Rouli1997 Posté(e) 15 septembre Blanzat Puy de dome Auteur Partager Posté(e) 15 septembre Il y a 1 heure, greghouse33 a dit : Ça fait malheureusement belle lurette que les débuts d'hiver (en gros la période fin novembre/décembre) ne sont plus hivernaux en plaine en France. Depuis 2010 en fait. Si, il y a eu décembre 2022 qu'on aurait tendance à oublier vu qu'il a clôturé une année calamiteuse, mais les deux premières décades ont été bien hivernales. Dommage que la dernière decade ait tout gâché, sinon le mois aurait été assez remarquable compte-tenu du contexte de RC. Là un régime AR pourrait déjà favoriser les massifs à défaut de la plaine ? (En tant que corrézien je prends de suite 😄) Que c'est un AR? 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
greghouse33 Posté(e) 15 septembre Tulle (19) et parfois Gradignan (33) Partager Posté(e) 15 septembre Il y a 3 heures, Rouli1997 a dit : Que c'est un AR? Atlantic Ridge en anglais, avec une situation où les hautes-pressions campent sur l'atlantique nord et le centre dépressionnaire est plutôt sur la mer du nord voire la Scandinavie, ce qui crée un flux polaire maritime dont l'inclinaison (nord-ouest ou nord) dépend du positionnement des centres d'action. Ce type de configuration est normalement assez bénéfique pour la neige sur tous les massifs, moins en plaine car la masse d'air en altitude est moins froide qu'un flux de nord-est ou est (type arctique ou continental), surtout avec le RC... Bon je schématise rapidement mais d'autres spécialistes du forum pourront mieux répondre ! 3 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Xalirou Posté(e) 15 septembre Dép de l'Eure Partager Posté(e) 15 septembre En gros si on rajoute l'AR + sec + air trop doux + RC +... Enfin bref c'est compliqué pour de la neige en plaine pour le moment... J'espère un peu de changement car bon c'est toujours mort avant même d'avoir commencé avec nos hivers à venir... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zelda_sayre Posté(e) 15 septembre Partager Posté(e) 15 septembre Quelques éléments d'expertise : On remarque : > que les prévisions pour Déc 24 sont (étonamment) proches de celles qui prévalaient pour Déc 22 (base août 22) > que les prévisons pour Déc 23 étaient en quasi opposition de phase par rapport aux précédentes. Ces réponses font immédiatement songer à un impact (simulé) Nina/Nino. En Déc 22 nous étions en Nina, tandis qu'en Déc 23, en Nino. Et en Déc 24, nous devrions nous retrouver en Nina... En tous cas, ce serait un sacré hasard si tel n'était pas le cas ? Hypothèse :les modèles semblent simuler les conséquences d'ENSO ? Si l'on était optimiste on pourrait interpréter cela comme un reliquat (faible mais robuste) de prévisibilité lié à ENSO ? On peut remarquer que les températures était (en moyenne) sur une partie NO de l'Europe, plus fraîche en Déc 22 qu'en Déc 23. Après, peut-être pas pour les raisons suggérées par les modèles saisonniers... Il serait intéressant de comparer ces champs en Z500 à ceux observés, peut-être sur une période dépassant un peu Décembre (15 Nov - 15 Jan), plutôt que Déc srticto sensu. ---- Prévision : base août 24 NINA Prévision : base août 23 NINO Prévision : base août 2022 NINA 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
_sb Posté(e) 15 septembre Aubagne (13400) Partager Posté(e) 15 septembre Je ne comprends pas bien où tu souhaites en venir avec les cartes postées et le lien avec l'ENSO. Bien sûr, une circulation dominante du type NAO+ (décembre 2022) favorisera une anomalie positive des températures, à l'inverse d'une NAO- ou BL+ (décembre 2023). Les études publiées évoquent un lien au mieux affaiblies entre l'ENSO et la configuration euro-atlantique. La PNA est déjà mieux représentée vis-à-vis de l'ENSO et peut en retour influer sur notre domaine mais c'est, me semble-t-il au travers de ce que j'ai pu lire, très multi-factoriel. Sur deux ans, c'est difficile de trancher entre la coïncidence et une influence de fond. Je t'invite à continuer Toujours est-il que l'ENSO est prise en compte par les modèles, directement et/ou indirectement. Au passage, il y a quelques temps les vérifications des modèles saisonniers étaient discutées sur ce topic. Je viens de retrouver le lien : https://confluence.ecmwf.int/display/CKB/C3S+seasonal+forecasts+verification+plots 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zelda_sayre Posté(e) 15 septembre Partager Posté(e) 15 septembre Je vais tenter de m'expliquer. Point 1 : je trouve remarquable que les prévisions pour Déc 24 et Déc 22 soient très très proches : deux années NINA... Point 2 : Je trouve remarquable que les prévisions pour Déc 23 et (Déc 24 et Déc 22) soient en opposition de phase (année 23 : Nino) Point 3 : Sauf hasard incroyable, cela atteste pour ces 3 années d'une réponse robuste DES MODELES dans leur ENSEMBLE (champ d'anomalie multi modèle) en lien avec ENSO Conclusion possible : La prévision pour Déc 24 est sans doute attribuable pour une bonne part à La Nina (comme ce fut le cas en 2022) Point 4 : On pourrait spéculer que ce que les modèles simulent seraient un reliquat faible de prévisibilité liée à ENSO. Les modèles ne semblent pas capable de faire autre chose qu'une réponse à ENSO ? Conclusion possible : prudence donc quand on connaît le lien limité (mais selon mois non nul ) entre ENSO et nos hivers Point 5 : Il serait intéressant de comparer les champs d'anomalie Z500 observées (2022/2023 aux observation) Point 6 : Je fais juste remarquer qu'en Déc 22 la structure des anomalies de T2m était différente de celle de Déc 23. Point 7 : Je ne conclus pas ; l'on peut juste spéculer que Déc 24 pourrait se rapprocher un peu de Déc 22, dans l'esprit d'une modération globale des températures ? En lien ou peu ou pas avec La Nina ? A voir peut-être en fonction du Point 5 (mais à mon sens le travail à mener est plus subtile). Ai-je été clair ? 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zelda_sayre Posté(e) 15 septembre Partager Posté(e) 15 septembre Pour le point 5 : Il serait intéressant de comparer les champs d'anomalie Z500 observées aux prévisions (2022 & 2023). 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 15 septembre Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 15 septembre Une petite info concernant l'ENSO vu que c'est évoqué ici, Certes il est bien prevu un "possible" passage en mode Nina en fin d'automne mais si c'est le cas elle sera de très faible intensité selon les dernières modélisations. Possible meme qu'on reste en phase neutre. ces conditions d'ENSO n'ont donc rien à voir avec la Nina de 2022 qui était bien marquée. Déjà qu'avec des conditions très marquées, l'impact sur l'Europe n'est pas nette, alors en conditions limites neutres..... A mon avis, cette concordance 2022/2024 n'est qu'une simple coincidence. 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zelda_sayre Posté(e) 15 septembre Partager Posté(e) 15 septembre Joli coup droit Le hasard il me semble a bon dos, tant les signatures sont proches et cohérentes ! La réponse 2024 est en outre un peu plus faible qu'en 2022, cohérente avec une Nina plus faible... (Il faudrait déjà jeter un oeil aux réponses TSO des modèles proposés sur météociel) Après dire que la réponse proposées est excessive (bon, +3 hPa sur le Centre Atlantique...) au regard de l'intensité prévue de La Nina serait une option et une expertise ? Après personne n'a dit qu'ENSO avait un impact net, ce qui ne veut pas dire qu'il n'en a pas... Un indice justement selon moi, à défaut de preuve, la réponse des modèles de 2022 à 2024 (l'opposition 2022/2023 est-elle elle aussi le fruit du hasard ?) ; modèles que chacun regarde il me semble. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 15 septembre Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 15 septembre je n'ai pas trop le temps de fouiller le forum, mais je sais qu'un intervenant avait fait un bilan des hivers selon le type de conditions ENSO. Et de ce je me rappelle avoir lu c'est qu'on ne pouvait justement rien en tirer de concluant Maintenant, concernant les sorties des modeles, on peut au moins dire qu'ils sont cohérents dans leur vision selon l'ENSO. 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rouli1997 Posté(e) 16 septembre Blanzat Puy de dome Auteur Partager Posté(e) 16 septembre (modifié) Voici les tendances saisonnière du site lamétéo.org pour les 3 mois de l'hiver 2024 2025, vue par Mr Fred Decker: Les hautes pressions situées entre l’océan Atlantique et la Méditerranée devraient diriger un courant océanique mou sur la France, avec peu de pluie notamment à l’ouest et au sud, davantage et de saison sur le quart nord-est. Les températures s’annoncent faiblement excédentaires, autour de +0,7 degré avec des gelées un peu moins fréquentes que d’habitude et un ou deux gros épisodes de douceur. Quant à l’ensoleillement, il se situerait sous les normales au nord de la Loire jusqu’au Lyonnais, alors qu’il serait très excédentaire en montagne et sur les régions méridionales. La présence d’un anticyclone sur ou très près de la France devrait maintenir des conditions météo calmes et sèches la majeure partie du mois de janvier 2025 avec des brouillards et grisailles en grand nombre notamment au nord-est, du soleil vers l’ouest, le sud et en montagne. Côté thermomètre, des inversions thermiques devraient donner un mois globalement froid avec des gelées et fortes gelées fréquentes, quelques jours sans dégel également. Assez peu de précipitations donc, plus particulièrement entre l’est et le sud de la France. Changement radical de tendance pour février 2025 qui pourrait voir des conditions météo printanières précoces, à l’image des années précédentes. La douceur devrait en effet s’imposer, plus particulièrement sur le sud et l’est de la France. Gelées assez fréquentes mais faibles en perspective sous le ciel souvent dégagé, compensées par des journées douces. Peu de pluie dans l’ensemble, surtout vers les régions méridionales et près de l’océan où un important déficit menacerait. Enfin, un fort ensoleillement serait probable, une fois de plus surtout vers le sud et l’ouest. ________________________________________________ Bonne lecture à toutes et à tous. Modifié 16 septembre par Rouli1997 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rouli1997 Posté(e) 18 septembre Blanzat Puy de dome Auteur Partager Posté(e) 18 septembre (modifié) Le 08/09/2024 à 14:03, Hugo_HK a dit : Bon je suis tres content de m'être intéresser a la question car il y a des choses tres interessantes d'un point de vue climatologique. Tout d'abord, la contraposee des conclusions ci-dessus: a regarder les anomalies de pression hivernales en Europe, quelles annees a t on vu des situations avec des anomalies de pression largement positives entre l'Islande et le nord de la Scandinavie, et qu'a donne l'hiver en Europe? Et bien en fait, si on a connu pas mal d'hivers froids ou meme de grands hivers avec de telles anomalies de pression, on a aussi connu pas mal d'hivers normaux et meme quelques un de doux. Depuis 1836, on a connu 62 hivers avec des anomalies de pression largement positives sur Dec-Feb entre l'Ouest de l'Islande et le grand nord Scandinave. A comparer avec mes stats climato pour l'Europe centrale et Occidentale (et donc pas juste pour la france, puisque ca va jusqu'a l'Est de la Pologne), on sur ces 62 hivers: 38 hivers qui furent froid au minimum (soit autour de 60% du total), parfois tres froid (22 d'entre eux soit plus du tiers). 13 d'entre eux furent meme 'glacials' (note de 9 ou 10 selon l'indice que j'utilisais dans la rubrique climato), c'est a dire pres de 20% (contre 15 hivers glacials au total sur 1836-2022 - comme on l'a vu précédemment, seuls 2 hivers glacials n'ont pas connu une telle synoptique). Sur les hivers restant, 11 furent normaux a frais (18%), 13 furent doux a tres doux (21%). On voit bien que meme une telle synoptique n'est donc pas toujours si propice a un temps froid en Europe, et que dans 20% des cas ca capote meme complètement. Quelques exemples d'anomalies de pression hivernales qui laissent penser qu'on aurait du connaitre des hivers dantesques, mais non. quelques exemples: 1965, somme toute pas exceptionnel du tout (la majorité du froid est venu en Mars). L'hiver 1962 meme combat d'ailleurs. Et que dire de cette carte pour l'hiver 1959? Un des hivers les plus doux du 20e siecle! (je ne lai pas compte dans mes stats car pas d'anomalie positive sur le nord Scandinavie donc pas la meme synoptique que mon etude) 1958, hiver moyen malgré ca sur 3 mois; 1948, l'un des plus doux du 20e siecle: Hiver 1969, froid en Scandinavie et Russie Occidentale mais pas vraiment notable en Europe occidentale ou centrale: il en était deja de meme au 19e siecle: hivers de 1870 (froid notamment a l'Est mais pas du tout exceptionnel a l'ouest du continent), 1862 (a peu pres normal pour l'époque malgré du gros froid en Europe de l'Est), 1844 (doux pour l'époque, malgré du gros froid en Europe de l'Est), et 1842 (a peu pres normal pour l'époque) qui sur papier auraient du donner des grands hivers, mais finalement donnèrent des crus relativement normaux en Europe centrale et Occidentale. Hiver 1862: Enfin voici les details par hiver - toutes les annees listées ont connu la synoptique décrite précédemment et la case de droite décrit le caractère de l'hiver en Europe centrale+occidentale (par rapport aux normes contemporaines - les hivers 2010 et 2011 furent tres froid par rapport au 21e siecle mais pas par rapport au 19e). O peut faire d'autres remarques a partir de cette liste: le 19e siecle connaissait bien des conditions synoptiques plus propices au froid hivernal en Europe: par exemple 9 hivers sur 10 de 1836 a 1845 et 12 sur 15 de 1836 a 1850, et 30 hivers de 1836 a 1897 soit pres d'un hiver sur deux au 19e siecle. Soit il y a un probleme majeur avec la reanalyse NOAA pour le 19e siecle, soit il y avait effectivement plus be blocages anticycloniques Nordiques a l'époque. les choses ralentissent rapidement au 20e siecle: on en compte que 11 entre 1900 et 1950 (et meme 9 entre 1903 et 1950), puis 15 entre 1950 et 2000. On en compte tout de meme 20 entre 1940 et 1987 (48 hivers): c'est loin des chiffres du 19e siecle mais c'est largement mieux que la premiere moite du 20e siecle. Jusqu'ici le 21e siecle est a peu pres normal de ce point de vu la: 6 occurrences d'hivers avec de telles synoptiques dominantes en 24 hivers, 2 tres froids, 2 froids et deux plutot doux. En conclusion, un rappel que tous ces indices du genre NAO et cartes d'anomalies moyennes de pression ne nous disent pas vraiment a quoi ressemblera l'hiver avec un degres de certitude decent. Meme en plein PAG, on se tapait de temps a autre des synoptiques dominantes propices a du gros froid sans que ca donne quoi que se soit dans les faits. A en croire la reanalyse de la NOAA, on avait en revanche une fréquence nettement plus élevée de blocages anticycloniques entre l'Islande et le grand Nord Scandinave / péninsule de Komi au 19e siecle. Est ce que le RC (naturel d'abord puis anthropique ensuite) serait a l'origine de la ratification de telles synoptiques? Pas sur du tout. Dans mon etude sur les grands hivers Européens dans la rubrique climat, j'avais deja explique que lors des siècles precedents plus froids, on avait aussi connu des periodes avec peu d'hivers rigoureux (1699-1739 par exemple, seulement 6 hivers froids en 1709, 1716, 1718, 1726, 1729 et 1731, ou de la toute fin du 15e siecle jusqu'en 1564, periode ou seulement 1-2 hivers sur 10 etaient froids par rapport au climat de l'epoque contre environ 3 hiver sur 10 entre 1500 et 1980 en moyenne). Est-ce que, à l'avenir les hivers froid pourront-ils revenir? Que faut t'il exactement comme paramètres météorologiques et climatologiques pour avoir un hiver froid comme ce fut le cas par exemple en 1985? Est-ce que ce genre d'hiver à l'avenir pourrait se reproduire? Car d'accord, je constate bien qu'il y a eu des hivers froid comme ce fût le cas en décembre 2001, également durent l'hiver 2005/06, 2008/09, 2009/10, décembre 2010 et février 2012, mais mise à part février 2012 des hivers froid, mais cela restait dans du classique, pas de températures en dessous des -15°C voir des T°C sous les -20°C. Pouvez-vous m'expliquer comment l'hiver 1984-85 avait pu être si froid, quelle sont les paramètres favorables pour avoir des conditions similaires ? Modifié 18 septembre par Rouli1997 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Matpo Posté(e) 18 septembre Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles Partager Posté(e) 18 septembre Il y a 2 heures, Rouli1997 a dit : Est-ce que, à l'avenir les hivers froid pourront-ils revenir? Que faut t'il exactement comme paramètres météorologiques et climatologiques pour avoir un hiver froid comme ce fut le cas par exemple en 1985? Est-ce que ce genre d'hiver à l'avenir pourrait se reproduire? Car d'accord, je constate bien qu'il y a eu des hivers froid comme ce fût le cas en décembre 2001, également durent l'hiver 2005/06, 2008/09, 2009/10, décembre 2010 et février 2012, mais mise à part février 2012 des hivers froid, mais cela restait dans du classique, pas de températures en dessous des -15°C voir des T°C sous les -20°C. Pouvez-vous m'expliquer comment l'hiver 1984-85 avait pu être si froid, quelle sont les paramètres favorables pour avoir des conditions similaires ? Peut être ne sommes nous pas dans le bon topic pour ça, on essaie surtout ici d entrevoir ce qui peut être les tendances pour l hiver en approche C est bien de vouloir revivre certains épisodes neigeux ou froid d autant et je partage ton enthousiasme, mais concentrons nous tout de même sur les éléments de prévisions ici Le détail des historiques peut se faire dans d autres topics qui par ailleurs existent déjà 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hugo_HK Posté(e) 19 septembre Hong Kong Partager Posté(e) 19 septembre On 9/16/2024 at 3:17 AM, serge26 said: je n'ai pas trop le temps de fouiller le forum, mais je sais qu'un intervenant avait fait un bilan des hivers selon le type de conditions ENSO. Et de ce je me rappelle avoir lu c'est qu'on ne pouvait justement rien en tirer de concluant Maintenant, concernant les sorties des modeles, on peut au moins dire qu'ils sont cohérents dans leur vision selon l'ENSO. Oui, ici: 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rouli1997 Posté(e) 19 septembre Blanzat Puy de dome Auteur Partager Posté(e) 19 septembre (modifié) Il y a 9 heures, Matpo a dit : Peut être ne sommes nous pas dans le bon topic pour ça, on essaie surtout ici d entrevoir ce qui peut être les tendances pour l hiver en approche C est bien de vouloir revivre certains épisodes neigeux ou froid d autant et je partage ton enthousiasme, mais concentrons nous tout de même sur les éléments de prévisions ici Le détail des historiques peut se faire dans d autres topics qui par ailleurs existent déjà Merci pour votre réponse. 🙃 Quelle est le topic qui correspond le mieux à ma questions ? Est-ce que le topic pour parler de ce sujet existe déjà, ou est-ce qu'il faut crée un nouveau topic? Pouvez-vous m'éclairer et me mettre le lien du topic qui correspond le mieux. En vous remerciant d'avance. Modifié 19 septembre par Rouli1997 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rouli1997 Posté(e) 19 septembre Blanzat Puy de dome Auteur Partager Posté(e) 19 septembre (modifié) Les prévisions météorologiques pour l’hiver 2024/2025 suscitent un intérêt croissant, avec plusieurs signaux qui pourraient suggérer un hiver plus froid que prévu. En analysant les principaux modèles météorologiques mondiaux, trois indices émergent qui pourraient anticiper un changement significatif des conditions atmosphériques, particulièrement en Europe et en Amérique du Nord. Bien que certaines prévisions indiquaient un hiver doux, la possibilité d’un froid intense n’est pas à exclure. Un des facteurs déterminants pour le climat hivernal dans l’hémisphère nord est la North Atlantic Oscillation (NAO), un indicateur des fluctuations de pression entre le Groenland et l’Atlantique. En général, une NAO positive conduit à des hivers plus doux en Europe et aux États-Unis, tandis qu’une NAO négative peut provoquer une intrusion d’air froid, avec des effets météorologiques extrêmes. Les prévisions actuelles du modèle ECMWF montrent une NAO tendanciellement positive pour l’hiver 2024/2025, ce qui suggère un hiver plus doux. Cependant, trois facteurs cruciaux laissent penser que nous pourrions assister à un tournant inattendu. La Niña et ses effets Le premier indice est lié à l’El Niño Southern Oscillation (ENSO), qui se trouve actuellement dans une phase de La Niña. Cette phase froide du phénomène ENSO influence les schémas climatiques mondiaux, avec un impact significatif sur les précipitations et les modèles de pression. La La Niña, qui se manifeste actuellement dans le Pacifique oriental, est connue pour promouvoir une NAO négative, surtout en janvier et février. Cela pourrait entraîner un froid intense en Europe et en Amérique du Nord, déplaçant le courant-jet plus au sud et permettant à l’air polaire d’atteindre des latitudes plus basses. En particulier, pendant les phases de La Niña, l’hiver européen pourrait subir des vagues de froid soudain, avec de possibles chutes de neige intenses dans les régions du nord et du centre. Bien que le modèle ECMWF ne prévoie actuellement pas une NAO négative, l’influence de La Niña est un signal qui ne peut être négligé. Le rôle de l’Atlantic Meridional Mode (AMM) Le deuxième élément important est l’Atlantic Meridional Mode (AMM), qui représente les anomalies de température de la surface de la mer dans l’Atlantique tropical. Récemment, des anomalies chaudes ont été observées dans cette région, ce qui pourrait favoriser davantage la formation d’une NAO négative. Au cours des années caractérisées par La Niña et un AMM chaud, on a constaté une augmentation de la probabilité d’hivers froids, avec des vagues de froid se propageant de l’Atlantique vers l’Europe. Cette combinaison d’un Atlantique plus chaud et d’une La Niña dans le Pacifique pourrait amplifier les oscillations météorologiques et entraîner des événements météorologiques extrêmes pendant l’hiver 2024/2025. Ce tableau complexe rend les prévisions encore plus incertaines, suggérant que nous devrions surveiller attentivement l’évolution dans les semaines à venir. L’influence de la Quasi-Biennial Oscillation (QBO) Enfin, le troisième indice provient de la Quasi-Biennial Oscillation (QBO), un phénomène qui régule les alternances des vents dans la stratosphère équatoriale. Pendant les années de La Niña, la phase orientale de la QBO tend à coïncider avec un affaiblissement du vortex polaire et une plus grande probabilité d’une NAO négative. Cela pourrait entraîner des conditions hivernales plus rigides et une augmentation des chances de vagues de froid persistantes en Europe. L’interaction entre la QBO et la NAO est complexe, mais les études suggèrent qu’une phase orientale de la QBO en concomitance avec La Niña augmente les probabilités d’un hiver froid, surtout pendant les mois centraux de la saison. Cela pourrait entraîner un janvier et un février particulièrement rigides, avec de possibles épisodes de neige abondante. Incertitudes dans les prévisions Malgré ces signaux, les prévisions météorologiques pour l’hiver 2024/2025 présentent encore des incertitudes. Le modèle ECMWF, bien qu’il détecte une La Niña active et un Atlantique plus chaud que la normale, n’a pas encore confirmé une NAO négative. Cela laisse ouverte la possibilité que les dynamiques atmosphériques puissent évoluer différemment par rapport aux attentes initiales. Les prochaines simulations des modèles météorologiques seront décisives pour déterminer si nous assisterons effectivement à un hiver plus froid que prévu. En tout cas, le climat hivernal 2024/2025 pourrait réserver des surprises, et l’attention reste élevée pour d’éventuels développements qui pourraient influencer drastiquement les conditions atmosphériques en Europe.Nou ----------------------- Ceci sont les prévisions de l'hiver présenter par le site : météo Giornale. D'après vous, est-ce que ces prévisions sont fiable? Est-ce que notre hiver 2024/25 sera froid comme le mentionne le site? Modifié 19 septembre par Rouli1997 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Matpo Posté(e) 19 septembre Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles Partager Posté(e) 19 septembre Il y a 2 heures, Rouli1997 a dit : Merci pour votre réponse. 🙃 Quelle est le topic qui correspond le mieux à ma questions ? Est-ce que le topic pour parler de ce sujet existe déjà, ou est-ce qu'il faut crée un nouveau topic? Pouvez-vous m'éclairer et me mettre le lien du topic qui correspond le mieux. En vous remerciant d'avance. Oui les grands hivers du passé et les conditions atmosphériques associées ont été abordées en profondeur sur le forum Tu as quelques exemples ici : Ou encore là : 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 19 septembre 56800 Taupont Partager Posté(e) 19 septembre @Rouli1997 Ne pas oublier qu'en haut à droite tu as le bouton et en saisissant le mot ou les mots sujets de tes questions, tu trouveras les liens du forum qui ont traité déjà le sujet de tes questions . 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 19 septembre Nancy Partager Posté(e) 19 septembre (modifié) Il y a 3 heures, Rouli1997 a dit : Les prévisions météorologiques pour l’hiver 2024/2025 suscitent un intérêt croissant, avec plusieurs signaux qui pourraient suggérer un hiver plus froid que prévu. Cela fait 10 ans voir plus que ce type d'article est relayé sur ce forum à peu près à la même période... Des articles sortis d'on ne sait où sur Internet avec quelques concepts clés dont on fait une soupe se concluant souvent par une conclusion de ce type. Pour faire sérieux veuillez utiliser les termes QBO, Nina ou Nino plus une pincée de NAO, ne pas oublier également vortex polaire. C'est un peu le marronnier de la météo amateur sur Internet, comme les classements des lycées ou des villes dans la presse hebdomadaire, divertissant mais sans intérêt. Modifié 19 septembre par thib91 7 3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rouli1997 Posté(e) 19 septembre Blanzat Puy de dome Auteur Partager Posté(e) 19 septembre il y a 42 minutes, bernardt60 a dit : @Rouli1997 Ne pas oublier qu'en haut à droite tu as le bouton et en saisissant le mot ou les mots sujets de tes questions, tu trouveras les liens du forum qui ont traité déjà le sujet de tes questions . OK, je ne savais pas que l'ont pouvait rechercher des articles du forum Infoclimat sur le moteur de recherche, je n'y avait jamais vue. Encore merci pour l'information ℹ️ . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sofiane blanc mesnil Posté(e) 23 septembre Drancy Partager Posté(e) 23 septembre Bonjour En cette fin septembre, Avons nous plus d éléments pour les mois de novembre et décembre ? Merci 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Xalirou Posté(e) 26 septembre Dép de l'Eure Partager Posté(e) 26 septembre Actualisation des prévisions saisonnières de meteolafleche. Bon très franchement je n'y crois pas trop car ils sont en opposition avec les modèles (a savoir très humide et doux sauf décembre). Sachant qu'on sera sous Nina. Je me pose donc des questions. https://www.meteolafleche.com/ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Victor hurricane tempête Posté(e) 26 septembre Orvault (44) Partager Posté(e) 26 septembre pour les tempêtes, je suis un peu perdu… on peut savoir combien on pourra en avoir environ (saison active ou peu active ?) peut être que cela a déjà été expliqué dans le topic mais j'avoue que j'ai du mal à comprendre. merci d'avance pour la réponse 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
_sb Posté(e) 26 septembre Aubagne (13400) Partager Posté(e) 26 septembre Tu peux déjà estimer le régime ou l'écoulement dominant. Par exemple, une tendance à un régime NAO+ dominant suggère un contexte favorable aux tempêtes sur le nord-ouest de l'Europe. À l'inverse, un régime BL+ simulé dominant tend à diminuer le nombre d’occurrences de tempêtes. C'est en terme d'anomalies et non en nombre absolu. Tu peux pourtant avoir 20 jours de BL+, donc dominant, et 10 jours de NAO+ avec une succession de 3 creusements explosifs faussant du coup ton estimation. Cela fait partie des limites des prévisions saisonnières. Tu peux aussi tenter d'évaluer l'intensité du gradient thermique horizontal (front polaire) pour dégager une orientation à la hausse ou à la baisse des tempêtes (plus le gradient est resserré plus la probabilité augmente). 1 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sofiane blanc mesnil Posté(e) 26 septembre Drancy Partager Posté(e) 26 septembre Bonjour, Meteo France à sorti ses prévisions saisonnières pour le trimestre OND , et fait important aucun scénario ne se dégage côté température, c est assez rare une prévision neutre . 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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