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Etude sur les Grands Hivers Européens


Hugo_HK

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Posté(e)
Grenoble - Eybens
il y a 57 minutes, bernardt60 a dit :

Tu ne me cherches un peu là, à relancer du hors sujet , surtout que  ceci me paraît futile , peut-être parce que je ne valorise pas assez Grenoble !

 

Et bien, allez, pour le coup, parlons rapidement  de Grenoble ... 😉 

Dans la cuvette grenobloise, pour le 20ème siècle,  on trouve une tnn absolue autour de -20° , atteinte  en 1956 et 1971 (les tnn de 1963 et 1985 sont un peu moins basses)

C'est une valeur qui ne présente pas d'intérêt particulier, dans la grande masse de valeurs relevées dans une grand partie de la France semi continentale (voir même océanique)

NB : il s'agit là des valeurs de l'ancienne station d'Eybens ,  fermée depuis longtemps (elle était très proche de mon domicile 😉 )

Ces valeurs sont logiquement moins basses que celles de la station de Saint-Geoirs,  dont les températures sont presque systématiquement un peu inférieures à celle de la cuvette, en toutes saisons.

 

 

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J'ai enfin fini mon étude sur les Grands Hivers Européens. C'est long (ca fait 4-5 mois que je bosse dessus et j'ai trouvé quelques trucs interessant je pense) donc il faut prévoir une bonne heure de

Très intéressant ! Du coup j'ai passé l'algo de vague de froid MF dessus, c'est assez édifiant :     Pour Paris, où l'on combine RC + fort ICU, on constate que toutes les vag

Oui la question est intéressante, je m'étais aussi demandé s'il était possible de reconstruire une série "Paris sans ICU". Je pense que c'est faisable avec les données open data, en corrélant à partir

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Aubenas en Ardèche méridionale
Il y a 2 heures, Dionysos a dit :

Pour avoir vécu personnellement du 40° à l'ombre et du -15°,  je préfère nettement  le 40° à choisir , d'autant plus que jusqu'à présent ça ne concerne que quelques jours dans l'année au maximum.

 

attention, je parlais là des capacités du corps humain, les -15°C et les 40°C c'était tout nu pendant toute une nuit, ou toute une journée :D 

autant dire qu'espérer tenir à -15°C c'est impossible pour nos petits corps dépourvus de fourrure. 40°C en revanche c'est tout à fait possible.

en Afrique j'ai passé des journées entières dehors par 40/45°C et je suis toujours là 😁

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Il y a 11 heures, Hugo_HK a dit :

 

Par contre sur l'hiver en utilisant mes indices habituels (qui prennent en compte plus que la simple intensité du froid), l'hiver 1956 n'est pas le plus rude du 20e siecle en France (c'est 1963), et arrive a peu de choses pres au niveau de 1929, 1940, 1942 et 1947 pour la france entière. 

 

 

Pour l'hiver tout entier, l'hiver 56 n'est même pas dans le top 10 des hivers les plus froids du XXème. La cause : Décembre et janvier y avaient été particulièrement doux..

Et si dans le midi 56 a fait autant de dégâts dans les plantations, c'est que la végétation avait déjà démarré...en plus sur des sols gorgés d'eau ce qui rend le gel plus dévastateur.

 

En moyenne vallée du Rhône des platanes portent encore les traces de février 56 dont les troncs s'étaient fissurés, voir éclatés parce que la sève circulait déjà.

Alors que 63 n'a laissé aucune trace pour une vague de froid bien plus sévère : A Lyon, pour les Tn, en 56 4 en dessous de -15°C donc une seule en dessous de -18°C. En 63 : 9 en dessous de -15°C dont 6 en dessous de -18°C.

 

 

Temp hivers.jpg

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale
Il y a 9 heures, th38 a dit :

Pour l'hiver tout entier, l'hiver 56 n'est même pas dans le top 10 des hivers les plus froids du XXème. La cause : Décembre et janvier y avaient été particulièrement doux..

Et si dans le midi 56 a fait autant de dégâts dans les plantations, c'est que la végétation avait déjà démarré...en plus sur des sols gorgés d'eau ce qui rend le gel plus dévastateur.

 

juste une remarque, concernant les oliviers dans le midi en février 56, ce sont bien les Tn extrêmement basses qui les ont tués,

et pas le fait que janvier avait été très doux, puisque ces arbres ne débourrent en général qu'au mois d'avril, au plus tôt mi-mars. 

ils sont complètement décalés avec les autres fruitiers, floraison fin mai/début juin et fruits à maturité entre novembre et décembre...

 

pour le reste je suis d'accord, je l'avais déjà entendu dire.

 

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Février 1956 est le mois d'hiver le plus froid dans le NE depuis décembre 1879. A voir néanmoins sur l'Alsace où février 1929 fait aussi très fort, mais cela a durer moins longtemps.

 

A Nancy ou Strasbourg, on est d'ailleurs à peu près au même niveau de froid (en terme de tnm, txm, et tm sur 30 jours),cette VDF de février 1956 est de celle des grandes, à savoir qui arrive une fois par siècle sur ces régions.

 

Pour illustrer la violence de l'invasion froide, voici les relevés par pas de 3 heure entre le 30 janvier et le 2 février 1956 au matin à Nancy.  Cette invasion d'air continental arctique fut d'une grande brutalité. On passe ainsi en quelques heures ainsi d'un temps humide d'hiver relativement doux avec 7/8° sous abris, un petit vent d'O et quelques bruines, à un air sibérien extrêmement sec et glacial, avec des points de rosées < à -20° et des températures sous les -15° accompagné d'un vent de NNE sensible.

 

Le 2 février au matin il fait  -19° sous abris, sans neige au sol et avec du vent, c'est dire l'exceptionnalité des masses d'air en jeux. Point d'inversion thermique suite à une grosse chute de neige (froid par rayonnement), on est ici sur du dynamique, de l'air continental arctique.

 

image.png.4ee57b074f3ac1181636a15dcb34f2f0.png

 

 

J'ai également pu récupérer grâce à la NOAA, les radiosondages effectués à l'époque au dessus de Nancy. Voici les températures quotidiennes alors relevées à 850hpa et 500hpa.

 

image.png.02a42888e44c74ce20622b8c388b052e.png

 

Cette VDF est fascinante car sur le NE il n'y en a pas eu d'aussi forte depuis, et il n'y en aura probablement plus. Celles des années 1980 sont bien moins intenses, c'est à mon avis la dernière grande qui puisse rivaliser avec celles des siècles précédents et notamment du 19ème, 18ème et 17ème.

 

 

 

 

 

 

Modifié par thib91
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12 hours ago, th38 said:

 

Pour l'hiver tout entier, l'hiver 56 n'est même pas dans le top 10 des hivers les plus froids du XXème. La cause : Décembre et janvier y avaient été particulièrement doux..

Et si dans le midi 56 a fait autant de dégâts dans les plantations, c'est que la végétation avait déjà démarré...en plus sur des sols gorgés d'eau ce qui rend le gel plus dévastateur.

 

En moyenne vallée du Rhône des platanes portent encore les traces de février 56 dont les troncs s'étaient fissurés, voir éclatés parce que la sève circulait déjà.

Alors que 63 n'a laissé aucune trace pour une vague de froid bien plus sévère : A Lyon, pour les Tn, en 56 4 en dessous de -15°C donc une seule en dessous de -18°C. En 63 : 9 en dessous de -15°C dont 6 en dessous de -18°C.

 

 

Temp hivers.jpg

 

 

encore une fois, je ne parle pas de la TM sur 3 mois. L'hiver 1956 aura ete plus rude d'un point de vu ressenti que presque tous les autres hivers du 20e siècle, du fait de la sévérité du froid en février. D'ou l'importance d'utiliser des indices plutot que des TM sur un ou 3 mois calendaires qui n'ont qu'un intérêt limité (c'est en tout cas mon point de vu). 

 

Tous les hivers en Europe de l'ouest connaissent au moins une ou deux periode(s) douce(s) , hormis peut être 1963, mais qu'il ait fait 8 degres ou 14 degrés lors de ces semaines douces, on s'en fout un peu: ca n'est pas ca qui rendra l'hiver memorable ou non. Ce qui compte, c'est l'intensité / sévérité des périodes froides. 

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale
Il y a 17 heures, Victor hurricane tempête a dit :

ah oui mais tout dépend de l'humidité également ! chaud humide c'est la MORT !!!

 

ben j'ai vécu en Guyane aussi, et ça va...

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Il y a 4 heures, Hugo_HK a dit :

 

 

encore une fois, je ne parle pas de la TM sur 3 mois. L'hiver 1956 aura ete plus rude d'un point de vu ressenti que presque tous les autres hivers du 20e siècle, du fait de la sévérité du froid en février. D'ou l'importance d'utiliser des indices plutot que des TM sur un ou 3 mois calendaires qui n'ont qu'un intérêt limité (c'est en tout cas mon point de vu). 

 

Tous les hivers en Europe de l'ouest connaissent au moins une ou deux periode(s) douce(s) , hormis peut être 1963, mais qu'il ait fait 8 degres ou 14 degrés lors de ces semaines douces, on s'en fout un peu: ca n'est pas ca qui rendra l'hiver memorable ou non. Ce qui compte, c'est l'intensité / sévérité des périodes froides. 

 

OK mais dans un topic sur les grands hivers, c'est pas interdit de parler de la TM. 

Je pense que tu n'as pas vécu avec des parents agriculteurs qui ont vécu 56....il ne se sont pas foutu d'un décembre janvier doux et humide quand la vague de froid est arrivée et a gelé le blé. On a le droit d'en parler.

"Encore une fois", un gros hiver c'est une TM sur 3 mois, et une vague de froid qui est caractérisée par une sévérité et une longueur. Lun et l'autre ont leur importance. Dans le vécu, pour prendre un exemple récent, l'hiver 2006 a été probablement plus pénible à vivre que 2012 question ressenti.

 

Après concernant les VDF, les régions les plus touchées diffèrent.

En moyenne vallée du Rhône, si je prend les 4 dernières les plus sévères soit 56, 63, 71 et 85 :

-1985 a été la moins rude : la seule où les -18 n'ont pas été atteints, et les dégats sur la nature et les cultures insignifiants

-1956 a surpris par sa soudaineté, son cadrage sur les 29 jours de février et ... son arrivée après 2 mois doux et humides : blé gelé, certains arbres impactés.

-1971 c'est le combo "Vague de froid/marée blanche". Chez moi le record absolu avec -24°C et une paralysie du trafic pendant 15 jours. A Valence, remise en circulation des tickets de rationnement, car la ville n'était plus alimentée. (et mes parents qui vidaient le lait de la vache dehors car il n'y avait aucun ramassage...)

-1963 c'est des 4 la vague de froid la plus sévère : les usines Rhône Poulenc ont dû arrêter leur production pendant près de 2 semaines (joints qui perdaient l'élasticité nécessaire), et le chômage technique de 4000 salariés. La seul fois qu'un aléa climatique à amené la fermeture d'une usine ouverte en 1915.

Plus anecdotique, une forte mortalité dans le rucher (trop longue période sans que les abeilles puissent se vider) et la source au dessus de chez moi qui a gélé la seule fois depuis...mémoire des grands parents...

Voilà pour ma région

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Pour moi, a regarder le graphique plus haut montrant les anomalies de Temperatures hivernales depuis 1900, on peut dire que 1953 a ete plus froid que 1954 et 1956 (ce qui est techniquement vrai d'après ces chiffres), mais on ne peut pas dire qu'il ait ete plus rude / plus severe.

 

Ensuite il y a la question des quels 3 mois utiliser. la convention météo, c'est 1er décembre - 28 fevrier, mais finalement, meme si ca arrive rarement, que faire d'hivers comme 1788-89 ou le mois de novembre ou Mars peut être plus froid qu'un des mois entre décembre et fevrier? Les hivers froids commencent souvent avant le 1er décembre (1789, 1880, 1830, 1963) ou alors se prolongent apres en Mars (1789 encore, 1709, ou  1987 par exemple).

 

d'ou la nécessité d'utiliser des indices qui ne tiennent pas compte des conventions calendaires (rappelons que les conventions calendaires sont une invention humaine, bien pratique certes, mais ca n'existe pas dans la nature). 

 

donc la:

 

"Encore une fois", un gros hiver c'est une TM sur 3 mois

 

je ne suis pas d'accord. 

 

Ici par contre je suis plutot d'accord, encore que ca depend ou:

 

Dans le vécu, pour prendre un exemple récent, l'hiver 2006 a été probablement plus pénible à vivre que 2012 question ressenti.

 

a mon indice de severite qui compte l'intensité du froid ainsi que sa longueur, l'hiver 2005/06 arrive effectivement devant l'hiver 2012, malgré la VDF notable de fevrier, précisément car le froid a dure tres longtemps, sans jamais être exceptionnelle d'un point de vu national.

 

 

 

 

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Pour rappel l'indice de severite que j'utilise marche de la maniere suivante:

 

1/ Intensité:

 

Pour mesurer le facteur intensité, j'ai isole les 50 TM les plus froides sur la periode 1901-2022, puis j'ai assigne:

 

-8pts pour chaque journée dans le top 10

-5 pts pour chaque journée entre 11e et 20e place

3pts pour chaque journée entre les 21e et 30e place

2pts "" 31e et 40e place

1pt "" 41e et 50e place. 

 

2/ Durée

 

Puis pour le facteur de durée (que ca soit de l'hiver ou d'une VDF), j'ai utilise l'indice suivant:

 

4pts pour chaque journée dans le top 3% des journees froides sur la periode 1901-2022

3 pts "" entre 3% et 6.25% des journees les plus froides ""

2pts "" 6.25% et 12.5% ""

1pt "" 12.5% et 25% ""

 

 

3/ Severite:

 

La severite est la somme du score a l'indice de durée + deux fois le score de l'indice de severite. 

 

Avec cette méthode, une journée dans le top 10 des plus froides depuis 1901 apporte donc un total de 20pts, soit l'equivalent de 20 journees froides ou de 5 journees dans le top 2-3% des journees les plus froides. et pour cause, de telles journees rendent les événements mémorables

 

A MOntelimar ( @th38 vers chez toi apriori?), le top 10 des valeurs les plus froides depuis 1901 (et meme top 13) on en compte:

 

1929: 1

1939 (enfin dec 1938): 1

1940: 1

1956: 4

1971: 2

1985: 2

1987: 1

 

Nombre de points par indice d'intensité par hiver: 

 

1956: 43

1985: 35

1971: 19

1929: 16

1940: 15

1963: 12

1954: 11

1941: 11

1987: 8 

1939 (enfin dec 1938): 8

 

Nombre de pts a l'indice de severite pour les plus gros hivers:

 

1929: 158

1940: 148

1941: 170

1942: 148

1945: 132

1956: 205

1963: 196

1971: 167

1985: 161

 

(2006: 87pts  et 2010 88 pts vs seulement 59 pts en 2012).

 

 

 

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Posté(e)
35 km au sud de Paris

Tous ceci reste subjectif, chacun a ses propres critères d'appréciation et il y a toujours des différences locales.

Mais factuellement, depuis 1900 en France, c'est bien l'hiver 1962/63 qui est de très loin le plus froid.

Et février 1956 le mois le plus froid avec une synoptique de VdF exceptionnelle : des T < -25°C à 850 hPa à 2 reprises le 2 puis le 10 février en France, et un anticyclone scandinave très étiré vers l'est pompant de l'air glacial loin en Sibérie transporté jusqu'en Europe de l'Ouest

Modifié par Llop
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Posté(e)
Malbosc, piémont cévenol du 07 en limite du 30 (alt. 226m), le long du ruisseau de Maubert, affluent de la Ganière

Oui à observer les archives, difficile de trouver mieux que février 56 en termes de dynamique générale et de froid d’altitude. Cette VDF est vraiment unique. 
 

J’ai aussi découvert un gros épisode neigeux vers le 24/02/56 entre basse VDR et Languedoc (quantités supérieurs à 1m sur nord Gard et sud Ardèche apparemment), si quelqu’un a plus de chiffres je prends. 

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Posté(e)
Les Sables d'Olonne
il y a 25 minutes, jtomtom a dit :

... difficile de trouver mieux que février 56 en termes de dynamique générale et de froid d’altitude. Cette VDF est vraiment unique. 
 

 

Je crois que janvier 1987 en considérant ces aspects là, se distingue aussi.

Cf l'image que j'avais adopté pour mon avatar, situation à 850hpa du 12 janvier 87

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Posté(e)
Malbosc, piémont cévenol du 07 en limite du 30 (alt. 226m), le long du ruisseau de Maubert, affluent de la Ganière

En effet, mais advection bien plus éphémère. 

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Posté(e)
Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre.

Chronique des hivers les plus rudes a l'observatoire de Bordeaux.

1896AnBor...6....1R

 

Un excellent topic de septembre 2022 initié par Hugo_hk.

 

Modifié par psncf
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