Suivi du temps dans le Massif Central - Juin 2024

[sylver19]

il y a 54 minutes, boubou07 a dit :

 

et ils sont où les pluviomètres ???

de l'autre coté ,banane 😁

[sylver19]

il y a 18 minutes, damien63 a dit :

 Si tu veux qu’ils soient plus haut, il faudra les couper juste avant les feuilles et les protéger un peu. Ça évitera qu’ils repartent que du pied. 
 

Sinon superbe journée avec 27,4°c et 17,7°c de Ta. Ça a vite sécher avec ce temps ! Et finalement il n’est tombé que 8mm sur les 12 derniers jours. 
Un bel exemple est ma tour à fraisiers qui a séché en quelques jours et les fraisiers commencent à faire la tronche par endroit. Mais par contre je n’ai jamais eu autant de fraises depuis que je l’ai fait en 2020 pendant le covid ! Encore 1,5kg ramassés tout à l’heure. Elles sont bien belles, pas abîmés et le début de cochenilles il y a 2 semaines c’est bien résorbé tout seul :

Mais par contre il faut en permanence arroser pour espérer que ça produise (il faut dire que c’est dense car ça se replante tout seul donc ça doit pomper !). Mais on va dire que ce printemps l’arrosage c’est fait tout seul jusqu’à maintenant. 
 

Bonne soirée 

j'en connais avant la Croisille sur Briance(87)  pas du tout protégé cet hiver et n'a pas gelé les feuilles encore vertes en fevrier 

[metre3]

Il y a 1 heure, Ced30 a dit :

 

Et seulement 19.5°C à 1170m à ma station entre Sagnes et Goudoulet et Ste Eulalie. 

Pas mieux ici avec 19.6°c à Graix (1164 m).

 

Et hop 21 bottes rondes à mettre sous plastique, fauche hier avec des roues mouillées et au point pour la conservation sous plastique ce soir, merci la petite ventilation et l'expo sud en faible pente.

 

C'est pas cette année que le ferme France va réduire sa consommation de plastique :le fourrage est abondant et la météo capricieuse.

 

Et 3 j à 0 mm, une première depuis le 8-11 mai

[ivoire42]

Il y a 10 heures, boubou07 a dit :

 

et ils sont où les pluviomètres ???

 

Dans le bananier !

 

[boubou07]

Il y a 9 heures, damien63 a dit :

Si tu veux qu’ils soient plus haut, il faudra les couper juste avant les feuilles et les protéger un peu. Ça évitera qu’ils repartent que du pied. 

 

quand on avait visité la bambouseraie d'Anduze, le guide nous avait parlé des bananiers japonais, et il avait dit que le mieux était de ne pas tailler et que les feuilles protégeaient leur coeur en hiver.

au printemps, après les dernières gelées, ont coupe les feuilles abîmées et ça repart plus vite et plus fort.

et j'aurais tendance à l'écouter car la collection de bananiers de ce jardin est hallucinante, des pieds de 3/4m de haut avec des inflorescences énormes !

(faut dire aussi que le sol est top là-bas, ils sont sur l'ancien lit du gardon d'Anduze, avec 3m épaisseur d'alluvions.

ils ont une chêne pubescent de 150 ans, on dirait qu'il en a 500 tellement il est gros...

 

sinon ciel voilé ce matin, toujours aucun vent, ambiance assez humide.

16,3°C à 8h.

on devrait avoir de l'orage en journée, ça se sent déjà...     

[ivoire42]

Le soleil est bien voilé ce matin, par une fine couche nuageuse.

Pas de vent notable. 

Tn balcon 14.9°C.

Ta 17.3°C (8h05).

 

[Altitude600]

Bonjour à tous,

24,2°C et 11,6°C ; 0 mm pour les données chiffrées. Pour le sensoriel et le subjectif, voile gris translucide, agréable douceur, zéphyr de sud. Il est dommage que les loriots soient si farouches, ils m'en mettent plein les oreilles, mais pas plein les yeux. En ai observé un seul dans ma vie, un mâle, au pont de Lamothe...

Rubrique nécrologie, un de mes chats a tué une couleuvre verte et jaune immature de 60 cm la semaine dernière...😪

Modifié 6 juin 2024 par Altitude600

[un_Mauzunois]

Tn de 12,2°C ce matin.

Déjà 16,6°C à 8h20 ! ça chauffe !

 

Quasiment pas de pluie prévues sur les mailles fines ici aussi bien aujourd'hui que demain. Sans doute quelques passages orageux ?

 

Les gars des travaux dépités ce matin : un fourgon a entrepris cette nuit d'emprunter la rue en travaux (on voit bien les traces de pneus). Je ne l'ai même pas entendu (devais bien dormir).

Il a arraché tous les piquets et cordons qui délimitent la rue, creusé dans les gravas et la terre qui avait été aplanie. Et bien évidemment, a dû faire demi tour non sans avoir parcouru environ 200 mètres. J'ose pas imaginer l'état de la caisse du fourgon avec les bouches d’égout qui dépassent de 30 cm par endroit. Quant à savoir comment il s'est démerdé pour faire demi-tour..

Tout cela probablement en pleine nuit (sans éclairage public donc)

 

Modifié 6 juin 2024 par un_Mauzunois

[polarcircle]

Bonjour,

ciel nuageux après une première petite averse, Ta de 15°C

Tn de 9.4°C à Vichy/Charmeil et 10.6°C à Superbesse

[Altitude600]

Quelques aperçus de la croissance exubérante des végétaux cette année... Buis sauvés de la pyrale, rosier et opuntia (en pleine terre depuis une quinzaine d'années. Vous noterez l'aspect pathétique du figuier à l'arrière-plan de la 3e photo... 

Pour finir, une araignée photographiée par ma fille en Crète, je n'arrive pas à l'identifier...

Edit : il tonne sous un ciel bâché.

 

 

   

 

  

 

Modifié 6 juin 2024 par Altitude600

[Thundik81]

il y a 5 minutes, Altitude600 a dit :

[...]

Pour finir, une araignée photographiée par ma fille en Crète, je n'arrive pas à l'identifier...

[...]

 

Cela a dû te faire penser à une argiope. C'est une Argiope lobata qu'on trouve aussi dans le SE de notre domaine (forme et longueur des festons variables -femelle uniquement).

BOSMANS et al. - Spiders of Crete (Araneae). A catalogue of all currently known species from the Greek Island of Crete

[Altitude600]

il y a 9 minutes, Thundik81 a dit :

 

Cela a dû te faire penser à une argiope. C'est une Argiope lobata qu'on trouve aussi dans le SE de notre domaine (forme et longueur des festons variables -femelle uniquement).

BOSMANS et al. - Spiders of Crete (Araneae). A catalogue of all currently known species from the Greek Island of Crete

Vu la taille de l'abdomen ~ 2,5 cm, une femelle. L'ai mise sur un forum d'identification.😉

Modifié 6 juin 2024 par Altitude600

[Thundik81]

Hier matin j'avais prévu de mettre ici la Une / double-page de La Montagne de la série Premiers degrés intitulée Quand l'eau à Clermont ne coulera plus de source...

Finalement je signale juste un nouvel article en préparation sur Benoît SZYPULA :
https://www.lamontagne.fr/photoSRC/Gw--/7036210.jpeg

[snowman43]

Averses orageuses au Puy, il fait bien chaud à l'avant de la dégradation : 19°C aux Estables et à Saint Front, 23°C à Saint Jeures, 16°C au sommet de l'Alambre.

[Altitude600]

Grosse pluie.🥰

[Thundik81]

Un peu de Météo-Tique : hier une tique assoiffée de sang attendait patiemment ['fin patiemment, elle avait repéré mon passage tous les jours à 8 h] cachée au fond du SPIEA.

Donc je sors l'éprouvette, la mets à hauteur des yeux [parallaxe et tutti quanti] et au niveau du Traces - 0,1 mm [on avait une rosée abondante] une sale bestiole me regarde droit dans les yeux [normal si vous avez suivi l'histoire] prête à me bondir dessus.

Une lutte acharnée débutat et de mon pouce l'écrasa sur la paroi de la dite éprouvette. Fût-ce suffisant pour terrasser la bête, j'en doute !

[Thundik81]

il y a 59 minutes, Altitude600 a dit :

Vu la taille de l'abdomen ~ 2,5 cm, une femelle. L'ai mise sur un forum d'identification.😉

 

Il me semblait bien que ma phrase était peu claire : l'abdomen des mâles n'a jamais de festons. Mais comme tu le dis de toutes les façons impossible de confondre un mâle et une femelle.

Regardez attentivement début août les toiles d'Argiope bruennichi et vous verrez un vilain mâle insignifiant près de la somptueuse femelle.

[ivoire42]

il y a 54 minutes, Altitude600 a dit :

Grosse pluie.🥰

 

Petite pluie. 

[Altitude600]

il y a 22 minutes, Thundik81 a dit :

 

Il me semblait bien que ma phrase était peu claire : l'abdomen des mâles n'a jamais de festons. Mais comme tu le dis de toutes les façons impossible de confondre un mâle et une femelle.

Regardez attentivement début août les toiles d'Argiope bruennichi et vous verrez un vilain mâle insignifiant près de la somptueuse femelle.

13 ans déjà... Elles n'ont plus mal aux dents !

Modifié 6 juin 2024 par Altitude600

[darkminimouf]

Pluie modérée à Pessat. Le train des averses semble avoir plusieurs wagons.

[darkminimouf]

Il y a 1 heure, Thundik81 a dit :

Hier matin j'avais prévu de mettre ici la Une / double-page de La Montagne de la série Premiers degrés intitulée Quand l'eau à Clermont ne coulera plus de source...

Finalement je signale juste un nouvel article en préparation sur Benoît SZYPULA :
https://www.lamontagne.fr/photoSRC/Gw--/7036210.jpeg

 

 

 

Quand l’eau à Clermont ne coulera plus de source

 

 

 

ORAGES. Autant d’eau, mais servie sur son plateau de nuages noirs. Photo fred marquet

 

Environnement Si le dérèglement climatique ne se questionne plus, à Clermont un autre point fait consensus : l’eau. En 2050 (aussi éloigné de nous que l’an 2000), il pourrait s’agir d’une denrée rare. Et c’est dès aujourd’hui qu’il faut s’y préparer.

Simon Antony

 

C’est une erreur commune. Pour nous qui vivons dans le château d’eau de la France, entourés de vert, le réchauffement sera moins violent. La réalité ne pourrait être plus éloignée.

Certes, le Sancy est l’un des territoires les plus arrosés de France. Mais la Limagne est l’un des plus secs. 600 millimètres d’eau par an. En fait, Clermont fait partie des 15 % des territoires en France qui se réchauffent le plus. « Les accords de Paris fixaient + 2 °C. À Clermont, nous avons déjà gagné deux degrés par rapport à 1920 », énonce Anne-Laure Stanislas, adjointe Ville en transition. Surtout en ville, avec une différence de 5 °C entre le centre et la périphérie. Mais très clairement, en 2050, le problème principal sera l’eau. Contre-intuitif, oui, mais violente réalité. « La zone est déjà fortement déficitaire, explique Vincent Cailliez, climatologue auprès du Sidam (service interdépartemental pour l’animation du Massif central). Le cumul annuel ne bougera pas, mais il se déversera lors d’épisodes orageux violents. »

Une vague de 3 mètres sur Chamalières

Et comme toujours avec le dérèglement climatique, l’effet domino joue plein pot. Et comme toujours, il mène au pire. Avec la hausse des températures, la croissance des plantes augmente et avec, leur demande évaporatoire (pour faire simple, leur besoin d’eau). « Il y aura besoin de 150 mm en plus selon les estimations. C’est comme si on enlevait 150 mm au cumul annuel déjà déficitaire. » Conséquence sur les réalités politiques : faire le choix des végétaux en ville, c’est aussi faire le choix d’une consommation d’eau. Parce qu’il faut que les végétaux soient bien en vie pour assurer le rôle d’îlot de fraîcheur. « S’ils ont des feuilles, c’est bien, ça permet l’ombrage. Mais la fraîcheur vient très majoritairement de l’évapotranspiration. »

Le problème à Clermont se joue aussi en sous-sol. Les violents orages qui se multiplieront augmentent les risques de crues. La Tiretaine n’est pas un cours d’eau qui serpente gentiment. Clermont se tient sur un véritable delta. Un méandre de cours d’eau. Shiva aux multiples bras.

Au-delà de l’historique crue centennale du 17 juillet 1835, les années 2013, 2014 et 2016 ont connu de belles montées des eaux. « L’eau sort à Blanzat pour recouler ensuite dans la Tiretaine, analyse Jean-Michel Delaveau, ingénieur et géographe, lors des rencontres “Clermont sous 50 °C” organisées par Tikographie (*). 1992 est l’année de Vaison-la-Romaine, mais aussi de Châteaugay. La nationale 9 avait dû être coupée. » Selon le spécialiste, une crue comme celle de 1835 affecterait 50.000 personnes et autant d’emplois. « Une vague de trois mètres pourrait déferler à Chamalières en charriant une abondance de débris. »

« Nous avons une semaine de stock alimentaire »

« Les tuyaux souterrains sont calibrés pour les précipitations du passé », alerte également Vincent Cailliez. Point que les actuels travaux clermontois doivent résoudre. « Mais il ne faut pas croire qu’un aménagement va prémunir de tout. En fait, il faut prévoir où cela va céder. Ce qui est fait avec la Loire par exemple. On crée volontairement un point de fragilité. »

Dans son travail avec l’Ademe (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), la ville de Clermont a ciblé les ressources en eau comme principal enjeu des prochaines années. Pour les armes ? « Désimperméabiliser les sols. Ce qui sera intégré entre 40 et 60 % dans le PLUI (plan local d’urbanisme intercommunal) » voté cette année, explique Anne-Laure Stanislas. « Il faut aussi des bassins d’orage. » Il en existe déjà plusieurs. Deux sont en cours avec le chantier InspiRe, au rond-point Schuman et vers l’avenue Saint-Jean. « Nous aurons besoin d’un à Fontgiève. Ou faire ressortir la Tiretaine pour faire un bassin résilient. »

Clermont vit ce que Vincent Cailliez appelle « une méditerranéisation du climat ». Quand les services de la Ville ont choisi les arbres à planter lors du chantier InspiRe, ils avaient d’abord copié les végétaux de Montpellier. Ils se calquent désormais sur Barcelone…

« 250.000 personnes dans une zone plutôt sèche, Clermont fait partie des zones à risque. En 2050, un problème de transports, nous avons une semaine de stock alimentaire. »

Le 4 juillet prochain, le préfet du Puy-de-Dôme a prévu une grande conférence sur l’eau. 

(*) Prochain rendez-vous, « Clermont sous 50 °C », mercredi 12 juin, à partir de 17 heures à la librairie Les Volcans.

 

——-

 

clermont-ferrand en 2050

 

 

 

+1,8°C

La température moyenne à Clermont (11°C entre 1976 et 2005) devrait augmenter de 1,8°C d’ici 2050 dans un scénario intermédiaire.

Jours chauds : + 70 %

Les jours anormalement chauds, soit + 5°C par rapport à la normale, étaient 57 par an entre 1976 et 2005. Ils seront 99 par an en 2050.

Jours à 25°C

Le nombre de jours à 25°C ou plus passerait de 43 par an à 67.

Canicule nocturne : x5

Les nuits caniculaires, où la température ne passe pas sous les 20°C (soit le seuil auquel le corps ne se repose plus), vont passer de 2 par an à 11.

Chaleur extrême x4

Les journées dites extrêmement chaudes, au-dessus de 35°C, seront quatre fois plus nombreuses.

Gel : ÷ 1,5

Clermont a connu 57 jours de gel par an en moyenne, entre 1976 et 2005. En 2050, il y en aura 38.

 

interview de M. le maire :

 

« Je serai jugé sur mes inactions en 2050 si je ne fais rien »

 

 

 

OLIVIER BIANCHI. Photo T. lindauer

 

 

 

 

Depuis des mois, des années même, le maire de Clermont alerte sur les problèmes d’eau. On se projette avec lui en 2050.

Olivier Bianchi, également président de la Métropole, prépare un avenir loin d’être rose.

Ça veut dire quoi être maire face au dérèglement climatique ? «  Toutes les politiques publiques doivent être passées à ce tamis. Nous inventons de nouvelles façons de faire. Un exemple : quand nous développons notre stratégie touristique, nous nous tournons vers le slow tourisme. Surtout, nous fédérons tous les acteurs du territoire sur la question.  »

C’est l’alliance pour la transition écologique et énergétique. Est-ce facile de dialoguer avec les acteurs privés ? «  Le monde industriel a très bien compris les enjeux. C’est peut-être plus difficile avec les habitants. Ils sont au cœur de la tension entre résoudre les enjeux collectifs, et les conséquences sur la vie individuelle. C’est déstabilisant, mais de toute façon, nous devrons le faire. Au pied du mur, ce sera obligatoire. Cela rappelle un peu le télétravail. Nous y réfléchissions beaucoup, mais tout le monde disait que c’était impossible. On peut trouver mille raisons. Et puis le Covid arrive, on nous ferme chez nous et on trouve les solutions . »

Quels sont les principaux points de travail ciblés par la Ville ? « Depuis des années nous travaillons à la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Mais le principal enjeu, c’est l’eau. Nous investissons – je crois que les Clermontois le remarquent bien – en ce moment dans la tuyauterie pour limiter au maximum les pertes. Nous avons voté un budget de 150 millions d’euros pour l’eau potable avec la Métropole. Il va falloir trouver de nouvelles solutions. Comm e les usines de retraitement. Je vais, avec les élus, en visiter une justement aux Sables-d’Olonne.

Le dérèglement climatique, c’est le chaos. Tous les phénomènes sont exacerbés. Quand il pleuvra, il pleuvra plus. Quand il fera chaud, il fera plus chaud. Nous connaîtrons beaucoup d’épisodes qui seront des crises ».

 Est-ce que la ville, la vie urbaine, est adaptée au monde de demain ? (silence) «  C’est une hyper grande question. Il y aura des retours à la campagne, mais cela fait 50 ans que nous concentrons tout dans les villes. Moi, mon objectif ce n’est pas de gagner 150.000 habitants d’ici 2050. Ou de construire. Globalement, de la qualité plutôt que de la quantité.  »

On pense souvent le rôle de maire en termes de politique locale, assez immédiate. Ce n’est pas le cas actuellement.«  Nous sommes garants de l’intérêt général, dans une société qui s’individualise. C’est pour ça qu’être politique est difficile en ce moment. Mais je sais très bien que je ne serai pas jugé sur mes actions en 2027, mais sur mes inactions en 2050 si je ne fais rien.  »

 

——-

 

Des conflits d’usage inévitables

 

 

 

En France, l’agriculture est la première activité consommatrice d’eau avec 57 % du total, devant l’eau potable (26 %), le refroidissement des centrales électriques (12 %), et les usages industriels (5 %).

En 2022, le Ceser (conseil économique, social et environnemental régional) Aura publie un rapport intitulé « Urgence climatique et ressources en eau : comment limiter les conflits d’usage ? ». Limiter seulement. « Les conflits sont inévitables. Et ils ne vont pas aller en s’apaisant, coupe d’emblée le président de cette commission, Georges Erome. S’il y a 5 m ^³ disponibles, que Michelin en veut 6 et Limagrain 6, qui fait la répartition ? Sur quels critères ? »

Pour répondre à ces questions, le Ceser propose trois axes de travail. La sensibilisation et la construction d’une culture citoyenne partagée dans un premier temps. Ensuite, l’optimisation et gestion de la ressource. « Il y a 30 % de perte d’eau dans les réseaux. Il faut régler ça. Il faut aussi s’inspirer des solutions naturelles. Les zones humides sont des tampons très efficaces. Il faut s’en inspirer et préserver ce qui existe. » Enfin, troisième axe : renforcer l’efficacité de la gouvernance de l’eau. Gouvernance principalement régionale. « Il faut un renforcement du rôle de l’État. »

Des possibilités de dérapages ? « C’est déjà le cas »

L’usage de l’eau des particuliers entre-t-il dans l’équation ? Oui, absolument. Pour être clair, d’ici peu, il va falloir trancher entre donner de l’eau à un agriculteur, à une usine ou à un foyer. « Une hiérarchie, si elle existait, serait une lutte d’influence et elle ne pourrait qu’être locale. Mais ce sont des choix aux conséquences fortes. L’aménagement en montagne sera-t-il encore possible ? Ce sont des modèles de société entiers qui seront affectés. »

Si des conflits entre nations paraissent inévitables, des tensions internes, en France, pourraient-elles déraper ? « Elles dérapent déjà. Regardez autour des méga-bassines. Il est grand temps de faire en sorte que les tensions s’apaisent. Pour ça, il faut du dialogue. Et pour qu’il aboutisse, il faut des professionnels de la médiation. Donc, une plus grande implication de l’État. »

Modifié 6 juin 2024 par darkminimouf

[Thundik81]

il y a 22 minutes, darkminimouf a dit :

 

 

  Révéler le contenu masqué

 

Quand l’eau à Clermont

 

 

 

ORAGES. Autant d’eau, mais servie sur son plateau de nuages noirs. Photo fred marquet

 

Environnement Si le dérèglement climatique ne se questionne plus, à Clermont un autre point fait consensus : l’eau. En 2050 (aussi éloigné de nous que l’an 2000), il pourrait s’agir d’une denrée rare. Et c’est dès aujourd’hui qu’il faut s’y préparer.

Simon Antony

 

C’est une erreur commune. Pour nous qui vivons dans le château d’eau de la France, entourés de vert, le réchauffement sera moins violent. La réalité ne pourrait être plus éloignée.

Certes, le Sancy est l’un des territoires les plus arrosés de France. Mais la Limagne est l’un des plus secs. 600 millimètres d’eau par an. En fait, Clermont fait partie des 15 % des territoires en France qui se réchauffent le plus. « Les accords de Paris fixaient + 2 °C. À Clermont, nous avons déjà gagné deux degrés par rapport à 1920 », énonce Anne-Laure Stanislas, adjointe Ville en transition. Surtout en ville, avec une différence de 5 °C entre le centre et la périphérie. Mais très clairement, en 2050, le problème principal sera l’eau. Contre-intuitif, oui, mais violente réalité. « La zone est déjà fortement déficitaire, explique Vincent Cailliez, climatologue auprès du Sidam (service interdépartemental pour l’animation du Massif central). Le cumul annuel ne bougera par, mais il se déversera lors d’épisodes orageux violents. »

Une vague de 3 mètres sur Chamalières

Et comme toujours avec le dérèglement climatique, l’effet domino joue plein pot. Et comme toujours, il mène au pire. Avec la hausse des températures, la croissance des plantes augmente et avec, leur demande évaporatoire (pour faire simple, leur besoin d’eau). « Il y aura besoin de 150 mm en plus selon les estimations. C’est comme si on enlevait 150 mm au cumul annuel déjà déficitaire. » Conséquence sur les réalités politiques : faire le choix des végétaux en ville, c’est aussi faire le choix d’une consommation d’eau. Parce qu’il faut que les végétaux soient bien en vie pour assurer le rôle d’îlot de fraîcheur. « S’ils ont des feuilles, c’est bien, ça permet l’ombrage. Mais la fraîcheur vient très majoritairement de l’évapotranspiration. »

Le problème à Clermont se joue aussi en sous-sol. Les violents orages qui se multiplieront augmentent les risques de crues. La Tiretaine n’est pas un cours d’eau qui serpente gentiment. Clermont se tient sur un véritable delta. Un méandre de cours d’eau. Shiva aux multiples bras.

Au-delà de l’historique crue centennale du 17 juillet 1835, les années 2013, 2014 et 2016 ont connu de belles montées des eaux. « L’eau sort à Blanzat pour recouler ensuite dans la Tiretaine, analyse Jean-Michel Delaveau, ingénieur et géographe, lors des rencontres “Clermont sous 50 °C” organisées par Tikographie (*). 1992 est l’année de Vaison-la-Romaine, mais aussi de Châteaugay. La nationale 9 avait dû être coupée. » Selon le spécialiste, une crue comme celle de 1835 affecterait 50.000 personnes et autant d’emplois. « Une vague de trois mètres pourrait déferler à Chamalières en charriant une abondance de débris. »

« Nous avons une semaine de stock alimentaire »

« Les tuyaux souterrains sont calibrés pour les précipitations du passé », alerte également Vincent Cailliez. Point que les actuels travaux clermontois doivent résoudre. « Mais il ne faut pas croire qu’un aménagement va prémunir de tout. En fait, il faut prévoir où cela va céder. Ce qui est fait avec la Loire par exemple. On crée volontairement un point de fragilité. »

Dans son travail avec l’Ademe (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), la ville de Clermont a ciblé les ressources en eau comme principal enjeu des prochaines années. Pour les armes ? « Désimperméabiliser les sols. Ce qui sera intégré entre 40 et 60 % dans le PLUI (plan local d’urbanisme intercommunal) » voté cette année, explique Anne-Laure Stanislas. « Il faut aussi des bassins d’orage. » Il en existe déjà plusieurs. Deux sont en cours avec le chantier InspiRe, au rond-point Schuman et vers l’avenue Saint-Jean. « Nous aurons besoin d’un à Fontgiève. Ou faire ressortir la Tiretaine pour faire un bassin résilient. »

Clermont vit ce que Vincent Cailliez appelle « une méditerranéisation du climat ». Quand les services de la Ville ont choisi les arbres à planter lors du chantier InspiRe, ils avaient d’abord copié les végétaux de Montpellier. Ils se calquent désormais sur Barcelone…

« 250.000 personnes dans une zone plutôt sèche, Clermont fait partie des zones à risque. En 2050, un problème de transports, nous avons une semaine de stock alimentaire. »

Le 4 juillet prochain, le préfet du Puy-de-Dôme a prévu une grande conférence sur l’eau. 

(*) Prochain rendez-vous, « Clermont sous 50 °C », mercredi 12 juin, à partir de 17 heures à la librairie Les Volcans.

 

Version image (ATTENTION 16,4 Mo) :
https://www.seon42.eu/meteo/MT_Issoire_20240605-pp02-03.png

[ivoire42]

Sainté sud, ce midi :

 

Bonne radée à Chateaucreux en sortant du bureau, vers 12h.

Arrivé chez moi, sols mouillés mais sans plus. 

Actu, nouvelle averse avec pluie modérée. 

Pas de vent. 

Après être monté à 21.9°C vers 11h, mon thermo balcon est à 19.4°C (12h25).

 

[boubou07]

ici le ciel s'est progressivement chargé toute la matinée. 

quelques grondements de tonnerre très lointains vers 11h et quelques gouttes vers midi.

ambiance tiède, sombre et moite.

Tx de 24,7°C en fin de matinée et 23,2°C à midi.

à Vesseaux, juste au dessus d'Aubenas, 70% d'HR à midi (l'humidex était monté à 29 avant la pluie) 

 

actu le ciel est un moins chargé, le soleil perce par moment et ça pègue... 

[martine50]

Il y a 3 heures, Altitude600 a dit :

Quelques aperçus de la croissance exubérante des végétaux cette année... Buis sauvés de la pyrale, rosier et opuntia (en pleine terre depuis une quinzaine d'années. Vous noterez l'aspect pathétique du figuier à l'arrière-plan de la 3e photo... 

Pour finir, une araignée photographiée par ma fille en Crète, je n'arrive pas à l'identifier...

Edit : il tonne sous un ciel bâché.

 

 

   

 

  

 

J 'ai horreur des araignées 🕷. Maintenant je vais faire des cauchemars 😉.

Bonne journée et attention aux orages prévus par chez vous..🥰