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Évolution de l AMOC


Matpo

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Son effondrement pourrait se produire dès 2025 : qu’est-ce que l’AMOC, un courant océanique capable de renverser le climat en Europe et de provoquer une ère glaciaire ? - lindependant.fr

 

Un nouvel article qui parle plus ou moins toujours de la même chose mais qui montre que des études (et donc des sous) supplémentaires sont nécessaires pour essayer de savoir quand cela pourrait se produire... avec plus de certitude.

 

En tout cas, toutes les informations trouvées dans ce topic sont extrêmement intéressantes 🙏

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Ce qui me marque le plus avec cette problématique de l'AMOC, c'est le biais qu'une large majorité des passionnés ont de ses impacts potentiels.   Depuis les débuts des études sur le sujet, d

Deux jours après la publication de l'étude de René van Western et son équipe, on trouve déjà en cherchant dans google Scholar pas mal de réactions de chercheurs spécialisés (océanologues, climatologue

Une nouvelle étude publiée aujourd'hui dans Science confirme l'évolution prévue théoriquement de l'AMOC à l'aide de nouveaux indices de mesure. https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adk1189

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Il y a 7 heures, AnGeLiuS a dit :

Un nouvel article qui parle plus ou moins toujours de la même chose mais qui montre que des études (et donc des sous) supplémentaires sont nécessaires pour essayer de savoir quand cela pourrait se produire... avec plus de certitude.

 

En tout cas, toutes les informations trouvées dans ce topic sont extrêmement intéressantes 🙏

Un peu déçu sur un seul point par contre :

"Risque d'effondrement en 2025" . Oui. C'est possible. Sauf que ça peut arriver en : 2026 2027 2028 2029 2030 et je vous laisse la suite... Un peu décevant de leurs part de mettre ce titre aguicheur, tout simplement parce qu'il'y'a beaucoup de possibilités d'horaire d'effondrement...

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Ce qui me marque le plus avec cette problématique de l'AMOC, c'est le biais qu'une large majorité des passionnés ont de ses impacts potentiels.

 

Depuis les débuts des études sur le sujet, dans l'imaginaire collectif ou en tout cas au moins celui des passionnés, cette potentielle rupture de l'AMOC est vue comme un déclencheur d'un potentiel refroidissement massif du climat européen. De ce fait, c'est un thème qui a surtout intéressé depuis longtemps les hivernophiles et beaucoup moins les amateurs plus modérés ou en tous cas moins centrés sur la passion des phénomènes hivernaux. Même si vous remontez dans les archives du forum d'Infoclimat 15 ans en arrière, vous verrez surtout des hivernophiles et par exemple aucun chasseur d'orage dans les débats qui avaient déjà lieu sur l'AMOC.

 

Ce biais dans nos représentations a été largement amplifié par les médias (combien de titres racoleurs avons-nous pu avoir sur le sujet "une glaciation menace l'Europe" ces dernières années...), par certains raccourcis plus ou moins honnêtes de documentaires ou de reportages (vous vous rappelez l'Al Gore évoquant "innocemment l'air de rien" le Groenland après un passage sur les glaciations ?), par certaines thèses climato-sceptiques (pourquoi se soucier du réchauffement alors qu'une glaciation menace avec la rupture de l'AMOC, argument venant souvent de gens qui vous expliquent d'ailleurs quelques secondes plus tôt qu'il n'y a pas de réchauffement sans se demander une seule seconde alors pourquoi l'AMOC devrait s'effondrer si tout va bien), et c'est tellement rentré dans l'imaginaire collectif qu'Hollywood en a même fait un film (dans "Le Jour d'Après", la glaciation subite du monde démarre par une rupture de l'AMOC).

 

Sauf que sur ce petit bout de petit continent qui est le nôtre, et à la latitude de la France, une rupture de l'AMOC ne conduirait (en l'état des modélisations accumulées depuis plusieurs années) en rien en une glaciation, ni même d'ailleurs à un refroidissement, mais à une augmentation extrêmement brutale de la variabilité climatique. Et ce n'est pas du tout la même chose. A mon sens d'ailleurs, c'est plus grave.

 

Je remonte d'une page pour republier cette simulation partagée par @Aang :

 

AMOC.thumb.jpg.4f92ef9f68c0dd48a0b0e6a88c99368c.jpg

 

 

Une rupture de l'AMOC, ce serait avant tout une modification profonde de la distribution des anomalies thermiques dans un monde globalement plus chaud, modulo une évolution des cycles de transfert de chaleur océan / atmosphère qui ne changerait a priori au regard des modélisations pas la balance globale. Dit autrement, à l'échelle globale et même de l'hémisphère, au lieu d'avoir un réchauffement qui n'est déjà pas vraiment homogène, on aurait un réchauffement encore moins homogène. Et à l'échelle de la France, et de l'Europe en général, on serait pile sur le point de bascule. Ce placement est vu de manière quasiment unanime sur les modélisations des dernières années.

 

En plusieurs grandes lignes, et en restant prudent, on pourrait avancer ceci en conséquences sur la France :

 

- Les flux océaniques de nord / nord-ouest seraient beaucoup plus froids, conséquence d'un Atlantique nord sévèrement refroidi. Ils seraient également moins humides / pluvieux ou neigeux, mais toujours bien nébuleux. Par ce type de flux, les températures minimales baisseraient un peu (en hiver comme en été) mais sans grand excès, par contre les températures maximales pourraient prendre une sacrée chute avec des maximums d'une dizaine de degrés au nord même en plein été sous ciel couvert par ce type de flux. Occasionnellement, les minimales pourraient être très basses mais plutôt à l'arrière de ce type de flux, quand la dynamique se calme et nous offre une nuit claire et sans vent.

- Les flux continentaux ne seraient surtout dépendants de l'origine de la masse d'air : un Berlin --> Paris alimenté d'air décroché précédemment d'Islande serait plus froid notamment en hiver et au printemps, tandis qu'un Berlin --> Paris avec de l'air précédemment remonté sur l'Europe centrale depuis la Méditerranée serait plus chaud en toutes saisons. Globalement, difficile de faire une tendance générale, ce serait donc au cas par cas.

- Les flux de sud-ouest / sud / sud-est seraient excessivement plus chauds en toutes saisons, ramenant très vite des masses d'air surchauffées provenant de l'Afrique du nord ou tirées depuis les Caraïbes (le "Rhum express" sera toujours là même en cas de rupture de l'AMOC, dites merci ou pas à Coriolis). Des séquences très printanières en plein hiver ou très vite caniculaires en été seront assez vite une norme, pour peu que ce type de flux s'installe.

- Entre les deux, les conflits de masse d'air notamment lors des bascules en flux d'ouest seront potentiellement décuplés sur toutes les saisons. Avec en conséquence, un renforcement en tendance potentiellement très musclé des épisodes orageux et venteux du Portugal à la Baltique avec notre coin de France en pleine ligne de mire. Cela peut paraître au premier abord intéressant pour un passionné de phénomènes extrêmes, mais socialement (j'inclus ici tout ce qui touche à la société : agriculture, prévention des risques, coûts en terme d'infrastructures, problématiques d'assurance...) ce serait très néfaste.

 

Ne prenez surtout pas les chiffres au pied de la lettre, c'est plus pour l'illustration qu'autre chose : j'ai pris les températures observées à Nevers en mars 2023 (partie gauche du tableau), et j'ai fait une estimation très approximative des valeurs potentielles qu'on aurait pu avoir dans un climat où l'AMOC s'est cassé la figure :

 

Simulation.png.e65039ce570932ae3b0d065042f7c43c.png

 

 

Un début de mois marqué plutôt par des flux de nord nébuleux qui viennent taper très fort sur les Tx, puis une succession d'ondulation entre des flux de sud-ouest qui génèrent très vite de grosses fièvres précoces et des flux d'ouest qui refont baisser le mercure (il manque plus qu'à s'imager les RR décuplées par ces conflits amplifiés). Un cauchemar printanier pour la végétation entre démarrages précoces à répétition et coups de froid potentiellement exacerbés dès que le vent tournerait au nord.

 

Et personnellement, c'est bien cette amplification sensible de la variabilité de notre climat qui m'inquiéterais le plus en cas de rupture de l'AMOC, bien plus que tout autre chose. Et je trouve franchement dommage que ce risque ne soit absolument pas entrevu dans les communication tant "grand public" des instituts scientifiques que dans des médias qui préfère tirer encore et encore sans creuser un minimum la question sur la peur de la glaciation.

 

 

 

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Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Je me pose une petite question actuellement.

On parle beaucoup des conséquences que pourrait avoir ce ralentissement ou arret pour notre partie europeenne

Mais j'imagine qu'il n'y aurait pas que dans notre cadran hémisphérique que cela entrainerait des modifications importantes en distribution des anomalies de T°?

Je n'ai pas vu passé d'infos la dessus, mais uniquement de la modification de la distribution des pluies.

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 1 heure, serge26 a dit :

Je me pose une petite question actuellement.

On parle beaucoup des conséquences que pourrait avoir ce ralentissement ou arret pour notre partie europeenne

Mais j'imagine qu'il n'y aurait pas que dans notre cadran hémisphérique que cela entrainerait des modifications importantes en distribution des anomalies de T°?

Je n'ai pas vu passé d'infos la dessus, mais uniquement de la modification de la distribution des pluies.

De ce que j ai vu ça n aurait pas d impact (modélisé en tout cas) significatif sur les températures ailleurs que sur notre quadrant ouest-européen 

Mais je ne voudrais pas trop m avancer car je manque un peu de temps pour retrouver les parties l évoquant dans ce que j ai pu lire ou écouter 

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Posté(e)
Strasbourg Nord et Paris 13 eme Bnf

Bonjour,


C’est un sujet passionnant. J’ai demandé à ChatGPT et je le trouve très calé 😝
Voici les conséquences hivernales par régions de France si l’Amoc venait à disparaître. 
 

 

 

==> Si l’AMOC venait à disparaître, la France en hiver connaîtrait des changements climatiques variés selon les régions, avec des impacts spécifiques en fonction de leur position géographique et de leurs conditions climatiques actuelles. Voici comment cela pourrait se traduire pour les différentes régions de la France :

 

1. Région Ouest (Bretagne, Pays de la Loire) : Cette zone, actuellement influencée par la douceur de l’Atlantique, ressentirait le changement de manière marquée. Sans le Gulf Stream pour adoucir les hivers, les températures deviendraient bien plus froides, avec un risque accru de gel prolongé. Les précipitations pourraient en partie se transformer en neige, un phénomène rare actuellement dans ces régions côtières. On pourrait y voir des hivers ressemblant à ceux des côtes du Québec, avec un climat plus rigoureux.

2. Région Nord (Hauts-de-France) : Déjà sujette à des hivers frais, cette région subirait un refroidissement encore plus important. Les températures hivernales pourraient descendre bien en dessous de zéro sur de longues périodes, avec des épisodes neigeux et un risque de verglas plus fréquent. Le Nord ressemblerait davantage aux régions nordiques de l’Allemagne ou même aux zones proches de la mer Baltique, avec des hivers longs et glacials.

3. Région Est (Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté) : Connue pour ses hivers déjà froids et enneigés, cette région verrait un renforcement de ces caractéristiques. Les températures pourraient chuter plus bas et sur une plus longue durée, et l’enneigement deviendrait beaucoup plus fréquent. Des vagues de froid intenses, similaires à celles de l’Europe de l’Est, pourraient se produire, ce qui augmenterait le risque de perturbations dans les infrastructures et les activités agricoles.

4. Région Sud (Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur) : Même si le Sud de la France est généralement doux en hiver, l’absence de l’AMOC pourrait faire baisser les températures, en particulier dans les zones de l’intérieur. Des régions comme le Massif Central, qui sont déjà sujettes au froid, pourraient subir des hivers bien plus rigoureux et enneigés. Le littoral méditerranéen, quant à lui, verrait une baisse de température, mais pourrait rester relativement tempéré grâce à l’influence de la mer Méditerranée, bien que les gelées et la neige puissent devenir plus fréquentes dans des zones comme la Côte d’Azur.

5. Régions de montagne (Alpes, Pyrénées, Massif Central, Jura, Vosges) : Les montagnes de France, déjà habituées au froid et à la neige, deviendraient encore plus propices aux épisodes neigeux intenses. Les stations de ski en altitude pourraient bénéficier de conditions hivernales plus longues et stables, mais les régions plus basses pourraient faire face à des difficultés d’accès et des conditions météorologiques plus extrêmes. Les avalanches et le risque d’enneigement excessif pourraient aussi poser des défis supplémentaires.

 

En somme, chaque région de la France subirait des conséquences spécifiques, mais toutes connaîtraient des hivers plus froids, plus longs, et pour certaines, des précipitations hivernales plus intenses sous forme de neige. Ce changement accentuerait le besoin d’adaptations dans plusieurs secteurs, notamment pour les infrastructures, l’agriculture, et l’énergie, afin de faire face à des conditions hivernales inhabituelles pour le climat français actuel.

Modifié par calagan67
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Posté(e)
Strasbourg Nord et Paris 13 eme Bnf

Il met également l’accent sur les fluctuations des températures :

 

Avec l’arrêt de l’AMOC, le principal effet pour l’Europe, y compris la France, serait un refroidissement général en hiver. Cependant, cela ne signifie pas qu’il n’y aurait que du froid constant. En réalité, l’absence de l’AMOC pourrait engendrer une plus grande variabilité dans le climat hivernal, y compris des vagues de chaleur hivernales, bien que celles-ci resteraient ponctuelles et probablement de courte durée.

 

Ce phénomène s’explique en grande partie par la déstabilisation du jet-stream, le courant d’air rapide en haute altitude qui influence les conditions météorologiques en Europe. En l’absence de l’AMOC, le contraste de température entre l’Amérique du Nord (qui se refroidirait aussi) et l’océan Atlantique deviendrait moins marqué, ce qui rendrait le jet-stream plus sinueux et instable. Ce changement pourrait créer des situations où des masses d’air chaud subtropical, venues du sud, remontent vers l’Europe, provoquant des vagues de douceur inhabituelle en plein hiver.

 

Ces vagues de chaleur hivernales, bien que temporaires, pourraient amener des périodes de dégel soudain, ce qui pourrait avoir des impacts comme :

 

1. Des alternances  entre gel et dégel : Cela pourrait affaiblir les infrastructures, comme les routes et les bâtiments, et favoriser des phénomènes comme le verglas.

2. Des impacts sur la végétation : Des périodes anormalement douces en hiver pourraient perturber les cycles naturels des plantes, avec un risque de floraison précoce suivie d’un retour brutal du gel, endommageant les cultures.

3. Une hausse de l’humidité et des précipitations : Lors de ces vagues de chaleur, l’air chaud pourrait apporter plus d’humidité, ce qui intensifierait les précipitations sous forme de pluie dans certaines régions, avec un risque accru de crues et d’inondations.

 

En somme, même si le froid dominerait globalement en hiver avec un affaiblissement de l’AMOC, des vagues de chaleur hivernales pourraient encore se produire, en rendant le climat plus imprévisible et en créant des alternances brusques entre douceur et froid intense. Ce serait donc un climat hivernal non seulement plus froid mais aussi plus instable et difficile à anticiper.

Modifié par calagan67
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il y a 13 minutes, calagan67 a dit :

Bonjour,


C’est un sujet passionnant. J’ai demandé à ChatGPT et je le trouve très calé 😝
Voici les conséquences hivernales par régions de France si l’Amoc venait à disparaître. 
 

 

 

==> Si l’AMOC venait à disparaître, la France en hiver connaîtrait des changements climatiques variés selon les régions, avec des impacts spécifiques en fonction de leur position géographique et de leurs conditions climatiques actuelles. Voici comment cela pourrait se traduire pour les différentes régions de la France :

 

1. Région Ouest (Bretagne, Pays de la Loire) : Cette zone, actuellement influencée par la douceur de l’Atlantique, ressentirait le changement de manière marquée. Sans le Gulf Stream pour adoucir les hivers, les températures deviendraient bien plus froides, avec un risque accru de gel prolongé. Les précipitations pourraient en partie se transformer en neige, un phénomène rare actuellement dans ces régions côtières. On pourrait y voir des hivers ressemblant à ceux des côtes du Québec, avec un climat plus rigoureux.

2. Région Nord (Hauts-de-France) : Déjà sujette à des hivers frais, cette région subirait un refroidissement encore plus important. Les températures hivernales pourraient descendre bien en dessous de zéro sur de longues périodes, avec des épisodes neigeux et un risque de verglas plus fréquent. Le Nord ressemblerait davantage aux régions nordiques de l’Allemagne ou même aux zones proches de la mer Baltique, avec des hivers longs et glacials.

3. Région Est (Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté) : Connue pour ses hivers déjà froids et enneigés, cette région verrait un renforcement de ces caractéristiques. Les températures pourraient chuter plus bas et sur une plus longue durée, et l’enneigement deviendrait beaucoup plus fréquent et épais. Des vagues de froid intenses, similaires à celles de l’Europe de l’Est, pourraient se produire, ce qui augmenterait le risque de perturbations dans les infrastructures et les activités agricoles.

4. Région Sud (Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur) : Même si le Sud de la France est généralement doux en hiver, l’absence de l’AMOC pourrait faire baisser les températures, en particulier dans les zones de l’intérieur. Des régions comme le Massif Central, qui sont déjà sujettes au froid, pourraient subir des hivers bien plus rigoureux et enneigés. Le littoral méditerranéen, quant à lui, verrait une baisse de température, mais pourrait rester relativement tempéré grâce à l’influence de la mer Méditerranée, bien que les gelées et la neige puissent devenir plus fréquentes dans des zones comme la Côte d’Azur.

5. Régions de montagne (Alpes, Pyrénées, Massif Central, Jura, Vosges) : Les montagnes de France, déjà habituées au froid et à la neige, deviendraient encore plus propices aux épisodes neigeux intenses. Les stations de ski en altitude pourraient bénéficier de conditions hivernales plus longues et stables, mais les régions plus basses pourraient faire face à des difficultés d’accès et des conditions météorologiques plus extrêmes. Les avalanches et le risque d’enneigement excessif pourraient aussi poser des défis supplémentaires.

 

En somme, chaque région de la France subirait des conséquences spécifiques, mais toutes connaîtraient des hivers plus froids, plus longs, et pour certaines, des précipitations hivernales plus intenses sous forme de neige. Ce changement accentuerait le besoin d’adaptations dans plusieurs secteurs, notamment pour les infrastructures, l’agriculture, et l’énergie, afin de faire face à des conditions hivernales inhabituelles pour le climat français actuel.

 

Merci.

Mais je ne vois pas ici de "changements climatiques variés en fonction des régions"

Si je résume :

-L'ouest actuellement doux passe à froid avec neige

-Le Nord actuellement très frais passera à du très froid avec neige

-L'Est actuellement froid passerai à glacial avec neige

-Le Sud actuellement très doux passerai à très frais

-La montagne voit elle la neige très bas

 

...Bref, tout le monde descend ici de 2 marches... ChatGPT peux encore bosser la question il me semble...

 

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Il y a 7 heures, calagan67 a dit :

J’ai demandé à ChatGPT et je le trouve très calé 😝

 

Il y a 7 heures, th38 a dit :

ChatGPT peux encore bosser la question il me semble...

 

Chat GPT n'est rien de plus qu'un agrégateur de tout ce qu'il peut trouver sur la toile.

Quasiment tous les articles de médias ou de blogs évoquent l'AMOC comme un précurseur de gros refroidissement en Europe, ce que je dénonce justement dans mon message, et lui ne fait que copier.

De la même manière qu'un nombre conséquent de médias parlent de mini-tornades, donc Chat GPT dit que ça existe les mini-tornades dans une réponse qui ferait s'étrangler les trois quarts des membres de ce forum :

 

ChatGPT.png.8e79a8ec9a28814eb02efec11d673b24.png

 

 

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Il y a 12 heures, Victor hurricane tempête a dit :

petite question qui m'est venue en tête :

 

quelle évolution pour le printemps et pour l'automne ?

 

étant donné que ce sont des saisons transitoires, j'imagine que c'est plus compliqué à prévoir :D

 

Les prévisions de ce qu'il est sensé se passer ont encore un indice de confiance qui doit être de 1/5...

Alors vouloir savoir ce qu'il va se passer aux saisons intermédiaires...

Cela étant, à imaginer que la France se retrouverai dans un climat continental "exacerbé" reviendrait à dire qu'il ne resterai pas grand chose de saisons intermédiaires...

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il y a 37 minutes, th38 a dit :

Les prévisions de ce qu'il est sensé se passer ont encore un indice de confiance qui doit être de 1/5...

Alors vouloir savoir ce qu'il va se passer aux saisons intermédiaires...

Cela étant, à imaginer que la France se retrouverai dans un climat continental "exacerbé" reviendrait à dire qu'il ne resterai pas grand chose de saisons intermédiaires...

Si peu que ça ?

 

1 sur 5 ce sont les conséquences possibles APRES l'effondrement de l'amoc ?

 

Car en principe son effondrement est sur par contre je crois 🤔...

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Posté(e)
Lausanne, Suisse (650 m)
il y a 45 minutes, Victor hurricane tempête a dit :

Car en principe son effondrement est sur par contre je crois 🤔...

Un ralentissement est probable (modélisé dans un grand nombre de simulations) avec plus ou moins d'effets, mais pas systématiquement un effondrement (en tout cas dans cmpi5 et cmpi6, je ne connais pas les conclusions de cmpi7 et les études plus récentes...)

ce papier sur le sujet https://nyaspubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/nyas.14659

(qui a déjà du être partagé par ici)

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Le 19/10/2024 à 00:38, Matpo a dit :

:)

Avec plaisir ☺️

Je suis à la moitié, et j avoue que ça surprends beaucoup et j en apprends aussi tout du long

J ai pas bien compris la partie de 10 min 11 à 14 min 30 mais je vais l écouter encore, ça paraît pas mais c est technique quand même là 😅

 

Édit : la partie expliquant que c est surtout l augmentation de la stratification thermique de surface des océans qui est vue comme le principal facteur pouvant provoquer l'arrêt (elle parle bien d arrêt et pas qu une fois O.o ) de l AMOC me fait penser à un truc... Je crois que c est @todlaniug qui m'expliquait l an dernier devant l étonnement que nous avions tous sur le bond des SST que, en plus de la combinaison de certains facteurs (enso en phase Nino à ce moment là, réduction des émissions sulfurées etc) une stratification accrue était une piste évoquée par quelques unes des premières tentatives d explications 

(Je te laisse me corriger si ce n est pas le cas)

Difficile de ne pas repenser à cela en entendant Mr Deshayes parler d AMOC et de stratification dans les projections

Avec un peu de retard, je te réponds et même si je n'ai pas encore fini la vidéo... malheureusement il faut travailler aussi parfois :D

 

Tu as raison la stratification joue un rôle majeur dans les extrêmes de chaleur dans l'océan. Il existe un lien bien connu entre les conditions de subsurface et le développement de vague de chaleur marine. Généralement la stratification tend à supprimer les processus océaniques 'refroidissant' (diffusion, mélange turbulent, ...). Ensuite, il y a un effet rétroaction négative puisque la couche stratifiée se réchauffe d'autant plus. J'ai mis en PJ une très bonne review sur les mécanismes et les manques de connaissances. Pour faire simple, on observe des tendances de stratification pilotée par le thermique dans des bassins comme l'Atlantique tropical ou piloté par la salinité en subpolaire.

Un point essentiel quand même est de bien dissocié stratification qui correspond à la séparation entre 2 couches et la profondeur de couche de mélange qui correspond à la profondeur à partir de laquelle la densité est homogène. C'est assez contre-intuitif mais il semblerait que l'augmentation de la stratification tend à se produire avec une couche de mélange plus profonde en été (lié à une intensification des vents). L'étude est ici.

 

Si je ne me trompe pas, la problématique avec l'AMOC est la conséquence d'une stratification sur la stabilité de l'océan et donc de la convection au niveau de l'Atlantique subpolaire (et donc la formation d'eau dense en profondeur).

43017_2020_68_OnlinePDF_2.pdf

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Un talk que je trouve intéressant, notamment en ce qui concerne la dernière partie.

Les modèles qui projettent les plus fortes baisses de l'AMOC possèdent un important biais de stratification sur la période historique, ce qui les rend moins crédibles.

 

While our study does not directly investigate indicators of AMOC collapse, our findings suggest an AMOC collapse during the 21st century is unlikely. In fact, our approach, which uses a physically based relation instead of a statistical model, suggests that AMOC weakening over the 21st century, as simulated by contemporary GCMs, will be modest.

 

Ce qui concorde globalement avec les conclusions de l'AR6.

 

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Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement
Il y a 2 heures, Victor hurricane tempête a dit :

Petite question : l'effondrement de l'AMOC sera très rapide (-1 ans) avec un hiver directement très froid comparé aux précédents ou alors progressif (5 ans par exemple) ?

De ce que j'ai compris (si je me trompe corrigez moi)

ça ne sera pas lineaire et çà ne se jugera que sur une decennie minimum. Le système a une inertie.

Et comme la bien expliqué Mme Deshayes lors de son interview un peu plus haut dans ce sujet de discussion, cela n'impliquera pas des hivers tres froids pour nous (je parle France, pas Europe).

Ils continueraient à se radoucir en moyenne, mais la variabilité étant exacerbée, cela pourrait permettre malgré tout quelques coups de froid intenses si la synoptique s'y prete.

Modifié par serge26
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Il y a 4 heures, Victor hurricane tempête a dit :

l'effondrement de l'AMOC sera

 

*serait (un affaiblissement est quasi certain, mais il y a zéro raison d'utiliser le futur simple au sujet d'un effondrement)

 

Il y a 4 heures, Victor hurricane tempête a dit :

Petite question

 

Les études qui explorent ce type d'instabilité montrent une échelle de temps de quelques décennies à plus d'un siècle (fonction du modèle, de la perturbation imposée, de la façon dont est défini l'effondrement, ...).

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Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )
Il y a 2 heures, serge26 a dit :

De ce que j'ai compris (si je me trompe corrigez moi)

ça ne sera pas lineaire et çà ne se jugera que sur une decennie minimum. Le système a une inertie.

Et comme la bien expliqué Mme Deshayes lors de son interview un peu plus haut dans ce sujet de discussion, cela n'impliquera pas des hivers tres froids pour nous (je parle France, pas Europe).

Ils continueraient à se radoucir en moyenne, mais la variabilité étant exacerbée, cela pourrait permettre malgré tout quelques coups de froid intenses si la synoptique s'y prete.

 

un effondrement de l'AMOC permettrait au retour à des hivers davantage continentales qu'océanique sur l'Europe de l'ouest donc le risque d'avoir des vagues de froid sévères augmenteraient sérieusement en flèche, un peu justement ce qui s'est passé au 18ème siècle. Mais le flux d'ouest ne disparaitrait pas malgré cela mais il ramènerait moins de douceur océanique que maintenant. Après, les hivers des années 40 ont été fortement continentalisés et il y avait pourtant pas d'effondrement de l'AMOC à ce moment la donc il serait préférable à mon avis qu'il y en est pas dans l'avenir

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Posté(e)
Valence - Drôme - Moyenne Vallée du Rhône
il y a 45 minutes, mike a dit :

 

un effondrement de l'AMOC permettrait au retour à des hivers davantage continentales qu'océanique sur l'Europe de l'ouest

Source ?

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Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement
Il y a 2 heures, mike a dit :

 

un effondrement de l'AMOC permettrait au retour à des hivers davantage continentales qu'océanique sur l'Europe de l'ouest donc le risque d'avoir des vagues de froid sévères augmenteraient sérieusement en flèche, un peu justement ce qui s'est passé au 18ème siècle. Mais le flux d'ouest ne disparaitrait pas malgré cela mais il ramènerait moins de douceur océanique que maintenant. Après, les hivers des années 40 ont été fortement continentalisés et il y avait pourtant pas d'effondrement de l'AMOC à ce moment la donc il serait préférable à mon avis qu'il y en est pas dans l'avenir

çà concernera surtout l'europe du nord. 

Et il ne faut pas faire le parallele avec le mode d'avant RC, Julie Deshayes l'a justement bien précisé dans son allocution, les conséquences ne seront pas les memes

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Posté(e)
Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m
il y a 13 minutes, Victor hurricane tempête a dit :

C'est quelque chose de récemment découvert, non ?

 

Pas vraiment récent. Il est vrai que tout est relatif.

 

Dans les années 70, j'étais déjà intéressé par la météo et le climat, et je me souviens avoir lu des articles dans le journal Le Monde qui évoquaient déjà un possible affaiblissement de la dérive Nord-Atlantique (à l'époque, on ne parlait pas d'AMOC), susceptible de refroidir radicalement le NO de l'Europe. C'était il y a cinquante ans...

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