Sebaas Posté(e) 4 février 2015 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 4 février 2015 Après, il ne faut pas compter sur moi pour me comporter comme une "groupille" au prétexte que un tel, ou une telle, fait partie de la communauté météo. Lorsque l'on fait un métier public, il faut s'attendre à avoir des fans, mais également des détracteurs. Il ne s'agit pas d'être une groupie, il s'agit simplement de ne pas traiter les gens de "cruches" sous prétexte que la nana est mignonne. Le fait est que, pour celles et ceux que je connais, ils sont bien loin d'être idiots, et que leurs conditions de travail (heures de travail, pression du direct, changement de dernières minutes lorsque le directeur d'antenne vous annonce 5 min avant le direct que le bulletin doit passer de 2 min à 30 sec, intervention improvisée sur le plateau avec peu de temps de préparation) rendent l'exercice beaucoup plus difficile qu'il n'y parait. Les grandes chaines disposent d'une équipe complète de graphistes et d'assistants, tandis que d'autres doivent tout faire de A à Z. Alors oui, parfois, même ultra-investis et passionnés pour certain(e)s, des boulettes sont possibles. S'il est tout à fait normal d'être critique, il convient de ne pas en devenir méprisant en faisant rentrer des gens dans des cases - ça, c'est trop facile tranquillement installé dans son canapé. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Piour08 Posté(e) 4 février 2015 Triel sur Seine Partager Posté(e) 4 février 2015 Je connais le sujet, puisque je suis moi même météorologue, mais aussi présentateur (débutant cependant). Je n'ai rien ajouter de plus à ce que vient de dire, Sebaas, tout y est dit. Les contraintes et la pression pesant sur ces présentateurs, au quotidien, aboutit forcement à des boulettes. Au delà de cela, je pense sincèrement que vous attendez trop de choses de ces bulletins, qui ne vous sont pas destinés en tant que passionnés. C'est peut être trop vulgarisé pour vous, mais je vous assure que pour une partie de l'auditoire, ça ne l'est pas assez (et je dis ça car nous avons des retours dans ce sens). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 4 février 2015 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 4 février 2015 Bah écoutez, tous les boulots où vous avez à intervenir de manière pédagogique sur une thématique ont en commun de nécessiter une certaine maîtrise du sujet dont vous traitez. Si vous maîtrisez un sujet, vous pouvez adapter très rapidement le contenu de votre intervention... C'est ce que je fais depuis des années devant des gens qui parfois m'attendent au détour sur la pertinence des arguments développés. Et je ne demande pas une médaille pour autant /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Le cas de Fanny, que j'évoquais hier, est "la cerise sur le gâteau" qui a fini de m'achever, sachant que d'habitude je n'ai pas grand chose à redire sur ses interventions. Initialement, c'est le bulletin de France2 qui m'a amené à réagir, car en ce Dimanche soir où plein d'informations pouvaient/devaient être données, on a carrément touché le fond. Mais ce n'est pas grave, parce que franchement je ne suis pas loin d'essuyer une larme sur la difficulté du boulot de présentateur météo après ce que j'ai lu Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zonal 45 Posté(e) 4 février 2015 Partager Posté(e) 4 février 2015 Débat sans fin. Il faut quand même garder à l'esprit que dans les "médias" (je veux dire audiovisuels gratuits), le seul bulletin météorologique au sens strict, c'est le bulletin de météorologie marine à 20h sur France Inter. La météorologie est une science, qui plus est incroyablement complexe. Dans les médias, c'est de la météo (avec ou sans la miss). Tout est dit. Le temps qu'il fait, c'est le sujet de conversation quotidien. Une fois qu'on a dit ça, la question est, selon moi : peut-on vulgariser la météorologie sans faire de la "météo" ? A ce jour je crois qu'on n'a pas de réponse. Pour ma part, je ne regarde plus la "météo" à la télévision, pour savoir à quoi m'attendre, je vais voir les modèles, je vais ici (quitte à m'énerver sur certains posts !) et j'en sais beaucoup plus et donne les informations pertinentes à mes proches (qui me les demandent régulièrement). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bastien6 Posté(e) 30 septembre 2016 Partager Posté(e) 30 septembre 2016 (modifié) Pour revenir au débat entre MeteoGroup et le secteur public : En Belgique, il y a bien une "succursale" du groupe. Et on y retrouve un certain nombre de météorologues (pas négligeable par rapport à la taille du pays) pour l'analyse. Leurs fonctions varient de la prévision pour un client privé à la réalisation de cartes météo pour la presse en passant par le suivi de l'état des routes en hiver. Ils assurent des gardes 24/24 7/7 comme c'est le cas à l'IRM ou Météo France. Ils ont accès à un grand nombre de paramètres météo (ECMWF, UKMO, ...) comme c'est le cas dans les services de prévision publics Ces météorologues sont généralement issus d'une Fac de sciences avec une spécialisation en sciences du Climat. Concernant le débat sur la perte de marché du secteur public ... Ce n'est pas facile facile. Est-ce que les ministres protègeraient l'économie locale en valorisant le travail de Météo France ? Le problème, c'est que c'est le gouvernement qui met en péril les Institutions scientifiques publiques en diminuant les budgets alloués au secteur public. Pour la petite histoire, les départs à la retraite à l'IRM ne sont plus remplacés par manque de budget. Du coup, ce sont les mouvements internes qui sont préconisés en allant piocher un membre du personnel scientifique par ci ou par là. Il ne serait pas étonnant qu'à terme, les effectifs de nuit soient eux aussi réduits tout comme les primes de nuit (qui pourraient disparaître) ... Alors forcément, face à une telle situation, les jeunes diplômés vont voir les opportunités dans le secteur privé. Pour ce qui est des données météo produites par les institutions publiques ... Elles vendent elles-mêmes leurs produits au secteur privé : UKMO et ECMWF sont loin d'être bon marché. L'un dans l'autre, ça arrange ces Centres de recherche publics d'avoir des rentrées financières du privé ... L'équation du "gentil" et du "coupable" n'a donc pas beaucoup de sens dans ce contexte de marché dans lequel, au final, le public ne rechigne pas à en être lui-même acteur. Un dernier exemple : lorsque le secteur public doit refuser des demandes de clients privés pour couvrir des événements (contre rémunération !!), forcément, c'est le secteur privé qui récupère l'affaire. Quel manque à gagner pour le secteur public ! Tout ça parce qu'il manque une ou deux personnes en plus dans l'équipe (qui au final permettraient de récupérer une belle somme en étant détachées sur plusieurs événements privés ... Les comptes finiraient peut-être par être meilleurs avec 2 salariés en plus que sans). Le secteur public manque à mon sens d'un brin de stratégie. Il faudrait peut-être lui laisser un peu plus de manoeuvre par secteur d'activité car chaque Institution sait bien mieux que quiconque comment développer sa stratégie et dans quels domaines ... (Du coup, on rentrerait dans le jeu d'un libéralisme modéré. A chacun d'estimer si ce serait pertinent ou non pour le secteur public). Modifié 30 septembre 2016 par Bastien6 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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