée au courant du mois d'octobre et pas avant) et le taux d'ozone mais aussi l'enneigement ( un rappel de ce qu'avait dit Treizevent en octobre 2012). Donc, cette prévision n'est pas encore spécialement confirmée

( ne me sautez pas dessus si l'hiver est froid au final lol), c'est qu'une première tendance

qui pourrait éventuellement changée à la fin de l'automne selon donc ce que je viens de dire. Ca sera donc mon dernier message avant octobre, inutile pour le moment de regarder les modèles saisonniers car pour moi ce n'est plus que de la loterie qu'autre chose et ca change tous le temps

Bonjour à tous !

Bon Mike on est le 3 octobre c'un peu courant octobre maintenantbiggrin.png

J'attend avec impatience tes analyses, faut se mettre au boulot thumbup.gif

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Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

C'est certain qu'il faut approuver ce type d'article. Très bon article de Fred Decker, ça ne fait aucun doute.

Par contre, attention aux coups de trafalgard de la météo ! car d'un certain point de vue, même si les chances sont minimes... Un hiver glacial peut arriver cette année...

Si par malheur c'est le cas, ça pourrait donner du discrédit à cet article... Mais ça serait franchement pas de chance avouons le !

tongue.png

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