Les canicules les plus sévères en France ?

[Victor hurricane tempête]

 

 

Hello, j'ai découvert ce graphique de météo France sur la sévérité des canicules en France. C'est très surprenant pour ma part, étant peu fort sur le sujet je m'étais supposé que 2019 avait été la canicule la plus sévère (46 °C dans le sud de la France), mais en fait pas du tout. Août 2003 est de très loin la vague de chaleur la plus sévère en France avec un score phénoménale de 29,4 °C à l'échelle nationale sur un durée de 16 jours.

 

2019 saute aux yeux malgré tout, avec un score de 29,5 °C, mais une durée beaucoup moins impressionnante. 6 jours en gros. Sinon en peu citer la seconde plus sévère qui s'avère être 2006, d'une durée carrément supérieur à 2003 mais d'une température moyenne de 27,0 °C mais sur une longueur de 21 jours (3 semaines). En troisième, Il'y'a 2018 et 1947, par leurs durée et température moyenne également remarquable, (2018 : 16 jours ; 27,5 °C) ( 1947 : 27,8 °C ; 13 jours)

 

1983 est le record de durée en ce qui concerne le domaine des canicule, l'été 1976 est également très chaud, mais surtout interminablement sec, avec plusieurs mois sans aucune goutte de pluie. En 2019, l'été a été mémorable par sa capacité à produire deux vague de chaleur en une seule saison, mais en plus deux qui sont parmi celles considérées comme remarquables voir exceptionnelle. La première citée, juin 2019, est également assez précoce par rapport aux autres épisodes recensés surtout aux mois de Juillet et Août : de même durée, Juillet 2019 restait exceptionnel, avec une moyenne de 28,0 °C à l'échelle nationale (contre 29,5 °C pour Juin 2019)

 

On remarque par ailleurs que le RC est présent mais pas aussi rapide que certains le pense : malgré une croissance de cet événement climatique, Août 2003 reste la référence en France depuis 22 ans, cela montre l'importance du phénomène qui même avec le RC, reste inédit et tout à fait exceptionnel. D'une autre part, malgré une majorité de canicules de type exceptionnelles recensées au 21eme siècle, on observe toujours une référence de 1983 pour le critère de durée (le critère de moyenne nationale est en revanche détenu par Juin 2019), et surtout une vague de chaleur comparable à 2018 et plus sévère que 2019 en 1947

À l'époque une telle canicule a été considérée comme inédite malgré l'impact du RC déjà présent à la moitié du 20eme siècle. 

 

On a ces données depuis 1947, mais finalement je ne connais pas plus que ça l'historique des canicules, à vrai dire vu que l'on à déjà eu globalement des records, ça m'étonnerait franchement qu'au 19 et 18eme, des vagues de chaleurs comparables à 2003 ou 2006 est été recensées. L'influence du PAG était conséquentes à l'époque, les VDF était présente chaque hiver pratiquement, ce n'était pas le cas des canicules. En ce penchant sur le sujet de régularité des VDF et VDC en France on peut observer quelque chose : 17 ont été recensées depuis l'an 2000, cela veut dire que la majorité des étés ont comportes des canicules. Cela correspond globalement à 3/4 des été avec une ou plusieurs canicules dans de rares cas. On peut clairement constater que les données étaient à peu près similaires pour ce qui est des VDF, c'est à dire un nombre majoritaire des hivers qui comportent ces épisodes tant rêvés par certains. Au contraire à l'époque les canicules étaient relativement rares, autant de rareté que les VDF actuellement. Bien qu'il est difficile d'établir une moyenne de ces phénomènes, on en compte au moins 1 par décennie. C'était également le cas certainement aux derniers siècles, mais de manière beaucoup plus soft et beaucoup plus rare. Pour conclure il faut donc globalement imaginer que le nombre de canicules que nous avons actuellement est celui des VDF sous le climat sans RC. Inversement probable, le nombre de VDF actuellement, et le même que les canicules à l'époque. Je me demande en revanche une chose, c'est quelles sont les canicules les plus sévères recensés Au 19 et 18 ème siècle (question posée à @Nick_Kyrgios et @Hugo_HK

 

 

 

Modifié vendredi à 07:49 par Victor hurricane tempête

[boubou07]

c'est parce que tu es trop jeune

2003 était phénoménal à la fois en intensité, en durée, et en étendue géographique. 

chez moi à Aubenas, il y a eu 7 Tx égales ou supérieures à 40°C, du jamais vu avant et depuis... 

[Victor hurricane tempête]

Personnellement 2003 c'est mon père qui me l'a apprise, mais je n'ai vu que des vidéos à ce sujet, des médias, qui ont la petite te dance à un poil exagérer 😂

 

Du coup en 2019 c'était du "jamais vu" "phénoménal" etc... Apparemment 15 000 morts en 2003, je savais que cette vague de chaleur avait été particulièrement forte, c'est vrai mais à ce point là, avant je ne savais pas. Mais effectivement 2003 a obtenu les deux critères à l'extrême : durée exceptionnelle, et moyenne nationale également ! Les deux combines, pas étonnant qu'elle soit là référence pour la France

[bernardt60]

Il y a 5 heures, Victor hurricane tempête a dit :

 

 

 

 

On remarque par ailleurs que le RC est présent mais pas aussi rapide que certains le pense : malgré une croissance de cet événement climatique, Août 2003 reste la référence en France depuis 22 ans, cela montre l'importance du phénomène qui même avec le RC, reste inédit et tout à fait exceptionnel. D'une autre part, malgré une majorité de canicules de type exceptionnelles recensées au 21eme siècle, on observe toujours une référence de 1983 pour le critère de durée (le critère de moyenne nationale est en revanche détenu par Juin 2019), et surtout une vague de chaleur comparable à 2018 et plus sévère que 2019 en 1947

À l'époque une telle canicule a été considérée comme inédite malgré l'impact du RC déjà présent à la moitié du 20eme siècle. 

 

 

 

 

 

 

Ah bon !!!

 

 

https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/fortes-chaleurs-aout-2023

 

https://reseauactionclimat.org/rechauffement-climatique-des-vagues-de-chaleur-plus-frequentes-et-plus-intenses/

 

[Victor hurricane tempête]

il y a 21 minutes, bernardt60 a dit :

Ah bon !!!

Est-ce que j'ai définie une valeur ? Je ne crois pas non. Je parle de mémoire humaine, pour certaines personnes dans la rue, le RC produit des VDC toute plus puissante chaque année (genre un record battu chaque année de sévérité de canicules) hors non, ce n'est pas tout le temps qu'on bat un record de canicules.

 

Je parle bien uniquement de ce phénomène de sévérité de canicule, et non du RC qui, à l'échelle mondiale bat tout les records. Tu n'a pas l'air d'avoir compris mon post puisque tu ris aux éclats @bernardt60 

 

Je ne remet pas en cause la vitesse du RC à l'échelle mondiale mais plus directement des canicules 

 

Il est beau ce graphique mais ça n'a rien à voir. 2003 reste la référence actuelle et ce depuis 22 ans

Celle de 1983 est la plus longue et ce depuis 42 ans

 

Et... Pour le coup je ne parle pas des moyennes mais plutôt à la rareté sous-estimés de certains événements comme 2003. On a tendance à oublier leurs sens exceptionnel 

Modifié 12 février par Victor hurricane tempête

[Sky blue]

2003, c'était une dinguerie, j'étais en Egypte en Juin, quand je suis rentré sur Lyon fin Juin, c'était pire que l'Egypte. Au boulot on nous distribuait des packs d'eau le matin. Interminable en fait.🥵

[Victor hurricane tempête]

il y a 11 minutes, Sky blue a dit :

2003, c'était une dinguerie, j'étais en Egypte en Juin, quand je suis rentré sur Lyon fin Juin, c'était pire que l'Egypte. Au boulot on nous distribuait des packs d'eau le matin. Interminable en fait.🥵

Ah oui carrément ce n'est pas rien alors même si c'est du ressenti !

[Nick_Kyrgios]

Juin 2003 à Lyon=Juillet 2010 à Moscou mêmes moyennes pour mêmes normes 71/2000 environ.

2022 a été énorme, sinon Juillet 1757 à Paris un peu comme 2006. 1911 se classerait bien.

1921 aussi, 1893, 1900, 1881 etc...

[boubou07]

il y a une heure, Sky blue a dit :

2003, c'était une dinguerie,

 

tout à fait, de mon coté je vivais juste au dessus de Montpellier à cette époque et c'était vraiment impressionnant !

une fournaise jour après jour avec chaleur installée, indéboulonnable... 

pour @Victor hurricane tempête les températures de cette première quinzaine d'aout à la station MF de Prades le Lez, juste à coté de chez moi à l'époque : 

 

 

et à Aubenas :

 

Modifié 12 février par boubou07

[Nick_Kyrgios]

Et à Paris, mais n'oublions pas Juin avec une vague de chaleur modérée du début à la fin.

Dans l'ouest, 1976 fait pas mal et à Paris car ça dure 4 semaines localement.

[Victor hurricane tempête]

Il y a 2 heures, Nick_Kyrgios a dit :

Juin 2003 à Lyon=Juillet 2010 à Moscou mêmes moyennes pour mêmes normes 71/2000 environ.

2022 a été énorme, sinon Juillet 1757 à Paris un peu comme 2006. 1911 se classerait bien.

1921 aussi, 1893, 1900, 1881 etc...

Si on devait placer ces derniers sur le graphique de MF, où ils se situeraient exactement ? Ils sont très certainement en dessous de 2003, 2006 ou 2018 pour ce qui est de l'échelle nationale. Mais c'est difficile de classer ces événements vu qu'ils sont bien anciens.

[Blacksun]

Il y a 4 heures, Victor hurricane tempête a dit :

 

Je ne remet pas en cause la vitesse du RC à l'échelle mondiale mais plus directement des canicules 

 

 

La rareté des "grosses" canicules sur notre petit territoire, qui, rappelons le, représente à peine 1/1000ème de la surface de la planète, n'a en soi rien de surprenant, même en situation de RC déjà très prononcé... La variabilité reste le principal élément de notre climat de bordure Est d'un grand bassin océanique. Si bien que les évènements les plus extrêmes , grands froids et grandes chaleurs y sont très rares... Avec l'avancement du RC, bien sûr , la balance se déstabilise progressivement en faveur des fortes chaleurs.

Le graphique des vagues de chaleur de MF actualisé montre bien que la variabilité nous sauve d'épisodes extrêmes pour le moment... Les épisodes "moyens" qui se reproduisent quasiment tous les ans maintenant, sont bien plus intenses qu'avant 2010, où seuls 1947, 2003 bien sûr, et 2006 peuvent lutter. Les épisodes des dernières années ont d'ailleurs une sévérité comparable à juillet 2006, une référence en matière de fortes chaleurs !

 

 

 

2003 reste bien sûr l'ovni en sévérité et un souvenir fort désagréable, celui de ne plus pouvoir se soustraire à la chaleur énorme pendant près de 2 semaines...

Mais les épisodes des dernières années commencent à approcher l'intensité de 2003 à l'échelle du mois.

Exemple à la station de Toulouse-Blagnac, Txm août 2003= 34.0°C, Txm août 2022 : 33.0°C, Txm juillet 2022 =32.5°C..

 

Et 2003 n'est rien par rapport à un épisode de même écart à la climatologie, même s'il survient rapidement, et qui serait terrible à l'échelle France, nous le savons tous... L'énorme bulle qui viendrait se placer tout en haut à droite du graphe... Cette fois il y aurait un avant et un après cet épisode, pour notre société, nos paysages, notre mode de vie...

Alors heureusement qu'il n'y a pas trop de canicules pour l'instant, merci la variabilité en Europe de l'Ouest, dans un monde déjà à +1.6/1.7°C... Même si cela n'aide pas à la prise de conscience générale définitive dans notre pays et aux possibilités de prendre des décisions après du coup...

 

[Victor hurricane tempête]

Et bien qu'en soit la vague de chaleur référente est 2003, qui a eu lieue durant une période déjà impactée par le RC, on voit clairement que cette dernière reste tout à fait exceptionnelle. Cette année là avait été également exceptionnelle côté orage (160 km/h à Bordeaux durant un derecho en juillet il me semble), avec en plus cette canicule. 2006 reste la seconde référente depuis 1947, et ni 2018 ou 2019 la batte. 2019 est la seconde plus forte d'un point de vue local mais reste en dessous de 2006 pour la durée. Et proportionnellement en prenant les deux critères en compte, 2006 reste bien au dessus de 2019. 2018 rivalise à la limite un peu plus avec celle ci avec la durée. 

Modifié 12 février par Victor hurricane tempête

[fran39]

à Paris, on l'oublierait presque mais la canicule de juin/juillet 1976 reste la plus sévère à ce jour (OK quasi la même sévérité qu'août 2003, mais c'est surtout la longueur qui a joué, à la période des jours les plus longs de l'année). imaginons un instant un tel épisode fin juin début juillet sur deux semaines dans notre climat réchauffé actuel (parce que l'été qui a suivi 1977 c'était pas la même hein) dans la capitale, bonjour !

 

PS : les deux petites vagues de chaleur de l'été 2024 autour des JO... où on s'est surtout plaint de la pluie 😀

 

Comprendre le climat parisien avec Météo-France - Agence Parisienne du Climat

Modifié 12 février par fran39

[Higurashi]

il y a 22 minutes, Blacksun a dit :

Le graphique des vagues de chaleur de MF actualisé montre bien que la variabilité nous sauve d'épisodes extrêmes pour le moment...

 

On lit plutôt l'inverse dans les publications de recherche. Si la variabilité interne a joué un rôle dans l'évolution observée, ce serait au contraire en amplifiant temporairement les extrêmes de chaleur.

Par exemple : https://www.nature.com/articles/s43247-023-01096-7

[Victor hurricane tempête]

il y a 16 minutes, fran39 a dit :

Paris, on l'oublierait presque mais la canicule de juin/juillet 1976 reste la plus sévère à ce jour (OK quasi la même sévérité qu'août 2003, mais c'est surtout la longueur qui a joué, à la période des jours les plus longs de l'année). imaginons un instant un tel épisode fin juin début juillet sur deux semaines dans notre climat réchauffé actuel (parce que l'été qui a suivi 1977 c'était pas la même hein) dans la capitale, bonjour !

 

PS : les deux petites vagues de chaleur de l'été 2024 autour des JO... où on s'est surtout plaint de la pluie 😀

 

Comprendre le climat parisien avec Météo-France - Agence Parisienne du Climat

Celle de 1976 a été surtout connue côté sécheresse : mon père qui est de 1976 est né le 1er Août, en plein dedans. Ses parents on racontes qu'il n'avait pas plu pendant des mois, toute l'été avait été interminablement sec et long

C'est vraiment sur la durée que 1976 se remarque, même si à l'échelle nationale il n'est pas considéré comme réellement inédit. Un sacré souvenir en tout, cas, moi même je n'aimerais pas qu'un tel été revienne...

[th38]

il y a 46 minutes, fran39 a dit :

à Paris, on l'oublierait presque mais la canicule de juin/juillet 1976 reste la plus sévère à ce jour (OK quasi la même sévérité qu'août 2003, mais c'est surtout la longueur qui a joué, à la période des jours les plus longs de l'année). imaginons un instant un tel épisode fin juin début juillet sur deux semaines dans notre climat réchauffé actuel 

 

 

Fin juin/début juillet, tu n'auras jamais le maximum possible de l'année.

L'ITN est de 20.6°C au 30 juin, mais il est de 21.9°C au 5 août, jour où la moyenne est la plus élevée. L'écart n'est pas mince.

D'une part les masses chaudes n'ont encore que peu chauffées en début d'été, mais surtout -et ce qui permet de comprendre la précocité de 1976 dans le calendrier-, arrivée début août, la température n'est plus régulée par le couvert végétal qui n'a plus grand chose à transpirer. Et c'est là que les maxi peuvent s'envoler.

En Afrique, le soleil est plus haut vers l'équateur que vers le tropique. Et pourtant, dans le 1er cas, où tu as la forêt dense qui transpire, atteindre les 40°C dans cette région est quasi impossible. Au Sahara, avec un soleil plus bas, mais où rien ne transpire, tu peux dépasser fréquemment les 50°C.

En d'autre terme, la transpiration du couvert végétal consomme une partie de l'énergie reçue par le soleil, et cette transpiration est encore importante en 1ère partie d'été.

[Paulo]

La dernière décade de juin 76, me concernant a été très difficile à vivre, malgré que j'étais sur le littoral.

De mon vécu personnel, j'ai autant souffert de la chaleur en dernière décade de juin 76 que début aout 2003

Les nuits surtout, en raison de températures qui ne descendaient pas, avec des Tn parfois supérieurs à  21° 

Dans l'Ouest, la sécheresse était bien présente depuis l'hiver et dans mon secteur on était à 0 mm de pluie en juin.

Comme l'évoque th38, cela aurait été mieux ici, s'il y avait eu alors de l'humidité à transpirer.

J'avais traversé la France début juillet 76 pour aller camper dans l'Isère et je découvrais alors des paysages qui étaient beaucoup plus verts en arrivant dans les Alpes.

Nos campagnes de l'ouest avaient été durement touchées lors de cet été 76. Pourtant effectivement les 40° n'avaient pas été atteints.

Pour l'anecdote, un phénomène plus revu depuis : une invasion de coccinelles ici en bord de mer aux Sables lors de cet été là.

 

 

[Arkus]

En fait 1976 est le seul événement d'avant 2003 qui reste encore comme le plus sévère dans certains secteurs. Mais ça a été un événement plus régional que national, il a été véritablement extrême dans le NO, mais plus classique sur la diagonale, et inexistant dans le SE.

A côté de ça 2003, personne n'y a coupé :

 

[Nick_Kyrgios]

1976 oui je sais bien avec en plus une sécheresse bien plus marquée, 2010 se place bien je me souviens bien Espagne championne du monde de foot mais rien à voir avec la Russie, il y a eu Juin 2005 un mini-1976 des étés qui se ressemblent au fond, 2016 aussi vdc tardive, Juin 2017 vers le 20, Juillet 2013, en 2015 aussi, en Août 1998 il y a eu une mini-canicule aussi.

1757 à Paris tient bien la route, 1911 aussi au niveau de 1976 et 2003 avec la durée.

En Bretagne, 1976 reste parfois la référence mais pour les records c'est 2022 18/6 et 18/7 avant tout 42°C à Nantes aéroport (44°C-45°C localement dans des amatrices urbaines surchauffées) et à Pornic et plus localement.

Quand je parle de 45°C, ce fut le cas dans Paris localement en 2019, et des Tn à 30°C en 2003 dans des coins très urbains je pense.

A Paris la plus forte vdf que j'aie vécue est 96/97 de loin 2012 au niveau de 2009.

Je pense que la moyenne d'un pays de plus de 600000 Km² n'est pas la solution ultime il faut prendre en compte les régions et faire une moyenne es intensités je pense si une vdc vdf continue dans une région, on prolonge mais le poids sera modéré par le reste du pays mais il augmentera quand même exemple pour 1986 en froid ou 1976 en chaud.

Car un coin qui résiste au chaud/froid peut faire sortir du seuil.

[boubou07]

Il y a 10 heures, Victor hurricane tempête a dit :

Celle de 1976 a été surtout connue côté sécheresse : mon père qui est de 1976 est né le 1er Août, en plein dedans. Ses parents on racontes qu'il n'avait pas plu pendant des mois, toute l'été avait été interminablement sec et long

C'est vraiment sur la durée que 1976 se remarque, même si à l'échelle nationale il n'est pas considéré comme réellement inédit. Un sacré souvenir en tout, cas, moi même je n'aimerais pas qu'un tel été revienne...

 

moi j'ai été conçu pendant la canicule de 1976 😁 dans le Lot où la sécheresse sévissait mais relative par rapport au nord de la France.

c'est seulement la 2eme quinzaine de juin qui avait été remarquable là-bas.

1976 est clairement un ovni pour la France océanique du nord, qui n'était pas du tout habituée à des épisodes chauds et secs à l'époque.

mais pas vraiment pour le midi...

 

en Ardèche, outre aout 2003, c'est l'été 1947 qui est resté dans les mémoires. les anecdotes sont nombreuses, même si plus grand monde n'est encore là pour en témoigner... mais ça reste LA fameuse année où personne n'a rien récolté tellement il faisait chaud, toute la végétation était cuite, dit-on... 

(j'ai même déjà entendu des histoires de thermomètre qui explose )

en juin/juillet 2019, les anciens disaient que c'était comme 1947 (que leur avait conté leurs parents...)

[Victor hurricane tempête]

Il y a 10 heures, Arkus a dit :

En fait 1976 est le seul événement d'avant 2003 qui reste encore comme le plus sévère dans certains secteurs. Mais ça a été un événement plus régional que national, il a été véritablement extrême dans le NO, mais plus classique sur la diagonale, et inexistant dans le SE.

A côté de ça 2003, personne n'y a coupé :

Et en 1983 ? Il s'agit de la référence en France en matière de durée. A t'elle été plus forte au sud ou nord de la France ? Quoi qu'il en soit elle a été surtout exceptionnelle côté durée puisqu'elle détient ce record depuis plus de 40 ans et est actuellement référente d'une période climatologique de presque 80 ans...

[Blacksun]

il y a 24 minutes, Victor hurricane tempête a dit :

Et en 1983 ? Il s'agit de la référence en France en matière de durée. A t'elle été plus forte au sud ou nord de la France ? Quoi qu'il en soit elle a été surtout exceptionnelle côté durée puisqu'elle détient ce record depuis plus de 40 ans et est actuellement référente d'une période climatologique de presque 80 ans...

Si on prend les moyennes de juillet et d'août 2022, on doit sûrement rivaliser avec juillet 1983 à l'échelle France. C'est à vérifier...

[th38]

Il y a 2 heures, boubou07 a dit :

 

En Ardèche, outre aout 2003, c'est l'été 1947 qui est resté dans les mémoires. les anecdotes sont nombreuses, même si plus grand monde n'est encore là pour en témoigner... mais ça reste LA fameuse année où personne n'a rien récolté tellement il faisait chaud, toute la végétation était cuite, dit-on... 

(j'ai même déjà entendu des histoires de thermomètre qui explose )

en juin/juillet 2019, les anciens disaient que c'était comme 1947 (que leur avait conté leurs parents...)

 

Idem en moyenne vallée du Rhône : 1947 était la référence jusqu'en 2003, et j'ai des souvenirs récents où mon père et mes oncles discutaient pour savoir si 2003 était pire que 47.

Les relevés trop partiels en 47 manquent, mais par exemple, à la station de Lyon Bron, 47 n'est effectivement pas loin de 2003, avec 11 jours consécutifs > à 35°C dont 7 consécutifs > à 38°C.

[bernardt60]

Il y a 11 heures, Arkus a dit :

En fait 1976 est le seul événement d'avant 2003 qui reste encore comme le plus sévère dans certains secteurs. Mais ça a été un événement plus régional que national, il a été véritablement extrême dans le NO, mais plus classique sur la diagonale, et inexistant dans le SE.

A côté de ça 2003, personne n'y a coupé :

 

 

Absolument , l'été 1976 fut mon premier été à Paris, autant dire que supporter la chaleur la nuit et le bruit extérieur( le jour je bossais en salle climatisée) a été une sacrée épreuve en manque de sommeil réparateur.

Et ce fut une bonne aubaine pour moi en pleine canicule d'aller faire un déplacement professionnel en ....Corse et de voir en arrivant à Ajaccio qu'il ne faisait qu'entre 20 et 25°C et qu'il pleuvait, j'avais l'impression d'enfin respirer !

 

Par contre on est loin des records absolus des pics de chaleur des ces derniers étés et quand j'entends ici où là et parfois ici : "Mais on déjà vu ça dans le passé, en  1976", je ne laisse pas passer ces impressions qui ne sont pas seulement de l'ignorance mais aussi où on voit bien le but recherché! 

 

L'été 2003 est évidemment un ovni mais dont la réédition nous pend au nez !

 

Quant à l'été 1983 qui a été quelquefois évoqué, il fut plutôt le bienvenu après 3 étés bien pourris qui étaient autre chose que les étés 2021 ou 2024 qualifiés bien souvent de pourris !

Il aurait plu à beaucoup de ce forum car en plus de la chaleur il y a eu des vagues orageuses intenses, ça m'a valu d'ailleurs un déplacement à Bordeaux avec l'inondation d'un de nos clients suite à un de ces gros orages, pour qu'il puisse reprendre le plus rapidement possible sa production !